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Sujet: Fics de Rélie Dim 9 Oct - 19:36 | |
| PREMIÈRE FIC Bonjour, je suis nouvelle, mais comme j'avais écrit un début de fic, je le met là. J'écrirais bientôt la suite. Ça se passe juste après Anathos. En espérant ne pas avoir fait trop de fautes d'orthographe. Bonne lecture ! Gryf écoutait distraitement la conversation de Jadina, Shimmy et Tenebris. Razzia dormait déjà, ou plutôt ronflait bruyamment. Il pensait à autre chose, à Jaguarys, à son frère, à sa petite amie et à ses souvenirs que personne n’arrivait à faire rejaillir. Il était allé chez tous les sorciers, avait bu beaucoup de potions, mais rien ne parvenait à lui faire revenir la mémoire. Il en était là du cheminement de ses pensées, quand quelqu’un l’interrompit.« Alors Gryf, on prend trois ou quatre bidons d’eau ? » Demanda Jadina, la feuille de compte à la main, tout en mordillant fébrilement son stylo. « Qu…quoi ? -Mouais, fallait s’y attendre… ». Persifla Shimmy, en lui jetant un regard mauvais. Leur relation n’était pas très chaleureuse depuis la fin du cycle d’Anathos. Jadina soupira et reprit : « Donc, l’achat du nouveau girawa, plus les vivres, plus l’eau, ça nous laissera presque cent kishus pour pallier les imprévus du voyage. Tout le monde est d’accord ? Pas de questions ? -Non -Non -Mon sucre d’orge aura assez à manger ? » S’inquiéta simplement Tenebris, question rejetée d’un geste négligeant de la main par leur leader, Jadina. « Bon, vu qu’il n’y a pas de question, on passe au plan. Quelqu’un n’a pas compris les explications de Larbosa ? » Demanda elle, avec l’espoir de ne pas recevoir de réponses. Trois mains se levèrent, il y en aurait eu quatre si Razzia n’étai pas déjà au pays des rêves. Elle soupira et entama les explications. « Bon, je vous s’explique. Mais c’est la dernière fois ! Une maladie est apparue dans les marais de Gulom est s’est répandu tout autour. La maladie se transmet par respiration, contact physique, animaux et les aliments. Jusque là, aucunes questions… Elle leur laissa à peine le temps d’ouvrir la bouche et elle reprit. Les magiciens et les scientifiques sont dans l’incapacité de soigner cette maladie. Et si elle continue à cette vitesse, d’ici la fin du mois la moitié de la population sera morte. Les magiciens de la cour de Larbos pensent qu’elle n’est pas naturelle, notre mission est d’enquêter là-dessus. En nous rendant à Gulom. C’est pour ça qu’on a des masques à gaz et autant de provisions. Idem pour l’eau, sauf si vous tenez vraiment à quitter ce monde dans d’atroces souffrances. La maladie s’approche en se moment d’Orchidia et de Rymar, Larbos est à l’abri, pour l’instant. A partir de maintenant, va falloir penser à mettre les masques à gaz. La maladie doit être le résultat d’une opération de magie très compliquée, j’ai essayé de vous l’expliquer la dernière fois, mais il me semble que vous avez décroché. Les relations politiques tendues de Larbos avec le restez du monde depuis qu’il a fermé ses frontières, justement à cause de la maladie, nous obligent à la plus grande discrétion. Alors maintenant, on met des capes et on se tait. Compris? ». Un silence absolu suivit ses paroles. Puis trois « Oui. ». Très faibles, et elle s’aperçut qu’elle s’était énervée. « C’est pas trop tôt ! ». Grogna-t-elle en s’enroulant dans ses couvertures avant de s’endormir. Tenebris regarda les autres, légèrement surprise par l’énervement de Jadina. Elle était sur les nerfs, en ce moment, mais les explications de Larbosa avait singulièrement manqué de clarté. Elle soupira en s’enroulant à son tour dans les couvertures. Du coin de l’œil, elle remarqua que Shimmy et Gryf faisait de même chacun de leur coté. « Bonne nuit. ». Murmura-t-elle dans un bâillement. Elle n’entendit pas leurs réponses car elle dormait déjà. Shimmy ouvrit les yeux la première. C’était parfaitement normal, il était quatre heures du matin, elle se redressa sans bruit et sonda l’obscurité autour d’elle. Un pincement se fit ressentir au niveau de son cœur quand elle se souvint de son rêve. Quelque chose à propos de Gryf… Elle soupira doucement, puis, sachant bien qu’elle ne se rendormirait pas, elle se leva. Elle s’éloigna peu du campement, elle alla simplement s’asseoir sur un rocher proche, histoire de calmer un peu son rythme cardiaque qui avait accéléré. C’était le mois d’aout, il faisait chaud, même la nuit, et elle était contente qu’une légère brise vienne essuyer la sueur de son front. Quelque chose à propos de Gryf… Elle sonda encore les environ. Jadina, avec son aura inhumaine, Tenebris, Razzia, Gryf. Il manquait quelqu’un une présence, sans doute. Elle savait de qui il s’agissait. Danaël. Leur ancien chef lui manquait. Elle soupira à nouveau. Elle était triste. Parfois, elle avait l’impression qu’il était là, mais ce n’était qu’une impression. Et puis il y avait Gryf. L’insupportable Gryf. Elle sera les poings. Et une aura étrangère apparut, un aura à peine humaine qui s’approchait. Shimmy se dirigea sans bruit vers le camp et secoua Razzia, car s’était le plus proche. Ella alluma une torche tandis qu’il reprenait ses esprits, puis elle balança, avec un plaisir coupable, un coup de pied dans les cotes de Gryf. Il se réveilla en sursaut, marmonna un juron, mais compris qu’il se passait quelque chose. L’agitation suffit à tirer Jadina du sommeil léger et sans rêve dans lequel elle était plongée. Tenebris ouvrit ses yeux à son tour, et sortit ses lames immédiatement, comme par réflexe. Une silhouette s’approchait, ses pieds touchaient à peine le sol en marchant, elle s’avançait avec grâce. Les légendaires étaient près, Shimmy avait la main prête à toucher le sol ou la torche, Gryf était en position de combat, Amy et Razzia discutaient et à voix basse, tandis que Jadina inondait les environs de lumière à l’aide de sa magie. Une silhouette de jeune fille sortit de la pénombre, puis ils purent la voir plus clairement. Un visage à la beauté très douce, un corps aux courbes déjà marquées, entre la femme et l’enfant, mais penchant assez pour la femme, des cheveux bruns qui tombaient en cascade jusqu’au bas de ses omoplates, des yeux comme des éclats de nuit, qui semblaient aspirer la lumière autour d’elle. Et un sourire tendre sur ses lèvres pulpeuses. Elle ne semblait pas dangereuse, presque vulnérable. Gryf quitta la position de combat le premier, Jadina jeta un regard incrédule à la nouvelle venue, tandis que Razzia se détendait. Puis Shimmy se releva, quasiment à l’instant où Tenebris rentrait ses lames. « Qui es tu ? Que nous veux tu ?». Demanda Jadina, sans se détendre, sur la défensive. Le sourire tendre qui flottait sur ses lèvres devient amusé, et un petit rire cristallin jaillit de se lèvres, tendit qu’elle s’avançait encore. Jadina se sentit vexée, exaspérée par la moquerie qu’elle percevait, elle insista : « Qui es tu ? Que nous veux tu ? Que fais tu ici ? ». La jeune fille s’arrêta, lui jeta une sorte de regard compatissant, comme si elle avait pitié de sa stupidité, elle lança : « Demandez à Anoth. ». Puis elle tourna les talons et disparu en trois foulée dans l’ombre de la forêt. Les regards de chacun des légendaires se tournèrent vers Gryf, surpris. En fait, il était planté là, avec la bouche ouverte et le regard fixé sur l’endroit où la fille avait disparu. « Gryf ? C’état qui ? ». Demanda Jadina, qui semblait un peu énervé. « Euh… Balbutia Gryf. Je sais pas... ». Jadina soupira, puis elle retourna se coucher. Shimmy en fit de même, tout en se disant qu’elle monterait la garde, vu qu’elle n’arrivait pas à dormir. Razzia se recoucha et se rendormit instantanément, tandis que Tenebris ne fermait plus l’œil. Un parfum de fleurs flottait dans l’air.
Dernière édition par Rélie le Mer 16 Nov - 14:25, édité 3 fois |
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RélieMessages : 403 Date d'inscription : 09/10/2011 Age : 26 Localisation : sur un animal bizarre en plein ciel
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| | | Sujet: Re: Fics de Rélie Lun 10 Oct - 21:23 | |
| Voilà un nouveau chapitre. il est assez long. bonne lecture !
Le lendemain, ils se levèrent tôt, puis ils partirent en direction des marais acides. Ils les avaient déjà traversé quand ils recherchaient le gardien, mais ils ne s’étaient pas attardé à en chercher le cœur, ni à fouiller à la recherche d’un signe de vie autre que des montres répugnants. Ils attachèrent soigneusement leurs masques à gaz, puis ils se dissimulèrent sous des capes, malgré la chaleur étouffante de ce mois d’août caniculaire.
Ils se mirent en route, suivant à pieds le lent Girawa. Jadina réfléchissait à toute allure, la fille de la veille l’avait troublée. Son apparition curieuse, sa façon d’arriver, le son de sa voix douce, et sa façon de sourire. Et elle avait appelé Gryf « Anoth ». Alors qu’elle n’avait rien d’une jaguarianne. Pas de queue, pas de fourrure, pas de dents pointues, un physique humain, une beauté humaine. Alors, comment connaissait-elle le vrai nom de Gryf ? Et pourquoi Shimy lui avait elle avouée que l’apparition de la veille n’avait pas une aura humaine ? Ou à peine ? Jadina se tordait l’esprit dans tous les sens, sans réussir à trouver.
Ils avaient accroché tant bien que mal un masque au girawa, l’animal leur servirait à transporter la nourriture, et quand il n’y en aurait plus, il le mangerait, il vaudrait mieux à ce moment là qu’il ne soit pas contaminé. Jadina était assise dessus, entre les sacs et les bidons, les autres marchaient autour.
Ils trouvèrent un chemin à peine tracé par le passage des animaux sauvages, déjà envahi d’herbes hautes et d’orties. Ils le suivirent, comprenant que les animaux qui l’avaient tracé devaient être morts de l’épidémie, eux aussi. Ils traversèrent un village sans vie, des cadavres gisaient sur les trottoirs, ceux qui n’étaient pas morts étaient parti vers les autres pays. Mais ces pays avaient fermés leurs frontières. Les légendaires sentirent leur détermination augmenter. Il fallait à tout prix arrêter la personne qui avait fait cela.
Le premier incident du voyage eu lieu dans une route forestière. A lors qu’ils avançaient prudemment, les premiers monstres pouvant arriver à tous moment, un murmure retentit. La première à réagir fut Ténebris, elle se retourna immédiatement, lame sorties. Derrière eux se trouvait une troupe de bandits. Des hommes abimés, présentant pour la plupart les premiers symptômes de la maladie. Faciles à combattre. Sauf qu’ils étaient vingt.
Ténebris enfonça calmement sa lame dans le coup du plus proche d’elle. Shimy s’agenouilla et, pour éviter de tuer vingt personnes, de toutes façon condamnés, elle souleva le sol. Mais Gryf s’était déjà élancé dans la bataille et il fut projeté dans les airs. Il se brisa une jambe dans la chute. L’aventure commençait mal.
Gryf monta donc sur le girawa à la place de Jadina, et Shimy regarda ses pieds un moment, incapable de décider si elle devait s’excuser ou si c’était la faute du jaguarian.
Le jour baissa vite. Il fait si vite nuit, dans ses régions du monde. Ils leur restaient près de deux jours de marche avant les marécages. Ils étaient dans une sorte de chemin encaissé, d’un mètre large, blottis entre deux falaises de plus de dix mètres de haut. Il avait été creusé dans la roche pour permettre un passage facilité vers Larbos. Ce chemin, contrairement aux précédents semblaient avoir été couramment emprunté. A la fin du chemin devait se tenir la dernière ville avant Gulom. Il y camperait ce soir. Mais ils avaient bien mal pris en compte les distances. La nuit noire s’installa, seules les lunes illuminaient le sol devant eux. Il aurait été pénible d’établir un campement ici. Ils continuèrent donc, espérant une sortie prochaine. Ils auraient continué longtemps, s’ils n’avaient pas été interrompus.
Le petit jour apparaissait déjà, quand nos héros aperçurent la fin du couloir. Le soleil brillait à l’horizon. Ses doux rayons étaient les bien venus pour apporter de la lumière au sombre chemin qu’ils parcouraient. Alors qu’ils commençaient à rêver d’un campement et d’un repos, ils aperçurent alors une silhouette massive qui leur masqua la vue de l’astre solaire. Une forme qui à elle seule remplissait la largeur du chemin. Jadina qui venait de cesser d’illuminer la route devant eux compris la première. Le cri qu’elle poussa le fit comprendre aux autres. Devant eux était un monstre. Un gigantesque troll, au moins de trois mètres de haut, tenant à la main une lourde hache à la lame rouge. Ils étaient fatigués, mais il allait falloir livrer un combat. Gryf dormait, razzia était appuyé sur le girawa pour ne pas tomber, Tenebris avait encore un peu de force, mais elle ne tiendrait pas longtemps, Shimy était à peu près dans le même état qu’elle. Jadina aurait vraiment préférés dormir. Autrement dit, ils étaient mal barrés. « Légendaires, en avant ! ». Lança elle sans conviction.
« Je vais vous avaler et vous écarteler, et vous réduire en bouillie ! Légendaire ou pas ! ». Grogna l’animal dans un langage assez basic, ses propos furent suivis d’un rire sinistre. « Dans cet ordre ? ». Demanda Shimy en posant la main sur le sol. Des pics jaillirent du sol dans un ensemble parfait pour fuser droit vers la poitrine de l’animal. Sauf qu’il avait bougé, à la vitesse de la lumière. Il était déjà sur eux. « Meurs ! ». Lui ordonna Ténebris en s’éloignant du sol à toute vitesse. Ses lames entrèrent en collision avec le casque que l’animal portait sur le crane sans réussir à le perforer. Le retomba devant lui, le regardant férocement sous le rideau de cheveux qui masquait provisoirement son visage.
Ils s’affrontèrent du regard un instant, yeux rouges contre yeux jaunes. Le rictus qui tordait l’horrible faciès du troll était affreux. Razzia s’élança à son tour et projeta un monstrueux coup de poing dans la mâchoire de l’animal, en faisant jaillir des dents comme des poignards. Tenebris revint dans la bataille, tranchant d’un geste habile la lanière de cuir qui passait sous le menton du troll, retenant son casque. Shimy ne pouvait plus faire d’attaque élémentaire, elle aurait risquer de blesser ses compagnons. Jadina ne se risqua pas non plus dans de la magie. Gryf aurait donner n’importe quoi pour ne pas avoir la jambe cassée et pouvoir se battre au cotés de Razzia et Tenebris.
Le troll avait le visage ensanglantés, il essayait vainement d’attraper l’insaisissable Tenebris, pendant que Razzia et Amy détruisait sa cote de maille. Il finit par réussir à l’envoyer dans la falaise d’un revers de main, et son corps décrivit une parabole parfaite avant de s’écraser dans un craquement infâme et de retomber dans un gargouillis de sang. Le combat entre Razzia et le troll était épique, Avec Amy comme arme, il entreprenait de lacérer le visage et l’armure de l’animal, tandis que ce dernier désespérait de lui faire subir un sort identique à celui de sa compagne. Shimy tenta une attaque, un pic de roche transperça l’épaule de l’animal, qui ne cessait pas de bouger, malgré l’espace réduit. Gryf ne pouvait pas se battre à cause de sa patte, il se traîna tout de même jusqu’à Tenebris pour la ramener à l’écart et vérifier son état. Ses os avaient perforés sa peau par endroit, de multiples plaies profondes la couvrait, mais pour l’instant elle était en vie. Il réussit à la tirer à l’écart du combat en boitillant.
Shimy avait bloqué la retraite du troll par des attaques élémentaires, et Razzia fatiguait. Le troll cloua le guerrier au sol en déposant son pied sur son corps, puis il le saisit au coup et l’éleva dans les airs. Shimy était trop fatiguée pour une nouvelle attaque, mais elle pouvait encore balancer un coup de pied dans le troll. Elle le fit. Son pieds percuta la rotule et arracha un cri de douleur au troll, le cerveau de l’animal ne pouvant garder longtemps deux problèmes, il lâcha Razzia dont la gorge était déjà ouverte pour se concentrer sur l’elfe élémentaire qui le défiait de son regard aveugle.
C’est ce moment de flottement que choisis Jadina pour envoyer un éclair magique dans le visage de l’animal. Ce visage qui était déjà déchiqueté et abîmé pris immédiatement une teinte roussie. « tu vas payer ! ». Grogna l’animal, en écartant Shimy d’un coup de pied qu’elle n’esquiva que de justesse. L’imposante créature se pencha sur la magicienne et la saisit brutalement au cou. Le sang se retira de son visage et elle pâlit. Elle envoya désespérément un nouvel éclair, celui ci brûla les yeux de l’animal. Il raffermit sa prise. Shimy lui envoya un violent coup de pied dans l’entre jambe. Il gémit, balança un coup de poing dans le visage de Jadina et la lâcha juste à temps pour qu’elle survive. Il saisit Shimy très facilement, elle était fatiguée et acculée à la roche, puis il se releva de toute sa hauteur et l’approcha de son mufle. Il la renifla, avant d’ouvrir en grand sa bouche. La vue de l’intérieur de son gosier était quasi apocalyptique, et Shimy sentit la nausée monter en elle, mais elle se força à rester consciente : il fallait faire honneur au légendaire. Même si en y réfléchissant bien, ce combat ne faisait honneur à personne d’autre qu’au troll. Si on partait du principe que ces bêtes on n honneur. Shimy divaguait ainsi, alors que la mort approchait, sous la forme de la plus fétide des haleines.
Gryf ne put supporter longtemps la vue de Shimy dans cet état. Il s’approcha en claudiquant de la scène du combat. Puis, conscient que c’était ridicule, il commença à réduire en miette les chaussures de l’animal, avant de s’attaquer au pied lui même. Avec un cri de douleur, le troll balança Shimy contre la falaise et se tourna vers Gryf. Il le souleva du sol à son tour.
Le girawa meugla, et Gryf commença sérieusement à se dire que l’aventure se finirait ici, de cette façon pitoyable. Il tenta de se debattre, mais le résultat fut assez déplorable. Malgré sa peur, il garda les yeux ouverts. Gryf étouffa un hoquet terrorisé. Puis il y eut un éclair lumineux et il perdit connaissance.
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| | | Sujet: Re: Fics de Rélie Mar 11 Oct - 19:05 | |
| Nouveau chapitre, long aussi. Bonne lecture.
Gryf ouvrit les yeux, doucement. Une atmosphère douce régnait autour de lui, un parfum fleuri, un drap blanc étaient posés sur son corps. Il s’aperçu qu’on l’avait soigné. Il se failit se redresser, mais la porte s’ouvrit et il vit la jeune fille qui l’avait appelé Anoth. « Ne bouges pas. ». Dit-elle d’un ton calme en s’approchant. Elle s’assit sur un coin du lit où il était, et ses doigts se posèrent familièrement sur son bras, elle lui souriait, et elle était encore plus belle que l’autre fois. « Comment te sens-tu, Anoth ? ». Demanda-t-elle, en lui souriant. La lumière tamisée dansait autour d’elle. « Mieux. ». Murmura simplement Gryf. Elle se leva, et se dirigea vers la porte. « Attends ! S’écria il en se redressant. Où sont mes compagnons ? ». Elle se retourna, et ses yeux riaient. « Anoth, Anoth, murmura elle doucement. Tu n’es pas obligé de crier comme ça, tes amis vont bien, repose toi, tu les verras plus tard. ». Elle ferma la porte et il entendit ses pas s’éloigner. Il se laissa retomber sur l’oreiller moelleux.
La jeune revint dès que Gryf se fut endormi. Elle s’approcha de lui sur la pointe des pieds, le borda, repoussa une mèche de ses cheveux et déposa un baiser sur son front. Puis elle quitta à nouveau la pièce.
Quand il se réveilla, Gryf bailla, s’étira et se leva. Il marcha quelques pas, puis se planta devant un miroir qui trônait dans sa chambre. Ses habits étaient en lambeaux, mais il n’en avait pas d’autres sous la main. Il récupéra son masque à gaz, qu’on avait posé sur sa table de chevet. Puis il sortit dans un couloir blanc.
Il traversa une multitude de couloirs remplis de fleurs, monta plusieurs escaliers, se perdit presque dans une multitude de couloirs, ne sachant pas bien où aller. Il voulait une vue d’ensemble de la maison. Il arriva à une terrasse, qui donnait sur des marécages. Les marécages de Gulom. Il y avait des fleurs partout, une délicieuse odeur emplissait l’air. Il se retourna vers l’édifice. Il était taillé à l’intérieur même de la montagne.
Gryf devait retrouver ses amis, il retourna doncdans le bâtiment et ouvrit méthodiquement toutes les portes. Au bout de moins de dix minutes, il trouva Jadina. Elle dormait, sur un grand lit blanc, identique au sien. Alors qu’il allait entrer la secouer, une main très douce se posa sur son bras. « Non, Anoth, elle a sommeil ». Il se retourna, ce qui était inutile, il savait à qui il avait affaire. La même fille. Une pensée incongrue jaillit alors de son cerveau : si cette fille les avaient sauvés, elle avait dut vaincre le troll. Il passa les trente seconde suivante à tenter de l’imaginer avec une arme, mais il n’y parvint pas. Pendant les trente secondes en question, elle le prit par le bras et le conduit à travers les couloirs. « Il faut qu’on parle. ». Murmura-t-elle en l’entraînant vers la terrasse.
Gryf s’assit sur la chaise qu’elle lui tendit. Elle se pencha vers lui et décrocha délicatement son masque. « C’est inutile. ». Dit-elle calmement. Elle semblait incapable de s’énerver. Il la croit, il n’avait pas envie de se battre pour un masque, et puis elle n’en portait pas. Elle lui proposa l’une des coupes de boisson rose qui trônaient sur la nappe immaculée, puis elle en saisit une et la porta à ses lèvres. Gryf la contempla un instant. Elle portait une robe très légère et transparente qui laissait deviner sa peau mate, et il ne pouvait détacher son regard du ballet que la brise faisait décrire au tissu, qui s’éloignait et revenait inlassablement contre la peau. Elle reposa sa coupe et lui sourit : « Tu n’a pas soif Anoth ? -Non, non. ». Mumura il distraitement. Alors elle commença à parler.
« Tu ne te souviens pas de moi, visiblement. Moi, je me souviens très bien de toi, Anoth. Tu semblait un petit peu plus jeune, tu te promenais torse nu par tous les temps, et tu étais d’une immaturité impressionnante. Tu as changé. Je sais que tu n’as plus de souvenir de cette époque, mais s’il te plait, concentre toi un instant. ». Elle glissa son doigt glissa le long de la joue du jaguarian. « Anoth… ». Murmura elle tout bas. Puis elle recula.
« Fais un effort de concentration. Il y a douze, treize, quatorze ans, peut être quinze, je ne sais plus. Tu était au collège de jaguarys, le collège chic, bien entendu. J’étais dans la même classe, Kel était aussi dans cette classe, d’ailleurs. ça ne te rappelle rien ? -N…non. -Alors je vais te raconter. ».
La classe était bruyante, les élèves, mêmes si ils étaient censés avoir reçus une bonne éducation dans leur famille étaient à l’image des jeunes princes : indisciplinés. Kel et Anoth, en effet, se disputaient allégrement pour un motif quelconque, sous le regard désespéré du professeur qui essayait vainement de leur inculquer quelques notions de grammaire. Les autres élèves, distraits par la dispute avaient lancés les paris. Les billets de banques « empruntés » à leurs parents s’échangeaient dans la classe à une vitesse stupéfiante. Une seule élève restait face au professeur, concentrée. Ses cheveux sombres retenus en une queue de cheval tombaient sur sa nuque, une fourrure de couleur caramel recouvrait sa peau et elle était vraiment jolie. Un regard noir et intelligent ne quittait pas le professeur. Son visage aux trait fins et aux grands yeux doux est semblait à la fois triste et imperturbable. Le professeur avait compris le jour de la rentrée que ses cours ne servirait qu’à elle. Il sourit en voyant le canines d’un blanc impeccables qui rentrent dans sa lèvres inférieure sous l’effet de la concentration. C’était une bonne élève, une très bonne élève même. Il s’arrête de parler un instant, demande le silence et renvoie tout le monde à sa place. Du calme pour près d’une dizaine de seconde, pas grand chose de plus.
Kel regagne sa place, à coté de la fille qui écoute. Il se penche et lui chuchote : « Euh… Tu pourras me recopier la leçon, s’il te plait ? - T’avais qu’à suivre. ». Lui dit elle sèchement, en se concentrant sur le cours. Il la regarde un instant, elle est jolie, c’est dommage qu’elle ne le regarde même pas. Il se tait et cherche un moyen d’éviter la suite du cours. Il y en a un, justement.
Un garçon, presque un homme entre, violemment. Il claque la porte et hurle le nom de cette fille. « Laya ! Tu peux m’expliquer ça ? ». Hurle il en agitant une feuille de papier couverte d’écriture sous son nez. Elle se dresse d’un bon gracieux et souple, sa silhouette ondule au rythme des pas qu’elle fait pour le rejoindre. Elle saisit la lettre et commence à la lire : « Ceci est une lettre de rupture. Aussi lâche que ce soit de ne pas te le dire en face, mais le courage me manqu… -Arrête, je la connais par cœur, Laya ! Je veux savoir pourquoi. -Parce que ! Faut il vraiment une raison pour cesser d’aimer ? -Oui, pour cesser de m’aimer ! -Va t’en ! -Non ! Je ne m’en irais pas ! Tu n’es qu’une gamine qui ne sait pas ce qu’elle veut ! Tu ignore le bonheur que moi je peux… ». Il lui a saisit les épaules et la maintient à quelques centimètres de lui. Elle sent son haleine et son souffle, l’odeur de l’alcool et elle voit la folie dans ses yeux. Mais elle n’a pas peur. Elle se concentre, une action très simple, qu’elle a souvent répétée. Elle n’a pas le temps. Un bras la saisit par la taille et l’éloigne de l’étreinte du garçon. « Ne la touche pas ! ». S’exclament en cœur Anoth et Kel. C’est Kel qui l’a attirée à lui, mais ce sont les deux frères qui s’apprêtent à combattre. L’homme s’en va en grommelant, pas bien sûr de devoir combattre les deux princes. Laya va se rasseoir, une émotion inhabituelle sur ses traits, et elle ferme les yeux. Quand elle les rouvrent, le froid glacial et revenu sur son visage. La main de Kel-cha se pose sur son épaule.
« Sortez dans la cour, les enfants. Vous n’avez plus cours de la journée. De toute façon il ne restait qu’une heure. Il faut que je vois le directeur. ça va, Laya ? -Oui, je ne suis plus une gamine, vous savez ? ». Répond elle d’un ton sec. Puis elle se lève, saisit son sac et sort. Kel prends son propre sac et la rattrape. Anoth sort à son tour, amusé de l’état de son frère.
« Attends, Laya ! ». S’exclame Kel. Elle se retourne. Il se trompe ou bien elle a les yeux qui brillent de larmes ? Il s’arrête, rouge jusqu’aux oreilles. « Quoi ? lui demande elle sur un ton à la limite de la méchanceté. -Je… Je voulais juste vérifier que tu… Que tu allais bien, Laya. ». Elle le fusille du regard l’air de se demander de quoi il se mêle, Anoth les observe, espérant assister à la première histoire d’amour de son frère.
« Je savais que tu étais stupide, Kel, mais pas à ce point ! On t’a jamais dit qu’il valait mieux laisser une fille seule, après une rupture ? ». Il la regarde, et il murmure : « Non, parce que ce conseil est stupide. ». Et il passe tendrement le bras autour de ses épaules. Elle tremble, elle se met à sangloter et elle enfoui sa tête dans la fourrure de la poitrine du fils du roi. Puis elle se met à pleurer dans ses bras. Une réaction digne d’une fillette sans défense. Kel, surpris, interroge son frère du regard, il hausse les épaules et murmure : « C’est une fille, cherche pas. ».
Alors Kel ne cherche pas, il lui soulève le menton du bout de la main, puis il dépose ses lèvres sur celle de la jeune fille, couvertes de larmes salées, et il l’embrasse avec fougue et passion, dans un baiser applaudi par toute la classe qui y assistait discrètement. Kel, qui ne s’en était pas aperçu, s’enfuit presque en courant, et Laya, surprise, sort à son tour de l’établissement, seul reste Anoth, qui se dépêche de rattraper son frère pour lui souffler à l’oreille : « Bah dis donc, pour la consoler, tu l’as consolée. ».
La jeune fille a fini son récit, remuant des souvenirs enfouis de Gryf, sans pour autant les libérer tout à fait. Il la regarde, surpris : « Laya, c’était toi ? -Oui, Anoth. Après cet épisode, je suis devenue une habituée du palais. Je te connaissais bien, je connaissais mieux Kel, évidemment. ». Puis elle se leva, le regarde tendrement. « Mais tu n’es pas une jagu… -Chut… »Souffla elle à son oreille en plaçant sa main rassurante sur sa bouche. « Chut, tes amis se réveillent. ». Puis elle quitta la terrasse, laissant sa coupe à moitié pleine, et Gryf totalement désorienté.
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| | | Sujet: Re: Fics de Rélie Mer 12 Oct - 17:37 | |
| Voilà, un nouveau chapitre. Bonne lecture.
Jadina se réveilla avec un mal de tête terrible, en boule dans un lit blanc. Tout sentait les fleurs, et il faisait bon. Elle se releva péniblement, essaya de se souvenir, le chemin, la fatigue, le troll… Était-elle la seule survivante ? Était-elle vivante ? Elle resta un moment assise sur le lit, incertaine. Puis elle décida qu’elle était en vie et elle traversa la pièce. Elle ouvrit la porte, marcha longtemps, puis trouva une grande terasse. Elle remarqua Gryf, assit à table, et elle s’assit en face de lui. Il ne portait pas de masque à gaz. Elle réalisa tout à coup que l’air devait être immensément toxique. Elle chercha des yeux un masque, il y en avait un sur la table. Elle s’en saisit et l’appuya à sa bouche tout en demandant : « Gryf, pourquoi tu n’as pas de masque ? -Elle a dit qu’on n’en avait pas besoin. -Qui ça ? -La fille de l’autre soir, Laya. ». Jadina attacha son masque derrière sa tête. C’est à ce moment là que Tenebris apparue, dépourvue de masque, suivie de Razzia et Shimmy, Laya les suivait. Elle s’éclipsa rapidement.
Au bout d’un quart d’heures, les légendaires s’étaient mutuellement mis au courant des événements. La bataille avec le troll, le réveil, les réponses. A la fin des explications, commencèrent les hypothèses : « Mais alors elle a… elle a tué le troll ? -Et qu’est ce qui nous protège de la maladie ? - Depuis combien de temps elle nous suivait ? - Pourquoi ce n’est plus une jaguarianne ? ». Bien entendu, elle apparut immédiatement, le sourire aux lèvres.
« Vous voulez des réponses ? Commençons par le commencement. Oui, j’ai tué ce troll. La maison et les fleurs vous protègent de la maladie. Je vous suis de près depuis la fin, d’Anathos, mais j’ai toujours gardé un œil sur Gryf. Je ne suis pas jaguarianne parce que je ne l’ai jamais été. ». Elle avait conservé son sourire doux, puis elle prit sa coupe de liquide et quitta la pièce. Laissant les légendaires pour le moins étonnés. « Gryf ? Tu es sur que tu ne te souviens pas de cette fille ? - Oui, j’en suis sur. ». Dit le jagaurian. Puis il se leva et quitta à son tour la terrasse.
Shimmy posa alors la question que personne n’osait poser : « On est enfermés ici ? ». Personne n’avait la réponse, et les legendaires se séparèrent sans ajouter un mot pour vaquer à leurs occupations, des occupations telles que d’essayer d’extorquer une réponse, de retrouver Gryf pour se disputer avec lui, de chercher la sortie ou plus simplement de fouiller le bâtiment à la recherche de réponses.
Jadina errait dans la maison. Ses pas la menaient dans des pièces inconnues qu’elle ne regardait même pas. Il lui manquait. Danael lui manquait énormément. Comme un trou béant enfoui dans son cœur qu’elle ne pouvait laisser de coté longtemps. Une brulure qui ne diminuait pas d’intensité avec le temps. Ou si peu… Des larmes roulaient de ses yeux verts, tandis qu’elle le revoyait, suivant doucement le fil de ses souvenirs. Des moments si joyeux qui lui arrachaient des larmes. Elle avait l’impression d’être morte avec lui, de ne plus être tout à fait Jadina. Elle s’appuya contre un mur. Deux ans, un peu plus, même. Deux ans et elle continuait de pleurer comme ça. C’était une habitude, parfois les larmes venaient et rien ne servaient de tenter de les refréner. Ses épaules furent secouées par un sanglot.
Tenebris marchait, elle aussi, mais elle ne errait pas. Elle avait un but précis. Avec méthode, elle ouvrait toutes les portes, à la recherche d’armes. Ou d’une salle d’entrainement. Elle aussi était triste, pourtant. Mais ce n’était pas le visage d’un beau chevalier blond qui hantait ses souvenirs, ses pensées et ses cauchemars. C’étaient les visages de ses pères. Elle ne pleurait pas, pourtant. Elle ne voulait plus pleurer. Même si elle rêvait encore du combat qu’ils avaient mené contre Anathos. Il ne fallait plus pleurer, elle aurait du tourner la page. Mais les blessures du cœur sont les plus longues à cicatriser.
Razzia resta sur la terrasse, il réfléchissait à sa promesse. Tuer Shun-Day et Skroa. Un petit quelque chose en lui s’horrifiait de devoir tuer la jeune galina. Il avait honte de la tuer, elle qui les avait « protégé ». Mais… Mais il avait promis. Il fut un instant soulagé qu’Amy ne puisse pas lire dans ses pensées, puis il s’y replongea, luttant contre ses remords et le reste d’affection qu’il éprouvait envers la fille de Skroa.
Gryf cherchait vainement Laya. Il la cherchait dans le bâtiment et dans ses souvenirs. Impossible de la trouver, dans l’un comme dans l’autre. Il finit par s’enfermer dans sa chambre pour se concentrer sur sa mémoire. Assis sur le lit, il se balançait d’avant en arrière, la lumière filtrée par les rideaux le reposant. Ses souvenirs… La première image qui arriva fut Danael, sa mort, surtout. La première et la deuxième. Mais se n’était pas se qui l’intéressait. Il y avait le baiser de Shimy, son arrivée dans les légendaires, sa vie de monslave. Et un vide immense. Soudain il sentit une présence, il n’y avait personne pourtant. Une présence qui remuait ses souvenirs. Il sursauta, puis il cessa de bouger. Il avait peur de perdre quelques neurones dans ce qui ressemblait à une opération magique. C’est alors qu’il comprit. Doucement ses souvenirs ressurgirent, dans un éclair de lumière qu’il avait déjà vu. Il cligna des yeux. Son enfance passa en accéléré devant lui. Puis la présence disparut et il suivit le fil des souvenirs doucement. Ce qu’il découvrit le pétrifia.
Shimy était énervée, pas comme d’habitude, non, bien plus énervée. Elle avait envie de tout casser, cette fille lui faisait peur, alors que Gryf semblait fasciné, hypnotisé. Hypnotisé ? Cette idée la dérangea. L’idée que quelqu’un hypnotise Gryf lui était presque insoutenable. Il fallait tirer les choses au clair. Elle n’avait pas confiance en leur hote. Elle avait d’ailleurs été chercher son masque, à l’instar de Jadina, et elle refusait fermement de l’enlever. Une nouvelle idée lui vient : si cette fille avait hypnotisé Gryf, était elle capable de répandre une maladie ?
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Gros(se) bavard(e)
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| | | Sujet: Re: Fics de Rélie Sam 15 Oct - 21:19 | |
| Ce chapitre sert surtout à montrer Kel et Laya. Bonne (ou mauvaise, je ne suis pas super contente de moi, sur ce chapitre) lecture !
Laya l’attendait, debout derrière la porte, le cœur battant. Elle sentait sa présence, elle savait qu’il allait ouvrir cette porte. Alors elle l’attendait. Quand la poignée bougea, un sourire glissa sur ses lèvres. Puis la porte s’ouvrit et il apparut. Pareil à son souvenir. Un souvenir qui commençait à dater. « Je peu entrer ? ». Demanda il, patientant sur la pallier. « Evidement, mon amour ! ». lui lança-t-elle, en se jetant dans ses bras. Il la serra contre lui, de ses bras poilus. « Contente de te voir, Kel. ». Murmura elle en nichant sa tête contre son torse. « Pareil pour moi. ». Murmura il en attrapant son menton du bout des doigts de manière à tourner le joli visage de Laya vers lui. Ils s’observèrent un moment, avec un regard amoureux, puis leurs lèvres se trouvèrent dans un baiser enflammé. Cela faisait si longtemps…
Gryf tournait dans la maison, il cherchait plus ou moins quelqu’un. Shimy ou Laya, la première qu’il trouverait. Il trouva Laya. Il ouvrit la porte quand il sentit l’odeur. Presque la sienne, pas tout à fait. Celle de Kel-Cha. Il poussa la porte violement, avant de se trouver dans une situation assez embarrassante. Il tenta de se retirer discrètement. Laya et Kel se séparèrent en même temps. « Gryf ? Qu’est ce que tu fais là ? - Anoth, la discrétion, ce n’est pas ton fort, visiblement. -Euh… Kel ? ». Les deux frères se regardèrent, aussi étonnés l’un que l’autre. Laya soupira. « Antoh, kel, Kel, Anoth. Mais, suis je bête, vous sous connaissez ! Alors pourquoi vous regardez vous avec des yeux de merlan frit ? ». Elle avait bien entendu prononcer la phrase sur un ton ironique et désobligeant qui lui valu, de la part de Gryf un regard étonné, et de la part de Kel, un soupir mi-exaspéré mi-amusé. Comme ils restaient silencieux, aucuns des deux ne donnant d’explications à l’autre, Laya s’en chargea.
« J’ai besoin de votre aide à tous les deux. C’est pour cette raison et pour aucunes autres, ce n’étaient que des mensonges. -Mais la mala… -Ton mess… -Mensonges ! ». Les coupa-t-elle, brutalement. Puis elle se lança dans une série d’explications complexes. Elle avait crée la maladie pour attirer des héros, les légendaires étaient arrivés, il y en aurait d’autre, elle avait envoyé un message d’appel à l’aide à Jaguaris pour essayer d’attirer du monde dans son repère. Il lui fallait absolument une armée. Elle planta ses yeux noirs dans ceux des jumeaux, et elle resta un instant, attendant qu’ils détournent le regard. Kel se tourna vers Kelma-Thu. « Une armée, pour la fin de la semaine. De quelle maladie parle tu, Laya ? -Oh, un truc idiot qui tue des humains. Aucuns risques pour vous. -Et les elfes ? -Ils meurent comme des mouches. ». Elle avait le sourire, en répondant à Kel-Cha qui se raidit légèrement, legerment ennuyé par les « méthodes » de sa pettie amie.
« C’est impossible ! On ne tue pas des milliers de gens pour appeler à l’aide ! -Bien sur que si ! Puisque je l’ai fait ! ». Éclata-t-elle de rire, en réponse à la phrase outrée de Gryf. Kel s’était tourné pour donner une série d’ordres brefs. « Tu expliqueras à tes amis. ». Lui ordonna Laya avant de rejoindre Kel pour l’aider à choisir les unités à envoyer.
Gryf s’enfuit presque en courant, des larmes d’énervement et d’incompréhension montaient presque à ses yeux, tandis que les images des villages fantômes revenaient avec insistance devant ses yeux. Il percuta violement Jadina. Alors, sans réfléchir, il débita son histoire sans s’interrompre. Elle sembla étonnée, presque horrifiée, mais rien à voir avec sa propre réaction. En moins de vingt minutes, ils avaient réunis les legendaires pour décider de la marche à suivre : essayer de se battre contre Laya ou l’aider ? Il ne savait même pas quelles était la menace. Leurs arguments étaient tous bons, et ils mirent longtemps à décider. Ils ne le firent pas d’ailleurs, il leur fallait la vérité. Il était quasiment certains que, dans les prochains jours, ils verraient arriver les faucons d’argent et les fabuleux. Le plan de Laya marchait, son piège à héros fonctionnait. Les jaguarians se joindraient à elles, mais sis sa menace était si importante, peut être lui faudrait il de l’aide supplémentaires. Shimy songea à l’armée elfique, Jadina à l’armée de Sabledoray et les autres eurent des idées plus vagues. Mais si Laya semblait presque saine d’esprit, de grandes zones d’ombres restaient à éclaircir.
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Gros(se) bavard(e)
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| | | Sujet: Re: Fics de Rélie Sam 22 Oct - 11:12 | |
| Quand il se réveilla le lendemain matin, Gryf fut à peine surpris d’entendre les voix d’Ikael et de Michigan. Il se leva, presque souriant et se dirigea vers eux. « Salut les gars ! Laya vous a expliqué ? ». Jadina était avec eux, elle lui fit signe de partir. C’était une réunion de chefs. Il sortit, légèrement penaud de s’être fait renvoyé, et il décida d’aller trouver les autres fabuleux pour écouter leur histoire. Il trouva Toopie et Shaki entrain de siroter deux coupes de la boisson rose en regardant le soleil se lever et en réfléchissant visiblement. Gryf fut bien accueilli, il leur dit ce qu’il savait, mais il n’apprit rien. La seule chose qu’il ne révéla pas, c’était ses souvenirs d’enfance. Ceux qu’il en cessait de ressasser. Quand le silence revint, il s’y replongea. La neige, le froid. Il marche péniblement, combattant les éléments déchainés. Il doit arriver chez les humains, trouver un médecin… Il marche encore. Il va réussir, la ville est en vue. Proche. Mais une silhouette auréolée de lumière descend du ciel. Tout semble se calmer. « Laya ? Qu’est ce que tu fous ici ? C’est Kel qui t’envoie ? Tu lui diras d’aller se faire… -Antoh, je suis désolée, vraiment. -Qu…Quoi ? Au fait, je savais que tu étais magicienne, mais pas à ce point. -Tu as toujours eu l’esprit lent, Anoth. ». Murmure-t-elle en se mettant en mouvement. Son coude heurte violement le nez du jagaurian qui s’effondre dans la neige. Puis elle enfonce son talon dans son ventre et se penche vers lui, le visage froid et impassible. Le nez du prince est ensanglanté, il se tient l’estomac. Hors d’état de combattre où de faire quoi que se soit. « C’était pour les jagaurians. Il ne faut pas révéler l’emplacement de votre cité, Anoth. ». Puis elle lui envoie un coup violent dans la tête. Avant de perdre connaissance, il sent qu’on lui arrache son katseye.
« Gryf ? -Sh…Shimy ? -Qui veux tu que ça soit ? Il faut qu’on parle. ». Il s’aperçoit soudain qu’ils sont seul sur la terrasse, Shimy est arrivée sans qu’il s’en aperçoive, et les autres sont partis. L’elfe est en face de lui, très belle. Le soleil danse dans ses cheveux. Il lui sourit. Avant d’imaginer la réaction de Shun Day si elle le voyait sourire comme ça. « Cette fille, Laya… Jadian et les autres ont décidé de l’aider. Il faut que tu m’aides à la -Tuer ? Ca devient répétitif ! Pourquoi veux tu tuer toues les filles qui nous aides ? Pourquoi tu te méfies d’elle comme ça ? -J’ignore votre passé commun, mais tu as l’air hypnotisé, Gryf. -Je suis pleinement conscient, merci de t’inquiéter. ». Lui dit il d’un ton sec, en se demandant pourquoi il n’en veux pas à Laya de l’avoir presque tuer dans les montagnes de Lovinah.
Le soir même la totalité des héros étaient appelés par Laya. Les chefs avaient décidés de se joindre à elle, des explications s’imposaient. « Vous aimeriez connaître mon identité et ma race ? Commençons donc par là. C’est une longue histoire, une histoire lointaien tenant du conte de fées.
Il était une fois, il y a si longtemps que peu de gens s’en souviennent, Alysia. C’était son aube, son commencement, sa renaissance. Il ne restait déjà plus qu’un dieu, Misery. Ce dieu comme vous le savez déjà eu pitié des jaguarians. Il leur donna la corne de Sygma. Puis il continua de flaner dans Alysia. Au cours de ses flaneries, il se prit d’affection pour une humaine. Misery est le seul dieu qui peux se prendre d’affection pour une de ses créations, le seul qui ne soit pas trop hautain pour cela. C’était une jeune fille, presque une enfant. Il prit l’habitude de venir la voir de temps en temps et pour vérifier que tout allait bien pour elle. Un jour elle mourut et il fut inconsolable. Si les autres dieux avaient encore été là, il lui aurait interdit de faire ce qu’il fit. Il ressuscita l’enfant. Mais cet acte était contraire à un pacte ancestral conclut entre les dieux. Pour éviter une punition, il ne la ressuscita pas totalement. Il la transforma. Il en fit une « créature » des dieux. Mais pas comme la porteuse ou le gardien, non, c’était plutôt une représentante, une fonction parfaitement inutile qu’il créa pour elle. Puis il repartit.
La fille était maintenant dotée de magie et elle avait vaguement le rôle de veiller sur les protégés de Misery. Elle avait de plus une éternelle jeunesse et une vie infinie. Elle prit son rôle au sérieux et d’introduit, déguisée par magie en jaguarianne, dans Jaguarys. Elle resta longtemps cachée ainsi, protectrice discrète. Puis l’ennemi arriva.
Il ne s’agissait ni de Darkhell, ni d’Anathos, aucuns des deux ne sont trop approché de Jaguarys, elle n’a pas quitté son rôle de protectrice. Il s’agissait de quelque chsoe d’autre. Quelque chose qui était dans la cité. Une chose connue de vous… - Tais-toi ! ». Lança Gryf, croyant comprendre. « Tu nous as réuni pour ça ? Tu as tué beaucoup de gens pour nous envoyer tuer Shun-Day ? ».
Laya soupira. « Laisse-moi finir mon histoire, pauvre idiot. S’il ne s’était agi que d’elle, tu pense bien qu’elle ne serait plus en vie. Mais il s’agit d’autre chose que de tes misérables histoires sentimentales, Anoth. ». Les légendaires se retournèrent vers Gryf, le visage de Razzia se ferma. Laya reprit, calme. « Vous avez sans doute compris que je suis celle qui doit protéger Jaguarys. La menace dont je parle est plus grande que vous ne le pensez. Celle contre qui vous devez combattre est adulte, habillée en bleu et assez pénible. Je l’ai rencontrée lors de brèves pauses de mon travail de protectrice. -Ton role de protectrice qui fait de toi la petite amie de mon frère ! -Ferme la, Gryf ! Je suis au courant de ce qu’elle vous a raconté et assez grand pour gérer seul ma vie privée. -Elle se sert de tes sentiments. -Tu as fini de dire des absurdités ? ». Demanda Laya, toujours calme. « Non ! -Alors je vais être dans le regret de mettre fin à tes jours dans l’esprit de protéger la mission. -Qu…Quoi ? Qu’est ce qu’elle vient de dire ? -Qu’elle va te tuer si tu n’arrête pas d’essayer de faire échouer la mission. Laya, mon cœur, s’il te plait, ne le tue pas comme ça. ». Gryf comprit alors qu’il était entouré de fous et il quitta la pièce.
« Êtes-vous sur de vouloir embattre à mes cotés ? -Oui, répondit Ikael. -Oui, répétèrent en cœur les faucons d’argent. -Oui, dirent les fabuleux. -Oui, terminèrent les légendaires, sauf Gryf. ». Kel ne répondit pas mais le regard qu’il portait à Laya était éloquent.
« Alors préparez vous à combattre, nous partons dans une heure. ». Lança Laya, quittant la pièce à son tour.
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Gros(se) bavard(e)
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| | | Sujet: Re: Fics de Rélie Mar 25 Oct - 20:11 | |
| Une heure était passée. les héros attendaient patiemment à coté de la porte d'entrée.Laya arriva en retard, moulée dans une superbe robe de bal crème et chaussée de bottines possédant une dizaines de centimètres de talons. Seul défaut à sa tenue : les poignard pendant à sa ceinture.Se cheveux étaient relevé dans un chignon compliqué et elle avait toujours le même air doux.
"Hum... Laya ? Appela Kel, d'un ton hésitant. -Oui ? -Je voudrais pas t'embêter, mon ange, mais tu compte vraiment combattre dans cette tenue ? - Suis je sous tes ordres ? -Non, mais... -Il n'y a pas de mais qui tienne. -Et la maladie ? -Elle cessera sans raison apparente dans le courant de la nuit prochaine. -Alors c'est bon.". Elle ouvrit simplement la porte.
Devant eux s'étendait une plaine triste et morne, agrémentée de ci delà d'immense flaques d'acide. Pas vraiment accueillant.
Au centre se tenait la femme en bleu qui les avait aidés à vaincre Anathos. Autour d'elle se tenait des combattants portant des auréoles dorées. A leur droite se tenait Shun Day, a leur gauche les infernaux. Ils ne distinguaient pas les traits de leurs adversaires. Malgré cela, l'armée du mal promettait d'être redoutble.
Laya et Kel échangèrent un bref regard, les légendaires se concertèrent sans un mot. Ils n’en menaient pas large. "Le moment est venu de combattre.". Constata laconiquement Laya.
Puis elle s'avança par les adversaire, suivie par son armée. Arrivée à trois mètres de distance, elle s'arrêta. Elle affronta le regard hostile de la dame en bleu, jusqu'à ce qu'une voix se fasse entendre. "Salut Laya !". Elle tourna doucement la tête comme on sort d'un rêve. C'était une sorte d'elfe au cheveux long qui avait lancé cette phrase peu adaptée aux circonstance. "En revoir,, nous n’avons rien à nous dire, tu te souviens.". Répondit Laya, après l’avoir reconnu. Les autres se désintéressèrent de cela, quelqu'un d'autre avait attiré leur attention. Seul Kel resta concentré, la main sur l’épaule de sa petite amie. "c'est celui contre lequel je t'ai défendu.". Constata il, la jeune fille hocha la tête.
Jadina l'avait vu la première. Elle avait d’abord cru à un mirage, une de ces hallucinations qui lui arrivait, quelque fois. Mais ce n'était pas une hallucinations, le bonheur fou qui l'envahissait se reflétait aussi sur le visage de ses compagnons. Ikael esquissa un geste vers on frère. Tout disparu autour d'eux. Il était là, en vie... Il tourna son visage vers elle, il semblait ému, lui aussi. lle voualit voir sur son visage le même bonheur qui faisait battre son coeur. Sa gorge se nouer. "Danael... -Je suis là Jadina, il ne t'arrivera plus rien. Je t'aime, je t'ai toujours aimée.". Sa voix était douce, son regard tendre, il lui souriait. Des larmes de joie troublèrent sa vue. Elle oublia la bataille, elle oublia ses ennemis, elle oublia tout. Seul comptait Danel, en face d'elle. Le reste était inutile. Son coeur était transcendé par le bonheur fou de le revoir. Elle se souvint de la douleur qui lui serrait le coeur, chaque jour, en pesant à lui, elle se souvint de tout cela en un instant. Et elle se précipita dans ses bras, perdue dans le mirage d'un amour sans nuages qui s'offrait à elle. Elle se noya dans ses yeux bleus et sentit son coeur s'affoler. Ses bras se refermèrent délicatement autour de sa taille, et leur lèvres s'unirent avec délice.
Son bonheur augmenta. Il augmenta tant que, même quand elle sentit avec étonnement la lame de l'épée d'or la transpercer comme elle avait transpercer Anathos, elle ne fut pas triste. Simplement étonnée, déçue. Elle le regarda, chercha à saisir son regard. Il détourna les yeux. Puis il relâcha sa taille et elle s'effondra dans une mare de sang vert. "Je t'aime.". Balbutia elle, alors que la vie a quittait déjà. La main posée contre son flanc sans convictions, presque heureuse de quitter cette vie, si il en l'aimait pas. Il repoussa son corps d'un coup de pied. Elle lui sourit doucement, emportant comme dernière image un visage froid et insensible qui ne daignait même pas la regarder.
"Jadina !" hurla Shimy, avant de tourner son regard incrédule vers le chevalier. "Comment as tu pu...". Il éclata de rire, et l’incompréhension de l'elfe céda à un désir fou de vengeance et à une tristesse sans bornes. Les rayons du soleil s'accrochèrent aux larmes qui roulaient de ses yeux. Danael demeura impassible.
Shun Day sentit une tristesse vague l'envahir, elle s’étonna que la mort de Jadina ne l'emplisse pas de joie. Elle chercha le regard de gryf, il était à genoux, en larmes. Razzia semblait horrifié, Tenebris avait les larmes aux yeux.
Laya aperçut Jadina qui s'effondrait, même si aucune tristesse ne se manifesta, sa réponse fut immédiate, l'elfe aux cheveux longs s'était approché d'elle. Dommage pour lui. Elle lui décocha un coup de poing dans la tempe, il tomba, assommé net. "Y a il d'autres volontaires, sinon je vais devoir tirer au sort ! -Nous nous occuperons de ceux qui ne seront pas volontaires.". Décrétèrent les légendaires, d'une voix glacée par la tristesse. Il fallait venger Jadina, et poursuivre son rêve, ce rêve qu’elle avait autrefois partagé avec Danael. Ils échangèrent un bref regard, constatèrent la tristesse des autres et sans plus se concerter, passèrent à l'attaque.
Dernière édition par Rélie le Mer 26 Oct - 18:46, édité 3 fois |
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| | | Sujet: Re: Fics de Rélie Jeu 27 Oct - 22:11 | |
| Alors, dans ce chapitre il y a : -du sang -des morts -un peu d'amour
Et c'est à peu près tout, bonne lecture !
Shun Day réagit au quart de tour, elle s’élança droit vers les faucons d’argent. C’était la première idée qui lui était venue à l’esprit. Il fallait qu’elle s’éloigne de Gryf tout prix : elle ne voulait pas le combattre. Elle chercha des yeux un faucon d’argent proche d’elle et assez éloigné du reste du groupe. Elle trouva mieux que ça . Ikael montrait la route à ses hommes, épée à l’air, ferraillant fébrilement avec le géant. Cinq de ses hommes se battaient à ses cotés, sans quel le géant ne semble se fatiguer. Shun Day se fraya un passage péniblement, évitant de ou trois coups d’épée, pour se retrouver face au comandant. Ils en prirent pas la peine de se regarder, il se lancèrent immédiatement dans un des combats les plus féroces qu’il existe.
Une succession de passes, de coups et de bottes audacieuses eut alors lieu, dans un cliquetis métallique hypnotisant. Les combattant se mouvaient si vite que leurs silhouettes restaient floues. Ikael parrait chacun de ses coups avec une maîtrise parfaite de son arme, sa lame se trouvait toujours sur le chemin de celle de Shun Day, rempart infranchissable. Alors que pour la énième fois, l’épée du comandant se plaçait parfaitement, l’épée de la jeune galina déviât de trajectoire. D’un simple mouvement de poignet donnée à la dernière seconde, Shun Day propulsa son arme vers le cœur d’Ikael. A l’instant où il tombait, elle lui lança en riant « Tu remercieras ton frère qui m’a appris ce coup là ! ».
Gryf, ivre de rage et de tristesse, s’élança à travers la mêlée, cherchant avec la peur de le trouver son ancien leader. « Danael ! ». Hurlait il à travers le rideau de larmes qui lu obstruait la vue. Il trébuchait, évitait divers groupe de combattants, il repoussa son clone meurtrier qui voulait le combattre. Puis il le trouva. Très beau, bien habillée, auréolé de lumière. Terrifiant. Il se stoppa, sentit son menton et ses lèvres trembler. « Tu nous a tous beaucoup manqué, Dan. ». Balbutia il, tandis que sa voix se brisait. Danael tira son épée.
Les larmes de Gryf coulaient sans retenues sur ses joues, tandis qu’il éviaita machinalement les coups s’en jamais en porter. Il ne voulait pas le blesser, il ne voulait plus le tuer. « Coment est ce possible ? ». Réussit il seulement à se demander, en scrutant à la recherche d’une émortion le visage de son ami. Il n’y avait pas d’émotions, bien entendu.
Alors, seulement, il porta le premier coup de sa part. Un geste maladroit destiné à le blesser au visage. Danel esquiva facilement. Ce fut le début du combat à proprement parler. La main droite de Gryf déchiqueta toute la partie droite du visage du chevalier, tandis que l’épée ouvrit une traînée de sang sur la jambe du jaguarian. La main de Gryf fusa vers le poignet de Danael est l’arracha rageusement. Un hurlement de douleur jaillit de la gorge de son ami. Il se jeta sur Gryf et ils roulèrent sur le sol, essayant d’attraper la gorge de l’autre pour l’étrangler. Danael rappela l’épée d’or et commença à combattre de la main gauche. Gryf activa son katseye. Le chevalier était ensanglanté, défiguré et une de ses mains pendouillait lamentablement. C’était un exploit qu’il ne soit pas au sol à se tordre de douleur. Death Gryf l’acheva d’un coup de patte à la poitrine. « Rejoins là où tu la envoyée ! ». Rugit il en enfonçant ses griffes dans la poitrine du héros. « Elle t’aimait tant… ». Soupira il tristement. « Et nous tous, nous t’aimions tant… ». Termina il pour lui même, car le chevalier qui gisait au sol ne l’entendait pas, son cœur avait été séparé de son corps. Gryf revit alors une série de souvenirs, de batailles et de jeux. Il s’effondra à genoux, des larmes roulant sur ses joues ensanglantées.
« Debout, fillette ! ». Lança une voix goguenarde dans son dos. « Dark Gryf ! Tu vas mourir ! ». Rugit il. Il se retourna et envoya violemment un coup dans son clone. Dark gryf alla au tapis facilement. Trop facilement. Gryf ne comprit que lorsque les pics sortirent du sol. « Un piège, évidemment. ». Songea il brièvement alors que les pics l’embrochaient. Dark Shimy apparut, souriante. La dernière image qu’il eut fut le visage amusé de Dark Gryf, avant qu’il n’embrasse passionnément Dark Shimy. Puis Gryf ferma les yeux, songeant à Shun Day qu’il avait tant aimé, à Danael qu’il venait de tuer et à son frère qui allait sans doute le rejoindre bientôt dans la mort. Mais se fut Shimy qui eut sa dernière pensée. Il mourut en se souvenant de leur unique baiser.
Shimy s’était élancée vers Shun Day. Elle ne l’avait jamais aimée. Elle n’avait pas réellement désiré sa mort, mais elle se sentait incapable de combattre son ancien leader, elle ne connaissait pas les êtres aux auréoles, elle avait plus de chance de battre Shun Day.
A mi-chemin, Shimy se stoppa net. Un pressentiment l’envahit. C’était une sensation étrange, comme d’être submergée par une vague d’eau glacée. Elle se tourna vers le dernier lieu où elle avait vu Gryf. Quand il s’était élancé vers Danael. D’immense pics de pierre transperçaient son ami. Son seul et unique amour. Les larmes qui avaient coulées de ses yeux de Jadina étaient à peine séchées, elles recommencèrent à couler pour Gryf. Elle hurla son nom en changeant brutalement de direction. « Ce n’est pas possible ! ». Ce répétait elle inlassablement en se rapprochant. Derrière lui, elle aperçut le cadavre de Danael. De nouvelles larmes roulèrent de ses yeux aveugles.
Elle se planta devant le cadavre du jaguarian, son sang continuait de dégouliner le long des pics de piierre, les souvenirs assaillaient Shimy, sres propos secs, méchants de ses derniers jours. Mais aussi leur baiser, leur relation amoureuse si courte. Et avant, avant toute cette amitié solide et à toutes épreuves. Elle s’éffondra, s’appuya conte un des pics.
« Oh… Tout à l’heure, c’était ton chéri qui pleurait… ». Se moqua Dark Shimy, derrière elle. Elle tourna son visage éploré vers le clone. Elle ne pensait pas avoir la force de combattre, elle allait essayer. Elle n’eut pas le temps, Shun Day traversa l’espace qui la séparait de Dark Shimy en une seconde. « Gryf ! ». Hurla elle, les yeux rouges de larmes. Dark Shimy ne se déconcentra pas, elle lanaç une attaque élementairte. D’un geste brusque, Shun Day tira son arme et la planta dans le dos du clone. « Tu ne tueras plsu personen ! ». Lui cria elle.
« Toi non plus. ». Lâcha sèchement une nouvelle voix. La galina eut juste le temps de pivoter et d’apercevoir en un éclair Dark Gryf. Il allait la tuer quand un nouveau pic jaillit de la terre. Shimy le regarda avec haine tandis que la vie l’abandonnait. Puis ses forces la quittèrent, elle trébucha, s’étala sur le sol, se releva, retomba. Pris sa tête entre ses mains, accordant momentanément sa confiance à Shun Day et laissa libre cours à ses larmes.
Skroa se posa sur l’épaule de sa fille. Ses serres se refermèrent douloureusement sur la chair tendre de l’adolescente. Obéissant à cette muette injonction, elle tira son épée du cadavre encore chaud de Dark Gryf pour la planter dans le dos de Shimy. Elle se sentait terriblement coupable, en voyant le geyser de sang, elle avait l’impression de trahit la mémoire de Gryf, de trahir la confiance de Shimy et de trahir la terre entière pour quelque chose qu’elle ne désirait même pas.
Le goût amer de la trahison emplit la ouche de Shimy, en même temps que celui acre du sang. Sa vie défila en un instant, elle se dit qu’elle aurait aimé revoir sa mère et dire à son père qu’elle l’aimait. Les visages de ses amis se succédèrent à une vitesse effrénée. Elle tourna son regard aveugle vers Shun Day, la jeune fille pleurait. Elle s’imagina que certaines larmes étaient pour elle, et elle ferma les yeux, laissant les dernières étincelles s’échapper de son corps. Elle était morte. Elle allait revoir Gryf, il ne lui arriverait plus rien. Ce fut sa toute dernière pensée.
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| | | Sujet: Re: Fics de Rélie Ven 28 Oct - 12:10 | |
| Et voilà ! Terminé !
Tenebris combattait le géant, avec grâce et maîtrise. Ses lames ouvraient des traînées sanglantes à travers la peau épaisse de son adversaire. Véritable feu follet, elle virevoltait en cherchant la faille qui lui permettrait de triompher. Une petite intersection entre le casque qu’il portait à sa peau lui offrit. D’un bon souple et aérien, la jeune fille s’éleva au niveau du casque. Sa lame se glissa une seconde sous le métal. Rapidement, elle s’enfonça dans la peau, puis dans le crane. Le géant tomba, la moitié du cerveau détruite par la lame de Tenebris. Elle retomba sur le corps inanimé de son adversaire. Puis elle rétracta ses lames, cherchant sa future proie.
Shun Day essuya rageusement ses larmes. Elle tourna la tête vers son père. Il tournoyait, oiseau de malheur dans le ciel bleu. Elle se tourna vers le champs de bataille. Le géant gisait dans son sang, Tenebris se battait sauvagement avec la plus jeune des auréolées. L’elfe aux cheveux longs était mort, le corps coupé en deux par Laya. Kel et elle se battaient actuellement avec la dame en bleu. Ce qui restait des fabuleux tentait de leur prêter main forte, aidé par un reste de faucons d’argent. Shun Day soupira, aucune des armée n’était bien en point. Elle comprit soudain quel était son destin. Elle s’élança sur les faucons d’argent.
Du bout de sa lame, elle commença à détruire un à un les derniers combattants. Avec toute la rage qui l’habitait, en y mettant toute sa tristesse, toute sa peur et tout l’amour qu’elle avait éprouvé pour Gryf. Peu à peu, les cadavres commencèrent à s’accumuler à ses pieds. D’un geste rageur, elle enfonça son épée dans le cou d’un homme, et sans prendre le temps de le regarder tomber, elle se retourna vers le dernier combattant. Le dernier faucon d’argent. Il la regardait courageusement. Farouchement planté sur ses pieds.
Elle ne prit pas la peine de l’affronter du regard. Elle s’élança droit vers lui et tenta d’enfoncer l’épée dans son cou, comme pour les autres. Elle frémit. Il avait bougé, avec une vitesse impressionnante. Elle se concentra. Il fallait se battre comme elle s’était battue avec Ikael. Au bout d’une série de coup, elle planta son arme dans son ventre. Il tomba sur le sol en gémissant. « Tu es un monstre. ». Balbutia il, le courage fervent ne quittant pas son regard. Un peu émue, Shun Day s’agenouilla à coté de sa victime. « Peut être bien. ». Murmura elle. « Peut être bien, mais le temps des hommes purs et preux de ton espèce est terminé. Aujourd’hui commence le temps des montres, un temps de pleurs et de sang. Adieu ». Elle se leva et se précipita vers Tenebris et Razzia qui se battait contre la petite.
Avant de fermer tout à fait les yeux, le faucon d’argent emporta la vision d’une silhouette maculée de sang qui courait vers le soleil. Il ferma les yeux et poussa un dernier râle. Puis ses pensées partirent vers sa femme et sa fille qui l’attendait quelque part à Larbos, et il cessa de vivre.
Razzia sentit sa présence avant qu’elle n’arrive, il entendit les pas feutrés avant qu’ils ne commencent. Il avait tant appréhendé se moment. Il échangea un bref regard avec Tenebris. Puis il se retourna. Elle était là, Shun Day. « Amy… ». Murmura il. Puis son bras agit seul, un clou meurtrier s’enfon,ça dans la poitrine de la galina, et elle s’effondra dans un bain de sang. Razzia, horrifié, la regarda mourir. Tenebris ne se déconcentra pas, combattant fervemment. Razzia ferma les yeux, battit des paupières. « Skroa, maintenant. ». Dit Amy avec calme. Il laissa Tenebris seule et chercha l’oiseau. Essayant de vaincre les larmes qui revenaient sans cesse lui embrouiller la vue.
Tenebris comprit sue c’était la fin. Le tout dernier combat. Razzia l’avait laissée seule, elle ne lui en voulait pas. Elle en était même heureuse. C’était son combat. Elle resta calme. L’étrange arme de l’enfant revenait toujours à la charge. Tenebris ne sentait plus son bras gauche, elle peinait à marcher, mais une sorte d’euphorie s’était emparée d’elle. Elle se battait en savant qu’elle n’en réchapperait pas, mais en voulant mourir dignement. C’était un sentiment incompréhensible pour qu il n’a jamais affronté la mort d’aussi près, mais cette euphorie dans laquelle elle baignait ne semblait pas vouloir s’éteindre. Elle s’éteint seulement au moment où l’arme d’or lui perfora la poitrine. Seulement au moment où elle tomba sur le dos et qu’elle sentit le sang couler à gros bouillon. Seulement quand elle se mit à voir le visage de ses pères danser dans sa tête. Alors elle comprit que c’était la fin de la fin et elle ferma les yeux. Le dernier visage u’elle vit fut celui de Razzia. Il resta dans ses pensées. « A bientôt mon amour… ». Murmura elle, ignorant si il était là ou pas. Elle aurait voulu ajouter quelque chose, mais ses mots se perdirent dans un gargouillis de sang infâme. La fille de Darkhell était morte.
Razzia la vit tomber de loin. Il ne s’arrêta pas de courir, mais son cœur se désintégra dans sa poitrine. « Téné… ». Balbutia il, incapable d’ajouter quelque chose. Amy venait de se changer en filet pour saisir Skroa qui volait bien haut dans le ciel. Elle l’étrangla avec amusement, tandis que Razzia ne pouvait plus rien faire, les yeux rivé sur le corps de sa compagne. L’enfant venait de balancer son corps dans une flaque d’acide. Il se précipita vers celle qui avait tué Tenebris.
Razzia se précipita sur l’enfant il lui envoya un prodigieux coup de poing dans le nez. Un coup qui ne l’atteint pas. Elle s’était déplacer sur la droite à la dernière seconde. « Amy ! ». Un filet apparut au bout de son bras, enveloppant la petite. Elle comprit rapidement et jeta son arme qui se planta au milieu du front de Razzia. « L’enfer sera un paradis, Téné, car nous y serons ensemb… ». Prononça il en mourant. Il tomba en arrière. La petite sourit en jetant son corps dans une flaque d’acide, puis elle courut prêter main forte à sa maîtresse.
Toopie était tombé la première, victime d’une boule feu, puis Michi gan avait rendu l’âme sous les coups du géant. Il ,ne restait que Shaki. Il se battait courageusement, mais son arme était bien faible face à la magie toute puissante de son adversaire. Kel était ans le même état. Il ne se battait plus que pour offrir à Laya une occasion de détruire celle qui lui faisait face. Il allait mourir, l ne se battait pas pour lui mais pour elle. C’est pourquoi il eut peur quand il la vit tomber. Elle se redressa pourtant, la main sur son front. « Où suis je ? ». La femme qui leur faisait face eut un petit sourire, elle tenait dans ses mains une boule de magie blanche. La magie de Laya qu’elle venait de sortir de son corps. « Laya ! Tu as une mission, il faut tuer cette personne ! ». Résuma Kel. Elle lui sourit. « J’ignore où je suis, qui tu es et tout cela, mais je crois qu’on peut s’entendre. ». Kel senti son cœur se pincer. « Mon dernier souvenir, murmura la jeune fille, c’est cette épée qui se plantait dans mon ventre ». Elle essayait visiblement de réanimer sa mémoire. Puis elle vit la boule blanche dans les mains de la dame. « Tu crois que je suis vulnérable sans magie ? Désolée de te décevoir ! ».
Sur ce, elle planta son talon dans le creux de l’estomac de la petite fille qui arrivait, avant de la laisser en pâture pour Saki et Kel. Elle ne se souvenait plus, la magie était partie avec ses souvenirs, mais il y a une chose dont elle se souvenait. D’un seul geste et détacha le bas de sa robe, laissant voir sa taille toute entière cerclé de poignards. Elle planta ses yeux dans ceux de la dame bleu. « Je vais mourir aujourd’hui… Je vous assure que vous aussi. ». Alors commença une bataille effrénée. Laya se battait bien, elle était souple et rapide, mais aucunes de ses attaques ne toucha sa cible. Elle s’aperçut soudain que Shaki baignait dans son sang et que Kel agonisait, la petite fille, elle, se tenait droite, attendant un signal pour la tuer. Alors elle se retourna vers Kel. Il la regardait avec des grands yeux pleins de larmes. « Je t’aime, Laya. -Moi aussi. ». Murmura elle, ce n’était qu’un demi mensonge, malgré ses souvenirs envolés. C’est à ce moment qu’elle prit la décision.
Elle s’agenouilla à coté de lui et déposa ses lèvres sur les siennes. « Nos corps ne finiront pas dans une flaque d’acide ». Décréta elle, d’un geste elle fouilla autour de sa taille, puis elle enflamma leurs corps liés. Transformés en torche vivante, leur dernière image fut le regard de l’autre, leur dernière pensée l’amour qu’il se portaient. Aucuns de deux ne pensa que désormais plus rien n’empêchait le mal de prendre le pouvoir à Alysia.
La dame en bleu sourit, devant les corps embrasés. « Anathos était il loyal ? ». Demanda la dame en bleu. « N…non. ». Bredouilla la petite fille. « Mauvaise nouvelle : moi non plus ! ». Lança elle en grillant sur place la dernière survivante. Puis elle éclata de rire, tandis que la magie de Laya l’enveloppait peu à peu, doublant ses forces. Ce soir le monde serrait à elle . Pour aujourd’hui et pour l’éternité.
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| | | Sujet: Re: Fics de Rélie Dim 13 Nov - 19:01 | |
| DEUXIÈME FIC Voilà ma nouvelle fic ! J’espère qu'elle vous plaira ! N'hésitez pas à me laisser un commentaire dans le topic prévu à cet effet ! Là c'est le début, avant Jovenia, mais la suite se situera après le tome 14. En me relisant je m’aperçois que je repartis dans une histoire glauque et sombre, mais bonne lecture quand même ! Quelque part non loin de Rymar, six mois avant l’accident Jovenia, il faisait sombre, si sombre… Elle se recroquevilla sur elle même, Son visage s’appuya contre ses genoux, le sang qui couvrait son corps se mêla aux larmes qui roulaient le long de ses joues. Elle passa une mèche de ses cheveux, collés entre eux par le sang séché, derrière son oreille. Elle essuya rageusement les larmes acres qui arrivaient aux coins de ses lèvres. Puis ses petites mains d’enfant glissèrent vers l’un des nombreux cadavres qui l’entourait. Elle referma ses doigts sur la main de la morte. « Maman… ». Murmura-t-elle, en s’approchant pour poser sa tête dans le cou de celle qui avait été sa mère. C’est alors que des pas retentirent. Des bruits réguliers qui faisaient un vacarme infernal dans le silence mortel du lieu. Le silence mortel de cette plaine convertie en champ de bataille le temps d’un massacre. Cette plaine dont on ne voyait plus l’herbe à travers l’épaisseur de cadavre, cette plaine rouge et puante, cette plaine associée pour toujours au génocide qui venait d’avoir lieu. L’enfant glissa doucement sur le sol, s’étendit dans une mare de sang frais pour se glisser sous le corps de sa mère, tremblante et terrifiée, ses grands yeux sombres roulant dans leurs orbites. Les pas pesants des dragonites s’approchèrent, le rythme cardiaque de l’enfant accéléra, le sang qui dégoulinait sur son corps n’était rien par rapport à ce qui lui arriverait s’ils la voyaient. Mais ils ne virent pas le petit corps tremblant au milieu de leurs victimes, ils n’entendirent pas le souffle rapide de la petite fille. Ils ne sentirent pas le corps chaud à quelques pas d’eux. L’aube se leva sur la plaine, sur un amas de cadavres ensanglantés. L’aube se leva aussi sur une petite silhouette trébuchante qui la quittait. A Larbos, un mois peut être deux plus tard, cela faisait un mois, peut être deux qu’elles étaient mortes, et il n’arrivait toujours pas à y croire. C’était comme si on lui avait annoncé qu’Alysia était détruite. Il se souviendrait toujours de cet instant, il était étendu dans son hamac, sur sa terrasse, une tasse brûlante à la main. Le soleil dorait sa peau. La sonnerie à retentit, le facteur lui adressa un sourire radieux au portillon. Il se leva, traversa son allée et attrapa le journal qu’on lui tendait. Et la petite enveloppe au papier jauni. Il n’y avait pas d’expéditeur sur l’enveloppe, seulement son adresse griffonnée à la va vite. Il n’eut pas besoin d’une seconde pour reconnaitre l’écriture de sa sœur. Il lui fallut à peu près le même temps pour déchiqueter l’enveloppe. Il en sortit un petit bout de papier. « Adieu frèrot, au moment où tu liras cette lettre, je serais morte. On se revoit dans l’autre monde ? On s’est réunies dans le plaine, ne t’inquiète pas, je ferais honneur à la famille. ». Il était resté estomaqué et avait laissé tomber le journal. En bas de la lettre, une main d’enfant avait notée « A bientôt tonton. ». Les larmes avaient mis un moment venir, il le savait, que ce jour arriverait, il le savaient que sa sœur et sa nièce mourrait mais c’était si brutal, si affreux. La vie sans elles lui semblait impossible. Il était resté reclus chez lui, depuis, ruminant sa vengeance et sa haine, et toutes sortes d’idées noires. Il réfléchissait à la manière de se suicider quand il vit une petite silhouette devant son portillon. Echevelée, couverte se blessures. Mais il reconnut immédiatement sa nièce Meleane. Il se leva d’un bond, courut au portail et lui ouvrit, puis il la fit rentrer dans la maison précipitamment. Il l’allongea sur le canapé et la soigna, puis il lui servit à boire et à manger, écouta son histoire et essuya ses larmes. Meleane avait huit ans, bientôt neuf. Elle avait les yeux sombres et les cheveux blonds pale, presque blancs. Sa tête oscillait sur son cou quand elle parlait et des armes roulaient sur sa peau pale. Elle était petite, frêle et fragile. Elle n’avait rien d’une guerrière ou d’une combattante. Elle ressemblait plutôt à une poupée de porcelaine. Blottie dans les bras de son oncle, elle lui raconta son histoire. L’histoire d’un massacre. Deux semaines avant qu’elle et sa mère n’envoie la lettre, quatre femmes étaient venues dans leur maison, à Matasa. Meleane avait été envoyée dans sa chambre, mais, l’oreille contre la serrure, elle avait entendu la conversation. « Leana, avait dit la plus âgée des femmes à sa mère, tu le vois bien, que c’est dangereux ! -Oui, Leana, tu sais comme nous ce qu’il prépare ! -On ne peux pas rester sans rien faire, réfléchis ! -Mais, ma fille… -Meleane mourra de toute façon, autant la faire mourir avec panache ! -Voyons, ne fais pas cette tête ! -Tout le monde le sait, que Darkhell prendra le contrôle du monde ! -Le conseil s’est réuni, nous avons choisi le lieu et l’heure de notre mort, ce sera digne et superbe ! -Les légendaires peuvent encore nous sauver… -Leana ! Je te croyais plus courageuse ! Tu t’es éloignée de nous à la naissance de ta fille ,reviens avec nous, ne serais que pour le final ! Si il faut mourir, autant décider où -Quand -Et comment ! ». Meleane terrifiée avait attendue la réponse de sa mère, mais elle n’avait pas répondue. Pourtant l’enfant avait devinée son hochement de tête, bref et triste. Sa mère avait comprit que c’était fini, où avait cru comprendre. La petite fille avait couru se blottir sur son lit. Elle n’avait pas tout compris, mais ce qu’elle avait compris faisait peur, très peur. Deux semaine plus tard, sa mère et elle se retrouvait au milieu d’une multitude de femmes et de petites filles, sur une plaine. Toutes les femmes portaient une tenue de combat identique. Une sorte de tunique légère. Elles avaient toutes de longues tresses, et les enfants avaient été habillées et coiffées de la même manière. Les femmes avaient des poignards accrochés à la ceinture, un arc dans le dos. Elles attendait la mort. Leana venait de poster une dernière lettre. Elle pensa à son frère, puis au seul homme qu’elle avait aimé, au père de sa fille, elle pensait à tout cela quand le dragonite la tua. Mais au moment où la vie s’échappa de ses lèvres entrouvertes, une seule chose envahit son esprit et son corps tout entier. C’était l’expression de terreur sur le visage de sa fille. Meleane s’était cachée, avait rampée et fuie, elle avait réussie par un hasard du destin et de la vie à survivre. Mais l’étincelle de joie de vivre qui l’animait avait disparu. Elle avait errée longtemps, elle avait beaucoup pleurée en cherchant le chemin de la maison de son oncle dans sa tenue sacrificielle. Elle venait de la trouver, deux mois plus tard. Mais c’était un petit fantôme qu’il tenait contre lui. La Meleane qu’il avait connu était morte avec sa mère.
Dernière édition par Rélie le Mer 16 Nov - 14:22, édité 3 fois |
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| | | Sujet: Re: Fics de Rélie Lun 14 Nov - 20:07 | |
| Interdit aux petits enfants ! Pourquoi ? Demandez à Saphirina !
Et voilà un nouveau chapitre, plus joyeux, plus mignon, et bizarrement il me donne une idée de lumière, mais ça doit être mon cerveau qui déraille. Bonne lecture !
Le temps avait passé, Jovenia avait eu lieu six ans auparavant. Meleane affrontait son adversaire du regard, un mince sourire aux lèvres. Il devait avoir quelques années de plus qu’elle, mais l’accident avait effacé la différence. A longue tresse de la jeune fille dansait dans le vent, légèrement penchée en avant, ses yeux sombres ne quittant pas sa cible. « Ecoute, petite, tu es très gentille, mais il faudrait que tu abandonne, là, et que tu évite de porter des tuniques pareilles… ». Elle le fixait d’une manière étrange. Ses yeux clignaient, mais le regardait comme si ils attendaient un faille. Sa large tunique crème, informe, pareille à celle qu’elle portait pendant le massacre dansait sur sa peau. Elle lui tombait à mi cuisse, elle ne la protégeait pas, mais elle n’avait pas besoin de protection. Seuls les faibles on besoin de protection.
« Pour qui me prend tu ? ». Susurra-t-elle d’une voix douce, comme un souffle de vent. Elle porta les mains à sa ceinture, saisissant les poignards brillants. Elle plissa le front et mordit sa lèvre. « Fais pas l’idiote avec ça, Mel, tu pourrais te blesser ! ». Meleane eut un sourire carnassier. Elle balança un coup de pied au creux son estomac, avec une rapidité stupéfiante. Puis elle plaça un poignard entre ses dents. Elle envoya un crochet dans sa tempe. Avant qu’il n’est eut le temps de réagir, elle était agenouillée sur son torse, un poignard entre les dents. « D’accord, j’ai parlé trop vite, mais j’étais pas concentré. Et j’avais oublié que tu étais si rapide. ». Elle le regardait dans les yeux, assise sur son torse, à quelques centimètres de lui. Elle retira doucement le poignard de ses dents. Elle se pencha vers, lui, leurs visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres. « Ca te tuerais de dire que je suis meilleure que toi ? Ca fait six fois que je te bats, Tommy ! » Susurra elle à son oreille, sans le quitter des yeux, des étincelles brillaient dans leurs deux regards. « Mel, si les copains voient que tu me bas, je me fais détruire ! Tu veux combien ? -Pourquoi ? ». Tommy avait du mal à se concentrer, le souffle de la jeune fille sur son visage lui ôtait une grande partie de sa concentration, leur joute verbale amicale si intéressante d’habitude était troublée par les idées récentes qu’évoquaient en lui le corps de son amie et adversaire. « Pour faire semblant que je suis plus fort que toi à la compétition ! -Tu rêves ! Même pour tout l’or du monde je ne renoncerais pas à ça ! Voir la tête de Lya quand elle te verra battue par une fille ! ».
Tommy ne pensait pas à Lya, il ne pensait qu’à Meleane et à ses lèvres si proches des siennes. « Lya est jolie, mais je connais mieux, Mel. Je te connais… ». Lya était sa petite amie, une superbe jeune fille comme il faut. Une fille dont il était fou avant de rencontrer Mel. « Tommy, ne recommence plus jamais ça ! ». lança Mel, comme si elle lui demandait de recommencer. « Tu es très belle, Mel ». Dit-il, à moitié par conviction, à moitié par jeu. Elle lui balança un coup de poing dans son torse. Il lui rendit son coup dans l’épaule et ils roulèrent ensemble, sur l’herbe. Soudain Meleane se retrouva en dessous de lui, décoiffée, la tunique baillant largement sur sa poitrine et ses cuisses. Mais il se fichait de la tunique, il avait le nez contre celui de son amie. Sans vraiment réfléchir, il déposa ses lèvres entrouvertes sur celles de Mel.
Il croisa son regard, un instant, un regard qui lui disait d’arrêter. Il n’écouta pas. Un violent coup de genoux lui coupa le souffle. D’un geste elle se dégagea de son emprise et lui envoya une gifle sonore. « Tommy ! Qu’est ce que tu as fait… Mais qu’est ce que tu as fait ? Ca ne t’arrive jamais de réfléchir ? Je dois te rappeler que tu as une petite amie ou la mémoire t’es revenue ? ». Il la regardait en riant, assis dans l’herbe, ses cheveux noirs en bataille, le sourire en coin. Il avait des yeux d’une pâleur extrême. Un bleu qui se confondait presque avec le blanc des yeux. Les iris de Mel se confondaient avec sa pupille. Elle s’agenouilla à coté de lui. « Désolée, ma réaction à été violente, Tommy. Mais s’il te plait, ne recommence plus. Désormais je crois que je vais changer de tenue… -Oh, non ! Tu es si jolie comme ça ! -Arrête ! Si tu répète une chose pareille, je serais obligée de me servir de mon poignard, pour la première fois avec toi. -Je t’ai rencontré il y a deux mois, j’ai l’impression de te connaître depuis un siècle. Le baiser, ça doit être l’adolescence. Je suis désolé, mais te dire que je regrette serais un mensonge éhonté ! ». Elle sourit à nouveau, lui donnant un nouveau coup de poing amical. Ils recommencèrent leurs combats amicaux, mais désormais se n’était plus la même chose, leur amitié était ternie par une arrière pensée désagréable.
Dernière édition par Rélie le Dim 20 Nov - 9:54, édité 3 fois |
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| | | Sujet: Re: Fics de Rélie Mar 15 Nov - 18:43 | |
| Et voilà, je trouve que j'ai un super rythme là, si je continue comme ça je vais souffrir du surmenage, allez, bonne lecture !
Le soir même, chez elle, Mel peignait soigneusement ses cheveux, plus par soucis pratique qu’esthétique. Elle pensait à Tommy. Il était arrivé deux mois auparavant, ils s’étaient rencontrés sur la place où les jeunes, même si l’expression avait perdu une part de son sens après l’accident, se rejoignait pour discuter et s’entrainer au combat. Puis ils s’étaient entrainés à deux, en vue de la compétition qui aurait lieu dans une dizaine de jours. Mais elle n’avait jamais vu leurs sentiments comme cela. Elle glissa la tunique sur son corps, caressant un instant la peau de son ventre au niveau du tatouage qui l’ornait. Une immense fleur que sa mère lui avait fait faire le jour de sa mort. Une fleur dont elle ignorait la signification, mais qui faisait peur à son oncle, comme ses poignards, son arc, sa tunique et sa manie de tresser ses cheveux. Mais pour elle s’aurait été une trahison d’essayer de corriger ces détails.
Son cœur d’adolescente était chamboulé par tous les sentiments indémêlables qui agitaient son âme. Et par la décision qu’elle avait prise. A la première compétition gagnée, elle quittait la ville et partait à la recherche des légendaires. Ceux qui n’avaient pas été assez doué pour éviter le massacre. Darkhell n’était plus là, c’était à eux de payer. Et elle ne supportait pas l’absence de coupable. Elle espérait secrètement que Tommy la battrais, rien que pour rester avec lui un peu plus. Elle savait pourtant qu’elle réussirait l’une des compétitions du village, tôt ou tard. Elle était plus douée que le plus doué d’entre eux, et de loin. Elle n’avait parlé de sa résolution à personne, elle avait été deux doigts de le dire à Tommy cet après midi, mais elle en avait été incapable.
Elle essuya une petite larme qui se faisait sentir au coin de son œil. Puis elle sera son oreiller contre elle et y plongea son visage, la douceur du tissu calma un peu son chagrin. Elle secoua la tête, ses cheveux clairs s’éparpillèrent autour d’elle. Puis elle se redressa en souriant. Elle fouilla son armoire en quête d’une tenue plus convenable pour son âge. Elle se souvint alors d’un détail. Sous leurs tuniques, les adultes portaient un pantalon de cuir. Elle descendit en courant. « Tonton ? Je viens d’avoir une idée pour mon anniversaire ! ».
Le jour de la compétition, Meleane avait peur, elle avait tiré ses cheveux en arrière, s’appliquant plus que d’ordinaire sur sa tresse. Elle avait souligné la profondeur de son regard d’un trait de crayon noir et elle fixait un à un ses adversaires. Son anniversaire était dans deux jours, mais son oncle lui avait déjà fait faire son bas de cuir et elle le portait ce jour là. Elle avait mis une ceinture au niveau de sa taille, elle avait arrangé soigneusement les épaules de la tunique et elle attendait maintenant le début du combat. Son arc léger se faisait à peine sentir dans son dos, présence familière et rassurante, semblable à celle de ses poignards. Elle était assise sur le banc, attendant la liste des combats et leur ordre. Son cœur battait à toute allure. « Salut Mel ! » Lança Tommy en prenant place à coté de lui. Il lui tendait un sandwich au girawa. Elle repensa à sa proposition de lui donner de l’argent pour se laisser battre. Elle hésitait. Mais elle ne devait pas tricher sur un truc pareil. « Mel ? Ca va ? Tu es pale ! -Je suis toujours pale. Mais non, ça ne vas pas. Pas du tout. -Je suis là, tu n’as pas à avoir le trac. -C’est pas le trac Tommy. Tu le sais bien… -Tu es bizarre en ce moment qu’est ce qu’il y a ? -Tu connais mon histoire ? Tu connaitras la suite aujourd’hui. ». Elle repoussa le sandwich.
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| | | Sujet: Re: Fics de Rélie Ven 18 Nov - 17:52 | |
| Et voilà le chapitre suivant, là où mon intrigue commence vraiment (selon moi et si je ne changes pas d'avis en cour d'écriture)
A la fin de la compétition, alors que le jury proclamait les résultats, Meleane senti ses jambes se dérober sous elle. Elle arriva à peine à entendre la proclamation de sa victoire, qui sonnait comme une monumentale défaite à son oreille. Des larmes douloureuses envahirent ses yeux noirs. Elle vacilla, trembla et quitta la salle en trébuchant. Son oncle, ravi, c’était levé dans le public et la cherchait des yeux, le jury lui demandait de monter sur le podium. Elle se précipita dehors, des larmes brulantes roulant sur ses joues.
« Mel ! ». Elle s’arrêta au milieu de la rue, se retourna doucement, une mèche de ses cheveux qui avait échappée à l’emprise de la tresse tomba devant ses yeux. Tommy la regardait, devant la salle de la compétition. Il la rejoints en quelques enjambée et essuya les larmes qui roulait sur le visage de la jeune fille. « Je suis là Mel, et je serais toujours là. Où que tu ailles, quoi que tu fasses. ». Il planta son regard dans celui de Mel. « Je serais toujours là. » Chuchota-t-il encore, en lui prenant la main. Il approcha son visage du sien, repoussa du bout du doigt la mèche qui lui barrait le visage. « Toujours. ». Murmura-t-il dans un souffle, en l’embrassant.
« Je suppose, Tommy, que tu as, comme d’habitude, une excellente raison. ». Lya était devant la porte, en larmes. Elle avait de longs cheveux roux dans lesquels elle avait piqué une fleur et des yeux très bleus. Sa tenue se composait d’une robe aux épaules nues. Meleane ne ressentait aucune animosité pour elle, elle n’avait pas mit de claque à Tommy uniquement parce que c’était parti d’une bonne intention. Elle n’essaya pas de se justifier, elle se contenta de partir vers la sortie du village sans se retourner.
« Mel ! » Hurlèrent les deux autres en même temps. « Ne pars pas comme ça ! » Ajouta Tommy. « J’en ai pas fini avec toi ! » Compléta Lya. Meleane ne se retourna pas. Un caillou l’atteint dans le dos. Enervée, elle pivota sur elle-même en dégainant ses poignards. « Un problème ? ». C’était Lya qui avait lancé le caillou. « Plutôt, oui. Tommy veut t’accompagner, je veux accompagner Tommy. -Et moi je veux partir seule. -Je ne t’ai pas demandé ton avis, je me suis contentée de t’informer. Laisse-nous dix minutes pour faire nos sacs. ».
Dès qu’ils partirent, Meleane reprit sa route. Un sabre fendit l’air à un millimètre de son visage. « Excuse, Mel, mais je ne suis pas aussi stupide que j’en ai l’air. ». Tommy lui sourit, embusqué à l’intersection de deux rues. C’est ainsi que trois personnes partirent à la recherche des légendaires, une après midi d’été
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| | | Sujet: Re: Fics de Rélie Dim 20 Nov - 0:22 | |
| Et voilà un nouveau chapitre ! Qui place un peu mieux mes personnages, surtout la relation Lya-Mel. C'est pas mon préféré, mais bonne lecture quand même !
« Personne ne bouge, les mains en l’air, le premier qui fait le malin, je l’éclate. ». Lya leva les mains, calmement, sa fronde attachée à son poignet. Tommy prit l’air désinvolte et leva mollement les bras. Mel planta ses yeux dans ceux de son agresseur. Elle pencha la tête à droite, sourire moqueur aux lèvres. « Fais pas la maline ma jolie, lève les bras comme tout le monde. ». Elle rejeta la tête en arrière et éclata de rire. Puis elle le regarda, en secouant la tête de droite à gauche. « Non. ». Un seul mot, sec sans une touche de moquerie ou d’humour. Presque une constatation. Sur un ton à glacer le sang. Les presque braqueurs qui avaient eu l’infortune de prendre pour cible l’auberge où elle séjournait faillirent reculer. Sauf qu’ils ne pouvaient plus se le permettre. Une lame glacée vint se poser sur son cou. « Fais pas la maline, j’ai dit. ».
Elle se pencha brutalement, évitant la lame d’un millimètre. Lya récupéra sa fronde d’une habile gymnastique des doigts. Elle arracha rapidement son collier pour utiliser les perles comme projectiles. L’une d’elle atteint le braqueur à l’œil. Tommy dégaina son sabre et le transperça méthodiquement. Devant la flaque de sang sur le sol, les complices déguerpirent. « Merci beaucoup à Lya qui a eut l’idée fantastique de s’arrêter ici. ». Lança Meleane, qui passait sur le mode ironie pour camoufler le stress lié au braquage et aux cadavre à ses pieds. Tommy s’agenouilla, vaguement troublé, l’idée qu’il aurait pu éviter ça ne cessant de revenir dans son esprit. « On quitte l’auberge immédiatement ! On sera peut être dans un autre village après minuit ! » Hurla presque Meleane, en remontant déjà vers sa chambre. Les autres obtempérèrent dans la seconde, commençant à s’habituer aux bizarreries de leur compagne de voyage. Le cadavre abandonné continuait de se vider de son sang.
Une demi heure après, ils avaient volé deux culbutars et étaient lancé à toutes allures vers la sortie du village. Mel grimpait à merveille et avait une excellente assiette, mais se n’était pas la cas de Lya. Elle s’avéra incapable de diriger son animal, ce fut donc Tommy qui prit les commandes, avec un succès toutes fois limité. A minuit pile, ils entrèrent dans un villages dont les auberges étaient toutes fermées, et Mel dut menacer de mettre le feu à toutes les maisons dans un rayon de cent kilomètre pour qu’on leur offre une chambre.
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| | | Sujet: Re: Fics de Rélie Dim 20 Nov - 18:37 | |
| Allez, le chapitre que j'avais promis ! Et merci beaucoup à Saphirina pour son très joli dessin (allez voir sur sa galerie) ! Bonne lecture !
Le lendemain s’avéra difficile, d’abord car Mel qui avait de plus en plus de mal à supporter sa compagne de route trouva très spirituel de lui verser un seau d’eau glacée sur la tête pour la réveiller, et ensuite car l’aubergiste ameuta tout le village pour chasser ceux qui s’étaient prétendus pyromanes. Mais la seule chose positive fut quelques mots d’une conversation captés par Lya.
La conversation ressemblait à peu près à ceci « Non ? C’est vrai ? -Mais siii, je t’assure, ils y sont ! -Ohlala… Tu as vu Gryf ? -Oui, encore plus beau que ce qu’on raconte ! -Dans l’auberge du dragon ? J’y vais tout de suite ! ».
Evidement, Mel glissa rapidement une cape sur ses épaules. Puis elle se dirigea vers l’auberge en question.
Au milieu de la salle, un jaguarian faisait son malin devant une foule en délire qui scandait son nom. « Gryf ! Gryf ! Gryf ! ». A coté de lui, une jeune fille à la peau bronzée souriait, ses yeux verts pétillant de plaisir. Mel l’identifiât comme la princesse Jadina. Une autre jeune file aux longs cheveux blancs boudait, appuyé contre un mur. Elle avait un regard étrange, un regard aveugle. Ce devait être Shimy. Un garçon corpulent et une jeune fille aux yeux rouges étaient un peu en arrière, bras dessus bras dessous. Tenebris et Razzia.
Dernière édition par Rélie le Lun 21 Nov - 19:27, édité 1 fois (Raison : Saphi était sceptique) |
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| | | Sujet: Re: Fics de Rélie Lun 21 Nov - 18:34 | |
| Et voilà la suite ! Bonne lecture !
Elle sentit une main sur son épaule, une main très douce. « Mel, ne fais pas de bêtises. -Tommy, je décide de mes actes. -Mon sabre est à ton service, je te recommande simplement d’en faire bon usage. -Ne t’inquiète pas au sujet de l’usage. ». Mel retira sa cape d’un seul mouvement et vint se mettre au coté de la foule. Les légendaires étaient devenus encore plus populaires après la résolution de l’affaire d’Orchidia. « Eux, ils ne sont pas obligés de menacer de mettre le feu à une auberge pour qu’elle les laisse entrer ! ». Persiffla Lya. Tommy soupira et déposa sa main sur la bouche de sa petite amie. Ou ex petite amie, ils n’avaient pas encore décidé.
Mel sortit des rangs, comme de multiples fans l’avaient déjà fait. Mais elle ne ressemblait en rien à une fan. Sa tunique mal repassé était informe, son bas de cuir était grossier et sa tresse faite à la va vite. Mais son visage comme son corps était finement ciselé, et faisait oublié son apparence négligé. Et les poignards qui pendaient à sa ceinture. Elle avait une démarche féline et envoutante, un regard calme et glacé. Elle faisait peur tout en attirant. Une aura étrange se dégageait d’elle à ce moment là. Shimy se rapprocha des autres. « Alors c’est vous les incapables qui ont tuer des milliers de personnes par le leur incompétence ? Et vous oser vous appeler « héros » ? ». Elle sentit sa voix se briser, un instant elle se revit enfant jurant de les exterminer, assise sur le canapé de son oncle, ou même blottie contre le cadavre de sa mère. « Je vais vous exterminer. ». Prononça elle distinctement.
« Non, tu ne feras pas ça, Mel ! » cria Tommy en écartant des spectateurs figés. Il la rejoint à temps pour attraper son bras au moment où elle allait tirer son poignard. « Tu es douée, je le reconnais, mais eux le sont cent fois plus que toi ! Ou que moi. ». Lya les rejoints en courant, l’air plus inquiet qu’énervé. « Mel, je n’éprouve pas d’affection pour toi, mais ne te fais pas pulvériser, s’il te plait. »
Une heure après, les légendaires organisaient une immense vente de produit détournés. Razzia déguisé en père noel vendait des petites figurines en plastiques le représentant. Une foule d’enfants attendaient, aux anges, qu’il les prit sur ses genoux pour leur tendre la petite statuette. Gryf faisait de la publicité pour du dentifrice, juste à coté. Les filles avaient toutes refusées de participer, jugeant ses activité dégradantes. La vente était organisée dans une salle de sport. Mel et Tommy étaient allés se baigner juste devant la salle. Lya bronzait, étendu dans l’herbe au bord de la petite rivière qui parcourait la ville.
Shimy, Jadina et Tenebris décidèrent de se pointer à la vente. « Shimy, on est super populaire, pourquoi je doit quand même faire de la pub pour du dentifrice ? -Tu as mit nos finances dans le rouge, crétin ! Ca va pas la tête de t’acheter autant de maquillage et de nouvelles fringues ? N’importe quoi ! Heureusement que je ne suis pas obligée de faire de la pub avec toi, aussi ! ». Sur ce, Shimy tourna les talons et partit se baigner, ne trouvant pas la vente à son gout.
C’est à ce moment précis que retentit une immense explosion. Projetée à terre, la jeune elfe aperçut des morceaux de bâtiment qui s’envolaient en tout sens. Elle ferma les yeux et protégea sa tête. Une main la saisit brutalement par le col et la traina à l’écart. Quand elle ouvrit les yeux, un jeune homme la tenait dans ses bras. « Vous n’avez rien ? -Je crois que tout va bien. ». Murmura elle, en se redressant pour se précipiter vers le bâtiment. Son sauveur était le compagnon de route de la fille qui avait voulu les agresser. Elle el trouvait plus sympathique que son amie.
Elle entra dans la ruine qui avait remplacé la salle et courut vers ce qui avait été le stand de vente de dentifrice. Elle trouva des cadavres, mais aucune trace de Gryf. Elle aperçut, un peu plus loin, Razzia, Tenebris et Jadina qui sortaient de la protection de Amy. Les autres coururent vers elle, en marchant sur les cadavres des enfants qui faisaient la queue, encore un instant plus tôt. Shimy sonda les environs. Elle aperçût l’aura de Gryf, à l’extérieur. Assurée, elle se précipita vers le bord de la rivière, là où il devait être. Il n’était pas seul.
Les autre légendaires la suivaient, et ils furent tous surprit par ce qu’ils découvrirent. Gryf était allongé au bord de la rivière juste à coté d’une superbe jeune fille rousse avec qui il partageait une glace. C’était la compagne de route de la jeune fille qui avait voulu les agresser. Et elle semblait apprécier la compagnie du jaguarian.
« Shimy ? Je te présente Lya. Lya, Shimy. Lya m’a suggéré de faire une pause, je ne me suis pas dérangé pour l’explosion, il y avait Amy, pour ce genre de choses. » Il adressa un sourire charmeur à Lya. Ils étaient trop loin pour avoir reçut des débris, mais l’indifférence totale qu’ils présentaient était surprenante. «Est-ce que le dentifrice détériore les neurones ou est ce que tu es vraiment un abruti, Gryf ? ». Hurla Shimy en lui balançant un coup de pied dans les cotes.
Tommy arriva à ce moment là, en maillot de bain, comme Lya. Il semblait inquiet. « Tout le monde va bien ici ? » Shimy eut alors une idée assez vicieuse, mais qui lui plaisait énormément. Elle alla se blottir contre la poitrine de Tommy, rien que pour le plaisir de la tête de Gryf qui se décomposait, et elle susurra : « Gryf, je te présente un inconnu qui m’a sauvée, Inconnu, Gryf. -Je m’appelle Tommy. Quelqu’un a vu Mel ? Blonde, yeux sombres, elle porte une tunique assez moche. ». Un peu étonnée qu’il ait réagi aussi sèchement, Shimy se dégagea brutalement et Gryf réprima un fou rire. « Non, je ne l’ai pas vue. ». Lança Lya, en se relevant d’un coup. « Elle était où, la dernière fois que tu l’as vu ? -On nageait ensemble, mais elle nage plus vite que moi, je l’ai perdue de vue au troisième pont vers la droite. J’ai cru qu’elle était passé par un affluent, ou quelque chose comme ça. Mais elle ne réapparait pas… »
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| | | Sujet: Re: Fics de Rélie Mer 23 Nov - 21:06 | |
| Chapitre trèèès romantique ! Mais lisible par des enfants. Bon appétit !
Lya comme Tommy avait une petite idée d’où était leur compagne. Il avait assez peur de deviner l’origine de l’explosion. Mais tous les deux se disaient « c’est insensé ! Comment aurait elle fait cela ? ». Ils essayaient de se persuader, tentaient de comprendre et abandonnaient. Plusieurs fois. Ils furent tous les deux rassurer de la voir, blottie sur elle-même au bord de la rivière. Pleurant, le visage appuyé sur ses genoux.
« Mel… ». Murmura Tommy en déposant une main rassurante sur son dos. « C’est toi qui a fait ça ? -N…Non… C’est lu…lui ». Sanglota elle, se blottissant contre Tommy. Puis son bras tremblant se tendit pour designer un cadavre qui gisait, à moitié immergé dans la rivière. Tommy sauta en arrière et Lya poussa un cri. Le cadavre n’était pas humain. C’était un dragonite. Et dans sa poitrine était fiché un poignard de Meleane.
Le soir même, enfermée dans sa chambre, Lya ne trouvait pas le sommeil. Elle réfléchissait à son cœur, deux visages envahissant successivement son esprit. Gryf, Tommy. Tommy, Gryf. Son cœur adolescent oscillait entre les deux. Elle se redressa et s’assis sur son lit, comprenant qu’elle ne trouverait pas le sommeil. Tandis qu’elle retournait la question dans sa tête, Gryf l’emportait peu à peu. Son visage, sa voix, l’odeur de sa peau se faisaient plus présentes dans son esprit, presque palpables. Et puis Tommy ne l’aimait pas…
Elle se leva doucement et sortit de sa chambre. A pas de loup elle rejoints la chambre de Gryf. Elle toqua doucement. « Entre ». Murmura à contre cœur une voix endormi. Elle entrouvrit la porte. Dès qu’il la reconnut, il lui sourit et s’approcha d’elle. « Lya, que fait tu ici ? ». Elle se contenta de le rejoindre et de s’asseoir sur son lit. A la lueur faiblissante d’une bougie, elle lui ouvrit son cœur. Sans vraiment l’avoir voulu, cherchant un écho dans les yeux du jaguarian. Elle lui parla de Tommy, de leur rencontre, de leur histoire d’amour, de Mel. Elle lui parla du départ, de leurs mésaventures et du trouble qu’elle avait ressentit en le voyant. Elle murmura cela, plongeant ses yeux dans ses yeux, un mélange de peur et d’amour lui compressant la poitrine. Quand elle eut fini, il déposa un baiser sur ses lèvres.
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| | | Sujet: Re: Fics de Rélie Ven 25 Nov - 18:07 | |
| Voilà un tout nouveau chapitre ! Il n'y en aura pas avant un petit moment, je devrais pouvoir poster à la fin de la semaine prochaine. Bonne lecture !
Lya ouvrit les yeux, très doucement. Des rais de soleil glissait à travers les volets. Sa tête était posée sur une poitrine velue, un bras musclé l’enlaçait. Gryf ouvrit les yeux en même temps qu’elle. Toujours parfaitement accordés, leurs tête se tournèrent l’une vers l’autre. Un même sourire émerveillé naquit sur leur lèvres. Qui se retrouvèrent immédiatement.
Quand Mel ouvrit les yeux, le soleil était loin d’apparaître. En fait, il faisait nuit. Elle se redressa, hantée par le souvenir d’un massacre. Un génocide. Comme toutes, les nuits, le cœur et les yeux pleins d’horreur, elle s’agenouilla sur son lit et se mit à sangloter comme une fillette, toute seule dans sa chambre trop sombre. Triste à mourir, bouleversée et bouleversante. « Je peux entrer ? » Demanda la voix Shimy, sur le pas de la porte. « Oui » S’empressa elle de répondre, séchant furtivement ses yeux. « Je sais qui tu es. ». Murmura l’elfe dans la pénombre, en s’asseyant au bout du lit.
« Je sais se qui est arrivé au tiens, et je ferait tout pour l’effacer. Je te le jure. Mais la vie est faite ainsi, je ne peux rien, et toi non plus. -Comment le sais tu ? Comment sais tu qui je suis ? -La fleur sur ton ventre. C’est la première chose que les autres ont remarqués quand tu pleurais près de la rivière. Tu devrais mieux camoufler ce symbole. -Que sais tu de cette fleur ? Moi-même ignore ce qu’elle représente… -C’était leur symbole, le signe distinctif des amazones. Une fleur sur le ventre, une tunique crème et des cheveux tressés. Leurs images ont longtemps hantés mes nuits. Mais je ne crois pas être responsable de leur mort. J’ai d’autre décès sur la conscience, mais je nie toute responsabilité dans le leur. -Mon oncle m’a raconté différentes choses au sujet du groupe de ma mère. Il ne l’as jamais nommé. Il disait que c’était une sorte de secte… Explique moi, s’il te plait… -Elles étaient belles, sportives, infiniment dangereuse. Et éprises de justice et de liberté. Elles étaient plus de dix mille. Dès la naissance de leurs filles, elle leur tatouait une fleur sur le ventre. Des femmes partageant leur idéaux les rejoignaient, parfois. Elles étaient une légende, des héros et des idoles. Elles ont combattu Darkhell, mais beaucoup sont parties à cette époque, c’était trop dangereux pour elle et leur familles. Elles se sont réunies pour une ultime bataille dans une plaine de Rymar, une nuit. Dix mille contre l’armée de Darkhell. Un massacre. Presque une exécution. Et plus personne n’entendit parler des amazones. Jusqu’à aujourd’hui. ». Shimy s’arrêta, tenta de poser une main apaisante sur les épaules de Meleane.
Sans réfléchir, dans une impulsion meurtrière et vengeresse, un mélange de deuil, de souffrance et d’impuissance, Mel tira son poignard et l’enfonça brutalement dans le bras de Shimy. Elle le sortit de la chair de l’elfe et tenta de le planter dans sa poitrine. Shimy s’était levé d’un bon et reculait jusqu’à la porte, le bras pendant, inerte. Terrifiée par ses propres actes, Mel ouvrit la fenêtre à toute allure et sauta dans la rue. Elle courut longtemps ,hagarde, un poignard ensanglanté à la main, des larmes salées roulant sur ses joues, elle courut jusqu’à épuisement, jusqu’à ce qu’elle tombe, et même à ce moment là, elle continua d’avancer. Elle s’arrêta au bord d’une rivière où elle trempa les pieds et lava son piognard. Le cœur bien plus abimé que le bras de Shimy. Et interminablement, les images revenaient. Le sang, la nuit, la mort, des corps partout et une petite fille qui pleure. Toujours les mêmes souvenirs, répétés inlassablement. Comme pour se convaincre qu’elle avait agi justement. A l’horizon le soleil se levait à peine.
Tommy se réveilla brutalement, avec un mauvais pressentiment. Shimy le secouait d’un bras, saignant abondamment de l’autre. Elle était très pale. Il lui fit un bandage soigneusement, sans l’écouter. Quand il eut réussi à stopper l’hémorragie, il entreprit d’illuminer sa chambre et fit asseoir Shimy. Elle semblait bouleversée. « Mel… -C’est elle qui t’as fait ça ? -Non, enfin, oui, mais se n’est pas le problème… -Qu’est ce qu’il y a ? -Elle est… partie… ». Tommy se leva d’un seul geste, enfila des chaussures et passa son manteau sur ses épaules. « Où ? Il y a combien de temps ? -Je ne sais pas, il y a une demi heure. ». Il se précipita dans l’escalier, Shimy à sa suite. Ils grimpèrent tous les deux sur un culbutar et s’enfoncèrent dans la nuit, sans savoir où aller.
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| | | Sujet: Re: Fics de Rélie Dim 27 Nov - 18:18 | |
| J'ai trouvé le moyen de vous mettre un petit chapitre, il n'y en aura plus avant Vendredi prochain.
Alors, je me suis un peu énervée sur les histoire d'amour, là... Enfin, bonne lecture !
Le culbutar galopait depuis moins d’une heure, s’arrêtant toutes les cinq minutes pour que Shimy sonde les environs, quand Tommy eut une idée. L’idée de la destination de son amie. Elle devait être partie droit vers la sortie du village la plus proche. Et là, elle avait cherché une rivière. Elle avait toujours aimé les rivières, le calme tranquille de l’eau qui coule doucement. Sans une explication, il fit brusquement changé le culbutar de direction et s’enfonça dans la campagne à la recherche d’un court d’eau à suivre.
Jadina se réveilla en sursaut, hantée par des images de mort. L’épée d’or qui s’enfonce dans la chair de Danaël, son regard, son expression, au moment de mourir et au moment de devenir la réincarnation d’Anathos. Mort, destruction, horreur. Des images qui hantaient ses nuits depuis une éternité. Elle s’assit sur son lit, posa ses pieds sur le carrelage froid et ferma les yeux en penchant sa tête de droite à gauche. Puis elle prit une grande inspiration et elle se leva pour sortir de sa chambre. Elle avait besoin de prendre l’air, d’oublier un instant ses tourments. Elle enfila rapidement une paire de ballerine et sortit en robe de chambre dans la cour de l’auberge. Elle s’assit sur un banc au clair de lune et respira l’air de la nuit. Une odeur de lavande flottait et les cigales chantaient. Le calme de l’endroit, de l’instant l’apaisait. Elle ferma les yeux un moment. Puis elle s’allongea sur le banc et s’endormit. Ce lieu était infiniment plus rassurant que n’importe quelle chambre d’auberge.
« Danaël ! » Murmura une jeune fille, assise dans un arbre. Elle s’adressait à un très séduisant jeune homme blond qui épiait la cour de l’auberge du haut d’un mur. « Oublie là ! Tourne la page ! Tu nous a nous, tu m’as moi, pourquoi as-tu besoin d’elle ? » Demanda elle, un peu tristement, en arrangeant ses cheveux rose. Danaël ne pouvait détacher son regard du corps endormi de Jadina. « Tu as raison, Alaïna » Murmura il sans conviction et s’éloignant à regret de la princesse endormie.
Razzia ouvrit les yeux à l’aube. Tenebris était levée depuis longtemps, Jadina aussi. Gryf et Lya étaient allés se promener. Il ne trouva aucune trace de Shimy, Mel ou Tommy, si ce n’est une tache de sang dans la chambre de Mel. Il partit donc à leur recherche avec Tenebris et Jadina. Il manquait un culbutar dans l’écurie. Une fois qu’ils furent tous juchés sur le même animal, ils partirent au galop explorer la campagne, suivant les traces de l’autre culbutar.
Ils débouchèrent sur une clairière, qu’un rayon de soleil illuminait. Un culbutar broutait paisiblement. Des traces de pas étaient bine visible dans l’herbe fraiche. Elles les menèrent au bord d’une rivière, Tommy était assis nonchalamment sur les branches d’un arbre qui surplombait le cour d’eau et jouait de la guitare en fredonnant une chanson, à la mode. Shimy était assise au bord de l’eau et l’écoutait en souriant. Mel n’était pas là. « Bonjour, on s’est inquiété pour vous… » Grommela Tenebris, avec un air de reproche. « Où est Meleane ? » La coupa Jadina. « Cachée quelques part. Puis il continua à mi voix. Quand on est arrivée, elle était là, mais elle s’est cachée dès qu’elle nous a vu, aidez nous à mettre une bonne ambiance pour la faire sortir. » A l’unanimité, ils déclarèrent que c’était le plan le plus débile de tous les temps. Mais Tommy commença à gratter les cordes de sa guitare dans un rythme entrainant. Shimy se mit à danser bientôt suivie des autres. Tommy se dressa sur sa branche dans un équilibre instable pour imiter un chanteur à la mode, rejetant en arrière un mèche de cheveux en braillant des paroles idiotes. Il perdit l’équilibre et se retrouva sur les fesses au milieu de la rivière.
Shimy, pliée en deux de rire, lui envoya une vague dans le visage, et la plus monumentale des bataille d’eau débuta alors. La guitare fut prestement abandonnée sur le rivage, Tenebris, Razzia et Jadina les rejoignirent bientôt. Evidement Shimy avait l’avantage, mais ils s’amusèrent tout de même, oubliant complètement Mel l’espace d’une seconde. Tandis que Tenebris et Jadina retombaient en enfance et aspergeaient copieusement Razzia, Shimy et Tommy se lançaient dans une bataille acharnée. Il tenta de l’immobiliser, mais l’elfe lui envoya une giclée d’eau directement dans les yeux. Il trébucha, s’agrippa à son bras pour se redresser et l’entraina dans sa chute. Il ressortirent la tête de l’eau, reprenant difficilement leur respiration, plus à cause du rire que de l’eau. Puis il lui envoya du revers de la main une vague dans la figure et la bataille recommença.
Le visage de Mel apparut à travers les roseaux, elle sauta prestement dans l’eau et posa ses mains sur ses hanches. « Tommy ! Tu pactises avec l’ennemi ! Tu me déçois beaucoup ! Ne finis pas comme cette trainée de Lya ! -Qu’est ce que tu as contre Lya ? -A mon avis, elle est jalouse ! » Lança Lya en question, qui apparaissait au bras de Gryf à l’orée de la forêt. « De qui ? » Interrogea Tommy, pas sur de comprendre. « De moi avant, de Shimy maintenant, si tu vois ce que je veux dire. ». Tommy s’aperçut alors qu’il était allongé à coté de’ Shimy et lui tenait ferment le bras. Ils étaient à quelques centimètres à peine. Et le visage de Gryf était décomposé. Il crois le regard de Shimy, des millions d’étoiles y brillaient. Sans aucunes formes de réflexion, il embrassa fougueusement les lèvres de l'elfe. Mel quitta le lieu en courant, les larmes aux yeux.
Dernière édition par Rélie le Sam 3 Déc - 1:04, édité 1 fois |
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| | | Sujet: Re: Fics de Rélie Sam 3 Déc - 1:03 | |
| Et voici un chapitre où on n'apprend strictement rien, à part à comprendre mieux certains personnages. Il est conseillé d'avoir lu le tome 14, pour le lire. Mais il est la portée des petits enfants.
« Mel ! » Hurla il en se séparant brutalement de Shimy. Il n’eut que le temps de voir la jeune fille disparaître. « Elle est d’un tempérament fuyant. » Remarqua Gryf, sur un ton ironique. Des larmes de colère, de tristesse et des remords dans les yeux ,Tommy sortit de l’eau et balança un coup de poing dans la mâchoire du jaguarian. « Tu répète une chose sur Mel, et tu finis ta vie en fauteuil roulant. ». Hurla il, s’éloignant déjà vers le lieu où son amie avait fui. Lya se précipita derrière lui, étonnée de s’inquiéter pour celle qui était censée être son ennemie. Shimy sortit de la rivière et les rejoints rapidement. « Je n’abandonnerai pas Lya. ». Lâcha Gryf en rejoignant le groupe qui partait déjà vers les culbutar. Les autres légendaires se regardèrent en soupirant. Incapables d’abandonner deux des leurs, ils les suivirent.
Mel courait, des larmes brulantes et inexpliquées enflammaient ses joues. « Tommy… ». Réussit elle à peine à balbutier entre deux sanglots. Elle aurait pu prendre un culbutar, mais elle n’y avait pas pensé. Elle voulait juste s’éloigner. Il y avait un lieu où elle voulait se rendre. Un lieu où elle voulait aller pleurer. Un lieu dont elle rêvait toutes les nuits. Le seul lieu qui compte vraiment. Celui où sa mère était morte. Celui où Meleane avait commencé de mourir.
Le culbutar était lancé à vive allure sur la piste, le jeune conducteur les larmes aux yeux n’arrivait pas à maitriser sa monture. Mais il s’en moquait, plus rien n’importait. Il avait encore perdu Mel. Il n’avait plus vraiment de raison de vivre, son cœur en morceaux battait à peine dans sa poitrine, les bras de Shimy qui enserraient sa taille ne changerait rien. Mel n’était plus là, toutes les lumières de l’univers s’étaient éteintes. Il hurla encore une fois son nom, un nuage de poussière pénétra dans son gorge et le fit tousser. Il pleurait maintenant sans retenue, le visage tordu dans une grimace de douleur. Il avait l’impression que Meleane lui avait arraché le cœur.
La tête appuyée contre son dos, pelotonnée contre lui, Shimy se sentait mal. Elle s’était laissée embrasser pour voir la réaction de Gryf, mais elle était attirée par Tommy. Qui de son coté se morfondait d’amour pour Meleane. Elle serra plus fort ses bras contre lui, elle pouvait presque sentir l’odeur des larmes qui roulait sur les joues de Tommy. Sa tristesse la peinait, elle aurait aimé pouvoir l’aider, mais elle ne pensait pas pouvoir le faire.
Jadina était assise derrière Shimy, un peu gênée de se trouver là. Elle tenait à peine les épaules de son amie. Alors qu’il filaient, elle réfléchissait. A l’explosion. Elle avait été persuadée que c’était Mel la responsable, mais la découverte du corps du dragonite avait modifiée ses hypothèses. L’inimaginable avait doucement refait surface. Les dragonites étaient les armes de Darkhell, la seule signification possible était le retour d’Abyss. Un retour qui serait lourd de conséquences.
Razzia regardait la route, dirigeant calmement le culbutar. Il n’était pas triste. Il aurait préférée que Mel soit plus calme et plus réfléchie, mais il irait la chercher pour la seconde fois de la journée. Contre toutes attente, il s’attachait presque à la jeune fille, malgré ses bizarreries et ses étrangetés, malgré son début de folie et ses énervements passagers. Il serait tout de même rassuré quand elle quitterait leur groupe. Mais pour le moment, il semblait qu’elle doive rester.
Tenebris était inquiète. Le dragonite était la preuve qu’Abyss était dans les parages. Mais pourquoi faire exploser un bâtiment alors qu’elle était dedans ? En y réfléchissant bien, elle n’était pas censée s’y trouver, elle aurait dut être ailleurs en ville ou à l’auberge. Serais ce donc celui qui s’était autoproclamé son frère qui avait tenté d’assassiné ses amis ? Cette idée l’inquiétait, elle se sentait triste à l’idée d’avoir affaire à « l’héritier » de son père. Darkhell et Elysio lui manquaient un peu plus chaque jour. Leur absence était une plaie douloureuse et mal cicatrisée. Elle aurait tout donné pour les revoir, mais elle savait que c’était impossible. Elle nicha son visage dans le dos de Razzia.
Lya tenait les épaules de Tenebris, mais elle n’était pas rassurée par les yeux rouges et la peau pale de la jeune fille. Elle lui trouvait un air vampirique pas vraiment rassurant. Mais elle ne pensait pas beaucoup à la fille de Darkhell. Elle pensait surtout à Gryf. Une inquiétude était née en elle quand elle avait vu son visage, après le baiser entre Shimy et Tommy. Une inquiétude nourrie par le pincement de son propre cœur. Elle éprouvait pour Tommy une affection tendre teintée de nostalgie. Et ça lui faisait mal de le voir avec une autre. Mais il fallait tourner la page, oublier qu’elle l’avait aimé. Et surtout aider Gryf à tourner la page, lui aussi.
Gryf était triste, bouleversé. Toute son âme était retournée par l’idée de Shimy avec Tommy. Depuis le début de sa relation avec Akyten, il avait essayé de se persuader qu’il n’avait plus de sentiment pour l’elfe. Sa réaction venait de lui prouver le contraire. Il aimait Shimy, mais elle n’était pas pour lui. Elle n’était plus pour lui. Il avait laissé passée sa chance, il n’y en aurait pas d’autre. Il resserra ses bras contre la taille de Lya. Le parfum de sa peau le bouleversa. Il n’arrivait décidément pas à démêler l’écheveau de ses sentiments.
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| | | Sujet: Re: Fics de Rélie Sam 3 Déc - 20:46 | |
| Un nouveau chapitre délirant qui ne sera pas la fin. Je ne suis qu'au début de ma fic. Bonne lecture !
« Tommy… » Murmura Shimy à son oreille. « Il faut que je te dises quelque chose. Le dragonite, nous savons d’où il vient. Il a été envoyé par un homme appelé Abyss, autoproclamé héritier de Darkhell. Il a décidé de poursuivre son œuvre, je crois. Dans le cas présent, je craint que cela ne se résume à… l’achever… ». Balbutia elle à mi voix. Tommy se raidit, ses larmes s’arrêtant instantanément. « Oh mon dieu ! Mel ! » Hurla il, lançant le culbutar à toutes allures. Elle était en danger, elle allait peut être mourir. Qui pourrait se targuer d’avoir achever l’œuvre de Darkhell, si il épargnait la dernière amazone ?
Meleane courrait, le cœur en miette, elle s’était élancé à travers la forêt, craignant que Tommy ne la rattrape. Elle s’était tordue la cheville, mais la douleur de son cœur était infiniment plus intense. Elle courut des heures, s’arreêta peu et marcha longtemps. La vallée était proche. Elle descendit comme dans un rêve vers le centre de la clairière. Elle marcha sur les squelettes et arriva au centre. Un immense arbre s’y elevait. Elle s’assit à son pied et prit sa tête entre ses mains. Son cœur avait été réduit en miette ici, une fois. Elle s’acharna à le détruire à nouveau. Pour calmer sa fureur, elle sortit ses poignards et entreprit de graver dans l’écorce de l’arbre. Elle commença par écrire « Tommy », puis elle raya son nom. Elle s’acharna une demi heure à rendre ce mot illisible, puis elle cracha sur le tronc de l’arbre et fondit à nouveau en larmes.
Alaïna l’observait, accroupie sur une branche. Ses longs cheveux roses pendaient dans le vide. Elle tremblait, comprenant la tristesse indicible de cette fille. Elle voyait dans la douleur de la silhouette recroquevillée au pied de l’arbre un reflet de sa propre tristesse. Elle avait été chargée par Danael de surveiller le groupe, et elle avait vu la destruction brutale du cœur de Meleane. Elle attendait maintenant, dans cet arbre, un moment propice pour l’aborder. Danael ne lui avait pas demander mais une sorte de sympathie naissait en elle. Elle desccendit doucement.
« Bonjour, je m’appelle Alaïna, je t’ai vu pleurer, je peux t’aider ? -Bonjour, je m’appelle Meleane, non personne ne peut plus m’aider. -Je sais ce que c’est d’être triste, d’avoir le cœur en miette. Je sais ce que c’est d’aimer sans retour. -Je ne l’aime pas ! Je n’étais pas censée l’aimer… C’était un ami, mon seul ami. Mais… -Mais tu en est tomber amoureuse. Je comprend cela. J’ai moi même un ami dont je suis tombée amoureuse. Mais je n’ai aucune chance avec lui, toi non plus. Tu as bien fait de quitter le groupe. -Tu nous espionne depuis quand ? -Je ne vous espionne pas, j’espionne les légendaires. Pour un ami qui n’arrive pas à tourner le dos au passé. -C’est dur, de tourner le dos au passé. -Je sais qui tu es Meleane. Tu mérite mieux qu’un groupe de héros comme celui ci. Tu mérite mieux que Tommy. Abandonne ton passé, et suis moi sur la route de ton destin ! » Elle avait prononcé les derniers mots sans réfléchir, mue par une sorte de réflexe. Cette fille était spéciale, elle avait quelque chose de différent. Cette fille pourrait être des leurs. Meleane fit non de la tête. « Mon destin est auprès d’eux, mais pas pour être leur amie, rassure toi… » Ses propres rêves de vengeance envahirent Alaïna. La vision de Jadina au milieu d’une marre de sang tira un petit sourire sadique à son visage. « Alors nos destins ne font qu’un. Allions nous pour détruire les légendaires. -Et Tommy. -Allions nous pour détruire nos ennemis ! » Alaïna ne pensait plus qu’à Danaël quand elle prononça cette phrase. Danaël qui serait bientôt sien.
Abyss avait compris dès qu’il l’avait vue qu’elle ferait partie de son œuvre de mort. Il ne pouvait vaincre sans la tuer, s’aurait été une offense à Darkhell de laisser un de ses chefs d’œuvres inachevé. Il avait suivi les légendaires. Et Meleane. Ses deux ennemis les plus dangereux, selon lui. Il l’avait vu Meleane s’éloigner et il l’avait suivi de près, sur son Darkhelion. Quand il l’avait vu se diriger vers la clairière, il avait compris et s’était dépêché d’y arriver avant elle. Il s’était caché, euphorique à l’idée de tordre lui même le coup à la seule imperfection du massacre des amazones. Aujourd’hui disparaîtrait un peuple.
Tenebris avait vu le Darkhelion, une foule de souvenir l’assaillait. Mais le plus important, c’était qu’Abyss était à la recherche de Meleane. Et l’avait sûrement déjà trouvée. Elle se sentait responsable des actes de son prétendu frère. Elle avait l’impression que c’était de la faute de son père, donc un peu de la sienne. C’était assez trouble, comme sentiment. Mais elle refusait l’idée de se sentir coupable du meurtre de Meleane, même si cette dernière rêvait de les assassiner.
Le culbutar de Tommy dévala la pente. Mel voulait pleurer, elle ne pourrait pleurer qu’ici. Il avait appris à deviner les actes de son amie avant qu’elle ne saches ce qu’elle allait faire. Mel irait dans cette clairière. Apercevoir sa chevelure blonde ne fut qu’une simple confirmation de son intuition. Mais il était trop tard. Des sortes de tentacules noires et terrifiantes s’approchait de Meleane. « Mel ! » Hurla il pour la énième fois de la journée. Il sauta en marche, roula le long d’une pente herbeuse et tira un sabre. Sans réfléchir il se précipita sur Abyss. Les culbutars firent demi tour, terrorisés. Les légendaires et Lya sautèrent à leur tour et atterrirent dans une herbe verte et parsemée de squelettes.
Alaïna appela son arme d’or à la rescousse et se plaça devant Meleane. Enfin, plutôt devant l’endroit où s’était tenue Meleane. Avec une rapidité étonnante, la jeune fille avait bougé. Elle se jetait désormais sur Abyss, poignards dégainés. Un tentacules la projeta brutalement sur le coté, lui coupant la respiration.
Abyss se rapprocha du corps de Meleane, la jeune fille tremblait, sa peau pale frémissait au fur et à mesure qu’Abyss se rapprochait. « Je ne veux pas finir comme ma mère… ». Balbutia elle. Puis le sabre de Tommy fendit l’air devant elle. « Tu ne finiras pas comme elle, Mel. ». Abyss trouvait le courage du jeune homme très amusant. Il l’éloigna tout de même d’un rapide coup de tentacule. « Fuis ! » Hurla Tommy, au moment où il se réceptionnait sur le crane trois mètre plus loin. Meleane se redressa et partit derrière elle à toutes allures. Un tentacule la suivait de près. L’arme d’or d’Alaïna la trancha net. Abyss un bon en arrière, étonné par le regard déterminé de la jeune fille aux cheveux roses. « Héritier de Darkhell ou pas, tu vas lui ficher la paix ! » Lança elle, surveillant du coin de l’œil la progression de Mel vers l’extérieur. Les tentacules l’attrapèrent, la prenant par surprise. Elle poussa un hurlement de douleur à fendre l’âme. Un beau chevalier blond arriva pile au bon moment et réduisit en charpie ce qui retenait son amie. « File, Alaïna. Filez tous ! ». Personne n’obéit. Mel se retourna d’en haut de la clairière. Elle croisa le regard du chevalier à peine une seconde. Et elle redescendit en courant.
Dernière édition par Rélie le Dim 4 Déc - 10:22, édité 1 fois (Raison : Saphi, comme toujours) |
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| | | Sujet: Re: Fics de Rélie Dim 4 Déc - 21:10 | |
| Pour ce nouveau chapitre j'ai essayé de ma calmer sur les histoires d'amour. Mais notre beau chevalier blond est de retour (dommage, par contre, il est pris) ! J'en dis pas plus ! Bonne lecture !
Abyss regarda les légendaires, Alaïna, Danaël, Meleane, Lya et Tommy. Il comprit qu’il ne pouvait pas les vaincre tous aujourd’hui. Il recula, appela son darkhelion et s’envola dans le ciel. « Je reviendrais, mouhahahaha… » Hurla il en disparaissant.
« Danaël… » Murmura Jadina. Il se retourna vers elle, leurs regards se croisèrent. Ils avancèrent l’un vers l’autre dans un moment d’émotion intense. Leurs mains se lièrent, et leurs visage se rapprochèrent. Leurs lèvres s’unirent dans un baiser à la saveur de larmes. Ils restèrent longtemps enlacés au milieu de la clairière. Alaïna recula et s’éloigna doucement d’eux. Comprenant qu’elle était de trop.
Mel la rattrapa. « J’ai compris ce que tu voulais dire. Reste avec nous un moment, je ne sais plus vraiment si je vais tuer Tommy ou non. Mais je tuerais les légendaires. Après ce qu’on vient de voir, je suppose que tu m’aideras avec joie. » Alaïna hocha la tête et revins vers le groupe.
Plus loin Tommy se releva, encore sous le choc de sa chute. Il frotta son crane et maugréa divers jurons. Juste avant de croiser son regard. Un regard identifiable entre tous, celui de Mel. Il lui adressa un sourire, mais elle ne souriait pas. Son visage était fermé. « Il faut qu’on parle… -Je crois aussi. -Je ne t’aimais pas, il me semble désormais que je t’aime. Tu m’aimais et tu ne m’aime plus. Et je ne comprends plus rien à mon cœur. -Moi je t’aime Mel, c’est le plus fort des sentiments que j’éprouve. Je t’aime depuis longtemps et pour longtemps. Aucune Shimy ne saura m’éloigner de toi, Mel. ». Elle le regarda à travers des larmes de tristesse et de joie, puis elle se jeta à son coup et l’embrassa passionnément. Shimy assista à la scène mais ne lui en voulu pas. Si elle avait eu l’occasion de se remettre avec Gryf, elle l’aurait fait. Qu’il y ait Tommy ou pas. Le voir embrasser Mel lui fit tout de même un peu mal au cœur. Mais elle n’y pensa plus, car elle devait se précipiter vers Danaël.
Elle courut jusqu’à lui, s’arrêta à un mettre. « Je suis désolée, vraiment. J’aurais dut être sa réincarnation, tout ça est de ma faute… -Rien n’est de ta faute, Shimy. Tu as dit « oui » sans savoir à quoi cela t’engageait, je n’aurais pas dut te traiter d’idiote. J’ai demander de te tuer, je m’en veux atrocement pour cela. C’est moi qui suis désolé. -C’était une décision juste. -Ne parlons plus de cela, je suis heureux de te revoir, Shimy de Koleana. -Moi aussi, Danaël de Larbos. » Elle lui sourit et il lui rendit son sourire. Gryf passa entre eux deux et sauta au coup de son ami. Razzia se précipita et sauta lui aussi dans les bras de Danaël. Tenebris se rapprocha d’eux et lui adressa un sourire affectueux. « Content de te revoir ! » Lui lança il, en essayant de se débarrasser de l’amitié collante de Gryf et Razzia. Les retrouvailles dégénérèrent en bataille de guili. Même les filles s’y mirent.
Une heure après, allongés dans l’herbe, peinant à reprendre leur souffle, ils osèrent demander à Danaël. « Au fait, qu’est ce que tu fais là ? -Qu’est ce qui s’est passé ? -Pourquoi tu n’es pas mort ? -Ca fait quoi d’avoir été Anathos ? -Tu sais à quel point tu nous a manqué ? -Je suis ici parce que je suis un légendaire, je n’abandonnerai jamais les miens. Une dame bleue m’a ressuscité. Ensuite elle m’a présenté à Alaïna, la fille là bas, et à d’autres personnes. Notre point commun, c’est les armes d’or. Elle m’a demandé de tourner le dos à mon passé et de suivre le chemin que mon destin m’a tracé. Et d’attendre ses ordres tranquillement. Mais si je vous ai manqué autant que vous m’avez manqué, alors vous comprenez mon retour. ». Ils se regardèrent un instant, puis il ajouta : « Je vous ai espionné, avec Alaïna. Je sais donc tout. Je propose à Mel, Tommy, Lya et Alaïna de rejoindre momentanément le groupe. Si votre leader accepte, bien entendu. Et si vous voulez bien de moi. -Tu es notre leader, Danaël ! ». Crièrent ils tous en même temps. Et la bataille de guili reprit.
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| | | Sujet: Re: Fics de Rélie Dim 11 Déc - 10:33 | |
| Après un chapitre déplorablement nul, je poste un passage plus court, sur Gryf et Lya. Bonne lecture !
« Euh… Je peux entrer ? » Demanda Lya, debout devant la porte de la chambre de Gryf. « Si tu veux… » Murmura il sans la regarder, les yeux fixés sur la fenêtre. Dehors Shimy, Mel et Tommy jouaient ensemble comme si ils avaient six ans, que leur vie n’était pas menacée et qu’il n’y avait jamais eu de tension sentimentale entre eux. « Je veux te parler, Gryf. Alors détache les yeux de ton elfe adorée et regarde moi. -Jalouse ? » Demanda il sans quitter Shimy des yeux. « Gryf ! Tu… Je… Enfin, ce que j’ai à te dire est important ! » Balbutia elle, le manque de réaction du jaguarian la bouleversant. Gryf tourna la tête énervé et lui lança un regard mauvais. « J’en ai marre d’être un seconde choix ! J’en ai marre des imbéciles qui me mentent ! J’en ai marre des garçons qui disent m’aimer mais qui n’on d’yeux que pour une autre ! J’en marre de toi, j’en ai marre de Tommy ! Retourne avec ton elfe, mais ne compte plus sur moi pour quoi que ce soit ! Tout est fini entre nous… -Lya… Qu’est ce qu’il y a ? ». La jeune fille quitta la chambre en courant et alla s’enfermer dans sa chambre dont elle claqua violement la porte. « Tu viens de perdre une fille géniale, Gryf. ». Dit calmement Tenebris, appuyée contre un mur de la chambre du jaguarian. Il ne l’avait pas vu entrer. « Tenebris, qu’est ce que tu fais là ? -Tu as l’habitude de perdre des filles géniales d’ailleurs. Aucun homme ne devrait avoir autant de chance dans sa vie de croiser l’amour de leur vie. Tu as une chance folle, mais elle ne sera pas éternelle. Maintenant, tu vas aller soit t’excuser auprès de Lya, soit dire à Shimy que tu l’aimes. -Et pourquoi ? -Pour ça. ». Expliqua elle simplement en tirant ses lames.
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| | | Sujet: Re: Fics de Rélie Mar 13 Déc - 18:27 | |
| Un nouveau chapitre, une nouvelle bataille d'eau... Je n'en dit pas plus, bonne lecture !
Enfermée dans sa chambre, les genoux remontés sous son menton, Lya pleurait. Des larmes de rage de tristesse et de désespoir. Rage qu’il l’ai laissé partir, rage qu’il ne l’ai pas rattrapé, retenue. Tristesse de son cœur à nouveau brisé, tristesse d’avoir perdu l’amour, tristesse de ne j’amis l’avoir possédé. Et désespoir, désespoir den e jamais trouver un garçon sincère, désespoir de ne pas compter, désespoir d’aimer sans retour. Entre deux sanglots, elle songeait à lui, à eux. Elle revoyait leur rencontre, leur amour, leur bonheur. Et le visage de Gryf disparaissait de ses souvenirs sans qu’elle ne puisse le retenir, la laissant seule. Seule au monde. Seule et infiniment triste. Son cœur continuait de se déliter dans sa poitrine et l’empêcher de se détruire n’avait plus de sens pour elle. Elle avait l’impression qu’elle ne serait jamais aimé, qu’elle ne trouverait jamais la bonne personne, que son cœur ne battrait jamais à l’unisson avec un autre cœur plus de quelques jours. L’impression que, autant de garçons qu’elle aime, elle serait toujours seule. Seule et infiniment triste.
Gryf se leva doucement, Tenebris lui faisait vraiment peur, il avait l’impression qu’elle était capable de le transpercer avec ses lames sans ciller. Il sortit de sa chambre, pensa à fuir en courant, mais continua droit devant lui. Son cœur battait à cent à l’heure, mais ce n’était pas réellement l’idée de Tenebris derrière lui. C’était l’idée de Shimy, de ce qu’il allait lui dire, ce qu’il allait bine pouvoir dire. C’était aussi l’idée d’Akkiten, loin de lui, mais qui le découperait en rondelle si elle apprenait ça. Mais plus fort que tout, il y avait l’idée que Shimy pourrait dire non, en toute légitimité, l’idée qu’elle pouvait le repousser. Et aussi un petit peu, l’idée qu’il pourrait à nouveau lui briser le cœur.
Il la chercha des yeux, quand il arriva dans la cour de l’auberge. Elle y était, un peu à l’écart, approchant furtivement de Tommy, un pot rempli d’eau à la main. Le garçon en question était trempé de la tête aux pieds, penché sur une fontaine où il remplissait son propre pot. Gryf aperçut même Mel, allongée sur une branche au dessus de Tommy. Elle tenait son pot juste au dessus de la tête du garçon. Alors qu’il allait s’approcher de Shimy, il remarqua que les deux filles se faisaient signe. Au même instant, elles renversèrent un litre chacune d’eau glaciale sur le malheureux Tommy, qui répliqua en arrosant copieusement Shimy. Mel sauta de l’arbre et atterrit dans le dos du garçon. Elle le fit tomber, puis avec la complicité de Shimy, passa sa tête dans la fontaine.
Un peu apeuré à l’idée de subir le même sort, Gryf recula. Une lame s’appuya dans son dos. « Tu m’expliques où tu vas ? -Nulle part, nulle part… ». Bredouilla Gryf en s’avançant. Tandis qu’il s’approchait de Shimy, sa gorge se serra. « Shimy… Je… Je t’aime… ». Balbutia il lamentablement, rouge comme une tomate, en regardant ses pieds. Il se tordait nerveusement les doigts, attendant la réponse de l’elfe, le cœur au bout des lèvres.
Tommy esquissa un discret sourire, puis il recula doucement, après avoir hésité à les asperger tous les deux. Mel recula aussi, mais le sourire sur ses lèvres était nettement plus franc. Elle saisit la main de Tommy, et ils s’écartèrent tous les deux.
« Tiens, ta jaguarianne a rompu. ». Lança sèchement Shimy, sans le regarder. En vérité, sa déclaration venait de lui retourner le cœur, et elle devait se retenir pour ne pas fondre en larmes. Des larmes à la fois tristes et heureuse. Tristes de ne pas savoir comment régir, et heureuse de penser qu’il l’aimait. « Elle a pas rompu, j’ai rompu. » Mentit délibérément Gryf, en plantant ses yeux dans le regard aveugle de Shimy. Shimy qui faisait battre son cœur, Shimy qu’il venait de comprendre qu’il aimait. « Et j’ai rompu, parce que je t’aime. Plus que tout au monde, plus que ‘importe qu’elle jaguarianne, plus que ma vie. Je t’aime Shimy. ». Elle resta bloquée, bouleversée. Les mots ne sortant pas de ses lèvres, elle leur préféra l’action. Elle colla une baffe retentissante à Gryf. Puis avec un sourire tendre, elle prit sa tête entre ses mains et l’embrassa. Les mots ne vinrent qu’à ce moment là, murmuré au creux de son oreille. « Moi aussi, Gryf. ».
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| | | Sujet: Re: Fics de Rélie Mer 14 Déc - 16:49 | |
| Voilà un nouveau chapitre! J’espère qu'il vous plaira. Bonne lecture !
« Voici mon plan : nous allons faire semblant de nous promener innocemment en forêt, en petits groupes. Les groupes compteront deux ou trois personnes. Nous essaieront d’être proche, mais que personne ne puisse le voir. Abyss viendra surement, là le groupe attaqué criera le signal, et tout le monde se jettera sur lui. Compris ? » Demanda Danael, alors qu’il exposait son plan. Les autres se regardèrent, inquiets. A ce stade là, inquiétude ne convenait même plus. Chacun d’eux revoyait Abyss, chacun d’eux se demandai s’il serait la prochaine victime. Chacun d’eux regardait les autres, se demandant si l’un deux fermerait les yeux pour toujours avant la nuit. Danaël posa une main réconfortante sur l’épaule de Jadina, Mel et Tommy se saisirent les mains, Shimy et Gryf s’enlacèrent, Tenebris se blotti contre Razzia. « Et si ça foire ? » Demanda faiblement Lya, la gorge serrée à l’idée de mourir bientôt. « Ca ne foirera pas. Espérons le. ». Répondit Danaël.
Mel avançait dans la forêt, accrochée fébrilement au bras de Tommy. Lya les accompagnait de loin en trainant les pieds. Leur démarche n’était pas naturelle, leur silence n’était pas naturel, leur regards terrorisés n’était pas naturels.
Plus loin, Gryf et Shimy étaient assis au bord d’une rivière, les yeux dans les yeux. Mais si leur regards étaient pleins d’amour, un autre sentiment y était aussi. La peur. Ils serraient les mains de l’autre de les leurs à briser les os.
A l’écart, Jadina, Danaël et Alaïna marchaient. Ils étaient assez éloignés les uns des autres à l’affut, vraiment pas naturels.
Sur un rocher, Razzia et Tenebris attendaient aussi, serré l’un contre l’autre. Si Tenebris s’était laissé aller, elle aurait trembler de peur, peut être même pleuré. Elle savait qu’Abyss était là, elle sentait sa présence. Un pressentiment terrifiant glaçait son sang. Elle ne reverrait jamais certaines personnes du groupe.
Soudain, d’immense tentacules jaillirent, et les projetèrent dans les airs. Une violente explosion retendit. Le souffle les éloigna encore les un des autres. A peine retombés, il durent protéger leur visage de la fumée dense qui envahissait l’air. Pour éviter d’étouffer, ils se levèrent chacun de leur coté et coururent dans une direction au hasard, à la recherche d’un peu d’air frais. Abyss leur avait tendu un piège, ou plutôt avait contourné leur piège.
Quand la fumée se dissipa, Lya était aux frontières de l’asphyxie. Elle tremblait, pleurait toutes les larmes de son corps à cause de la fumée et trébuchaient contre le moindre obstacle. Elle se laissa tomber à genoux. Elle toussa un moment, essuya ses larmes et passa la main sur son visage pour effacer les traces de l’explosion. Elle était brulée, griffée, couvertes de bleus, anéantie. Mais vivante. Elle se mit sur le dos et regarda le ciel. Elle venait de remarquer un petit détail. L’explosion avait déchiré la terre. La rivières s’était engouffrée dans les déchirures. Elle était désormais sur une île. Au milieu d’un ravin nouvellement creusé et plein d’eau douce. Et encore une fois elle était seule.
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