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 Fics de Rélie

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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptySam 14 Jan - 23:32

Ca compte pour demain ! Arrivée d'une déesse de la souffrance, nouvelles horreur pour Stella, je ne me suis pas épargnée. C'est tout ! Bonne lecture !

Rélie tenta de ramener des éclats de mémoire. Elle était certaine d’avoir su assez de choses sur ses personnages pour les faire chanter et lui permette de regagner son monde. Ses personnages l’avaient enfermée pour qu’elle révèle où elle avait appris tout ça, et vu son cerveau tordu, elle imaginait à peine la mentalité de ses personnages. Seule la rousse avait eu l’air peiné du traitement que Rélie devait subir. Alors qu’elle contemplait fixement un mir de sa cellule depuis une heure. Une des deux filles qui se ressemblaient beaucoup entra. Elle portait un débardeur et un short moulant et elle était vraiment sublime. Ses longs cheveux bruns tombaient en cascade et elle s’approcha de Rélie avec un petit sourire méprisant. « Salut, c’est moi qui vais m’occuper de toi. N’espère aucune compassion, je suis un être au cœur de pierre incapable de ressentir le moindre sentiment. Maintenant souffre. ». Dit-elle dans un souffle en tirant une dague de sa ceinture d’un geste fluide et bien maitrisé.

Saphirina écoutait le récit de Gryf. Au moment de passer par la porte ouverte pour lui par Jadina, une main blanche aux oncles impeccables vernis de noir ornés de petites têtes de mort l’avait saisi. Le bout des ongles avait laissé dans sa peau une marque de sang frais. Puis il avait été attiré à côté d’une jeune fille d’une beauté éblouissante. Elle était vêtue d’une robe noire et rouge qui trainait derrière elle et qui mettait en valeur la pâleur irréelle de sa peau. Ses longs cheveux noirs contribuaient aussi à mettre en valeur son teint de porcelaine. Son unique mèche rouge sang donnait un aspect terrifiant à sa beauté glaciale. Ses yeux d’or le terrifièrent. Ils lui étaient si familiers. Elle le regarda en souriant d’une manière peu rassurante. Puis elle l’attira vers lui et planta délicatement ses dents dans son cou. Des dents pointues qui s’enfoncèrent dans la peau du jaguarian. Le sang qui barbouilla son visage semblait lui procurer un plaisir intense.

Gryf poussa un cri en sentant les ongles pénétrer dans sa peau. Il poussa un autre cria quand il la sentit collée contre lui. Son cri devint hurlement quand elle se sépara de lui et qu’il vit son visage barbouillé de sang. Elle passa sa langue autour de sa bouche à la manière d’un chat. Ses yeux d’or contribuaient à lui donner cet aspect félin. Oui, elle était un chat. Un chat qui jouait avec sa proie. Et c’était lui la proie.

Elle déposa sa main sur son visage et l’entraina derrière elle. Il ne songea pas à désobéir. Il ressortait de cette fille un terrible pouvoir de persuasion. Sans un mot elle lui avait fait oublier Stella et toute sa vie. Sans un mot elle l’avait séduit.

Elle le mena loin, et il suivit béatement, comme hypnotisé. Ils s’arrêtèrent dans une plaine où une tente l’attendait. Il s’assit sur le lit. C’est alors qu’une apparition brisa le charme. Rélie tombé de nulle part. Il hurla, comprit ce qui se passait. Il se faisait enlever par une sadique aux pouvoirs mystérieux et aux dents pointues. Mais il oublia tout cela à l’instant où elle entra dans la tente et déposa une main possessive sur son torse avant de mordre doucement son cou. Puis les lèvres maquillée de noir de la fille vinrent se plaquer contre ses propres lèvres et aspirèrent toute volonté de son âme.

Elle joua avec lui, s’amusa de ses réactions, le brisa. Elle le détruit, traça des sillons de sangs dans sa peau du bout d’une lame bien maniée. Elle le vida de ses forces, elle vida de lui-même. Elle en fit une poupée désarticulée, une enveloppe vide qu’elle jeta sans remords. C’est à ce moment là qu’il fut retrouvé.

Au moment où il finissait son histoire, une jeune fille à la beauté inimitable arriva. Elle marchait en ondulant des hanches et tout en elle attirait le regard. On ne pouvait pas l’oublier, pas lui résister.

Ses yeux d’or se posèrent sur Gryf comme un ordre silencieux. Il vint. Il s’approcha d’elle, le regard vide. Elle lança un sourire tendre aux autres et leur envoya un baiser. « Au plaisir. ». Susurra elle à la foule incapable de réagir. Puis elle s’éloigna suivie de Gryf.

Dès qu’elle fut sortie de leur champ de vision, Danaël et Ikaël se lancèrent à sa poursuite. Mais ils ne la trouvèrent pas.

Quelques part sous terre des ongles noirs s’enfonçaient dans la chair du dos de Gryf tendit que des dents acérées mordillaient son cou.

Sun était horrifiée. Horrifiée à l’idée qu’un tel pouvoir existe, horrifiée à l’idée que d’un claquement de doigt cette fille puisse s’approprier Ikaël. Elle voulut se blottir dans les bras rassurants de son futur mari, mais il était parti à la recherche de cette fille. Elle fondit en larmes. Saphirina s’approcha et la pris dans ses bras.

Une heure après, ni Danaël, ni Ikaël n’était rentré. Jadina réunit les élues et Sun d’urgence pour finir rapidement cette prophétie. Une fois le monde changé, elle les renverrait sur terre et partirait à la recherche de son chevalier. Après avoir éloigné sa rivale à la chevelure de feu. Les élues et Sun se mirent d’accord sur un changement à apporter. Inverser l’effet Jovénia. Seule Mouton ne prononça pas un mot. Tout le monde mis ce mutisme sur le compte d’une émotion violente. Mais en réalité, elle pensait à sa révolution. Et à une lettre.

« Euh… J’ai une idée pour inverser l’effet Jovénia… » Bredouilla timidement Saphi. Jadina lui fit un sourire mielleux et dit hypocritement : « Parle, ma petite.
-Alors, on parle aux dieux et on leur demande de l’aide.
-Et comment tu t’y prends pour parler aux dieux, ma petite ?
-On provoque un semblant de fin du monde, ils viennent pour constater les dégâts, et là on les convainc.
-Ca pourrait marcher, si Gryf n’avait pas été si clair et si on pouvait tuer des milliers d’ALysiens pour le plan foireux d’une gamine. ». Saphirina devint rouge comme une tomate et ne prononça plus un mot.

Mouton sortit au bout d’un moment pour prendre l’air, et elle se rendit dans sa tente. Une nouvelle lettre l’attendait.

« Ma chère Mouton,
Comprenant que tu ne serais jamais mienne, j’ai décidé de mettre fin à mon existence et à celle de Neril. Nous mourrons tous les deux si tu ne me rejoints pas avant le coucher du soleil là où le mariage a eu lieu pour fêter notre union.
Je t’aime. ».

Stella pleurait, en boule dans un coin. Soudain une jeune fille à la peau blanche entra. Ses cheveux noirs et rouges relevés en chignons lui donnaient un air princier. Gryf était derrière elle. Son regard était aussi vivant que celui d’un poireau. La fille avait une main sur son épaule. « Bonjour Stella, je me présentes, Amélia, déesse de la souffrance, fille d’Anathos et chef suprême de cette secte. Ce que tu as vécu n’est qu’un avant gout des souffrances qui t’attendant. Maintenant, tu vas désirer mourir. Plus que tout. ». Sur ses mots, elle saisit avec un air réjoui la tête de Gryf et planta ses dents dons con cou, avant de poser ses lèvres sur les siennes et d’aspirer sa force et sa volonté. Elle semblait y prendre un plaisir fou. Elle tira un poignard pour dessiner des lignes de feu dans le dos de Gryf qui se laissait torturer sans réactions. Elle l’écarta alors violement et s’approcha avec une démarche féline de Stella. « A ton tour de souffrir, infortunée mortelle ! ». Souffla-t-elle en redressant Stella. Alors elle fit signe à Gryf.

Il s’approcha et planta ses crocs de jaguarian dans le cou de Stella. Une grimace de satisfaction traversa le visage d’Amélia.



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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptyDim 15 Jan - 19:05

Un chapitre fait vite fait, j'ai passer la journée en voiture. J'espère que ça vous plait, ça compte pour demain. De toute façon, je posterais pas beaucoup cette semaine, peut être un chapitre Mercredi, je ferais ce que je peux. Bonne lecture !

Rélie baignait dans son sang, quand sa gardienne quitta enfin la pièce. Et cette sadique souriait ! Dès que la tortionnaire eut disparu, Matthews entra. « Pardonne-lui ses penchants violents et sadiques. ». Grommela-t-il en entreprenant de panser les plaies. Rélie eut un petit sourire amer. Cette fille l’avait torturé pendant deux heures, juste pour le plaisir de la voir souffrir. Elle cette folle savait depuis le début qu’elle n’obtiendrait rien d’autre que « Je vous connais car je vous ai créés. ».

Matthews la regarda tristement. « Je suis aussi fou qu’elle, tu sais. Enfin, j’étais. J’ai un peu changé ses derniers temps. Mais si peu… ». Il semblait parler tout seul en la soignant, il n’attendait pas de réponses. « Tu n’auras sans doute pas l’occasion de rencontrer Ana. Rélie te hait, elle veut te tuer. Et elle e pourra plus te tuer du moment qu’Ana sera là.
-Euh… Jusqu’à preuve du contraire, Rélie c’est moi.
-Vous avez le même prénom, alors. Toi, tu seras Rélie 2, alors. ». Il eut un pale sourire. Rélie décida de pousser son avantage. « S’il te plait, laisse-moi sortir. ». Il la regarda avec un petit sourire. Puis sans un mot il quitta la pièce.

Saphirina et Jadina se regardait hostilement. « Ma pauvre petite, tu dois manquer de sommeil pour avoir des plans aussi stupides. Allez, va te coucher. ». Susurra Jadina. « Et enlève moi ce maquillage et cette robe, c’est vulgaire sur une fille de ton âge. ». Saphirina avait envie de pleurer, de s’enfuir et de ne plus revenir. Sun posa une main sur son bras. « Jadina ! En tant que future épouse du commandant des faucons d’argent je prends le contrôle de la situation. A partir de maintenant je t’interdis de laisser tes différents personnels avec Saphirina influencer ton jugement. ». Sun s’arrêta brutalement, fière d’avoir réussi à dire ça. « Ah, c’est comme ça ? Très bien ! ». Hurla Jadina, hors d’elle, en quittant le camp. Elle fit signe à ses légendaires de la suivre. « On trouvera Danaël et Gryf seuls ! Débrouille-toi, commandante des faucons d’argent ! Et amuse-toi bien à mourir ! ». Hurla-t-elle encore en sautant sur un culbutar pour disparaitre. Shimy se leva pour la suivre. Elle jeta un regard peiné aux autres. « Je suis désolée ! ». Murmura-t-elle. Puis elle quitta le camp à son tour.

Mouton sauta sur ses pieds et saisit l’épée de Neril qui trainait dans un coin de la tente. Puis elle se dirigea vers le lieu ou Sun avait failli épouser Ikaël. Elle reconnut Neril, qui lui tournait le dos. Mais elle ne connaissait pas l’elfe qui lui faisait face. « Alaïna a bien fait de me retrouver, pour que je rencontre une fille aussi belle que toi. Lâche cette épée, Mouton. Tu n’as aucunes chances. ».

Stella hurla, puis toute sa volonté s’effaça et elle se sentit devenir une enveloppe vide. C’était effroyable. Comme si les dents plantées dans sa chair et les baisers mortels de Gryf l’aspiraient hors de son corps. Au moment où elle allait cesser de luter pour rester elle-même, la tête de Gryf quitta son corps et roula sur le sol. Elle poussa un cri et s’agenouilla à coté du cadavre sans vie. Une fille aux cheveux noirs et aux yeux rouges la regardait. « Razzia ! ». Appela-t-elle. Alors Stella s’aperçut qu’Amélia avait disparu. Un garçon la jeta sur son épaule et sauta dans un trou. Elle perdit connaissance.

Elle se réveilla dans une tente. Saphirina était penchée sur elle, l’air triste. « Euh… Où je suis ? Qui je suis ? Qu’est ce qui c’est passé ? ». Saphirina lui expliqua tout. Y compris que Gryf allait renaître quelque part, sûrement du coté de Jaguarys. Elle lui expliqua aussi que Dès que Stella avait été sauvée, Razzia et Tenebris étaient partis à la recherche de Shimy et Jadina. Les légendaires a aient abandonnés les élues. Alaïna était partie chercher Danaël et les faucons d’argent tentaient vainement de retrouver leur chef. Bref, les élues étaient seules. Terriblement seules.

C’est à ce moment là que Sun entra. « Mouton et Neril ne sont plus dans leur tente ! Ils ont disparus ! ».

Le visage d'Amélia était éclairé par les lueurs rougeoyantes de la lave. Elle souriait. Shun Day la regardait de travers. "Je suis la fille du dieu tout puissant Anathos, je suis la déesse de la souffrance, j'ai des pouvoirs inimaginables...". Expliquait Amélia.

Shun Day semblait sceptique. Les darks avaient rejoints Amélia sans hésiter, alors elle les suivit tout de même. Alors Amélia tendit les mains devant elle et les ouvrit. Dans la paume de ses mains dansai une sorte de petite flamme. "Ceci est l'âme de Gryf.". Murmura elle en la faisant danser dans ses mains. Alors elle ferma ses mains et fit glisser la flamme dans un petit coffret cadenassé. Elle donna la clef à Shun Day. "C'est mon cadeau pour avoir accepté notre alliance.".

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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptyMar 17 Jan - 19:47

Voici un chapitre spécial Sun. En l'honneur de son anniversaire, un écrin de paix l'entoure (juste pour ce chapitre, évidement). Par contre, je peux pas en dire autant des autres. Vu ce que j'écris, il y a de fortes chances que je sois totalement tarée. Mais beaucoup de grands artistes sont tarés ! (je plaisante). Bonne lecture !

Rélie pleurait dans son coin, ses plaies à peine pansées la faisait souffrir. Soudain, elle entendit des pas. Des pas terrifiants. Ce devait être elle. Sa tortionnaire. Elle se mit à trembler à pleurer. Mais se fut le visage de Matthews qui apparut dans l’embrasure de la porte. Il tenait un trousseau de clefs. « J’ai besoin e parler. A quelqu’un qui puisse me comprendre. Normalement je discutes avec Analya, mais elle ne comprends pas tout. Je vais essayer de te parler. Tu dois me comprendre, tu m’as créé.
-Je vais essayer. Tu me crois quand je dis que je suis ta créatrice ?
-Oui, je crois que personne ne peut mentir sous la torture de Rélie. Et j’ai aussi une vision du monde qui me permet de le croire. Je pense que chaque monde est l’œuvre d’un auteur. Que les mots donnent vie aux choses qu’ils décrivent. Je pense que chaque chose existe car quelqu’un, un jour, a écrit qu’elle existait. Chaque personne qui écrit une histoire ouvre les portes d’un monde auquel il donne vie. L’écriture est un moyen de s’évader quelques temps dans une autre dimension. De vivre une vie qui aurait put être la notre. Mais l’écriture est aussi une création, au même titre qu’une grossesse. L’auteur fait grandir dans son cœur et dans son esprit ses personnages. Il pense le moindre détail, invente son propre monde. Quand il fait ça il donne vie à ce monde. Chaque monde est l’œuvre d’un auteur et chaque monde voit naître des auteurs. C’est un cercle infini. Ce que nous appelons dieux ne sont que nos auteurs, nos créateurs. C’est ma vision du monde. Et même si je ne la partages avec personne, je veux continuer d’y croire. C’est pour cela que cette porte est ouverte. Fuis. Je suis contente que notre auteur est été toi. Il faudra juste que tu te laisse un peu pousser les cheveux et tu seras parfaite. Vis ! Fais le pour nous qui ne sommes que le fruit de tes mots. Et n’oublie jamais que quelque part ailleurs, un autre auteur raconte peut être tes aventures. »

Rélie traversa le couloir en courant. Elle déboucha dans une rue passante et courut se cacher. En boule dans un con, elle essaya de rouvrir une porte. Rien qu’une porte pour s’évader, une porte pour s’échapper de ce monde qu’elle avait créé. Mais elle ne comprenait même pas comment elle avait fait la première fois. Elle se mit à sangloter. Elle était prisonnière de sa création.

Saphirina dessinait. Pour calmer ses nerfs mis à vif. Mais elle ne pouvait pas se concentrer. Sun, à côté d’elle sanglotait. Son Ikaël avait disparu, Mouton et Neril aussi. Il ne restait plus que trois pauvres élues dans un champ de tentes. Saphirina pensait à Danaël. Elle avait si peur pour lui. Elle ne pouvait pas se lancer à sa recherche. Seule avec Sun, elle ne pouvait rien faire. Elle se demandait si Mouton, « reine de mots » pouvaient ordonner aux dieux de venir. Elle se demandait aussi comment les convaincre d’aider les élues. Peut être que les yeux bizarres de Rélie aideraient. Elle se demandaient aussi plein d’autres choses, mais les mots se bousculaient dans son esprit sans qu’elle puisse les aligner pour former une phrase mentale correcte. Alors elle recommençait à dessiner.

Sun sanglotait, tut en sachant bien que se n’était pas une attitude constructive. Elle finit par se lever et quitter la tente. Historie de prendre l’air, de s’aérer l’esprit. Elle marcha un petit peu. Incapable de penser à autre chose qu’au visage d’Ikaël. Elle était encore hantée par sa tristesse à leur mariage. Elle avait si peur qu’il lui soit arrivé quelque chose. Elle tremblait. Alors, sans réfléchir et sans avertir Saphi, elle quitta le camp pour la forêt.

Elle tenta de suivre les traces d’Ikaël, mais elle n’avait rien d’un trappeur. La seule chose qu’elle réussit à suivre, c’était les traces de sang laissées par Amélia. Une sourde terreur un peu fascinée l’emplie à l’idée de cette fille. Elle avança plus vite. Les traces de sang s’arrêtèrent à un arbre. Une trace ensanglantée encore fraîche était sur le tronc. Sun y posa la main. Mue par une subite idée, elle attrapa une pierre coupante au pied de l’arbre et la passa brutalement contre les veines de son poignet. Elle poussa un cri et étala immédiatement son sang contre le tronc de l’arbre. Il ne se passa rien. Elle eut envie de pleurer. Alors elle attrapa du bout de ses doigts un peu du sang qui gisait sur le chemin et le déposa contre le tronc. Dans un grincement sinistre, l’arbre lu ouvrit le passage. Elle se souvint de l’histoire de Mouton que Saphi lui avait racontée. Elle frémit.

Elle descendit un escalier en colimaçon bien trop long, puis elle arriva dans une vaste pièce éclairée d’une lueur rougeoyante. Aucune traces de son Ikaël. Mais il pouvait être ailleurs. Dans une autre pièce…Elle se raccrocha à cet espoir. Mais des pas se firent entendre. Elle se réfugia dans l’escalier et espionna les nouveaux venus à travers le trou de la serrure.

Amélia et Shun Day discutaient. Shun Day tenait une petite boite cadenassée. « L’utilisation est d’une simplicité enfantine ! D’abord, tu laisse partir une partie, grâce au sort que je t’ai expliqué. La partie rejoint le corps, redémarre les fonctions vitales et maintiens un semblant de sentiments. A ce moment là, tu jette sur le reste de l’âme le sort que tu veux . Les différentes parties de l’âme sont contaminées à distance. Pour le sort que tu veux lancer, Gryf tombera amoureux de toi. Il oubliera sa Stella et ne pensera plus qu’à toi. Ce sera la passion, si tu en a marre, tu lanceras un autre sort et tu récupéreras la totalité de l’âme. Tu pourras alors recommencer. Il y a pleins de choses possibles ! La souffrance, la tristesse, la dépression, les envoies suicidaire,s meurtrières… « Expliquait Amélia avec passion. Sun détourna les yeux de son visage. Elle avait peur de ne plus pouvoir la quitter du regard. De cette fille se dégageait une aura de puissance et de charme attirante au possible. C’était peut être du à sa ténébreuse beauté ou à son sourire mi sadique mi séducteur. « Et pour les deux chevaliers ?
-Ceux qui se sont lancés à ma poursuite ?Ils paieront leur insolence ! ». Déclara Amélia avec un délice visible. Un éclair de folie passa dans son regard tendit qu’elle semblait se repaître du sang qu’elle ferait couler. Elle serra son poing et jubila. Même Shun Day sembla terrorisée par les expressions qu’elle lisait sur le visage de la jeune déesse. Soudain Amélia qui avait fermé les yeux pour profiter pleinement de son délice murmura d’une voix douce et enchanteresse : « Oui, allons nous occuper des chevaliers… ». Sun prit peur.

Amélia se dirigea en songeant aux corps tailladés et à ses ongls palntés dans la chair douce et ferme de Danaël. Elle songeait à ses dents enfoncées profondément dans le cou pale d’Ikaël. Elle imagina leurs baisers passionnés, ceux qui leurs arracheraient l’âme. Une âme avec laquelle elle pourrait jouer des jours durant, jusqu’à ce qu’elle ai marre de l’immense choix de sentiments et qu’elle mette brusquement fin aux existences insignifiantes de ces deux garçons. Elle songea aux hurlements de ceux qui les aimaient quand ils les verraient rentrés changés. Elle songea à la torture de la jeune Saphirina, qui verrait son chevalier la haïr mortellement. Elle jubila en songeant aux horreurs qu’elles feraient subir à Sun. Un immense sourire éclaira son visage quand elle entra dans la pièce où Danaël et son frère étaient enfermés.

Elle approcha ses mains d’une blancheur irréelle du visage du plus jeune. Le noir de ses ongles contrastait singulièrement. L’imposant rubis rouge sang qu’elle portait à son doigt était inquiétant. Cadeau de son père, il était cher à son cœur pour sa couleur familière et pour la terreur qu’il faisait naître dans le cœur de ses victimes. Monté sur un anneau de cristal noir, à l’image de sa propriétaire, il fascinait en terrifiant. Elle enfonça ses doigts jusqu’au sang dans la peau de Danaël. Puis elle caressa ses joues et glissa une main dans son corsage. Elle en tira un petit stylet. Elle défit le haut de Danaël et grava sur son torse son nom en lettre de sang. « Amélia, déesse de la souffrance. ». Puis elle s’approcha de son visage sans cesser de jouer de sa lame et mordit férocement son cou. Fasciné il était incapable de bouger. Elle le mordilla longtemps, se pressant contre lui, jubilant de sa souffrance, jubilant des grimaces qui tordaient son beau visage. Visage qu’elle détruirait bientôt. Cette idée la fit encore plus jubiler. De joie, elle planta profondément son stylet dans le bras du chevalier. A l ‘écart, Shun Day surveillait Ikaël. Elle était horrifiée de la joie profonde qui se lisait sur le visage d’Amélia au rythme de la torture. Chaque trait brûlant dans la peau du garçon lui tirait une grimace de bonheur. Chaque hurlement la faisait sourire. Elle était fascinante et parfaitement détestable.

Sun profita de l’interêt de Shun Day pour les techniques de torture pour pénétrer dans la pièce. Elle sentit son cœur se pincer en interceptant un regard d’Ikaël pour Amélia. Fasciné, comme tout le monde. Ca l’attrista, mais elle décida d’avancer. De le sauver quand même. Shuin Day la remarqua peut être, mais elle était si dégoûtée des pratiques d’Amélia qu’elle décida de laisser Ikaël se sauver. Elle avait envie de vomir, mais elle ne pouvait détourner les yeux du spectacle du sang qui ruisselait entre elle et lui et des expressions du visage d’Amélia.

Sun quitta l’arbre avec Ikaël. En le forçant presque à avancer. « Tu iras chercher ton frère plus tard, ne te préoccupe pas de cette file ! Avance ! ». Hurlait elle sans cesse, terrifiée à l’idée de le perdre. Elle l’amena au campement et se jeta dans ses bras. Il répondit faiblement à son étreinte. « Il y a mes faucons d’argent et mon frère, là bas ! Tous pris au piège de cette folle !
-Dors… S’il te plait, fais le pour moi ! Endors toi et repose toi. ». Le supplia elle. Son visage fatigué et les échos de sa fascination dans ses yeux lui faisait peur. Elle le mit au lit et le borda. Il ferma les yeux en sentant la main de Sun se poser sur son visage. Rassurante.

Mouton s’approcha de lui. Elle portait une tenue de guerrière, ou plutôt de guerrière car elle l’avait trouvée dans les affaires de Neril. « Un costume plus féminin aurait été lus adapté, mais de totue façon, cette tenue sera bientôt remplacée par l’uniforme des condamnés.
-Qu…Quoi ?
-Au nom du roi, je vous arrêtes pour manipulation d’esprit faibles et conspiration contre la courrone.
-J’ai pas compris la logique de votre stratagème, là…
-Il ne faut jamais chercher de logique dans mon esprit, ma petite. Mais c’est vrai que tu es pas mal. ». Constata il. « Tu ne serais pas venue seule, autrement. ». Expliqua il enfin, devant son air étonné. Puis il s’approcha d’elle d’un pas de bourreau. « Je fais le mercenaire pour arrondir mes fins de mois. ». Expliqua il encore. Neril lui fit signe de fuir. Elle ne voulut pas. Elle ne le laisserait pas tomber. Elle se précipita vers lui. Un coup porté avec un précision de professionnel à l’arrière de son crane la fit chanceler. L’elfe s’assit sur son dos. « Moi c’est Legolas. La seule chose importante sur moi, c’est que je ne me fais jamais avoir. Jamais. Tu iras en prison. Mais pas longtemps, vu les chefs d’accusation, tu passeras bientôt sur la guillotine. Il ne me reste plus qu’à te livrer et te souhaiter un bon passage au pays des morts. ». Il attrapa aussi Neril et les emmena tous les deux.

En passant à sa hauteur, Neril chuchota quelques mots à Mouton. « C’était un joli rêve. ». Puis dans un souffle il ajouta : « Je susi heureux de l’avoir fait avec toi. ». Mais les faucons d’argent que Legolas avait réquisitionné pour se charger des prisonniers les séparèrent. Dans la diligence à barreaux qui l’emmenait à Oroban, Mouton se demandait si elle reverrait le visage de celui qu’elle aimait. Elle se mit à pleurer.

Stella regardait Sun. Elle était si mignonne, avec ses yeux pleins de larmes de joie et sa main sur le front d’Ikaël qu’elle n’osait pas enlever de peur de le réveiller. Son beau visage était penché sur le commandant des faucons d’argent. Elle surveillait son sommeil comme elle l’aurait fait avec un tout petit enfant. Le spectacle attendrissait tant Stella qu’elle ne remarqua pas Saphi qui quittait la tente.

Enfin, elle ne la remarqua pas tout de suite. Mais dès qu’elle comprit que Saphirina avait fui, elle quitta la tente sur la pointe des pieds pour ne pas briser le bonheur éphémère de Sun. Elle traversa le campement, appela plusieurs fois. Puis elle comprit que Saphirina était partie chercher son prince. Sur un coup de folie, un peu de jalousie, peut être. Stella se figea sur place. C’est alors qu’une voix se mit à chanter dans une langue inconnue. Une langue douce, mélodieuse. Une langue presque envoûtante. Amélia apparut. Silhouette mince à la démarche féline et fascinante. Tout en elle était fascinant. « Bonjour Stella… » Susurra elle. La jeune fille ne comprit que trop tard qu’elle se faisait ensorcelée. « Je suis désolée de te dire cela, mais… Je crains qu’un certain garçon ne veuille plus vraiment de toi… ». Susurra elle encore, en se déplaçant d’un pas sur le côté.

Gryf apparut, encadré par Dark Gryf et Dark Shimy. Il était enchaîné. « Stella ! ». Hurla il avec une souffrance véritable dans la voix. Amélia sourit. Shun Day sortit de l’ombre et posa le doigt sur le front du jaguarian. Il se tourna vers elle et la suivit des yeux. « Shun Day… ». Soupira il amoureusement. Stella poussa un cri. « En revoir Stella. ». Prononça Gryf avec froideur. « Ou plutôt adieu, car si nous nous revoyons, se serra en ennemis mortels. ». Dit il. Puis le cortège infernal se retourna et partit. Seule Amélia resta. Splendide, dans sa robe couleur crépuscule. « Pauvre, pauvre Stella. ». Soupira elle. « Pourquoi ne nous rejoints tu pas ? ». Stella hocha mollement la tête. Quelle importance après tout… Amélia s’approcha d’elle et enfonça un poignard dans son bras. Stella hurla de douleur, Amélia sourit de plus belle. « Maintenant, tu es des notre, Stella. ». Susurra la déesse-vampirique. Et elle déposa ses lèvres dans le cou de Stella pour mieux y planter ses dents. La jeune fille ne cria pas. Elle laissa juste s’enfuir toute volonté. Au moment où la force la quittait, elle voulut se reprendre, arrêter tout cela. Crier, pleurer, frapper cette garce. Mais elle ne put pas. Il était trop tard.

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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptySam 21 Jan - 1:24

Oh, mes pauvres petites, je suis si méchante... Very Happy
Amusez vous bien à souffrir (ou à faire souffrir).
Bonne lecture !

Rélie savait depuis le début comment quitter ce monde. Elle se l’avoua au bout d’une heure blottie dans l’ombre. Un de ses personnages. Celui avec lequel elle désirait le moins avoir à discuter. Rélie pouvait l’aider. Ou la tuer, au choix. Mais la trop forte probabilité que sa création choisisse la deuxième option le retint une heure de plus. Elle finit par décider d’attendre l’arrivée de la fameuse Ana qui devrait l’aider plus ou moins.

Un groupe de personnes entra dans le bâtiment où elle avait été retenue prisonnière quelques heures après. A sa tête une jolie jeune fille à la chevelure châtain sombre. Ravissante, mais d’une beauté humaine, pas écrasante comme celle de Rélie la personnage sadique.

Rélie 2 aborda cette fille. « Euh… Ana ?
-Oui. ». Répondit la file, avec un sourire naturel et un air sympathique. « Moi c’est Rélie, Rélie 2.J’aurais besoin d’un coup de main de la part de Rélie 1.
-Qui t’as parlé de moi ? ». Les deux filles auraient put s’affronter du regard, mais ce n’était pas du tout leur style. Ana souriait et discutait calmement, et Rélie 2 tentait une petite manœuvre de manipulation tout en douceur. « Matthews. Je suis la créatrice.
-Ah, sa fameuse théorie. Je ne suis pas sûre de te croire, mais je peux t’aide,r je vais m’en occuper. ». Elle chercha quelqu’un des yeux. « Lou ! ». Appela elle finalement. Elle se mit à discuter avec une jolie rousse, mais toutes les filles de la bande étaient jolies. Ana finit par se retourner. « Lou en parlera à Ange, Ange tentera d’aborder le sujet auprès de Rélie. J’en parle à Matthews, à la sœur de Rélie, la totale, quoi. Je peux rien te promettre. Je vérifierais aussi les informationS que tu m’as données sur toi. Si Matthews dément, tu es morte. ». Elle avait lancé ça sur le ton de la conversation et tourna les talons avec naturel.

Saphirina se promenait dans les bois. Malheureusement pour elle, le loup y était. Si on peut faire un rapprochement entre une déesse vampirique et sadique et une grosse bête poilue. Elle n’y pensa pas trop. Son attention était mobilisée par les craquements et le vent dans les branches. Elle était terrifiée, mais elle devait retrouver Danaël. Avant qu’il ne devienne comme Gryf.

Elle suivait le groupe d’Amélia d’assez près. Elle pouvait voir la mèche rouge sang de derrière les buissons. Le sort de Stella la désolait, mais elle n’y pouvait rien. Elle pensa à Sun, seule avec Ikaël. Elle se promit de s ‘excuser.

Amélia descendit dans un tronc d’arbre en faisant claquer les talons de ces superbes chaussures de cuir noir. Stella suivait.

Saphirina se glissa dans le tronc à son tour. Mais elle dérapa et roula dans les escaliers. Elle fit tomber Stella en lui rentrant dedans à toute vitesse. Avec un grand cri, elle renversa Amélia à son tour. Puis elle percuta les darks et s’arrêta de rouler sur les armes. Amélia se redressa et enfonça le talon de sa chaussure sur son visage avec fureur. Puis elle remit sa chevelure en place. Stella ne se redressa pas. Elle se frottait le crane. Saphirina poussa un cri en tentant de disparaître dans la paroi. Stella se massa encore le crane. « Où je suis ? ». Demanda elle d’une voix engourdie. Saphirina l’attrapa et se cacha derrière elle. Amélia qui avait totalement repris ses esprits lui sourit.

Sa peau d’une pâleur incroyable sur laquelle ressortait deux yeux d’or donnait à son visage un air cadavérique. Elle se pencha et posa la main sur l’épaule de Stella. Ses ongles s’enfoncèrent dans sa peau. « Voyons, relève toi. ». Susurra elle. Puis sa main glissa sur l’épaule de Saphirina. Les ongles s’enfoncèrent dans le peau de l’élue et laissèrent des traces ensanglantées. Il y avait quelque chose de terrifiant, dans le visage splendide et figé penché au dessus d’elle. Quelque chose de superbe dans les canines d’une impeccable blancheur qu’on devinait sous les lèvres charnues et toutes peintes de noir. Saphirina perdit connaissance. Mais malgré cela, sa main resta agrippée comme une muette supplication aux habits de Stella.

Sun regardait, attendrie, Ikaël qui se réveillait. Il se frotta les yeux et la regarda. Son regard n’était pas tendre, il ne contenait pas une once de remerciement. « Qu’est ce que tu as fait ? ». Lui hurla il sur un ton de reproche. Première déconvenue. « Ce que j’ai fais ? Tu te moques de moi, là ? Je t’ai sauvé, crétin ! ». Cria elle plus fort que lui. Il se leva et la secoua par les épaules. « Mais tu as un cerveau ? Apprends à t’en servir ! Et mes faucons d’argent ? Ca va pas dans ta tête de les laisser là bas ? Et mon frère, alors ? ». Sun, les larmes aux yeux, lui envoya une gifle retentissante et sortit de la tente en courant.

Elle se contenta de changer de tente, de s’asseoir sur le lit et de pleurer son amer découverte des disputes de couple. Elle aurait voulu que Saphi soit là pour la consoler. Elle s’enroula dans la couverture pour s’isoler du monde. Enfermée dans une attitude de gamine alors que la situation exigeait une intervention rapide. Elle retira sa bague dans un accès de rage et la jeta malgré l’or et les diamants dans la poussière de la tente. Puis ses pleurs redoublèrent. Elle aurait voulu que quelqu’un qu’elle aime entre la consoler. Qu’Ikaël apparaisse à l’entrée et lui murmure de lui pardonner. Mais il semblait avoir mieux à faire que de s’occuper du chagrin d’amour d’une adolescente idéaliste. Cette idée la replongea dans une tristesse noire.

Amélia caressait du bout de la main la joue du jeune chevalier Danaël. A ses poignets étaient des petits bracelets à piquants. Les pics, loin d’être simplement décoratifs, s’enfonçaient dans le peau du chevalier, ouvrant des traînées de sang. Chacun de ses membre était enchaîné à un point différent de manière à ce qu’il ressemble à une étoile. Elle était assise sur son ventre. Sa tenue entièrement en cuir révélait des formes séduisantes. Les porte jarretelles mettaient ses cuisses en valeur. Le string et le soutient gorge soulignait sa poitrine et ses hanches à leur avantage. Juste au bas de son dos, au dessus de ses fesses, on pouvait voir, éclairée à la lueur dansante des bougies, la marque divine d’Anathos.

Elle avait enfermé Saphirina et Stella dans des cellules avant de venir voir son chevalier. Elle s’allongea sur lui. Et… [auto censure de l’auteur].

Mouton pleurait quand elle arriva à Oroban. Elle pleurait et hurlait quand on l’enferma. Elle pleurait encore quand on lui donna l’heure et la date de son procès sommaire. Elle ne cessa pas de pleurer, même quand, une heure après, on la conduisit dans le box des accusés. Le juge était seul, assis en face d’elle. « Tu seras exécutée demain à cinq heure du matin, infâme. ». Lui dit il. Un garde l’attrapa par le bras et le remit en cellule. Elle regarda à travers les barreau le garde qui la surveillait. « Depuis quand tu surveille des condamnés à mort ? ». Demanda elle. Il ne répondit pas. Elle continua la conversation presque toute seule, puis fondit à nouveau en larmes en pensant à Neril.

« Tu pourras dire, s’il te plait, à Neril que je l’aime ? ». Demanda elle dans un souffle d’espoir. Elle n’eut pas non plus de réponses. Elle sécha ses larmes et tenta de se comporter en héroïne. Pas facile quand on sait quand on va mourir.

Le gardien repartit et revint, elle compta les heures au fil de ses rondes. « Il t’aime aussi et il te dit adieu. Il te recommande d’être forte. ». Lança le gardien. Puis il se mura dans son silence. Et elle sentit sa mort approchée. « Dis lui que je ne pleurerais pas. Et que je suis désolée de l’avoir embarqué là dedans. Dis adieu pour moi à mon amour. S’il te plait. ». Balbutia elle d’une voix cassée. Le soleil se couchait déjà l’horizon.

Stella observait Shun Day par un trou dans le mur de sa cellule. Et Shun Day l’observait. « Tu es jolie, d’accord, mais qu’est ce que Gryf te trouve ? ». Stella se trouvait presque libre de penser depuis sa chute, elle savait donc que Shun Day l’horripilait. Mais elle ne pouvait pas lui répondre. Les deux filles se regardèrent longtemps, Shun Day enchaîna les remarques déplaisantes. Stella encaissa tout.

Saphrina, à l’autre bout de la cellule, l’oreille colée au mur, tentait d’entendre ce qui se passait à coté, avec Danaël et Amélia. Stella ne voulait pas savoir, pas plus que ce qui s’était passé avec Gryf. Elle voulait jute sa mémoire et son amour. C’est tout. Elle se mit à trembler. Sans vouloir savoir, juste en y pensant, elle avait réveillé les souvenirs des pratiques de la secte en elle. Elle comprit soudain que les tortures qu’elle avait subies n’étaient qu’une imitation de celles que pratiquait Amélia sur ses victimes.

Elle trembla. Elle avait si peur. Si peur d’être torturée, si peur de ce que Gryf avait put ressentir. Elle imagina un instant ce qui se passait à coté, puis, dégoûtée, regarda Shun Day. Elle articula en silence : « Tu es complice de ça ? ». Puis elle cessa de penser, embarquée dans des brumes plus ou moins profondes de son cerveau possédé.

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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptySam 21 Jan - 23:53

Voilà la suite, j'essaye d'écrire un autre chapitre demain matin. J'augmente le rythme pour Amélia. Bonne lecture ! (Je déteste ce chapitre).

Rélie 2, la gentille, celle qui venait d’ailleurs et Rélie 1, la sadique, celle qui était vraiment méchante, se regardaient. « Pourquoi ne pas me laisser te tuer, ça serait plus simple, pour passer ?
-Je tiens à mes souvenirs. Et ce monde après tout est un peu le mien…
-Alors rien qu’un peu, tu ne lui manquera pas, sois en certaine ! Si il n’y avait pas de pression, je t’aurais tuer. Mais tu semble importante aux yeux de certains… ». Matthews lui fit signe de partir, assis dans le fond de la pièce. Rélie 1 attrapa le bras de Rélie 2. Et soudain la réalité bascula, remplacée par une mer d’étoiles. Rélie 1 manœuvra vite et bien et elles se retrouvèrent toutes deux un couloir de lumière qui semblait infini. « Où veux tu aller ? ». Demanda Rélie 1. «Alysia. ». Articula Rélie 2 en faisant appel à sa mémoire. Rélie 1 sauta contre le mur en lui tenant la main très fort. Elles tombèrent sur le sol et roulèrent sur le coté. « En revoir, ou plutôt adieux ! ». Hurla Rélie 1 en disparaissant.

Rélie, celle qui restait, regarda le ciel. Bleu. Elle sourit. « Je suis de retour. ». Murmura elle. Puis elle se redressa et s’étira. Elle était assise entre deux tentes, sous le soleil. Elle remarqua un chevalier roux qui partait sur un étrange animal. Un culbutar. Lui souffla sa mémoire défaillante. Elle se leva. Un sanglot étouffé se fit entendre dans une tente. Elle y entra donc. « Bonjour. ». Murmura elle. La fille qui pleurait dans son coin sembla si étonnée qu’elle en cessa de pleurer. « Ré… Rélie ?
-Il semblerait que c’est moi.
-Moi c’est Sun, mais tu ne dois pas te souvenir…
-Non.
-Tu manques beaucoup à ta sœur… ». Elles restèrent silencieuses, ne sachant pas quoi ajouter. Puis Sun essuya les quelque larmes qui restaient sur ses joues.

Saphirina pleurait dans sa cellule. Elle pleurait toujours quand la porte céda sous les coups violents d’Ikaël. Il ne prit pas la peine d’entrer, juste de crier. « Stella, Saphi, fuyez ! ». Puis il tenta d’ouvrir la porte de la salle de torture où se trouvait toujours Danaël. Saphi sortit en courant, suivie de près par Stella. Elles coururent toutes les deux vers la sortie. Elles se perdirent une ou deux fois, mais finalement, elles retrouvèrent le chemin. Une fois à l’air libre, elles éclatèrent toutes les deux de rire. Un rire soulagé.

Elles regagnèrent le campement, la main dans la main. Pas parce qu’elles étaient spécialement proche, non, juste parce qu’elles étaient revenues à la vie ensemble et que c’était la plus belle chose qui pouvait leur arriver.

En rentrant au camp, elles trouvèrent Sun et Rélie. Mais pas Mouton. Ikaël n’était pas rentré. Elles partirent quand même à la recherche de l’autre élue.

Elles trouvèrent rapidement Alaïna et Legolas qui se disputaient. « Tu… Tu m’as servi de frère après sa mort… Comment as tu pus faire une chose pareille ? Mon frère n’aurait jamais, jamais fait ça ! Tu… Tu es un monstre ! ». Hurlait elle à pleins poumons. Un peu en recul, Smiley les regardaient sans prononcer un seul mot. Legolas, la regardait calmement. Placide. « Tu ne comprends pas. ». Murmurait il à mi voix de temps en temps. Avec un clame qui faisait hurler Alaïna de plus en plus fort. « C’est toi qui ne comprends, pas, abruti ! Ca ne va pas de faire un truc pareil ? Qu’est ce qu’elle t’avait fait, cette fille ? Elle va mourir à cause de toi ! Tu me dégoûtes ! Tu n’as même pas besoin de cet argent, imbécile ! ».

Sun descendit en courant. « De qui vous parlez ? Vous savez pas où est Mouton ? ». Silence de mort pendant une demi seconde. « Demande à cet abruti de vendu ! ». Répondit Alaïna, hors d’elle. Legolas regarda calmement Sun. « A l’heure actuelle, sûrement pas loin d’une guillotine… ». Dit il, toujours calme. « Mais bouge toi ! Tu es vraiment insupportable ! Bouge toi un peu, fais quelque chose, emmène les là bas, quoi ! Sauve la ! ». Cria Alaïna. Il se leva lentement et s’approcha d’eux. « Attrapez mon bras. ». Ordonna il. Quatre mains agrippèrent le tissu de sa manche. Il disparut en les emportant.

Sun ouvrit les yeux sur une place publique, au milieu d’une foule en délire. Sur une estrade se tenait une guillotine. Mouton avait le cou offert à la lame, les mains attachées dans le dos. Des gardes entouraient l’estrade. « Oyez, oyez, braves gens. Aujourd’hui mourra l’agitatrice publique Mouton avec un traitement spécialisé dans l’exécution inter mondiale. Les mages ici présents ouvriront une porte au moment où la lame tombera sur son cou et ainsi, elle serra dans son monde durant son agonie. ». Expliquait un cireur publique. Des mages entouraient la guillotine. La foule se poussait pour tenter de s’approcher, les gens jetaient des fleurs à Mouton en lui hurlant qu’ils achèveraient son œuvre. Une pluie de pierre s’abattait sur les mages, les gardes, le bourreau et le crieur publique.

Sur un balcon, en face de l’exécution, Neril observait la scène, entouré de gardes. Il se retenait de pleurer. Il adressa un petit signe de la main à Mouton. Juste ça. Les larmes montaient à ses yeux. Mouton lui sourit de son exécution. Elle agita les lèvres en silence. Il crut lire « je t’aime » dans son message muet. Il articula « moi aussi ». Elle sourit encore.

La lame allait tomber. C’était une évidence, une certitude. « Je suis morte ». Songea Mouton. Elle échangea quelques mots silencieux avec Neril et se sentit partir. Quelle horreur, la mort… Elle regarda le ciel. « Bougea vous un peu, bande de dieux stupides ! Empêchez ce genre d’horreurs. ». Hurla elle aux dieux qui devaient bien être là haut, quelque part.

Des étoiles descendirent à toute allure. Elles percutèrent les mages. Legolas, comme la population, reconnut les dieux. « Quittez ce lieu, misérable mortels ! Ou subissez notre colère ! La colère des dieux tous puissants ! ».

La foule quitta la place en courant. Le bourreau fuit comme les autres. Même les gardes quittèrent le balcon et y abandonnèrent Neril qui refusa de bouger. Crépuscule s’approcha de Mouton et la libera. « Tu nous appelés, mortelle.
-Oui. Nous avons besoin d’aide. ». C’était Sun qui avait répondu. Saphi reprit : « Il faut inverser l’effet Jovenia. ». Quelque chose changea imperceptiblement dans le regard de Rélie et elle termina : « Aidez nous, s’il vous plait. ».

Les dieux s concertèrent du regard. « Une mortelle a réussi à nous appeler grâce à un pouvoir étrange… ». Commença un dieu. « Les autres nous demandent de l’aide…
-Pourquoi refuser ? ». Rélie braquait sur eux un regard hypnotisant. Une déesse prit la pierre de Crescia entre ses mains. « Reprend ton âge normal, population d’Alysia. ». Murmura elle sous le charme. Tout le monde retint son souffle. Une pluie tomba du ciel. Comme autant d’éclats de soleil. Les dieux laissèrent les corps des mages et s’envolèrent. « Ton tour viendra, jeune Saphirina. Le tien aussi, demoiselle Stella. ». Murmurèrent ils. Mais déjà les dieux n’étaient plus que des voix venues de nulle part.

Amélia caressa de la main le torse musclé d’un Danaël adulte. Son corps était devenu celui d’une jeune et belle femme. « C’est mieux comme ça… ». Murmura elle.

Ikaël ne réussit pas à briser la porte de la salle de torture. Il était bien loin d’imaginer ce qui s’y tramait. Il délivra ses faucons d’argent. Ensemble, ils enfoncèrent la pièce. Seul Danaël s’y trouvait, Amélia avait fui par une porte dérobée. Ikaël et ses hommes ramenèrent le chevalier à l ‘extérieur. Ils gagnèrent le campement.

Amélia, cachée derrière un rideau les regarda partir.

Stella battait des ailes à la recherche des légendaires. Elle suivait les routes jusqu’aux montagnes de Jovenia. Saphirina et les autres étaient entrain de revenir au camp grâce à Legolas, mais elle devait retrouver Gryf.

Elle survola les montagnes dans la soirée. Là, elle aperçut un groupe, les légendaires qui marchaient seuls dans un brouillard incroyable. Shimy, adulte, portait Gryf, adulte aussi, dans ses bras. Jadina marchait devant, entourée de Razzia et Tenebris.

Stella atterrit. « Qu’est ce que tu fais là ? ». Demanda Jadina, pas très heureuse de la voir. « Je veux ma mémoire. ». Dit simplement la jeune fille. Jadina soupira. Elle posa la main sur son front et soudain Stella se souvint de tout. « Laissez moi Gryf… S’il vous plait… ». Shimy serra plus fort le corps de Gryf entre ses mains. « Non. Tu ne l’auras pas. Accident de Jovenia ou pas. Tu ne toucheras plus jamais Gryf, tu m’entends ? Plus jamais ! »..

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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptyDim 22 Jan - 9:28

Voilà mon chapitre censé être moins Happy qui l'est quand même un peu. Bonne lecture !

Rélie assistait de loin aux retrouvailles d’Ikaël et de Sun. Lui, âgé désormais d’une petite trentaine d’années, et elle, toujours la même. Il posa une main tendre sur son épaule et une autre sur sa joue. Puis il se pencha vers elle et leur lèvres se rencontrèrent dans un baiser de réconciliation. Il s’écarta d’elle au bout de près de trente secondes. « Je suis désolé, Sun. Tellement désolé. ». Murmura il. Puis il la prit par la taille et l’emmena dans une tente. Elle posa sa tête contre son torse et le suivit. IL devait vraiment l’aimer, pour ne pas rompre alors qu’il faisait maintenant près de deux fois son âge.

Sun entra dans la tente et s’assit sur le lit. Ikaël la couvait d’un regard brûlant. Un regard pressant, fiévreux. Elle comprit et retira son haut. Il s’approcha d’elle et entreprit de la déshabiller en lui murmurant des excuses pour son comportement de toute à l’heure. Elle se contenta de songer que c’était du détournement de mineurs et lui retira son armure.

Saphi regardait Danaël du coin de l’œil. Il ne lui manifestait pas d’attention. Ca la blessait. Il finit par se retourner. « Saphi ? Tu es là ? Si tu savais comme tu m’as manqué… ». Lui dit il en s’approchant. Il lui avait fallu une dizaine de minutes pour la voir, mais son affection semblait sincère. Il lui prit la main. « Je suis désolé de te dire ça, Saphi. Mais j’ai maintenant vingt ans. Quatre de plus que toi. Notre idylle ne tient plus. Ca peut paraître lâche, dépourvu de sentiments réels. Mais ce n’est pas vrai. Je t’ai aimé, amis l’amour que j’éprouvais pour toi est mort en même temps que moi. Adieu Saphirina. Je ne veux plus te voir. ». Elle le regarda. Boum. Le monde est effondré, détruit. Chacun des mots qui sortent de la bouche de Danaël s’enfonce profondément dans son cœur. Son cœur qui tombe en miette. « Mais moi je t’aime… ». Murmure elle simplement. Des larmes montent dans ses yeux. Elle bat des paupières. Mais c’est trop tard, ses joues sont inondés. Danaël. « Et tu dis être chevalier… » Gémis Saphirina. « Mais en vérité, tu n’es qu’un lâche ! ». Il sorti de son champ de vision et elle s’effondra en pleurs.

Amélia se contemplait dans un miroir. Elle effectuait sa vérification de santé quotidienne. Sa magie divine parcourait son corps dans les moindre recoins et la prévenait de toute chose anormale. Soudain, un flash de lumière apparu. Son ventre se mit à briller. Elle y posa la main. Elle sentit un pied frapper la paroi de son ventre. Elle était enceinte.

Chez une demi déesse, la grossesse dure une semaine au lieu de neuf mois. La croissance du bébé était donc déjà largement entamée. Elle comprit tout de suite qui était le père. Dans un mélange d’effondrement et d’horreur, elle sorti de sa chambre. Elle gagna l’extérieur en pleurant. Elle atteint le campement en robe de chambre. Ses pieds nus étaient pleins de coupures diverses. « Danaël ! ». Hurla elle en pleurant. Elle déversa ensuite une série d’insultes ignobles et des éclairs jaillirent de ses paumes, signe d’un énervement extrême. Tout le monde sortit des tentes.

Elle fit brûler la moitié du campement à cause d’un éclair mal maîtrisé. Danaël s’approcha pour tenter de l’arrêter. Elle dirigea ses paumes vers lui et voulu le foudroyer, mais au dernier moment, elle s’effondra en pleurant sur le sol et se mit en boule en geignant. « Je…Je suis enceinte. » Murmura elle. Elle sentait une présence étrangère dans son ventre. Ses pleurs redoublèrent.

Mouton, appuyée contre Neril qui avait à peine dix sept ans, observait la scène. Elle était dans une robe de chambre enfilée à la hâte et ses cheveux en pétard volaient au vent. Neril la serrait contre lui.

Alors qu’Amélia pleurait, les darks surgirent derrière elle. « Mais qu’est ce que tu fais ! ». Hurla Shun Day qui les suivaient de près. Dark Gryf jeta un bref regard à Rélie.

Il se sépara du groupe pour se rapprocher d’elle. Il était beau et musclé, adulte. « Je suis désolé pour ce qui s’est passé.
-Co…Comment tu as réussi à t’enfuir de Bakalié ?
-Rélie la sadique veut ta mort, elle m’a retrouvé et envoyé ici pour t’achever.
-Et bien ,fais le, qu’est ce que tu attends ?
-Je ne veux pas te tuer ! C’est la chose la plus terrible qu’on, puisse me demander ! Je t’aime, moi ! ». Hurla il. « Tu…Tu ne pensais pas ça, quand tu as tenté de me tuer… ». Balbutia elle d’une voix cassée. « Rélie…Je ne savais pas quoi faire, j’étais perdu, s’il te plait pardonne moi ce que je ne me pardonnerai jamais. Redonne moi cet amour que j’ai perdu stupidement. Aime moi comme je ne m’aimerais jamais ! ». La supplia il en se mettant à genoux. Il lui inspira un vague mépris et un sentiment indéfinissable qui lui tordait le cœur.

Stella fusilla Shimy du regard. Mais pas longtemps, car Gryf ouvrit les yeux. « Stella. ». Bredouilla il. Un sourie victorieux passa sur le visage de la jeune fille. « Stella, mon ange. ». Répéta il encore en se redressant. Il tomba des bras de Shimy dans la neige. Mais il se redressa aussitôt pour se jeter dans les bras de son étoile. « Tu m’as manqué… Tellement manqué… ». Soupira il à son oreille. Puis il l’embrassa. Ils roulèrent sur le coté au milieu de la neige. Elle ne sentait même plus le froid. Shimy posa la main au sol. Une barrière de pierre les sépara soudain. Gryf se tourna vers l’elfe. « Qu’est ce qu’il y a, Shimy. On est plus ensemble ! Laisse moi vivre ! ». Elle le regarda en pleurant presque. Il se redressa. Jadina le fusilla du regard. « Choisis : les légendaires où cette fille ? ». Il poussa un cri d’énervement. « Vous êtes des… ». Grommela il. Puis il leur tourna le dos et contourna la barrière. « Adieu ! ». leur lança il en prenant Stella dans ses bras. Il porta son ange sur plusieurs kilomètres, puis ils s’élevèrent ensemble dans les airs.

Une flèche transperça alors une aile de Stella. Alors qu’ils tombaient tous les deux, une voix retentit. « On ne se moque pas impunément de ma fille ! ».

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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptyDim 22 Jan - 18:28

Un nouveau chapitre, les elfes sont vraiment tarés... Allez ,amusez vous bien ! J'ai pas posté beaucoup de chapitres cette semaines, mais je me rattrapa sur le week end ! Vous êtes pas obligés de tout commenter maintenant ! Bonne lecture !

Rélie tendit la main à Dark Gryf pour l’aider à se relever, mais au dernier moment, elle renonça à le croire et lui balança un grand coup de pied dans l’estomac avant de s’enfuir, plié en deux, jaguarian goûtait à une amère désillusion. Il se redressa tout de même et se rapprocha de Rélie. « Ne t’en va pas... ». Murmura il alors qu’elle reculait, un éclair de terreur dans les yeux. « Ne la touches pas. ». Cracha Legolas en plaçant sa lance entre eux. Il jeta un rapide coup d’œil à Rélie. Dark Gryf tomba sur les fesses et recula lamentablement. Dark Shimy, un peu plus loin, se mit à hurler. « Mais c’est quoi cette histoire de M**** ? Si cette histoire était écrite par quelqu’un, tout le monde se dirait qu’il est taré ! Une prophétie, encore ça va. Un monde parallèle, ça commence à craindre, des dizaines et des dizaines de personnages important, une déesse, une révolution, du sadisme, des histoires d’amour à la con, des dieux, une pierre magique, un viol, un bébé, des pouvoirs magiques… J’en ai marre de cette connerie d’histoire de M**** ! Qui est le taré qui a décidé que ça se passerait comme ça ? Vous savez quoi ? Cette histoire finit ici. Mourrez tous ! Et dans d’atroces souffrances dont j’ai rien à cirer parce que je m’appelle pas Amélia ! ». Rugit elle en plaquant sa main au sol.

Saphirina poussa un grand cri suraigu. Puis elle chercha fébrilement une feuille de papier et en trouva une glissée dans son corsage. Elle tira des stylo passés à sa ceinture et griffonna à toutes vitesse une bulle. Une gigantesque bulle de protection. Puis elle agita sa chevelure au dessus, manquant de temps. Une bulle semblable à du savon les entoura. Saphirina sans attendre dessinait déjà. Elle reproduisit sa bulle et s’appliqua à y passer ses cheveux. Les pouvoirs élémentaires frappaient toujours leur protection.

Sun blottie contre Ikaël regardait l’extérieur. Terrifiée. Mais elle regardait aussi Legolas qui avait posé la main contre la paroi. Elle avait un peu peur. Sa peur s’amplifia quand elle s’aperçut que la bulle changeait de lieu. Legolas avait fermé les yeux et son front était couvert de sueur.

Quand il rouvrit les yeux, la bulle avait formé un trou dans les entrailles de la terre avant de disparaître en laissant les murs couverts d’une neige colorée. « Stella viendra et nous trouvera. ». Murmura il. « De l’extérieur, on voit une grosse bosse. On est à peine six mètres sous terrez, mais notre passage à soulevé le sol. C’était pas facile de nous amener ici. ». Constata il.

Amélia, Dark Gryf, Shun Day et Dark Razzia pour les méchants, Alaïna, Legolas, Saphirina, Sun, Ikaël, Mouton, Neril, Rélie et les faucons d’argents pour les gentils. La cohabitation promettait d’être amusante ! Ikaël commença par ordonner à ses faucons de tenter de regagner la surface sans causer d’éboulements.

Amélia dardait ses grands yeux d’or sur Danaël. « Je ne veux pas d’enfant, tu m’entends ! C’est ta faute ! Ta faute à toi seul ! Tu t’occuperas seul de cet enfant ! ». Ils s’écartèrent tous les deux pour se disputer. Sans se tuer, elle parce qu’elle voulait lui donner l’enfant, et lui parce qu’elle portait son fils ou sa fille.

Ikaël prit Sun dans ses bras et tacha de la consoler et de lui assurer que tout allait bien. Saphi redessina une bulle pour les protéger des éboulements. Dark Gryf tenta de discuter avec Rélie sous l’œil réprobateur de Legolas. Dark Razzia et Alaïna discutaient des différentes manières de tuer un adversaire sans utiliser ses mains. Neril et Mouton parlaient à voix basse. Il lui chuchotait des mots doux et elle pleurait en se serrant tendrement contre lui. Et ils regardaient tous les deux Legolas avec haine.

Stella écrasée contre le sol pleurait amèrement, tandis que Gryf se redressait difficilement. Shamira, les regardaient de haut. « Toi, Stella, dès l’instant où je t’ai vue, j’ai su que tu étais mauvaise. Et toi, Gryf, non content de laisser tomber ma fille une fois, tu recommence avec une moins que rien à peine débarquée ! Que fais tu de l’amour que Shimy ? Crois tu vraiment que je vais laisser faire ça ? ». Elle s’approcha d’eux, non, je ne laisserait pas faire ça, jamais. Meurs en pensant à son visage, Gryf. ». Conclu Shamira. En tirant son arc.

« Non ! Maman ! ». Hurla Shimy qui arrivait en courant. Elle se plaça entre Gryf et sa mère et la flèche transperça sa poitrine. Elle tomba en arrière, une écume rose aux lèvres. Gryf se précipita à son chevet. « Oh… Shimy… Je t’en pris…Ne me laisse pas… » Elle le regarda en souriant presque un petit sourire amer de regrets. « C’est toi qui m’a laissé, Gryf. ». Balbutia elle faiblement dans un dernier souffle. Shamira s’agenouilla à coté de ma fille. « Ma Shimy…Mon cœur. Oh, mon Dieu… Mais qu’est ce que tu as fait… Qu’est ce que tu as fait… ». Pleurait elle. Stella se redressa et ouvrit ses ailes. Puis elle monta dans le ciel à la recherche de Jadina. Il n’était peut être pas trop tard…





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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptyDim 22 Jan - 20:43

Voilàààà ! Maintenant, bonne nuit ! J'ai cours demain !

Rélie foudroya Dark Gryf du regard. « Je te hais, je ne veux pas de ton amour. ». Expliqua elle calmement. Il la regarda, dépité. Puis il baissa les yeux. Il sentit sa main se poser sur son épaule. Alors il leva les yeux et, profitant de son avantage jusqu’au bout, les planta dans ceux de Rélie. L croisa un regard dur, mais presque triste. « Mais moi je t’aime… ». Lui soupira il à mi-voix.

Trop fragile. C’est comme ça qu’elle se serait décrite. Mais aussi, influençable, faible. Elle le regarda dans les yeux. Et alors l’évidence s’imposa à elle. Elle aussi, elle l’aimait. « La haine n’est pas le contraire de l’amour… C’est l’indifférence. ». Murmura elle en le relevant.

Saphi observa de loin leur baiser et se demanda se qui pouvait bien passer par la tête de ses deux là. Puis elle chercha Danaël du regard et commença à le dessiner. Il discutait avec cette déesse, Amélia.

« Je ne veux pas de cet enfant, tu m’entends ? Je ne veux pas de ce truc qui grossis dans mon ventre ! Tu es son père, dès qu’il est né, je te le passe et on n’en parle plus !
-Tu ne veux pas de notre enfant ?
-Ton enfant, ne me mêle pas à ses… choses ! ». Hurla elle. Puis, sans prévenir, il posa la main sur son ventre. Il sentit un coup de pied contre la paroi. « Oh, non. Notre enfant. ». Soupira il. Et elle se mit à pleurer.

Sun regardait de loin Ikaël et ses hommes qui creusait la terre pour les faire sortir. Le travail était complexe, car à tout moment, le sol pouvait s’ébouler. Et ils semblaient être bien plus bas que la profondeur indiquée par Legolas.

Dark Razzia regardait Alaïna en coin. Elle était jolie, avec ses cheveux roses et sa moue boudeuse. Il n’osait pas lui sourire, ni même s’avouer qu’elle lui plaisait. Il se contentait de la regarder. « Par contre, si on a les yeux bandés et les mains liés, la technique consiste à tenter le mordre et d’utiliser son jeu de jambes. ». Expliquait elle, en lui détaillant les mouvements qu’ils fallaient apprendre par cœur pour les refaire uniquement de mémoire. « Mais si on est bâillonné, comment mordre ? ». Ils continuèrent sur le même registre. Il avait l’impression vaguement terrifiante, puisqu’elle était dans le camp adverse, qu’Alaïna avait déjà été dans toutes les situations imaginables et pouvait donc s’en sortir. Toujours.

Neril embrassait passionnément Mouton. Même si il avait dut mourir l’instant d’après, il aurait fait ça. Il était si amoureux d’elle. Plus qu’il ne l’avait jamais été. Il ne pensait pas un tel sentiment possible. Il lui aurait donné sa vie, il ferait n’importe quoi pour elle. Il l’aimait depuis l’instant où leurs yeux s’étaient croisés. Il plongea ses yeux dans le regard vert qui l’avait séduit. Puis il recommença à l’embrasser.

Stella rejoints Jadina à tire d’elle. Sans lui demander son avis, elle l’attrapa par les épaules et l’emmena à côté de Shimy. La magicienne tomba à genoux à côté de son amie. Elle commença les soins à toute vitesse.

Shimy entrouvrit à peine les yeux, Gryf la regardait en pleurant. Il se pencha vers elle sans même réfléchir. « J’ai eu si peur, Shimy. ». Murmura il en l’embrassant.

Stella qui les avaient vu sentit des larmes piquer ses yeux et elle s’envola sans un mot. Le cœur brisé. En miettes. Incapable de penser. Elle voulait fuir. Fuir le plus loin que possible, oublier. Retourner dans son monde et tout laisser tomber. Pour toujours. S’allonger à plats ventre sur son lit et regarder la neigez tomber délicatement par la fenêtre. La même idée d’une telle occupation lui semblait si étrange, si lointaine. Elle dut se rendre à l’évidence. Elle était partie Chtite étoile, elle n,e pouvait pas revenir Stella. Simplement. Elle ne s’arrêta pas au campement. Elle cherchait son destin. Et elle ne laisserait pas une quelconque prophétie lui dicter.

Ca ferait bientôt vingt quatre heures. Vingt quatre heure qu’ils étaient coincés ici sans aide. Vingt quatre heures que les faucons d’argent n’arrivait pas à ouvrir la surface de la terre. Depuis peu, Mouton et Legolas avaient assortis leurs efforts magiques à ceux physiques des faucons d’argent. Saphirina avait dessinés des ouvertures qui n’étaient pas apparu, Mouton avait hurlé des ordres, Legolas avait tenté une téléportation… Rien ne marcha. A croire qu’une puissance supérieure les empêchaient de quitter cet endroit. Les couples s’étaient réunis, Saphirina les fournissaient en eau, en oxygène et en nourriture. Ils lui devaient aussi la maigre lumière qui éclairait leur trou. Ils finissaient par croire qu’ils mourraient ici. Avec un peu de neige colorée dans le ventre.

A la vingt quatrième heure précisément, à la montre de Sun, Amélia fit une proposition. « Danaël jure d’arrêter toute poursuite juste à la naissance de mon enfant. Il le garde. Et peut être que la terre s’ouvrira ensuite. ». Tous la regardèrent de travers. « Tu empêche la magie d’opérer ?
-Je suis une déesse, pas n’importe qui. ». Danaël soupira et promis. Alors, la terre s’ouvrit en grand sous les coups des faucons d’argent. Dehors le soleil brillait. Amélia sortit la première, avec la classe d’une reine.


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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptyMar 24 Jan - 19:41

Un petit chapitre en passant ! Un heureux évènement et... Et c'est tout ! Bonne lecture ! Vous aurez peut être un chapitre demain, mais après faudra attendre Samedi.

Une semaine. C’est long, une semaine. Mais c’est trop court, aussi. Qu’est ce qui peut bien se passer en une semaine ? L’éclosion d’une belle histoire ? L’attente d’un enfant dont on ne veut pas ? Une réconciliation peut être ? Mais une semaine, ça peut aussi être un massacre, la mort. Elle avait vécu tant de semaines de sang…

Cette semaine, la plus douce de la vie d’Amélia, était aussi la plus dure à assumer. Elle y pensait, allongée sur sa couchette, la main posée sur son ventre tendu pour tenter de sentir les battements des pieds de son enfant. Elle surprit un sourire tendre sur ses lèvres. Une cloche sonna. L’heure du repas. Ma semaine de trêve était étrange. Enfin, pas la semaines, les six jours. Elle avait surpris des discussions passionnées entre Alaïna et Dark Razzia, ils auraient put lui paraître mièvres, si ils ne parlaient pas que et uniquement d’armes et de meurtres.

Elle avait aussi surpris l’histoire d’amour contrarié de Rélie et de Dark Gryf. Elle les avaient vu tous les deux, assis cote à cote, la tête sur l’épaule de l’autre, entrain de regarder les étoiles assis au sommet d’une falaise. Leurs petites silhouettes qui se découpaient à peine dans le noir de la nuit rendaient un effet saisissant. Ils auraient été mièvres aussi, si elle n’avait pas eu l’impression qu’à tout moment, un des deux allait sortir une arme pour tuer l’autre.

Elle avait aussi vu Sun et Saphi partir ensemble en ville pour racheter une robe de mariée. Elles avaient peur que la première ne porte malheur. A moins que se ne soit un prétexte pour une après midi à dépenser sans compter l’argent du commandant des faucons d’argent. Elle avait aussi remarqué l’amour qui liait Sun et Ikaël, malgré leur différence d’âge.

Mais se qu’elle avait le plus vu, c’était Neril et Mouton. Jamais l’un sans l’autre, ils étaient toujours présents, quand Legolas manquait mystérieusement de mourir. Elle avait vu clair dans leur plan, mais elle n’en parlait pas.

Elle sentit le petit s’agiter en elle, alors qu’elle approchait de la table du repas. Elle se plia en deux en gémissant. Danaël, inquiet, accourut. « Amélia ?
-C’est le petit… Il bouge… ». Il posa la main sur son ventre avec une sorte de tendresse amoureuse. Leurs regards se croisèrent. Et, comme c’étaient de plus en plus souvent le cas, le temps s’arrêta un instant pour eux.

Sun, assise à la terrasse d’un restaurant, regardait Saphi énumérer se dont elle avait absolument besoin pour se marier. Le serveur arriva et lui adressa un joli sourire. « Bonjour mesdemoiselles ! Que font d’aussi jolies filles que vous ici ? ». Ton dragueur, technique déplorable. Regard un peu trop appuyé sur le décolleté de Sun. Elle le fusilla du regard. Son impulsivité légèrement altérée par son presque mariage raté reprit le dessus. « Vous êtes marié ? ». Lui demanda elle en battant des cils. « Non. ». Lui répondit il, en souriant, fier de lui. Elle lui montra sa bague. « Eh bien moi, oui. Alors barre toi ! ». Lui hurla elle, exaspérée. Saphirina se retint de rire devant la mine déconfite du serveur qui partit en traînant les pieds.

Une semaine. Qu’on trouve ça long ou court, ça finit toujours par être terminé. La semaine finit ce soir là. Un soir où Amélia, dans d’atroces souffrances, réussit à donner la vie. Un soir où le visage inquiet de Danaël ne la quitta pas des yeux. Alors qu’elle pensait mourir, avoir dépassé son seuil de souffrances, elle sentit que c’était finit. Bientôt. Alaïna qui aidait l’accouchement prit un enfant des les bras et le posa contre sa poitrine. Moins de deux minutes après, un autre enfant se décida à venir. Le premier naquit à onze heure cinquante neuf, le second à minuit une. Les deux étaient des filles, des petites filles qu’Alaïna posa sur sa poitrine avant de partir. Deux petites files qui venaient de pousser un cri tonitruant sous le regard attendri de leur père. « Elle, c’est Astraëlle. ». Murmura Amélia dans un souffle, en désignant la petite fille posée à droite sur sa poitrine. « Et elle, Eclipse. ». Dit elle en désignant l’autre. Puis elle s’endormit.

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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptyVen 27 Jan - 18:13

Un petit chapitre pour vous présenter les petites choutes !

Amélia se réveilla tôt. La première chose qu’elle remarqua, c’était le regard que Danaël posait sur elle. Elle saisit Astraëlle et lui tendit. « Tiens. Prends en bien soin. ». Dit elle simplement. Alors qu’il saisissait l’adorable petite fille à la peau pale et aux grands yeux clairs. Les rares cheveux qui parsemaient son crâne semblaient noirs. Danaël la serra contre sa poitrine. Amélia se leva et attrapa Eclipse dans ses bras. Cette petite avait les yeux dorés et les cheveux blonds. La peau aussi pale que sa sœur. « Je la garde. ». Expliqua elle en sortant de la tente.

Danaël se leva pour la suivre, mais il eut juste le temps de la voir disparaître, emportant sa seconde fille. Il eut envie de pleurer. Il serra fort sa fille contre sa poitrine.

Saphirina partit voir les enfants de Danaël. Mais Amélia était déjà partie quand elle arriva. Elle vit juste l’amour de sa vie qui berçaient une adorable petite fille. Il la regarda. « Elle est partie. ». Expliqua il tristement. Jadina entra en trombe dans la tente. « Dan ? Je viens d’arriver ! Je suis si heureuse de te revoir en vie ! ». Cria elle presque en voulant se jeter dans ses bras. Il la repoussa pour éviter qu’elle n’écrase le bébé. « Euh… C’est qui ce bébé ?
-Elle ? C’est Astraëlle, ma fille et celle d’Amélia. ». Jadina vacilla et tomba dans les bras de Shimy qui entrait à son tour. Saphirina s’éclipsa.

Elle alla pleurer dans les bras de Sun qui lui proposa de parler à Danaël. Saphi secoua négativement la tête. Mais Sun était déjà partie. Elle ouvrit en grand la tente et se posta devant le chevalier, les mains sur les hanches. « Non mais ça va pas ? Tu as laissé tombé Saphi comme une vieille chaussette à cause d’une petite différence d’âge ? J’ai la moitié de l’âge de ton frère, on se marie dans une semaine ! Et tu sais pourquoi ? Parce qu’on s’aime ! Pas comme toi qui a menti à Saphi depuis le début ! Tu t’es inventé un amour que tu ne ressentait pas, et tu sais pourquoi ? Parce que tu n’es qu’un c…
-Stop ! Arrête ça tout de suite, Sun ! Tes différents personnels avec Danaël ou n’importe qui n’on rien à faire là ! Tu veux recommencer à détruire la cohésion du groupe ? Sors et va réfléchir à tes actes ! ». Hurla Jadina en lui désignant la porte du doigt. Puis la princesse se retourna vers Danaël et commença à lui hurler dessus à cause d’Astraëlle. Sun dévisagea Jadina puis maugréa quelques insultes dans sa barbe avant de sortir de la tente en courant. A défaut de pouvoir claquer la porte, elle arracha le rideau qui fermait la tente et se précipita à la recherche d’Ikaël pour lui demander de corriger son frère.

Alaïna pleurait dans le silence de sa tente. Dark Razzia était parti sans un mot. Elle serrat contre son cœur la fleur qu’il avait cueilli pour elle la veille. Alors que le soleil se couchait à peine sur un grand champ couvert de fleurs de sang, il en avait saisi une, lui avait tendu sans un mot. Puis ils avaient regardés silencieusement le soleil disparaître, blotti l’un contre l’autre. Au moment de s’endormir, il lui semblait qu’il lui avait soufflé : « Je ne veux pas te perdre. ». Elle avait senti son cœur s’emballer avant de s’endormir tout à fait. Elle s’était réveillée seule dans le champ. Il était parti. Sur sa poitrine était encore la fleur qu’il lui avait donnée. Elle s’était mise à pleurer.

Mouton s’approcha de Legolas et lui proposa un verre. Sourire hypocrite à l’appui. Il la regarda d’un air soupçonneux. Neril, caché derrière un arbre regardait la manœuvre. Il avait lui même entrepris de vider les crochets d’un serpent dans un verre d’alcool, puis il avait confié à Mouton la responsabilité de distribuer à boire à tout le monde, en l’honneur de la naissance d’Astraëlle. Elle avait récupéré cette coupe à part, pour être sûre de ne pas se tromper.

Legolas la regardait toujours de travers. « Et si on échangeait nous coupes… ». Proposa il suspicieusement. « Euh… Non merci, je ne bois pas d’alcool… ». Murmura Mouton avec un sourire doucereux. Legolas attrapa la coupe et la laissa tomber peu naturellement. « Qu’elle dommage, je ne peux plus la boire ! ».

C’était au moins la dixième tentative de le tuer. L’empoisonnement venait après l’étouffement avec un oreiller, le serpent dans le lit, le coup de poignard et bien d’autres encore. Mouton revint la tête basse. Neril poussa un petit grognement de rage. Il prit sa bien aimée par les épaules et lui suggéra de tenter de le piquer, comme pour les chiens.

Rélie et Dark Gryf marchaient. Ils avaient fuis à l’aube. Au moment où Amélia avait parlé de partir. Ils avaient traversés deux rivières, grimpés trois collines et marché des dizaines de kilomètres. Ensemble.


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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptySam 28 Jan - 13:37

Un chapitre guimauve... Où est passé mon sadisme ? Bonne lecture !

Stella était en boule, pelotonnée dans un coin de la cabane qu’elle avait investie pour la nuit. L’humidité suintait des murs et les araignées tissaient leur toile dans un ballet étrange. Une fine lumière à peine imaginée dansait, faible rai de lumière s’infiltrant entre deux planches de bois mal raccordées. C’était le matin, elle devrait partir sortir, s’étirer puis s’élever dans les airs… Mais… C’était si dur… Elle finit par relever la tête, son beau visage tourné vers le plafond du taudis. A quoi rimait cette fuite ? Pourquoi cette envie subite de traverser ce monde à la recherche de son destin ? Mais justement, son destin, existait il ?

Danaël et Jadina était en négociations. Elle voulait qu’il les suivent, il voulait rester dans le groupe d’Alaïna. Il expliquait ses raisons, en berçant tendrement Astraëlle. La princesse parlait bas, lui aussi. La petite dormait. Alaïna restait muette dans un coin, couvant son héros d’un regard de muette supplication. Elle finit par venir vers lui et lui prendre le bras. Tout simplement. Elle prit la petite fille dans ses bras et la serra contre elle. « Je vais la coucher. ». Expliqua elle en sortant. Danaël et Jadina se regardèrent encore un peu. « Mon destin n’est plus à vos cotés, désormais. ». Murmura il doucement. Puis il sortit de la tente. Jadina, restée seule, se laissa tomber sur le lit et se mit à pleurer.

Sun essayait sa robe pour la dixième fois, surexcitée. Saphirina était avec elle, et elle parlait sans s’interrompre de comment devrais être ce mariage. Elles avaient imaginé la cérémonie de long en large. De la musique au repas en passant par le plan de table et les invités. Sans oublier bien sur le lieu, la coiffure et les robes.

Ikaël avait été tenu à l’écart des préparatifs, tout devait être une surprise. Il était prévu que les invité souffle des bulles de savons au lieu de jeter des grains de riz, mais aussi qu’un Quadryl emmène les mariés de la mairie au lieu du repas. Le meilleur traiteur d’Alysia devait s’occuper de faire du repas un moment inoubliable, et la robe était l’œuvre du couturier le plus en vogue. Sun serait coiffé par un coiffeur hors de prix et les fleurs seraient sublimes, bref, tout pour un mariage réussi.

Le mariage dépassa toutes leurs espérances. Sun, dans une sublime robe moulantes fermée par des centaines de boutons nacrés, arriva à la mairie au bras d’Ikaël, qui avait changé son armure pour un costume coupé très chic. « Ikaël, commandant des faucons d’argent, voulez vous épouser Mlle Sun, ici présente. ». Leur regards se croisièrent, un centième de seconde. Mais un centième de seconde éternel et inoubliable. « Oui. Oui, je le veux. ». Murmura Ikaël. « Mlle Sun, voulez vous épouser M. Ikaël, commandant des faucons d’argent ici pré… ? ». Elle ne réfléchit pas, elle ne le laissa même pas terminé sa phrase. « Oui, je le veux ! ». Dit elle, avec la voix chargée d’amour et d’espoir. Leur lèvres s’unirent comme leur vie sous un soleil triomphant, devant la totalité de la population de la ville. Ils n’entendirent même pas les paroles du maire, noyés dans leur amour.

Juchée sur un Quadryl, sa longue traîne au vent, Sun se blottit contre Ikaël. Elle était si heureuse aujourd’hui… Et ce jour était comme la promesse d’autres bonheur à venir.

Ils dansèrent toute la nuit, jusqu’à l’aube. Tout était idéal, splendide. L’enchaînement musical était parfait, Saphirina avait fait du bon travail en organisant le mariage. Ils montèrent dans leur chambre quand tous les invités furent rentrés, alors que le soleil apparaissait derrière les montagnes. Ils s’embrassèrent et les doigts enfiévrés d’Ikaël mirent un temps fou à défaire tous les petits boutons de nacre. Ils s’aimaient. Aujourd’hui et pour toujours. Dans l’air planait comme un parfum d’éternité.

Au même moment, assis dans l’herbe, blottis l’un contre l’autre, Rélie et Dark Gryf se juraient un éternel amour. Il n’avait à lui offrir que la lune et les étoiles au dessus d’eau et cette simple promesse. En guise de palais, il lui offrait le monde, en guise de couronne le vent dans ses cheveux et pour toute bague, la liberté. Mais plus fort que cela, bien plus fort que toutes ses choses promises, il lui donnait son amour. Un amour passionné. Un amour qui ne cédait pas en force et en beauté, même devant les étoiles. « Je t’aime. ». Murmura il dans son cou. Et le temps s’arrêta pour eux. Pour l’éternité ?

Shimy et Gryf, allongés l’un à coté de l’autre pensait à des choses différentes. Elle à leur amour retrouvé, et lui au fait qu’il s’était peut être trompé, en abandonnant Stella. Qu’il avait été emporté par une émotion trop forte qu’il avait pris pour de l’amour. Il regrettait la chevelure blonde à coté de lui. Il regrettait la voix et le rire de la jeune fille. Il regrettait son éclatante beauté » et l’amour qui les unissait. Une larme unique, orpheline, coula sur sa joue.

Legolas avait réussi l’exploit de faire danser toutes les filles, au mariage. Y compris Mouton. Mais celle avec laquelle il avait passé le plus de temps, c’était Saphirina. Il avait longtemps vu l’éclat des bougies se refléter dans sa rousse chevelure. Vers minuit, il l’avait accompagnée à une fontaine pour remplir une pot d’eau. Assise sur le rebord, elle s’était penchée au dessus de la surface, une bougie dans une main et le pot dans l’autre. Une mèche échappée de son chignon s’était brûlée à la flamme de la chandelle. Il l’avait rapidement étouffée entre ses doigts, avant de soulager la brûlure ainsi causée dans l’eau de la fontaine. « Oh… Tu veux que j’aille chercher de l’aide ? ». Lui avait elle demandé d’une voix blaanche. « Non, ça ira, chevelure de feu. ». Avait il murmuré dans un sourire.

Il s’était assis à côté d’elle. Puis d’un geste tendre, il avait repoussé la bougie qui les séparait. Il se replongea délicieusement dans ses souvenirs.

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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptySam 28 Jan - 17:03

Sadisme à petite dose, amour et sang, de quoi à vous ravir, chères lectrices ! Bonne lecture !

Amélia tenait Eclipse par le pied. Elle plongeait la petite fille dans une bassine emplie de sang frais. L’enfant n’avait pas de dents, mais elle semblait déjà se délecter de ce liquide. Elle agitait ses petites mains en poussant des cris de joie. Amélia défit son corsage et laissa sortir un de ses seins. Elle y porta la petite. Un lait rouge du fait de sa forte teneur en sang entra dans la bouche de l’enfant. Puis sa mère la coucha dans un berceau constitué d’os. Elle s’assit à côté et prit quelques morceaux de cuir pour fabriquer une tenue digne de ce nom à sa fille.

Danaël donnait un biberon plein de lait de Girawa à Astraëlle. La petite engloutissait la boisson à une vitesse stupéfiante et battait des mains pour en redemander. Danaël se leva pour aller remplir le biberon. Pendant ce laps de temps, l’enfant plongea sa figure dans son assiette pleine de viande et aspira la sauce avec délice. Quand il revint, elle se léchait les babines avec une mimique de plaisir qu’il ne connaissait que trop bien. L’assiette était vide de toute sauce et seul restait le morceau de viande saignante. Il prit peur.

Alaïna entra à ce moment là. Elle s’installa sur une chaise, le plus naturellement du monde. Puis elle saisit fermement le poignet de Danaël et dessina une ligne de sang avec son poignard dans sa chair pale. Elle posa les lèvres de l’enfant dessus. Astraëlle but voracement au poignet de son père. Autour de ses lèvres enfantine, le sang gicla et son air enfantin pâtit du sang qui tachait sa peau couleur de neige. Mais son père ne broncha pas. Il faisait confiance à Alaïna. « On a qu’à la passer au sang de girawa et le problème est réglé. ». Expliqua elle. Il la regarda, ébahi.

Elle se leva et alla recoucher la petite, malgré ses cris de protestation. Puis elle s’assis en face de Danaël. Il la regarda tendrement.

Quand il entra dans sa chambre pour se coucher, Alaïna ayant insisté pour s’occuper du bébé, il se roula sous les couvertures et s’endormit très vite. Mais au milieu de la nuit, il sentit un courant d’air sur son visage. Amélia était là, penchée sur lui. Entièrement en lingerie de cuir. Il se redressa tandis qu’elle s’allongeait à côté de lui et commençait à le déshabiller sans un mot. Il sentit les ongles noirs se poser sur son torse avec un certain plaisir. Il sentit le poignard qui traçait dans sa peau des traits de sang. Puis il ferma les yeux.

Au matin, il se retrouva seul, étendu, les bras en croix, dans son lit. Alaïna le regardait avec inquiétude, assise à côté de son lit. « Ca va, Dan ?
-Oui. ». Maugréa il ,boudeur. « Tu es sûr ?
-Si je te le dis ! ». Elle sembla peinée. Mais elle sortit sans faire de remarque. Il s’en voulut un peu. Alaïna et lui était très liés, elle était tombé amoureuse de lui, d’ailleurs, il n’était pas sûr qu’elle ne le soit pas encore. Il ignorait même comment c’était fini sa courte histoire avec Dark Razzia. Il commença à beaucoup s’en vouloir.

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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptySam 28 Jan - 19:15

Un nouveau chapitre ! Nouveau couple, nouvelles de tout le monde, surtout Stella ! Un nouveau personnage bientôt ?

Stella traversa une route, marcha calmement et sentit de petites larmes venir à ses yeux. Gryf… Il lui manquait tant… Elle entra dans une ville taillée dans un même bloc de pierre blanche. Elle grimpa les escaliers qui tenait lieu de rue à ce magnifique endroit. Elle arriva au sommet, et s’assis face à l’horizon. Le soleil allait se coucher. Elle avait faim. Elle chercha des yeux quelque chose à manger. Un vendeur ambulant proposait des gaufres couvertes de chocolat fondu. Elle trembla à l’idée du goût que cela pouvait avoir. Elle imagina le chocolat brûlant qui envahissait sa bouche, la consistance moelleuse de la gaufre dans sa bouche. Elle sublima intérieurement chaque bouchée et finit par être obnubilée par l’idée du parfum, de la saveur de cette gaufre… Elle s’approcha du vendeur en lui faisant ses petits yeux suppliants.

Il ne fit pas mine de la remarquer. La faim l’emporta sur l’honnêteté. Elle saisit une gaufre qu’il tendait à un passant et partit en courant. Quelques personnes voulurent l’arrêter. Elle traversa la rue en courant, arriva tout au bout de la ville. Une falaise de pierre blanche tombait dans le vide. A pic. Elle sauta. Le vent s’engouffra dans ses cheveux tandis qu’elle tombait. Ses ailes se déployèrent comme on ouvre un parachute. Soudain retenue dans sa chute, elle se laissa porter par les courants aériens en enfonçant ses dents dans la gaufre.

Saphirina regarda sans un sourire le bouquet de fleurs posé sur sa poitrine à son réveil. Elle se frotta les yeux et repoussa les fleurs directement dans la poubelle. Son cœur battait pour un autre. Elle se sentait triste. Elle chercha une serviette de bain et se rendit à la rivière. Elle s’y baigna longuement, se frictionna et retira les moindres traces de son maquillage d’hier soir. Il était aux alentours de dix heures du matin. Sachant qu’elle s’était couchée à sept heures, la fatigue perçait dans chacun de ces gestes. L’eau fraîche sur son visage la réanima un peu. Elle sortit de l’eau et s’enroula dans la serviette. Elle s’assis sur un rocher et peigna longuement ses cheveux roux. Elle ressemblait un peu à une naïade, une nymphe des rivières. Elle enfila une petite robe légère et estivale et sentit sa tristesse matinale s’envoler. Elle repartit même sortir les fleurs de la poubelle et leur offrir un vase et de l’eau.

Danaël eut une longue discussion avec Alaïna. Elle lui décrivit son ébauche d’histoire d’amour avec Dark Razzia, son départ. Elle se mit à pleurer dans ses bras. Il caressa son dos délicatement. Il sentait son cœur battre. Ce n’était pas la passion qu’il ressentait pour Amélia, cette passion furieuse qui ressemblait plus à du désir… Mais c’était une tendresse, une affection véritable. Il se dit qu’il serait bien doux de tomber amoureux d’Alaïna. Alors il l’embrassa.

Elle serait la mère de cette enfant. Dès l’instant où elle avait croisé le regard bleu de la petite, elle l’avait sut. Se serait elle qui l’élèverait. Elle ne ressentait rien de plus pour Danaël qu’une solide affection fraternelle. Mais elle avait choisi de se leurrer volontairement pour oublier. Oublier la fleur rouge qu’elle avait tenu entre ses doigts. Oublier son cœur en miette. Et puis, ça aurait put être pire. Elle se fit tomber amoureuse par défaut, et il fit de même. Il voulait tout les deux quelqu’un pour panser les plaies de leur cœur. Il se trouvèrent. Amoureux par intérêt, par défaut. Un amour amical ou une amitié amoureuse. Ils étaient un peu comme un vieux couple dans lequel tout amour est mort. Sauf qu’ils démarraient leur histoire sans amour.

Sun, elle, ressentait une passion violente, brulante. Ikaël parlait d’acheter une maison, de quitter les faucons d’argent, de vivre tout les deux. Elle l’écoutait, lui disait de ne pas sacrifier sa carrière comme ça. Puis ils parlaient d’un enfant. L’enfant qu’ils aimeraient avoir. Ils souriaient alors tous les deux.

Une semaine après, Sun était enceinte. Elle le sut en s’éveillant au matin. Une conscience trouble que quelque chose avait changé. Un enfant désiré qui grandissait en elle. Elle se leva doucement et chuchota cela à l’oreille de son mari. Il se tourna vers elle, ses yeux chantaient une joie sans limites. Il la prit dans ses bras et la fit tournoyer. Puis il l’emmena à Oroban voir un médecin qui leur confirmerait. Il les félicita avec le sourire, ébloui par la passion de ses deux là.

Mouton repensait au mariage en se réveillant. Elle se revit, sur la piste de danse.

Elle dansait un slow langoureux au bras de Neril. Le moment était idéal, leurs lèvres allaient s’unir, mais soudain, des bras musclés avaient enserrés sa taille et l’avait arraché à l’étreinte de l’amour de sa vie. Legolas l’avait serré contre lui, et ils avaient fini le slow enlacés, elle, tapant violement son torse en lui hurlant de la lâcher, et lui, concentré sur la musique. Dès qu’il l’avait lâché, elle lui avait mis une gifle retentissante, puis s’était réfugier dans les bras de Neril. Elle avait détesté Legolas de s’être servi d’elle ainsi pour clore sa collection de fille avec lesquelles il avait dansé. Juste après, sans un regard pour Mouton, il avait invité Saphirina.

Elle serra son oreiller comme si elle avait voulu l’étrangler, puis se releva. Elle traversa la pièce de long en large. Neril la regardait, dans un coin. « Stella part, les légendaires s’apprêtent à repartir, Rélie disparaît… Comment est ce que notre groupe va survivre ? ». S’énerva elle, en continuant d’étrangler son oreiller. « Il faut le tuer ! ». hurla en pensant à Legolas. Neril la regarda dans les yeux. « Rappelle moi en quelle année la peine de mort à été abolie, chez toi ?
-Ce n’est pas important… Il a… ». Elle passa la main sur sa gorge miraculeusement intacte et sentit des larmes piquer ses yeux. « Il m’a presque… Presque tuée… Oh, Neril ! ». Gémit elle en se mettant à pleurer. Neril s’approcha et plongea ses yeux verts dans les siens. « Calme toi… C’est fini… Allez, voilà… ». Murmrua il en la serrant contre lui pour la rassurer. « Comment est ce que je pourrais lui pardonner la lame qui s’apprêtait à tomber, ma vie que je sentait partir… Comment je pourrais lui pardonner ce que j’ai ressenti à ce moment là ? Il m’a détruite, je n’arrive même pas à me relever de cette épreuve…
-J’en suis bien désolé. ». Murmura Legolas qui entrait dans la tente.

Rélie était juchée sur son culbutar, enfin, sa monture était à elle autant que peut l’être quelque chose volée une heure auparavant dans une ferme…Dark Gryf chevauchait en tête, à vive allure. Leur fuite avait un délicieux parfum d’aventure et d’interdit. Ils fuyaient leurs camps, leurs limites. Ils fuyaient par amour, pour pouvoir s’aimer. Encore un peu. Et même si leur amour devait mourir demain, jamais ils ne regretteraient ses moments. Inoubliables moments chevauchées passionnées, baiser fusionnels.

Rien ne pouvait entaché ce bonheur idéal. Rien sauf une chose. Au soir Rélie sentit quelque larmes piquer ses yeux. « Depuis que Jadina m’a rendu la mémoire, je me dis que je ne peux pas laisser ma sœur… La laisser comme ça… J’aimerais la revoir. Juste une fois. Lui dire que tout va bien. Simplement. ». Il la regarda et soupira. « Perdue entre deux mondes… ». Soupira il. Elle hocha la tête. Alors il conçu un plan. Un plan pour qu’elle soit à lui. Juste à lui.

Amélia enfilait un bustier de cuir et nouais un à un les lacets. Elle peigna ses longs cheveux et les hissa au dessus de sa tête dans un chignon qu’elle fit tenir à l’aide d’os taillés en baguette. Elle enfila une robe de soie noire par-dessus ses sous vêtements incroyablement séduisants. Puis elle passa autour de son cou un boa rouge sang. Elle glissa son rubis de sang à son doigt, enroula sa fille dans une couverture noire ornée de têtes de mort rouges et sortit. Elle partit sans se retourner. Sans un mot. Elle sauta sur un cousin du darkhelion et s’envola dans les airs.

Elle finit par survoler un canyon bien connu d’elle et s’y arrêta. Elle s’agenouilla sur le bord, et contempla le lieu où son père était mort. Alors elle saisit sa fille et la jeta dans le vide. Le bébé hurla en tombant. Elle ne bougea pas. L’animal volant plongea chercher l’enfant. Il se posa à côté d’Amélia. Elle reprit sa fille et la jeta à nouveau dans le vide. Jusqu’à ce que l’enfant ne pleure plus et ne hurle plus. Alors elle alla massacrer des villageois en guise de repas pour elle et sa fille.

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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptyDim 29 Jan - 1:00

Chapitre écrit et posté en vitesse, bonne lecture !

Stella assise sur le rebord d’un muret finissait de savourer sa gaufre en se léchant les doigts. Elle agita la tête et fit onduler sa chevelure comme une vague d’or sur ses épaules. Elle jeta un coup d’œil à la foule qui l’entourait sans la voir. A ses gens qui ne se regardaient pas. Elle détailla les visage, les vêtements. Des pauvres et des riches. Elle se mit à imaginer un monde meilleur. A défaut de changer ce monde, pourquoi ne pas y apporter… Un tout petit mieux ?

Elle se leva et fendit la foule, les bras tendus, tournant sur elle-même. La foule s’arrêta une seconde pour la regarder. Sa robe prise dans le vent ondulait au rythme de ses cheveux. Soudain, elle se stoppa, resta comme figée. La foule ne bougea pas. D’un geste digne d’un pick pocket de haut niveau, elle saisit les bourses à sa portée et fila droit vers les nuages. A peine arrivée à quatre mètres du sol, elle vida les bourses au dessus de la ville où des mains avides se tendaient vers le ciel. Puis elle laissa tomber les bourses vide et partit vers de nouveaux horizons. Il y avait tant de gens à aider.

Saphirina écoutait longuement les chansons d’amour que lui déclamait Legolas, agenouillé à ses pieds. Il lui tendait un bouquet de roses splendide et la couvait d’un regard amoureux. Elle n’entendait sa voix que de très loin. Amour et Danaël étaient synonymes, pour elle. Le cœur en vrac, elle se sentait étrangère à cet amour ostensible que manifestait l’elfe à son égard.

Une heure après, Sun vanta longuement les mérites de Legolas. Elle parla de son charme, de son intelligence, de son talent au combat et de pleins d’autres choses. Voir son amie dans cet état l’attristait, elle voulait la dérider, revoir un sourire sur son visage, ou mieux, de l’amour dans son cœur. Mais peine perdue. Saphirina était malade. Malade d’amour.

Sun sentait le bébé qui grandissait en elle. L’amour d’Ikaël, plus fort que jamais, entourait cette grossesse bénie. Elle pensait à son bonheur sans tache, quand son mari entra dans la pièce en armure. « Je dois y aller. ». Dit il. Il l’embrassa. « On lève le camp, les tente et tout ça. On a réquisitionné une auberge un peu plus loin. Tu dormiras là bas avec les autres en attendant mon retour. Sois prudente. En revoir ! ».

Elle le regarda partir, tétanisée. « Ikaël… ». Appela elle. Trop tard, il était loin. « Mon amour… ». Rajouta elle tout bas. La main qu’elle avait levée pour le retenir retomba sur son ventre. Elle voulut pleurer, mais une volonté et une force l’en retinrent.

« Ikaël ! Tu m’as épousée, assume le ! Tu te barre au milieu de ma grossesse ? Au moment où j’ai besoin de toi ! Tu devrais avoir honte ! Honte de sacrifier ta vie à ta carrière. Juste milieu, tu connais ? Va donc te faire f*****, mari ingrat ! Et père ingrat, aussi ! ». Hurla elle en fourrant toutes ses affaire dans une valise. Puis elle quitta la tente à toute allure et quitta le camp, bien décidée à ne plus y retourner.

Après une tentative de séduction infructueuse sur Saphirina, Legolas était entré chez mouton, bien décidé à se faire pardonner. Et puis, Mouton était si mignonne…

« Je voudrais que vous me pardonniez ce que je vous ai fait, le mal que je vous ai causé. J’aimerais que vous oubliez la guillotine, l’horreur de ce qui devait être vos derniers instants. Le passé est derrière nous. Evoluons ensemble vers un futur plus lumineux. Il n’y a pas de vie sans lumière, et la lumière, c’est l’union. Unissons nos forces, pour les augmenter. Je suis près à faire des sacrifices, pour regagner votre confiance. T a confiance, Mouton. Sache qu’au moment où je t’ai sauvé de Dark Razzia, il y a déjà si longtemps, un éclat dans ton regard à attiré mon attention. Je peux affirmer désormais, que la vocation de ma vie sera de protéger la tienne. En paiement de ma dette. Puisse tu vivre longtemps, Reine des mots. Et puissiez vous vous aimer toujours. ». Murmura il en reculant, la tête basse.

Dark Gryf concocta au cours de la nuit un filtre de l’oubli, un filtre que lui avait enseigné Gondolf, leur espion dans l’équipe adverse. Il en versa dans l’eau de Rélie, et lui porta aux lèvres à peine ses yeux s’ouvrirent. Elle avala sans protester. Puis elle ouvrit grand les yeux. « Qui es tu ? ». Demanda elle d’une voix faible. « Celui que tu aimes. ». Lui expliqua il. Elle ne contesta pas et le laissa l’embrasser.

Elle ne contesta pas non plus quand il prirent ensemble une chambre à l’auberge. Ni après. En vérité, elle ne contesta plus jamais. Elle ne savait plus rien, elle était retombé au statut d’enfant naïve qu’elle avait dut avoir aux environs de quatre ans. Avant de devenir paranoïaque et sadique. Elle ne savait rien, ce qui sortait de la bouche de Dark Gryf ne pouvait être vérité.

Amélia avait pendu sa fille par les pieds à une branche d’arbre et elle attendait que la petite arrête de pleurer. Soudain, un quadryl passa à côté d’elle. La reine Aderyd en descendit. Le temps avait repris ses droits sur son beau visage, mais il ne parvenait pas à en altérer la sculpturale beauté. « Bonjour ma fille. Dès que j’ai reçu ton message, je suis venue. C’est l’enfant ? ». Amélia hocha la tête. « Eduque le correctement, alors. ». Murmura elle. Amélia descendit la petite. Adezryd la saisit et lui banda les yeux d’un geste d’experte. « Les enfants et petits enfants d’Anathos doivent être traités comme tels. Laissons là ici, et attendons qu’elle ne nous rejoignes. Il faut que nous parlions un peu. ».

« Je t’ai déjà raconté ma rencontre avec ton père. Une semaine après que Jadina ne naisse, un dieu descendit du ciel. Il m’annonça clairement ses intentions. Je porterais sa fille, en échange de sa protection contre mon pays. C’est au nom de cette protection qu’Orchidia fut épargné par son œuvre de désastre. Mais se que je ne t’ai jamais dit, ce sont les raisons qui l’on réellement poussées à me choisir. Je suis reine. Magicienne de surcroit. J’étais belle, je suis inflexible. Il t’a confiée à moi six mois. Six mois où j’ai eu des consignes précises. Puis il est passé te chercher, et je me suis aperçue qu’il était… Un peu amoureux de moi. J’ai mis des années et des années avant de découvrir une chose. Je l’étais aussi légèrement… De lui… Oui, j’ai aimé Vangelis. Je l’ai beaucoup aimé, même. Mais je ne me suis rendue compte de mon amour pour Anathos qu’au moment où j’ai appris que ma fille Jadina l’avait… Tué. Je t’ai cherché à ce moment là, mais une crise de Lerdamer m’a clouée au lit. Maintenant que je t’ai retrouvé, ma fille, il faut que je te confie quelque chose. Le secret de ton père. Il n’a voulu te concevoir que dans un but. Un seul. Assurer sa succession. Ton premier fils s’appeler Anathos. Et se sera la réincarnation de ton père. Pour cela il y a tout fois une condition. Il faut que le père de cet enfant soit le possesseur du corps dans lequel Anathos est mort. Tu saisis ce que je veux dire ? ».

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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptyMar 31 Jan - 8:43

Joyeux anniversaire, Stella ! Voilà ton cadeau ! C'est pas un écrin de paix (je vais pas offrir la même chose à tout le monde) je te laisse le découvrir ! Bonne lecture à toutes !

Stella assise sur le rebord d’un toit contemplait le monde. Elle avait posé sur son visage un petit masque de cuir rose à paillettes, plus pour avoir la classe que pour ne pas être reconnue. Elle laissait ses jambes balancer dans le vide en regardant le ciel. Elle entendit des pas légers, aériens dans son dos. Un garçon s’assis à côté d’elle. « Bonjour je m’appelle Vango. Je suis paranoïaque.
-Enchantée. Moi c’est Stella, justicière masquée. ». Ils restèrent un moment assis là, les jambes pendantes, comme si la situation était parfaitement normale. Puis il commença à) descendre la façade en marchant verticalement. Elle se pencha dans le vide. « Eh ! Attends ! ». Lui hurla elle. Il se plaça sur un rebord de fenêtre et attendit. Elle sauta et le rejoint en battant des ailes. C’est alors qu’elle remarqua les hirondelles qui entouraient le garçon. Un très beau garçon, d’ailleurs. Elle désigna les oiseaux du doigt. « Elles ? Se sont de vieilles amies. C’est comment de voler ?
-Et de courir sur un façade verticale ? ». Il eut presque un sourire. Sans lui demander son avis, elle l’attrapa par le bras et partit vers le sommet du ciel. Elle attrapa son autre bras, et il se retrouva pendant dans le vide, hissé vers le haut par un ange. Une expérience particulièrement euphorisante, quand on a pas le vertige. Or, il ne l’avait pas du tout, le vertige.

Ils volèrent longuement ainsi, elle ne ressenti la fatigue que très tard, et ils s’assirent alors sur les créneaux d’une muraille. Il lui sourit. Et elle sentit un poids s’envoler de son cœur pour être remplacé par un autre. Vango remplaça Gryf en un battement de paupière. Simplement comme ça. Et c’était sans doute mieux ainsi. Leur premier baiser eut la saveur du vent.

Saphirina était assise dans sa chambre d’hôtel, cherchant une maigre consolation à son cœur brisé dans la contemplation de la morne et plate plaine qui l’entourait. Elle gémit. Sun ne cessait de grommeler égoïstement contre Ikaël. Elle fini par voir la tristesse de Saphirina et posa une main tendre sur son épaule. « Désolée… ». S’excusa elle. Son amie était au bord des larmes. Sun eut alors la splendide idée de retourner son énervement contre Ikaël sur son frère.

Elle entra dans sa chambre brutalement et se planta devant lui. « Salut ! J’espère que tu es fier de se que tu as fait à Saphi ! Estime toi heureux que je te détruise pas le crane à coups de pieds, parce que je meurs d’envie d’éclater ta petite tête d’ange ! Un ange, tu parles… Un démon, oui ! Seul un démon pourrait faire un truc pareil à ma Saphi, tu m’entends ! ». Elle bouillonnait de rage, les poings serrés. Alaïna, assise sur le lit lui fit signe de se calmer. Ca n’eut aucuns effets. « Et toi, tu es fière de toi, aussi ? Miss cheveux roses tombe amoureuse de Dark Razzia, et dès qu’il s’absente, elle profite du malheur de Saphi pour lui piquer Danaël ? C’est une attitude loyale, peut être ? Tu peux bien critiquer Legolas, tu ne vaux pas mieux ! ». Hurla Sun. Alaïna se leva gracieusement et s’approcha d’elle. Elle tendit la main et son arme y apparut. « Tu disais ? ». Demanda elle en changeant son arme de main. Elle fit reculer Sun jusqu’au fond de la pièce. Danaël ne bougea pas.

Saphi entra en trombe, horrifiée. Ses cheveux roux qui tombait sur ses épaules donnait un air tragique à son beau visage terrifiée. Danaël ressenti un petit pincement au creux de son cœur. Elle était si belle. Elle se dirigea vers Alaïna. La lame de celle-ci était dressée au dessus de la tête de Sun. « Meure, mortelle. ».Cracha elle. « Stop ! Arrête ça tout de suite ! Quand tu m’a sauvé, dans mon monde, quand tu m’a extirpé des griffes de Dark Shimy, c’était pour une raison. Mais si tu la tues, se sera sans raison, juste sur un coup… D’énervement… Laisse la, s’il te plait… ». Alaïna rangea sa lame. « Ce n’est que partie remise. ». Lâcha elle d’un ton lourd de menace en partant.

Mouton ne croyait pas un mot de ce que lui disait Legolas. Mais le pire, c’est que malgré le changement de lieu, il était revenu dans sa chambre, s’asseoir à côté d’elle sur son lit. Il avait même eut le culot de la toucher. La toucher ! Il avait posé sa main sur son bras et lui avait lancé un regard brulant en chuchotant au creux de son oreille quelque chose à propos de pardon. Inutile de préciser qu’elle s’était écarté avec dégout et lui avait collé une gifle. Mais il n’avait eu qu’un sourie amusé. « Ne t’énerve pas comme ça. ». Avait il souris. Puis il était revenu à la charge. Neril avait fini par entrer et remettre les choses à leur place, s’est à dire Legolas dehors. Puis il s’était assis à côté de Mouton et avait glissé la main le long de nuque en l’allongent tendrement sur le matelas. Leur lèvres s’étaient trouvée dans un baiser passionné.

Une ou deux heures plus tard, en sortant de sa chambre, Mouton sentit la main de Legolas attraper sa taille et l’attirer vers lui. Il la serra contre lui et se pencha vers elle en lui murmurant presque amoureusement quelques mots. « Alors, tu me pardonne ?
-Oui. ». Lâcha elle pour se débarrasser de lui. Il posa sur les lèvres de la jeune fille un baiser tendre. Un baiser qui n’était là que pour attirer l’attention de Saphirina, de la jalousie dans son regard, peut être. Il ne vit que de l’indifférence. Alors le baiser devint furieux.

Rélie et Dark Gryf traversèrent une grande partie d’Alysia et s’arrêtèrent à Orchidia. Ils prirent une chambre d’hôtel avec vue sur le palais.

Au milieu de la nuit, Dark Gryf sortit et laissa Rélie seule. Elle s’assit sur son lit et frotta ses yeux dans un éclair de lucidité passagère. A ce moment là, la porte claqua. Un garçon entra en courant. « Cachez moi, s’il vous plait, cachez moi, Mademoiselle ! ». Elle lui désigna mécaniquement le placard et se leva pour verrouiller la porte.

Le jeune homme la regarda avec reconnaissance. « C’est gentil. Je vais rester là un moment. Je vous promet de ne pas vous déranger. ». Murmura il. Elle ne répondit pas et se contenta de s’endormir.

Eclipse atteint le campement deux jours après, vivante. Ce qui prouvait, si on avait besoin de preuves, qu’elle était d’origine divine. Amélia prit congé d’Aderyd et se rendit au quartier général. Elle s’habilla de façon à devenir parfaitement irrésistible. Puis elle se maquilla et enfila une cape par dessu sa tenue plus que légère.

Elle attendit qu’il soit minuit pour se rendre à l’auberge où Danaël dormait. Elle grimpa par la fenêtre et glissa à côté du lit. Il l’attendait. Il se leva et glissa la couverture sur le corps d’Alaïna. Puis il sortit de la chambre. Il passèrent la nuit sous un auvent.

Au matin, Amélia n’était pas enceinte. Elle soupira d’énervement et décida de passer sa rage sur Eclipse. « Calme toi, mon cœur. ». Murmura une voix dans sa tête. « Pa…Papa ?
-Qui veux tu que se soit ?
-Tu…Tu te réincarneras bientôt… Je te le promets…
-Je n’en doute pas.
-Papa ?
-Oui ?
-Tu…Tu m’as manqué…
-Toi aussi, ma chérie. Toi aussi. ».

Elle se rendit, le sourire aux lèvres vers le berceau d’Eclipse. Toujours le sourire aux lèvres, elle la jeta dans un bassin plein de requins et la regarda mordre férocement les animaux de sa petite bouche dénuée de dents. Féroce, agressive et dangereuse. Tout le portrait de sa mère.

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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptyMer 1 Fév - 12:01

Un petit chapitre comme ça. Bonne lecture !

Stella, blottie contre son nouveau petit ami, passait un moment merveilleux. Un moment qui lui rappelait Gryf, mais Vango était si… Si plein de choses… Si beau, si incroyable, si sympathique, si… Si tout ça. Elle sentait son cœur s’affoler. Elle était amoureuse.

Elle avait retiré son masque rose et l’avait posé à côté d’elle, en haut de la muraille. Elle et Vango. Côte à côte aux pieds des cieux. Elle souriait. Le monde aurait il put être plus parfait ?Elle remarqua un groupe connu, en bas.
Son cœur rata un battement. « Oh… Non… ». Murmura elle ,sa voix oscillant entre une crise de larme ou d’hystérie. Vango se figea. « Qui c’est ? ». Demanda il, près à filer à travers les toits. Elle posa la main sur son bras pour le retenir. « De vieux amis… » Murmura elle.

Saphi regardait, du coin de l’œil et sans y prêter intérêt, Legolas qui embrassait une fille. Elle n’y prêta intérêt que quand elle reconnut la fille. « Mouton ? ». Demanda elle au moment où d’un violent crochet à la mâchoire la jeune fille se libéra. « Lâche moi, sale pervers ! ». L’elfe ne la relâchait que pour l’enlacer à nouveau. Elle lui cracha à la figure et se débattit. Sun s’approcha. « Eh ! Lâche la ! ». Legolas ne réagit pas. Il tenta d’embrasser Mouton à nouveau. Elle lui mordit la langue, lui mit un coup de pied entre les jambe et un coup de coude dans l’estomac. Il trébucha et tomba en arrière. Elle lui sauta allégrement sur l’estomac. Neril sortit de la chambre, épée en main. Il se jeta sur l’elfe.

« Arrêtez ça ! ». Hurla Danaël. Il se précipita sur Neril et le fit rouler sur le côté. Puis il attrapa Mouton qui se débattait par les épaules. Legolas se redressa péniblement en se tenant la hanche. « Mignonne, mais dangereuse. ». Danaël sourit. « Comme toutes les jolies femmes.
-Je suis pas d’accord. Ils y a des femmes très belles totalement inoffensives. Ta Saphi, par exemple.
-Saphirina ne m’appartient pas. Tente ta chance, si elle te plait.
-C’est déjà fait. ». Le héros sembla profondément troublé. « Qu…Quoi ?
-Elle m’a repoussé. ». Danaël se rassura. Et Saphi se remit à espérer.

Dark Gryf entra dans la chambre très tard. Rélie dormait comme une gentille petite fille innocente. Adorable. Il s pencha sur elle et posa un baiser tendre sur son front. Puis il se déshabilla et fourra pèle mêle ses vêtements dans le placard. Il cherchait son pyjama avec des petits oursons qui dorment sur un nuage, quand il remarqua enfin l’intrus. En boule au milieu des vêtements de toutes sortes un inconnu ronflait doucement. Dark Gryf récupéra son pyjama et voulut réveiller Rélie. Mais le tendre sommeil dans lequel elle était plongée le retint. Il ferma le placard à clef et s’étendit dans son lit.

Au matin, il trouva le lit vide. Il se leva et partit au placard. Vide aussi. Il poussa un grand cri d’horreur. Puis il dévala les escaliers en pyjama. Il trouva l’écurie vide de son culbutar comme de celui de Rélie. Il tomba à genoux dans le crottin. Et il se mit à pleurer égoïstement, come un enfant qui aurait perdu son jouet.

Amélia avait récupérer sa fille, rassasiée et en parfaite santé, une heure après. Elle l’avait jeté dans une cage pleine de serpent, puis avec un gorille, et enfin, elle l’avait couvert de miel pour la laisser se faire dévorer par des fourmis cannibales. Pauvres fourmis.

Eclipse était vorace. Mais c’était encore un bébé. Après ces exercices divers, elle espérait son berceau d’ossements pour y faire un petit somme. Sa mère avait d’autres projet. « Les dernière filles qui ont survécu à ce parcours avaient des pouvoirs magiques et était adolescentes. Tu as des pouvoirs plus forts que les leurs, mais tu es un bébé. Allez, bonne chance ! ». Lança Amélia en posant Eclipse à l’entrée du parcours que Rélie, aidée de Mouton, avait dut parcourir.

« Papa ?
-Je suis là ma petite.
-Tu crois que je suis trop dure avec elle ?
-Bien sûr que non ! Si tu savais ce que je t’ai fait subir ! Tu as dut traverser un océan à la nage le jour de tes un an, escalader une montagne pour ton deuxième anniversaire, une bonne éducation , quoi !
-Merci, tu me rassures.
-Il ya pas de quoi, ma chérie. ».

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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptyMer 8 Fév - 14:11

Avec du retard, voilà un chapitre sous la forme d'une ébauche de fin !

Stella descendit des remparts vers la porte. Elle attendit, la tête légèrement penchée que les légendaires pénètrent dans la ville. Le bras de Vango posé sur son épaule la rassurait à peine. Elle avait posé le masque sur son visage, mais quand son regard croisa celui de Gryf, elle sut que c’était inutile. Comment aurait il put ne pas la reconnaître ?

Il lâcha la main de Shimy et s’avança à petits pas vers elle. « Stella ? ». Murmura il. Se n’était pas une question. Elle resta dans les bras de Vango. Gryf s’arrêta. Quelque chose les séparait. Quelque chose d’invisible, une barrière immatérielle et pourtant indestructible. Il tendit la main pour tenter de la toucher, mais sa main ne fit qu’effleurer ses cheveux. « Je… ». Il voulut continuer, ne put pas. Arrêté par le regard glacé qu’elle posait sur lui. La main de Shimy se posa simplement sur son épaule. Il ne la sentit même pas. Stella baissa les yeux. Elle regarda un instant ses pieds. Puis elle se retourna et elle partit. Il resta là. Et il se mit à pleurer.

Saphirina assise sur son lit. Elle dessinait Danaël. Une dizaine de crayons de couleur bleus différents l’entouraient, et autant de jaunes. Elle piochait allégrement dans une boite gigantesque qui semblait contenir un ou deux milliers de crayons de couleurs.

Sun entra au milieu du coloriage de l’œil gauche. Elle poussa un cri en voyant le dessin. « Mais réveille toi, Saphi ! Ca va pas de continuer encore de le dessiner, de penser à lui ! Tu penses qu’il te mérite ?
-Mais…
-Mais quoi ? Ca te fait plaisir de te faire du mal comme ça ? Oh , tu m’énerve ! Tu es à sa botte, incapable de penser à quelqu’un d’autre, mais redresse toi, quoi ! Tu vas pas rester toute ta vie comme ça ! Sinon, entre dans un couvent ! ». Hurla Sun. Saphi resta assise sur son lit, silencieuse, Sun, excédée, sorti en claquant violement la porte.

Quand son amie fut sortie, Saphirina laissa couler quelques larmes furtives. Puis elle glissa la main sous son oreiller et trouva le poignard qu’on lui avait confié « en cas de problème ». Elle quitta la pièce comme une ombre et entra dans la chambre d’Astraëlle. Elle n’avait fait qu’entrapercevoir la petite. Elle dut reconnaître qu’elle était adorable. Mais elle ne le serait pas longtemps. Vraiment pas longtemps. Saphirina sortit le poignard de son fourreau dans un chuintement feutré. Elle le leva au dessus du berceau. Tranquille et déterminée à la fois, elle enfonça la lame dans le corps endormi de la petite. La lame ne fit qu’entrer dans le matelas.

Le corps recroquevillé de l’enfant s’était déplacé à une vitesse surprenante. Elle était maintenant dans un coin, posant sur Saphirina un regard terrifiant. Un regard du plus beau bleu du monde. Le poignard tenta encore de l’embrocher. Elle mordit férocement le poignet de son ennemie. Les os de Saphirina émirent un craquement sinistre. Elle hurla et se mit à tenter d’assassiner la petite avec une violence nouvelle. L’enfant lui immobilisa le poignet entre ses petites mains et la mordit jusqu’au sang. Le poignard tomba de sa main ensanglantée, soudain désarticulée. Saphirina vacilla en portant la main devant son visage, son autre bras avait échappé à son contrôle après avoir été réduit en miette. Elle s’évanouit sur le lit de Danaël, juste derrière le berceau.

Mouton affrontait Legolas du regard. Ils étaient face à face, dans sa chambre, lui sur une chaise, au milieu de la pièce, elle sur son lit, attendant Neril pour commencer à s’énerver. « Tu as toujours ma lettre ? ». Lui demanda l’elfe d’une voix douce, tendre. « Oui. ». Avoua Mouton du bout des lèvres. « Je pensais que tu la brulerais.
-C’est une jolie lettre.
-La première ou la seconde ?
-La première, la seconde est en miette. ». Ils restèrent un instant silencieux, face à face. Puis il lui sourit. Un simple sourire de réconciliation, un sourire qui se voulait heureux, tranquille. Elle se sentit soudain mal. Il approcha sa chaise du lit. Puis il saisit entre deux doigts une mèche de ses cheveux. Il la débarrassa tendrement d’un brin d’herbe. « Qu’a tu bien pu faire dans l’herbe pour en garder dans tes cheveux ? ». Demanda il d’un ton badin en lui faisant un clin d’œil appuyé. Elle eut envie de l’étrangler. Il s’approcha et posa une main douce dans son cou. Une main à la fois fraiche et rassurante. Elle eut un instant peur qu’il ne l’étrangle, lui. Mais au lieu de cela, il l’embrassa.

Rélie avait pos sa tête dans le dos de l’inconnu qui avait débarqué chez elle en pleine nuit. Après lui avori offert le placard comme refuge, elle lui avait ouvert vers quatre heure du matin, après que Dark Gryf soit rentré et se soit endormi. « Merci auteure. ». Lui avait il dit. Puis il avait repoussé une superbe boucle brune qui lui tombait sur le visage. Il lui avait fait un sourire éblouissant et avait tendu la main pour qu’elel l’aide à sortir du placard. Elle l’avait fait. Il avait continué de sourire. « Il faut partir, maintenant, Rélie. ». Sa voix avait des accents de vérité. Elle l’avait suivi.

Amélia jouait avec des petites statuettes de ses ennemis. La statuette Danaël tenait à son bras Alaïna. Il était noté quelques remarques sur l’absence totale d’amour entre eux, sur sa feuille de notes. La statuette Astraëlle était à côté du couple. Les statuettes Mouton et Neril étaient en face de Legolas. « Haine ». Etait le seul mot pour décrire leur relation. C’était ce qu’elle avait marqué sur sa feuille. Plus loin, Sun était seule avec une statuette « ? » qui représentait l’enfant à venir. Ikaël était loin. Les légendaires aussi, était loin. Comme Stella, Dark Gryf et Rélie. Amélia sourit en composant un plan d’un sadisme inégalé. Un plan ne reposant que sur des éléments psychologiques.

Presque que sur des éléments psychologiques. Elle fit tomber la statuette Ikaël d’une pichenette. Puis elle écarta Alaïna. Enfin, elle rapprocha Legolas de Mouton. Son sourire devint éclatant quand elle saisit les statuettes de son camp et en entoura le camp dévasté. Son plan ne tenait pas la route. Mais il était génial.

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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptySam 11 Fév - 18:02

Voilà un petit chapitre ! Désolée de ma cadence pourrie en ce moment... Alors... Je crois que je vous ai écris quelques petits évènements pas mal. Mort d'un couple, naissance d'un autre, mort future d'un perso et... Je crois que c'est tout, en fait. Bonne lecture !

Elle courrait. Mais ils la rattrapaient, toujours. Ils la rattraperaient toujours. Elle trébucha sur le sol et s’étala de tout son long. Son visage s’écrasa sur le sol. Ses larmes se mêlèrent à la terre tandis qu’une main se posa violement sur son cou. Quelqu’un saisit ses mains et les lia dans son dos avant de se pencher à son oreille. Juste à son oreille, pour murmurer quelque chose. Elle ouvrit les yeux en sursaut. En sueur, les joues parsemées de larmes, Stella se redressa. Elle était étendue sur un toit plat de la ville et écoutait patiemment les bruits qui résonnaient des rues désertes. Soudain plus calme, elle s’assit en tailleurs. A ses côtés, Vango dormait. Ses poings étaient serrés sur un poignards à la lame effilée. Stella frémit. Puis elle se leva, courut jusqu’à la limite du toit et se laissa tomber dans le vide. Deux superbes ailes se déployèrent sur son dos, la faisant planer un moment au dessus de la ville, puis elle se posa sur un clocher. Elle s’assis, les jambes pendant dans le vide et chercha quelque chose à regarder. Elle le trouva à la fenêtre d’une auberge. Des cris sortaient de la pièce, encore éclairée malgré l’heure tardive. « Tu… Pourquoi ? Je croyais que…Tu m’aimais… ». Balbutiait une voix en sanglotant. Une voix que les pleurs déformait, mais que Stella reconnut..Elle s’envola pour se poser juste sur l’auberge d’en face. Dans la chambre, Shimy pleurait, Gryf, en face d’elle, se tenait droit. « J’ai décidé ça sur un coup de tête ! Mais chaque jour son visage me hante ! Je ne peux pas continuer de te mentir ,c’est elle que j’aime, pas toi. Ce n’était qu’une erreur. Oublie cela. ». Stella resta assise en face, elle regarda Gryf sortir et laisser Shimy éplorée.

Ikaël sentait le vent glacé lui venir en rafale dans le visage. Les larmes quel e froid faisait sortir de ses yeux gelaient aussitôt. Deux de ses faucons d’argent étaient déjà morts de froid. Il ne sentait plus ses doigts et ses pieds. La plupart de ses hommes étaient faibles. Mais il devait atteindre Jaguarys. C’était sa mission. Gagner Jaguarys. Coûte que coûte. Même si tous ses hommes devaient y passer.

Dans son palais, Larbosa attendait. Un pli soucieux barrait son front. Un pli d’ailleurs moins soucieux que coupable. Il avait envoyé ses hommes à la mort. Condamné ses faucons d’argent. Et tout ça, juste pour elle. Pour Adeyrid. Il ferma les yeux. Il ne pouvait rien refuser à Orchidia. Mais plus que tout, il ne pouvait rien refuser à sa reine. Il frémit. Il était coupable, certes. Mais heureux, aussi. Heureux du sourire qui avait traversé son beau visage quand i lavait accepté de tous les tuer. Heureux de la savoir heureuse. Et puis il n’y avait pas que ça. Il y avait aussi le serment qu’on lui avait fait. Après leurs mort commencerait une nouvelle ère. L’ère d’après la prophétie. Il frémit. Etrangement, cela ne lui présageait rien de bon.

Legolas pensait à ce jour. Le jour où il avait tué Danaël. Il avait hésité à le faire à nouveau passé de vie à trépas, mais pour Saphirina, il avait vite compris qu’il était pire que mort. Il était avec une autre. Il pensait à l’ai terrifié qui était apparu sur le sublime visage de Saphirina tandis qu’il embrassait Mouton. Il glissa une main tendre derrière sa tête et l’attira avec une chaleur peu commune. Son geste plein d’affection et d’amour ne sembla pas laisser Mouton indifférente. Quelqu’un un peu moins imbu de lui même aurait été étonné, mais pour Legolas, se n’était que la preuve de son charme. Mouton sentait son corps tout entier sans réaction. Un trouble dont elle ne voulait pas envahissait son âme. Elle tombait amoureuse contre son gré. Elle tenta de luter mais sa volonté engourdie l’en empêcha. Et le baiser dura.

Danaël entra dans la chambre. Un cri mourut dans sa gorge. Il s’agenouilla auprès de Saphirina. Constata l’ampleur des dégâts. Et le poignard dans sa main. Elle avait voulu tuer sa fille. Il le sut aussitôt. Mais on ne frappe pas une femme, encore moins sans défense et dans un état pareil. Il se contenta de la traîner dehors sans ménagement et de l’abandonner sur le palier. Puis il prit Astraëlle contre son cœur, elle dormait comme un ange. Il fit ses bagages en la portant tout contre lui et appela Alaïna. Elle entra en enjambant le corps de Saphirina. Puis elle prit la petite et laissa Danaël quitter l’auberge. Ils n’avaient plus rien à faire avec les gens de cette espèce. Ils devaient retrouver les légendaires.

Saphirina se traina péniblement jsuqu’à la chambre de Sun. Son amie poussa un grand cri en la découvrant dans cet état. Neril qui passait dans le couloir l’aida à étendre Saphirina sur un lit avant de courir à la recherche d’un médecin. La jolie rousse s’évanouit. Elle ne rouvrit les yeux qu’une heure après, dans un état déplorable. Sun était penché sur elle, terrifiée. Elle pleura presque de joie quand elle vit son amie ouvrir les yeux. Neril, juste à côté lui adressa un petit sourire rassuré. « Danaël a quitté l’auberge avec sa petite famille. On ne va pas s’en sortir, seuls. On est trois.
-Euh… Non, on est cinq…
-Legolas compte moins un. ». Déclara il d’un ton glacé.

« Mais qui je suis ! ». Hurla Rélie pour la énième fois de la soirée. Les autres clients du restaurant en se retournèrent même pas, ils s’habituaient. Le jeune homme en face d’elle lui sourit de toutes ses dents et secoua ses boucles brunes sans un mot. Elle avait les cordes vocales en miette. Elle ferma les yeux, respira doucement. Ce garçon avait le don de l’énerver. Il l’avait invité dans un joli restaurant du dernier chic, et il ne lui avait dit que des phrases énigmatiques. « Calmez vous, ma chère créatrice. ». Des phrases dans ce genre là, exactement. « Voyons, venir d’un lointain ailleurs n’autorise pas aux crises de colère, même sous prétexte que personne ne vous connais…
-Je suis parfaitement calme. ». Murmura elle d’une voix à peine maîtrisée. « Je ne veux savoir qu’une chose, monsieur Quin’apasdenom. Qui suis je ? ». Il ne répondit pas. Une serveuse arriva à la table. Il commanda cinq plats du jour. Rélie sursauta. Il lui sourit. « Nos amis devraient arriver très bientôt. ». La porte du restaurant s’ouvrit à la volée. Une silhouette parfaite et terrifiante s’y encadra. Rélie eut soudain envie de fuir à toutes jambes. « Pas tout à fait ravie de te revoir, ma chère homonyme. ».

Jadina le vit arriver au petit matin. Il souriait, un enfant blotti contre sa poitrine. Il lui expliqua qu’il était parti une semaine auparavant. Il avait mit une semaine à les retrouver. A la retrouver. Il avait épousé Alaïna entre temps, sans bien savoir pourquoi. Mais Jadina ne désespérait pas. Il était là, après tout. Devant elle. Et il lui souriait.

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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptyDim 12 Fév - 13:43

Voilà ! Le deuxième chapitre du week end ! Ma fic continue ! Encore un peu.

La main délicate d’Amélia était posé sur son torse. La déesse dormait paisiblement. Lui, malgré sa fatigue incommensurable, n’arrivait pas à dormir. Il imaginait que la main pale qui faisait pénétrer ses ongles dans sa peau était celle d’une princesse. Il rêvait que la pale jeune femme à ses côté avait en réalité la peau matte et les yeux verts. Il sourit. Puis il ferma les yeux fatiguée par l’insatiable Amélia.

Amélia quitta la chambre dès qu’il eut fermé les yeux. Elle s’ausculta dans l’ombre de sa chambre souterraine. Un cri de joie naquit de sa gorge. Dans une semaine, rien qu’une semaine, naquirait Anathos. Elle s pencha sur le berceau d’Eclipse qui serait bientôt la grande sœur de son propre grand père. « Nous nous reverrons bientôt, ma chère fille. » Murmura la voix de son père dans sa tête. « Et j’en suis heureuse, père.
-Il faudra pour ma naissance un grand bassin empli de sang humain frais. Tu m’y jettera dès l’instant où je sortirais de ton ventre. Puis tu m’élèveras pendant un mois. Cela suffira à ce que je reprenne ma taille adulte. Ensuite, je me débrouillerai seul. ». Amélia souriait. Elle imagina son père, bébé, nageant dans une grande mare de sang. Elle caressa tendrement les cheveux blonds d’Eclipse qui dormait. Elle restait seule. Encore un peu.

Neuf mois avaient passés. Neuf mois infiniment longs et court à la fois. Sun berçait doucement son fils, Maël. Son père n’était pas rentré pour sa naissance. Elle lui en voulait. Elle songeait à l’absent qui li manquait terriblement n serrant le petit garçon contre son cœur. Un petit garçon roux aux yeux bleus. Saphirina, un peu plus loin, ouvrait les volets pour inonder la pièce de lumière. Inonder cette pauvre chambre d’auberge. Ikaël reviendrait, c’était forcé. Et ils achèteraient ensemble une grande maison où ils élèveraient leurs enfants. C’était à cela que rêvait Sun pour vaincre son immuable solitude. Bien sur, il y avait Saphirina, Legolas, Mouton et Neril. Il y avait Maël, mais… Il lui manquait tant… Elle eut envie de pleurer. Et il y avait un tel climat de terreur… Mais leurs ennemis devaient être occupé ailleurs, ils les laissaient en paix. Encore un peu.

Neril regardait de loin Mouton et Legolas. Infiniment jaloux. Quand il les avaient vus ensemble pour la première fois, il avait voulu partir. Tout de suite et sans attendre. Mais d’un regard elle l’avait retenu. Il ne partirait pas. Sa vie n’avait aucune saveur sans elle. Il attendrait, chercherait à découvrir pourquoi elle se comportait comme ça. Il avait passé des jours entiers à les épier. Sans comprendre. Mouton était la même, pourtant. Elle se comportait à l’identique. Sauf que… Sauf qu’elel était tombé amoureuse de son pire ennemi. Et Neril savait bien que ce n’était pas normal. Mais il ne pouvait rien faire. Rien d’autre que de rester auprès d’elle. Encore un peu.

Shun Day bravait la tempête à la recherche des faucons d’argent, perdus dans la tourmente. Elle n’avait trouvé nulle trace d’eux, à part, ici et là, des cadavres en armure, congelés. Elle cherchait depuis des mois. Des mois et des mois. Elle devait les retrouver. Impérativement. En souvenir d’un jaguarian. Un jaguarian qu’elle avait aimé. Et d’une promesse. « Protège les. ». Juste ça. Les deux derniers mots qu’il lui av ait adresser. Elle avait à peine eu le temps d promettre qu’il était parti. Et qu’ils s’étaient retrouvé dans deux camp différents. « Protège les ». Protéger celles qu’elle devait tuer. Trahir son propre camp. « Protège les. ». Pourquoi faisait elle cela ? Pourquoi bravait elle une tempête ? « Protège les. » Pour un regard, un façon de lui sourire. Pour l’inflexion de sa voix quand il avait prononcé ces mots. « Protège les. ». Et cette protection passait par la recherche de ce qui restait des faucons d’argent. Des faucons qui devraient protéger à sa place. Car dans quelques jours, toutes les élues seraient mortes. « Protège les. ». C’était pour cela qu’elle continuait de chercher. Encore un peu.

Rélie était enfermé dans sa chambre. Depuis ce fameux repas. Un repas pris en compagnie de ceux qui se faisait un devoir de la surveiller. Pour lui permettre de finir leur histoire. Son homonyme, un garçon légèrement paranoïaque, à moins que se ne soit justifié, Matthews, Ana et une jolie rousse aux oreilles pointues assuraient la garde de sa chambre. Jour et nuit. Comme emprisonnée, elle écrivait. Encore un peu.

Alaïna s’éveilla avec un éclat de lumière dans les yeux. Et une fleur rouge sur la poitrine. « Fuis. ». Etait simplement marqué sur un bout de papier posé sur sa table de chevet. La fleur lui tira une larme. Une larme pleine de souvenir. Un jour il lui avait cueilli un fleur comme celle ci. Dans un champ où le soleil se couchait. Elle ferma les yeux pour respirer le parfum qui lui envahissait les narines. Elle ne fuirait pas. Elle devait rester. Revoir son visage. Rester. Encore un peu.

Dark Razzia espérait de tout cœur qu’elle soit partie. Il imagina un instant le combat, si elle était en face de lui. Son bras n’aurait pas la force de la frapper. Mais un autre bras s’en chargerait. Et il ne survivrait pas à sa mort. Sa crise de folie passée, Dark Shimy avait rejoints leur rangs. Dark Gryf aussi était revenu. Traumatisé par la fugue de la fille qu’il aimait. Shun Day reviendrait vers la fin de la semaine, alors ils attaqueraient. Sous les ordres d’Amélia et d’Anathos. Mais pour l’instant ils attendaient. Encore un peu.

Stella courait. Pour de bon, cette fois. Terrifiée, elle tentait de semer ses adversaires par la voie des airs, mais d’autres l’attendaient en haut. Elle poussa un cri. Un grand cri strident, déchirant. Les vulturs l’encerclaient. Vango se précipita à son secours. Il se battit comme il pouvait. Ils devaient tenir. Encore un peu.

Mouton mourrait d’envie d’assassiner Legolas. Mais elle ne pouvait pas. Alors elle passait ses nuits à frapper son front contre les murs, pour se punir de ne plus être aux côté de Neril. Elle était dans la cour, entrain de frapper la tête contre un mur, quand elle le vit. Anathos. Qui cela pouvait il être d’autre ? Grand, imposant. Le portrait craché de Danaël version maléfique. Elle frémit. Il ne la regarda pas et elle courut se mettre à l’abri. Il repérait les lieux. Mais il attendrait. Encore un peu.

Danaël regardait avec tendresse Alaïna qui berçait Astraëlle. Son Alaïna. La seule fille au monde capable de faire semblant de ne pas remarquer le ventre de Jadina qui s’arrondissait. Son Alaïna qui portait un enfant, elle aussi. Il lui souriait. Il l’aimait beaucoup, cette fille. Mais pas de l’amour fou qu’il portait à Jadina. Ni de la passion dévorante qu’il éprouvait pour Amélia. Il songea avec culpabilité aux trois enfants qu’il avait fait à la déesse et à celui qui naîtrait bientôt du ventre de Jadina. Et à cet autre qui viendrait d’Alaïna. Il songea à tous ces petits. Il n’avait jamais vu le visage de son fils. Il soupira. Puis il sourit à nouveau. Qui pourrait résister au charme terrifiant d’Astraëlle, quand elle buvait son biberon de sang. Sa famille était en vie. Et belle. Encore un peu.

Gryf regardait Shimy de loin. Il l’aimait. Mais pas assez. Pas assez pour pouvoir oublier la détresse causée par l’absence de Stella. Pas assez pour effacer son cœur en miette. Pas assez pour faire taire sa culpabilité. Il avait passé des heures à la chercher dans la ville. Et maintenant qu’il venait de la trouver, elle allait mourir. Elle se battait joliment, aux côtés de ce garçon. Mais elle allait mourir. C’était inévitable si il ne faisait rien. Alors Gryf se lança dans la bataille. Pour qu’elle puisse vivre. Encore un peu.

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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptyDim 12 Fév - 21:31

Un court chapitre où j'ai pas mit tout ce que je souhaitait mettre, il y en aura encore 2 ou 3, et un épilogue. On est sur la fin ! Mais je suis déçue, j'ai aps réussie à rendre les émotions que je voulait mettre, il sonne terriblement faux, ce chapitre...

Stella vit les deux corps s’interposer entre elle et les vulturs. Deux corps mais un seul mot. Un mot qui résonnait comme une prière. « Fuis ! ». Deux hommes qui le prononçaient en même temps. Dans un même élan. Deux hommes et un seul destin. Mourir. Ici et maintenant. Pour elle. Parce qu’elle seule comptait. Lui donner les quelques secondes qui manquaient à sa fuite. L’instant décisif. La sauver. Que serait le monde sans elle ?

Elle écarquilla les yeux. Poussa un cri strident et s’envola dans le ciel d’une poussée de talon. Elle fila comme une flèche droit vers le soleil et disparut, mince silhouette à l’horizon. Au corps gisaient deux cadavres. Et les vulturs reprenaient la traque.

Alaïna tenait blottie contre sa poitrine la petite Astraëlle qu’elle considérait comme sa fille. Elle lui chantait une petite berceuse dans une langue magique qui sonnait d’ailleurs. Une langue qui même sans air était toute une chanson. Elle déposa un baiser sur son front. L’enfant dormait paisiblement. Ses petits poings serrés. Les quelques cheveux de nuit qui parsemaient son crane rappelaient sa mère. Alaïna ferma les yeux. Et la porte céda, brutalement. Arrachée de ses gongs. Dark Razzia se tenait de l’autre côté. Danaël entra par l’autre porte, attiré par le bruit. « Qu’est ce que tu fais là ? ». Hurla le dark, hors de lui. Il la fusilla du regard amoureusement. « Je t’aime… ». Soupira elle. Il n’eut pas le temps de répondre, Amélia et son père jaillissait derrière lui. « Fuyez, légendaires ! ». Hurla Danaël à pleins poumons. Dans la chambre d’à côté, son regard croisa un instant celui de Jadina, dans la pénombre. Puis elle se retourna, comprenant le message. Protéger l’enfant. Ensuite, il se tourna vers Alaïna, qui malgré la petite dans ses bras et son ventre rond restait planté devant ses ennemis.

Amélia s’approcha d’elle. « Non ! Pas elle ! ». Hurla Dark Razzia. Il croisa son regard un instant. Il devait choisir. Maintenant, tout de suite, avant qu’elle ne meure. Il la caressa du regard. Elle secoua la tête tristement. Amélia n’avait que faire de ce dialogue silencieux. Alors, Alaïna ouvrit en grand sa paume et passa le bébé à Danaël. Elle était enceinte de quatre mois. Elle jeta son arme qui partit en tournoyant se ficher dans le crane de Dark Shimy qui venait d’entrer. Dangereuse. Songèrent ses ennemis. Adorable. Songea Dark Razzia. Il franchit l’espace qui les séparait. « Moi aussi. ». Souffla il à son oreille. Il se plaça devant elle. « Pauvre fou. ». Cracha Amélia. D’un signe du doigt, son père le grilla sur place. Puis il tendit le droit vers Danaël. Non, pas vers Danaël. Vers Astraëlle. L’instinct maternelle d’Amélia prit le dessus. « Non, pas ma fille ! ». Hurla elle en se posant devant lui. Il la repoussa d’un geste.

Alaïna récupéra son arme. « Non, pas ma fille. ». Dit elle en se plaçant entre Anathos et l’enfant. Il la dévisagea et sourit. Les yeux de la jeune femme brillaient de larmes contenues. Elle tourna la tête vers Danaël. « Part. ». Ordonna il sèchement. Anathos souriait. « Elle ne partira pas. Les légendaires ont fui, certes. Mais elle ne fuira pas. Et les légendaire mourront, ainsi va le monde. ». Alaïna exécuta n salto arrière parfait et saisit le bébé entre ses mains. Juste avant que Danaël ne soit foudroyé. Après un dernier sourire. Elle se sentait mourir. Mais elle courut quand même. Passa par la fenêtre et enfourcha un culbutar. Elle galopa longtemps. Mais c’était pour la petite, et cet enfant qu’elle portait dans son ventre. Elle pleurait à peine. Mais elle était plus triste qu’il est possible de l’imaginer. C’était un miracle que son cœur continue de battre. N’était il pas indécent que le soleil continue de briller alors qu’il était mort ? Etait elle vraiment en vie ? Etait il simplement possible d’être en vie si il ne l’était plus ?

Elle était de celle qui mette un moment à pleurer, après une mort. De celle qui ne se rende pas toute suite compte que le monde est vide, maintenant. Mais il était vide. Totalement vide. Il ne restait plus du monde que deux petites vie grelottante serrée contre elle. Serrées en elle. Elle caressa ce ventre qu’elle avait vu s’arrondir avec plaisir. Elle vivrait encore un peu. Pour voir naître son enfant. Puis elle mourrait. Pouvait elle vraiment vivre, sans Dark Razzia ?

Elle arriva à une auberge en fin de journée. C’est à ce moment qu’elle trouva le mot pour décrire ce qu’elle ressentait. Orpheline. Juste ça. Combien de fois avait elle été orpheline, déjà ? Une fois à la mort de ses parents, une fois à celle de son frère. Et maintenant à la mort de celui qu’elle aimait et de son mari. Orpheline. Seule au monde. Maudite, peut être…

Jadina et les légendaires arrivèrent tard à l’hôtel où restaient les élues. Ils devaient les protéger. Ils s’aperçurent vite que les faucons d’argent étaient déjà sur place. Ikaël était monté faire la connaissance de son fils. Jadina le rejoint vite. Sans un mot sur le magnifique bébé, elle se tourna vers le commandant. « Danaël est… » Balbutia elle d’une voix brisée. « Mort… ». Compléta elle sans savoir où elle avait trouvé la force de prononcer ce dernier mot. Elle sentit son cœur se dérober dans sa poitrine. Une vague de froid l’envahit. Et elle se laissa tomber sur le sol. Qu’importait le combat, après tout. Il était mort. Trois mots qui suffisaient à détruire le monde. Saphirina lui tendit la main et la redressa. « On a encore besoin de toi. ». Enonça elle calmement.

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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptyMar 14 Fév - 11:14

Voilà mon nouveau chapitre ! Une trêve spéciale St Valentin ! Encore un plus l'épilogue et se sera bon !

Alaïna ferma les yeux. Astraëlle dormait contre son cœur. Fragile enfant de la mort. Elle enroula la petite dans un large pan de ses vêtements et s’allongea sur le sol. Elle devait rester discrète. Se faire oublier. Laisser à son enfant le temps de naître, à Astraëlle celui de grandir. Puis s’éteindre en paix. Comme on souffle une chandelle. Après tout, c’était dans l’ordre des choses. Naitre, vivre, aimer, mourir. Le cycle de la vie. Sans cesse renouveler, toujours le même et pourtant différent. Elle s’endormit en songeant à cela, étendu sur des branchages humides, dans un fourré. Une petite fille sur la poitrine et un enfant dans le ventre.

Sur le champ de bataille qu’était devenue la chambre, Amélia faisait glisser entre ses longs doigts fins le petit tat de cendre qui avait été Danaël. Elle était agenouillée, prostrée. Elle sentit une larme de feu rouler sur sa joue, agrippée un éclat de lumière et tomber au sol pour se mêler à la cendre, aussitôt rejointe par une autre. Anatos lui attrapa l’épaule. « Je n’ai pas fait une fille pour qu’elle pleure comme une veuve éplorée sur les cendres des ennemis. Debout ! ». Elle se redressa, mais garda serré contre sa paume quelques cendres. Son père la conduisit fermement jusqu’à la porte.

Saphirina regardait Jadina avec compassion. Elle sentait son cœur s’émietter dans sa poitrine. Mais « Danaël » et «mort » n’avaient rien à faire dans la même phrase. Elle regarda par la fenêtre pour masquer les larmes qui brillaient dans ses yeux. Puis elle sentit ses jambes se dérober sous elle. Elle s’effondra dans les bras d’Ikaël qui restait droit et digne. Détruit mais digne. Il posa une main tendre sur l’épaule de Saphirina. Sun avait pali. Elle prit son visage entre ses mains. « On doit continuer. ». Réussit à balbutier Saphirina, sanglotante. Jadina la regarda dans les yeux. Des yeux d’où coulaient des mêmes larmes. « Relève toi, on a besoin de toi aussi. ». Dit elle en lui souriant. Un sourire attristé sous un rideau de larmes.

Rélie massait son poignet. Il lui restait à peu près une demi page à écrire. Peut être plus. Elle gémit de désespoir. L’inspiration lui manquait. Elle mordilla son crayon.

La nuit tombait doucement, discrète mort du soleil rougeoyant derrière les montagnes. Matthews saisit le poignet d’Ana. Il lui susurra quelques mots à l’oreille. Quelques mots à l’accent d’éternité. Un doux parfum de lavande venu des colline embaumait l’air de leur falaises. La mer en dessous d’eux clapotait doucement. Tout était réuni pour que ce moment soit idéal.

Et la porte s’ouvrit. Elle tourna la tête. C’était Matthews. « Achève vite ! Un intrus arrive ! ». Son poignet fut soudain prit de frénésie.

Il glissa sa main derrière sa nuque et déposa un baiser tendre sur ses lèvres. Un baiser si empli d’amour qu’elle ferma les yeux. Le moment se grava dans l’éternité. Puis vint l’obscurité. Pour eux, le monde resta lumière, pourtant. Car il était amour.
Rélie reprit son souffle. Relut sa dernière phrase, contempla son travail une seconde. Elle aimait bien sa fin. Elle posa la mine de son crayon au bas de la feuille et écrit le F de fin. La poignée de la porte se mit à tourner. Elle eut une pensée émue pour Matthews qui avait verrouillé. Elle nota le I. Le bois céda. Dark Gryf et Anathos entrèrent. Elle commença son N. Mais le stoppa au milieu, elle avait croisé son regard. « Dark Gryf… ». L’appela elle. Leurs regards ne se croisèrent que brièvement. Puis le crayon se dépêcha d’achever le N.

Anathos tendit le doigt vers elle. Mais Dark Gryf sauta et prit le faisceau de mort en plein cœur. Ses lèvres n’eurent que le temps de prononcer en silence une syllabe, qu’il n’était plus que cendre. Elle aurait put courir, fuir. Sauter par la fenêtre, jeter le poignard qu’elle portait à la taille. Mais elle ne le fit pas. Elle se leva simplement. Un mot. Un syllabe qui la retenait. « Vis ». A quoi bon, si n’était plus là. Elle laissa les flammes l’atteindre. Puis au sol leurs cendres se mêlèrent, comme leurs vies n’avaient pas put le faire. Pour eux le monde resta lumière, pourtant. Car il était amour.

Amélia arriva à la porte de l’auberge, accompagnée de Shun Day. Les faucons d’argent les laissèrent entrer. Comment leur sauveuse aurait elle put leur vouloir du mal. Elle les poignarda dans le dos. Les deux femmes entrèrent dans la chambre. Deux présages d’une mort imminente. Les légendaires étaient réunis dans la pièce, avec Saphirina, Sun, Ikaël, Mouton, Legolas, Neril et Maël. Amélia tira un long poignard et le plaça devant son visage dans un mouvement envoutant avant de s’avancer de sa démarche hypnotisante. Jadina tira son épée de jade. Tenebris fit sortir ses lames dans un chuintement. « Soyez gentilles avec votre petite sœur. ». Ordonna Aderyd en arrivant à la porte au bras d’Anathos. Les trois sœurs s’affrontèrent du regard. « Pas ravies de vous revoir, les vieilles. ». Murmura Amélia en plantant brutalement son arme dans le cœur de Tenebris qui vacilla en crachotant du sang. Amy se transforma aussitôt en clou et Razzia courut vers Amélia, près à la tuer. Elle évita le coup d’un geste d’une souplesse extraordinaire. Son regard doré se fit félin tandis qu’elle s’avançait vers Razzia.

Il recula. Sans savoir pourquoi. Il trébucha sur le corps de Tenebris agonisante. Incapable de bouger. Amy s’agitait. Il lui ferma les yeux d’un geste de la main. Tenebris poussa un râle. Il tenta de réagir. Mais le poignard d’Amélia s’approchait déjà de sa poitrine. L’épée d’Ikaël s’interposa entre eux. Son regard croisa celui d’Amélia. Et Jadina se mit à gémir. « Elle va accoucher. ». Expliqua Sun. Le temps se figea une seconde. Puis Amélia rengaina son poignard. Elle recula. « Je vous laisse une journée pour qu’elle accouche. Demain, à cette heure précise je serais là. Et vous mourrez. ». Elle quitta la pièce. Adeyrid la suivit. Shun Day partit en dernière, après un ultime regard désolé à Ikaël et aux légendaires.

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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptyMer 15 Fév - 20:59

Mon dernier chapitre avant l'épilogue. Il est très moyen et dépourvu de qualités... Je suis énervée contre mon style, j'ai même pas réussi à rendre la bataille, mon action est pourrie, les sentiments, inexistants... Beurk... Je me dégoûte moi même...



Stella volait à tire d’aile par dessus le monde, terrifiée. Sa respiration était haletante, son corps malmené par les courants aériens. Elle avait toujours, malgré cela, son masque posé sur le nez. Les vulturs la suivait de loin, si elle trouvait une cachette, peut être pourrait elle les semer. Elle se posa dans la cour d’un petit château, en haut d’une montagne. Un vieil homme était entrain de puiser de l’eau. « A l’aide… ». Balbutia elle. « Ne t’inquiète pas, jeune fille. Ici, tu bénéficie du droit d’asile. ». Murmura il. Elle commençait à se dire que cet homme était un vieux fou, quand il claqua des doigts. Une bulle entoura l’édifice. « Desormais nous sommes invisibles aux yeux du monde. ». Expliqua il calmement. Et il continua de puiser de l’eau tandis que les vulturs passaient au dessus d’eux sans les voir.

Anathos tendit le doigt vers Saphirina. Elle resta presque calme. « Il serait temps de t’inquiéter, jeune fille. Tu ne reviendras pas chez toi, après ta mort. Je suis un dieu, ne l’oublie pas. Mes actes sont… Définitifs. Quand ton corps ne serra plus que cendre, ton âme ne seras plus non plus. Apprête toi à affronter la mort. ». Sun jeta un regard horrifié à son amie. Saphirina sortit un dessin de sa poche et agita ses beaux cheveux de feu au dessus de la feuille. Danaël en jaillit. Jadina vacilla, les yeux à nouveau pleins de larmes. Comment pouvait il être mort alors que son souvenir, lui était vivant ? L’épée d’or fendit l’air. Il se plaça devant Saphirina. « Je ne compte pas sur mon monde, pour gagner cette bataille, Anathos. Je compte sur lui. ». Murmura Saphirina d’une petite voix. Puis elle saisit une autre feuille et dessina à toute vitesse. Lépée d’or de Danaël perfora le torse d’Anathos. Jadina eut une brève sensation de déjà vu.

Mouton poussa un cri. « Magie, retire toi de son corps. ». Elle avait appelé les dieux, elle pouvait bien en vider un de sa magie, non ? Anathos sembla être Danaeël un court instant. Le temps de se faire transpercer. Après, se ne fut qu’un cadavre. Et le Danaël dessiné tomba dans un petit tas de neige colorée. Saphirina suivait déjà du bout d’un de ses cheveux les traits de son prochain dessin. Amélia poussa un cri. Un cri de haine et de terreur. Un cri à glacer l’atmosphère. Un cri de douleur. Elle tomba à genoux à côté de son père mourrant. « Pa…Papa ?
-Je suis encore là ma petite. Encore un peu… ». Soupira il dans un râle d’agonie. Se furent ses dernières paroles. Les yeux dorés d’Amélia se noyèrent de larmes. Elle posa la main sur son cœur. « Celui qui vient de mourir n’était pas un criminel, n’était pas un meurtrier, n’était pas un assassin. C’était mon père. ». Murmura elle, les joues ruisselantes de larmes. « Et je vais le venger ! ». Finit elle en hurlant. Elle saisit la lourde épée restée au sol et se rua sur Saphirina. Ikaël l’arrêta, concentré. Les deux adversaires se jaugèrent du regard, puis un duel ardu s’engagea. Les autre cessèrent d’être autour d’eux, soudainement, il n’y eut plus que leurs deux armes qui s’entrechoquaient dans un fracas d’apocalypse.

Razzia n’avait que faire de leur combat, il devait accomplir une promesse. Il se précipita vers Shun Day. Elle tira l’épée qu’elle portait au bas du dos et para le coup. Une mèche de cheveux blonds-verts tomba devant son visage. Sa respiration se calma. C’était leur combat. Et personne ne leur volerait.

Shimy courut vers son clone. Neril récupéra une torche accrochée au mur qui éclairait la pièce. Il lui envoya. Avec un sourire de remerciements, elle saisit le morceaux de bois et posa sa main dans le feu. La lumière de la pièce ce fit rouge orangée, accentuant l’effet apocalyptique. Legolas se teleporta et revint avec une grande jarre pleine d’eau. Il la garda précieusement, certain que Shimy en aurait besoin. Mouton tremblait de peur. Elle était terrorisée par le duel de Shimy et de son clone, horrifiée par le combat que menaient Razzia et Shun Day, mais surtout, elle sentait son sang se glacer dans ses veines chaque fois qu’elle jetait un coup d’œil à Amélia. Elle se leva et se précipita vers Neril, qui attendait un signe de Shimy pour entrer dans le combat. Ses deux là avaient appris, pendant la journée, à se coordonner. Il avait établis un code. Certains gestes, certaines expressions du visage réclamaient une torche ou de l’eau, d’autre exprimaient la détresse. Neril était près, épée en main. Mais il attendait le signal, il ne voulait pas la gêner. Legolas lui avait laissé la jarre, pour aller prêter main forte à Ikaël. Mouton arriva vers lui en courant. Elle posa la main sur son bras. Il se retourna, une seconde. Elle sentit son cœur chavirer quand il la regarda. Alors, elle sut pourquoi elle tenait tant à le voir. Elle posa sur ses lèvres un baiser. Peut être le dernier, car Shimy fit un signe de tête, et après un ultime mot d’amour, il se lança dans le combat. Mouton resta là, figée. Jusqu’à ce que Shun Day tombe. Alors elle se retourna, et remarqua Razzia, agonisant. Elle se précipita vers lui. Il gardait péniblement les yeux ouverts. « Tu… Tu diras à Tenebris… Que je l’aime… ». Réussit il à balbutier. Puis il se mit à trembler. « Plus que… ». Sa voix devint un mince filet. « Tout. ». Prononça il dans un dernier râle. Sa tête retomba. Du bout des doigts, Mouton clos ses paupière. Puis elle croisa les bras du légendaire sur son torse. Elle pensa à Tenebris, à l’écart, qui ne pouvait pas traverser le champ de bataille pour se pencher sur le cadavre de son bien aimé. Alors elle traîna doucement la dépouille sur le côté et le mit à l’abri. Elle posa un baiser sur le front du mort et s’éloigna.

Elle récupéra Shun Day, ferma ses yeux sans tendresse et la poussa sur le côté avec un peu de dégoût. Cette file avait tuer Razzia et avait sauvé Ikaël en le menant à travers la tempête. Elle n’arrivait pas à la classer. Alors qu’elle venait de finir ces taches, elle regarda autour d’elle. Pendant qu’elle s’occupait des morts, les combats avaient continués. Dark Shimy était morte, mais Shimy à genoux tenait serrée contre elle la dépouille sans vie de son allier. Mouton courut. Elle prit le visage de celui qu’elle aimait entre ses mains et laissa couler un flot de larmes de ses yeux en déposant un baiser sur les lèvres encore chaudes du cadavres. Des lèvres dont s’écoulait une écume rosée. Elle ordonna les mèches de cheveux qui tombait sur son visage et ouvrit ses yeux verts du bout du doigt. Pour les voir, une dernière fois. Plonger son regard dans le sien. Dans ses yeux morts… Elle gémit de douleur. Shimy posa une main compatissante sur son épaule. L’elfe pleurait. Elle retira avec beaucoup de tendresse le cadavre du pic de pierre où il était embroché. Les larmes de Mouton étaient intarissables. Elle sanglotait douloureusement, et son malheur faisait peine à voir. « J’étais avec Legolas… Je sais même pas pourquoi… Je l’aimais tant, pourtant… Oh, mon Neril… Mon Neril adoré… ». Gémissait elle.

Plus loin, Sun regardait la mort d’Ikaël. Legolas avait beau l’aider, il ne tiendrait pas longtemps. Shimy ne pouvait pas s’interposer, elle risquerait de blesser un de ses compagnons, avec la magie élémentaire. Sun avait bandé les yeux de Maël avant le début du combat et elle lui bouchait les oreilles depuis. Elle le passa à Tenebris. Puis elle se leva, courut jusqu’au cadavre de Shun Day et lui prit son épée. Elle se lança ensuite dans un combat acharné. Ikaël sentit sa présence à ses côtés. Il prit peur. La simple idée qu’elle soit en danger l’horrifiait plus que de mourir. Il la repoussa du bras. « Va t’en ! Pars avec le petit ! Ne risque pas ta vie ! ». Lui hurla il. Elle sentit l’épée lui échapper. Il la projeta sur le côté. Mais il avait été déconcentré, une seconde. Il ne suivait plus le combat. L’épée d’Amélia lui pénétra dans le dos. « Je t’aime, Sun ! Prend bien soin de Maë… ». Il n’eut pas le temps de finir le prénom de son fils, il était déjà mort. La lance de Legolas entra dans le bras d’Amélia. La déesse, blessée intérieurement comme extérieurement prit la fuite. EN ouvrant grand une main qu’elle tenait fermée depuis le début du combat. Quelques cendres de Danaël s’envolèrent et tombèrent, se noyant dans le sang de son frère.

Legolas, vacillant, voulu partir à sa poursuite. Mais à la sortie de la pièce, un chat noir se jeta sur lui, toutes griffes dehors. Il lui ravagea le visages en poussant des miaulements féroces. L’elfe le décrocha péniblement, mais l’animal revenait à la charge. Il rentra dans la chambre, trébucha et s’affala en arrière. Mouton lui décocha un regard meurtrier. « C’était lui que j’aimais. ». Lui expliqua elle. « Je sais… ». Murmura il en portant la main à la peau de sa joue à vif. Elle lui écrasa rageusement le nez du talon et quitta la chambre ne pleurant. Le chat ne l’attaqua pas.

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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptySam 18 Fév - 9:29

Voici mon épilogue (très largement inspiré de la fin du tome 12). A très bientôt pour une prochaine fic !

Tout était fini. C’était leur plus cher souhait à tous, lorsqu’on mit les corps en terre. Neril, Razzia, Shun Day, Ikaël, Gryf, Vango, Danaël, Dark Razzia, Rélie et Dark Gryf. Une semaine de recherche avait suffi à tous les retrouver, ainsi que Stella, bien vivante mais pire que morte. Alaïna était là aussi, triste et muette. Mouton caressait tendrement le chat noir en pleurant dans sa fourrure.

Jadina prit la parole doucement. Sa voix tremblait et elle semblait au bord des larmes. « Ils étaient… Tout pour beaucoup d’entre nous. Ici sont enterrés nos maris, nos amis, nos amants… Mais aussi les pères de certains… ». Elle caressa les cheveux de ses filles du bout du doigt. Puis elle leva vers l’assemblé ses yeux de jade pleins de larmes. « Si nous nous sentons désormais vides et détruits… C’est parce que ceux qui reposent ici étaient notre tout. Et que sans eux nous ne sommes plus rien. Mais il faut se redresser, et regarder vers l’avenir. Ils resteront à jamais… ». Sa voix se brisa et les derniers mots furent presque inaudibles, mais tous avaient compris. « Dans nos cœurs. ». Saphirina et Sun pleurait l’une sur l’épaule de l’autre, Maël dans son landau comprenait lui aussi qu’il se passait une chose grave.

Stella restait debout tout de noir vêtue, les yeux perdus vers l’horizon. Elle ne pleurait pas. Sa tristesse avait depuis longtemps dépassé les larmes. « Ainsi… Nous ne nous verrons plus… Je ne croiserais plus ton regard… ». Murmura elle tendrement à la tombe, sans bien savoir si elle parlait à Vango ou à Gryf. « Je peux à peine croire que je vais devoir être seule… Tu étais si… Si tant de choses que je ne peux toutes les citer… Pourquoi est ce que tu m’as abandonnée ? Mais pourquoi est ce que tu as fait ça ? Tu ne pouvais pas survivre, me laisser tuer ? Oh… Qu’est le monde sans toi ? Comment… Comment est ce que je pourrais… ». Sa voix se brisa, mais sans larmes, juste parce que parler lui devenait impossible. Elle ferma les yeux et laissa le vent jouer dans ses cheveux avant de regarder la tombe tendrement, le corps secoué d’un tremblement imperceptible. « Je t’aime… ». Soupira elle tendrement. Puis elle quitta le cimetière en marchant doucement, d’un pas si léger qu’on aurait put croire qu’elle volait.

Sun s’agenouilla devant la tombe d’Ikaël et resta un moment sans parler, juste à contempler son nom gravé dans la pierre. « Ce matin… Quand je me suis levée, je m’attendais à ce que tu me prenne… Dans tes bras… Je ne me fais pas à ton absence, et ce mal être ne passera pas… Tu as emporté mon cœur dans ta tombe. Je te rejoindrais un jours, et ce jour me semble bien trop lointain. J’élèverais le petit, je te le jure. Il apprendra que son père était un héros… Un vrai. Mais il ne pourra jamais… Jamais jouer dans ses bras, jamais courir vers lui en riant, jamais apprendre à manier une épée avec lui. Il n’aura jamais l’amour d’un père, il ne lui restera qu’un souvenir offert par mes histoires. Ikaël… Si tu savais comme je t’aimais… Et je t’aime encore, et ainsi jusqu’à mon dernier souffle… Tu vas tant me manquer mon amour. ». Murmura elle à la pierre. Puis elle posa le bout de ses doigt sur le marbre froid et elle se mit à pleurer.
Alaïna se contenta de laisser tomber sur la tombe de Dark Razzia une fleur rouge sang qui tournoya dans le vent et éclaboussa la blancheur immaculée de la tombe. Puis elle partit doucement. Les yeux baignés de larmes.

Dans la nuit quand tous furent passé pour parler un moment où déposer une fleur, une silhouette passa et s’agenouilla sur la tombe d’un chevalier blond. Elle posa une petite fille sur la dalle de marbre et resta prostrée quelques heures, le cœur déchiré. Puis elle partit comme elle était venue, en ne laissant sur la dalle qu’un rubis couleur sang.

Ainsi tout était fini. Il fallait désormais un peu de paix pour élever Astraëlle, Maël, Azuréa et Béryl. Un peu de paix pour voir naître l’enfant que portait Alaïna. Un peu de paix pour se remettre de tout cela. Un peu de paix, un peu temps ou peut être l’éternité. Les plaies si profondes pouvaient elles se refermer ?

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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptyDim 19 Fév - 18:12

Allez, je suis gentille : un premier chapitre pour présenter les personnages dès aujourd'hui ! Ca te va grande soeur ?

Maël ouvrit à peine les yeux. Il se redressa et se frotta les yeux. Par la fenêtre de sa chambre il pouvait voir la lune. « Il est quelle heure ? ». Se demanda il à voix haute en s’étirant. La maison était silencieuse. Il se leva, enfila un pantalon et resta torse nu en raison de la chaleur caniculaire qui régnait dans la maison. Il passa sans bruit devant la chambre de sa mère, puis sortit de la maison et descendit tout en bas du jardin. Là, une rivière coulait.

Il entra dans l’eau en silence et passa de l’autre côté, puis il escalada la berge et se retrouva dans le jardin d’en face. Il marcha silencieusement jusqu’à la maison et escalada la façade pour se hisser sur un balcon. Puis il toqua à la porte. Une magnifique jeune fille aux yeux bleus et aux cheveux noirs ouvrit. « Maël ? ». Demanda elle, surprise. Il lui sourit.

Elle le fit entrer dans sa chambre. « Qu’est ce que tu fais là ?
-Je me suis réveillé, j’arrivais pas à me rendormir.
-Mais… Tu es trempé ! ». Soupira elle en fouillant dans ses affaires pour lui trouver un peignoir. Il sourit en laissant sa cousine s’occuper de lui. Elle finit par se laisser tomber sur son lit. « J’ai sommeil, Maël… Tu as une idée de l’heure qu’il est ? ». Il secoua négativement la tête et s’assit à côté d’elle. Puis il passa son bras derrière son épaule. Elle se dégagea tendrement. « Maël… Je t’avais dit… D’oublier ça. ». Murmura elle, sans conviction. Il saisit son visage entre ses mains et déposa sur ses lèvres un baiser brulant. Elle se débattit à peine. Quand il lui donna un second baiser, elle cessa de bouger, et elle lui rendit le troisième avec passion.

Alaïna caressa tendrement les cheveux d’Eole. Son fils ouvrit les yeux. Des yeux d’un bleu profond. Elle lui sourit. Il coiffa d’un geste les mèches blondes qui parsemaient ses cheveux. Puis il sauta de son lit. « Je dois aller méditer. ». Murmura il en secouant la tête. Ses bouclettes tombèrent tout autour de son visage. Elle lui sourit. Son fils était, de son point de vue, la plus belle chose au monde. Il aurait quinze la semaine prochaine, pourtant. Et elle s’était jurée d’attendre qu’il ait quinze ans pour partir. Elle se rendait compte seulement maintenant à quel point son départ lui couterait.

Eole entra dans la vaste pièce lumineuse entourée de vitraux. Stella y était, agenouillée sur le sol de marbre, la tête baissée. Il s’assit à côté d’elle et dévora des yeux le visage de la jeune femme. Elle avait un peu moins du double de son âge, mais elle n’en était pas moins superbe. La courbe de ses lèvres et le bleu idyllique de ses yeux faisaient toujours le même effet sur lui. Il tenta de méditer, mes yeux avaient tendance à se perdre dans l’abondante masse de cheveux dorés qui tombait dans le dos de Stella.

Beryl sauta de son lit à l’aube et enfila immédiatement sa tenue la plus pratique pour l’escrime, même si elle était, de l’avis de sa sœur « parfaitement ignoble ». Elle sourit en pensant à sa jumelle adorée. Il était presque impossible d’être aussi différentes qu’elles deux, mais elles s’aimaient profondément. La jeune fille décrocha son épée, accrochée à un clou au mur, et attacha ses beaux cheveux blonds. Elle croisa Maël et Azurea qui roucoulait sur la terrasse, autour d’un jus d’orange. Elle songea avec dégoût qu’ils avaient peut être passé la nuit ensemble. Elle leur adressa un signe de la main, surprise que sa sœur se lève de si bon matin. Ils lui firent un sourire resplendissant et continuèrent leurs babillages.

Elle partit en direction de la maison de Sun en traversant la rivière. Astraëlle, sa demi sœur que Sun élevait comme sa fille, courut vers elle. « Beryl ! Dépêche toi ! Tu devais m’emmener à mon cours de danse ! ». Astraëlle était très jolie, absolument géniale, mais elle n’avait aucune patience. Beryl soupira. « Peut être que si tu apprenais à monter sur un culbutar tu pourrais y aller toi même… ». Elle reçut un regard glacé en réponse. Puis Astraëlle commença à jouer avec son demi rubis et Beryl l’entraîna à l’écurie. Dès qu’elles arrivèrent devant le bâtiment où Astraëlle avait cours, les demis sœurs se séparèrent après un bref « merci ».

Puis Beryl partit pour la place où elle avait l’habitude de s’entraîner à l’escrime. Elle sauta du culbutar en marche et chercha des yeux son meilleur ami qui devait traîner dans le coin. Elle était la seule fille à venir à ces entraînements. Astraëlle l’avait accompagnée, au début, mais après avoir envoyé une dizaine de jeunes à l’hôpital, les autres avaient refusé sa présence. Maël l’accompagnait, d’habitude, mais ce matin là, il semblait plus d’humeur à roucouler avec Azurea. Quand à Azurea… Comment Beryl aurait elle put ne serait ce qu’espérer l’amener ici ? Perdue dans ses pensées, elle ne vit pas le jeune garçon arriver dans son dos. Elle se retrouva à terre et tira son épée par réflexe pour la placer sous la gorge de son adversaire. « Calme toi Beryl ! ». Lui lança Larbosa II. Le pauvre petit avait hérité de l’affreux nom qui se transmettait dans sa famille de génération en génération. Le jeune prince la releva. Elle et lui était amis depuis toujours. Leur amitié avait survécu à tout, même à sa courte idylle avec Azurea. Il tira à son tour son épée et ils commencèrent à s’entraîner.

Eclipse se réveilla tôt. Elle se redressa doucement dans son grand lit. Elle s’appuya sur le sommier en os humains. Puis elle se leva et s’étira. Ses cheveux blonds coulèrent dans son dos comme une vague de miel. Sa mère entra alors. « Eclipse ! Un bol de sang t’attend dans le salon, je pars chasser, je te ramène quelque chose ?
-Merci m’man ! Tu peux me trouver un petit bébé, s’il te plait ? J’ai pas très faim aujourd’hui. ». Sa mère quitta la pièce en souriant et Eclipse partit vers le salon en peignant ses longs et beaux cheveux.

Elle aspira le sang goulûment et partit se laver à la cascade. Puis elle enfila une robe légère en soie noire. Elle enfila une paire de sandale en maudissant la canicule qui lui interdisait les bottes de cuir et les lourdes tenues. Elle noua sa chevelure en une longue tresse, puis enfila sa bague en demi rubis qu’elle ne quittait que pour se laver. Elle caressa du doigt la cassure en souriant. Il y a bien longtemps, sa mère avait brisé une bague qui comportait un rubis entier, puis elle avait fait monté les deux moitié sur une bague différente. Eclipse ignorait qui détenait l’autre moitié. Elle quitta le bord de la rivière pour rejoindre leur petite maison cachée contre le flanc de la colline. Elle croisa un chien à travers les bois et le tua d’un coup de poignard dans l’échine. Ewendel devait passer dans la semaine, il adorait la chair des chiens. Ewendel voulait qu’elle l’appelle « tonton » et elle le soupçonnait d’être son père. C’était un vieil ami de sa mère. Et selon Eclipse, un peu plus qu’ami.

Elle revint à la maison et dépeça soigneusement le chien en choisissant les épices dans lesquelles elle pourrait le faire cuire. Aujourd’hui, elle aurait aimer préparer des petits beignets de chiens, faciles à réchauffer et délicieux au goût. Bien sur, sa mère ne mangeait pas de ça. Elle lui ferait mijoter un autre plat, le jour où Ewendel viendrait. Eclipse passait sa vie en cuisine, c’était sa plus grande passion. La viande de chien cuisait doucement en embaumant l’air quand Amélia rentra. Ewendel l’accompagnait, un cadavre de bébé sous le bras et le sourire aux lèvres. « Bonjour Eclipse ! C’est fou comme tu as grandi ! Mmmm… Ca sent drôlement bon ici ! Est ce qu’on mangerait du chien par hasard ? ». Lança il joyeusement. Elle lui sauta au cou. Sous le choc, il lâcha le bébé qui tomba sur les dalles de marbre glacé en les aspergeant de sang. Eclipse le lâcha d’un coup et récupéra le cadavre. « Je vais le faire fumer. C’est délicieux, fumé. ». Expliqua elle. Elle disparut un quart d’heure et revint voir son « tonton ». Il était assis sur un fauteuil de cuir et d’os, en face d’Amélia. Eclipse amenait les petits beignets et des lanières de viande fumée. « C’est pas le bébé d’aujourd’hui, celui qui est fumé là date d’un moment. ». Expliqua elle. Puis elle disparut à nouveau en cuisine et revint avec deux bouteilles : une de sang et une d’un grand vin. Elle les mélangea habilement dans trois grande coupes de cristal et en tendit une à Ewendel en montrant ses dents pointues dans un sourire angélique. Il lui sourit à son tour et porta le breuvage à ses lèvres. « Délicieux ! Absolument délicieux ! Notre petite démone des fourneaux s’améliore, on dirait ! La dernière fois que je t’ai vue, tu avais onze ou douze ans ! Tu avait fais bruler ton ragout d’adolescent et tu avais oublier de retirer les boutons d’acné, c’était immangeable ! ». Eclipse rougit jusqu’aux oreilles. Puis elle prit un beignet de chien et la journée continua.


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MessageSujet: Re: Fics de Rélie   Fics de Rélie - Page 3 EmptyMer 22 Fév - 14:41

Un nouveau chapitre ! Spécial cousins d'Oroban (Beryl, Azurea, Maël et Astraëlle). Le prochain sera pour les autres !

Azurea regarda Maël disparaître à l’horizon. Puis elle quitta la terrasse. Sa mère l’attendait à l’intérieur. « Vous êtes cousins… Ca ne peux être qu’une amourette rapide, ne prend pas ça trop au sérieux. ». Azurea tourna ses grands yeux bleus vers sa mère. « Maman ? Je ne vois pas du tout à quoi tu fais allusion.
-Même un aveugle verrait votre amour. Mais oublie cette histoire tout de suite, vous êtes trop proche par le sang. Vos enfants seraient consanguins. ». Azurea eut soudain envie de se jeter sur sa mère et de l’égorger. Elle devenait plus méchante en vieillissant… « Mais, maman, si je l’aime ? ». Jadina soupira. Azurea, énervée, grimpa à toutes allures dans sa chambre et s’allongea sur son lit qui embaumait la lavande. Elle sera fort une peluche qui trainait contre elle. Elle aimait Maël. C’était sa seule et unique certitude. Elle soupira en serrant plus fort la peluche. Puis elle la lâcha d’un coup et se précipita vers son armoire pour choisir ses vêtements. Elle tira différentes robes du placard dans un tourbillon de tissus colorés, en essaya une dizaine et tournoya devant le miroir avant d’en choisir une. Elle commença alors à se maquiller, puis à se coiffer, et ensuite elle choisit une paire de chaussures parmi toutes celles qui l’attendaient, en rang d’oignon dans le fond de la chambre. Après cela, elle saisit un sac à main et dévala l’escalier. « Je vais chercher Astraëlle à son cours de danse !
-A pied ?
-Non, je prend mon Quadryl ! ». Jadina jeta un rapide coup d’œil à la tenue de sa fille. « Quelque chose me dit que ce n’est pas pour ta cousine Astraëlle que tu t’habille comme ça… ». Azurea ne répondit pas et se précipita dehors.

Astraëlle exécutait à merveille un grand écart quand Azurea entra. Le professeur qui surveillait le cour lança un regard mauvais à la jeune fille. Mais son regard s’attendrit devant la révérence, le sourire et le « excusez moi » qui suivirent. Azurea alla s’asseoir quelque part dans le fond pour surveiller sa cousine.

Elle dansait merveilleusement bien. La danse qu’elle devait apprendre durant son cours ressemblait beaucoup à des acrobaties. Astraëlle avait une grâce naturelle et une beauté sauvage qui conférait aux mouvements un charme dangereux. Elle éclipsait les autres danseuses de sa simple présence et même le professeur ne pouvait détacher son regard d’elle. Elle se redressa à la fin de la chorégraphie et salua avec un petit sourire. « Si tu nous refait cela pour le spectacle, se sera… ». Le professeur cherchait ses mots. « Magique… ». Termina il. La jolie brune lu sourit, dévoilant ses charmantes et terrifiantes dents pointues. Puis elle récupéra son sac et quitta la salle sans attendre sa cousine.

Mais Azurea s’en fichait. Elle quitta la salle en remerciant bien le professeur puis grimpa sur son Quadryl. Astraëlle l’attendait en tapant du pied. « J’ai violon, là ! ». Hurla elle, hors d’elle. Azurea supportait difficilement sa cousine, mais elle l’emmena au violon sans rechigner. Puis elle fila vers la place où Beryl s’entrainait. Contrairement à ce qu’elle espérait, Maël n’était pas là. Sa sœur se battait férocement avec Larbosa II et était en phase de remporter le combat. Elle l’encouragea en riant. D’un coup habile, beryl fit tomber l’épée des mains du prince. Puis elle le fit tomber d’un balayage des jambes. Il éclata de rire quand elle le releva. Puis ils remarquèrent Azurea. « Salut… ». Balbutia Larbosa II. Beryl soupira, énervée par le trouble visible de son ami. « Tu es venue chercher la buveuse de sang ? ». Demanda elle, employant le surnom qu’Astraëlle supportait depuis sa plus petite enfance. « Oui, j’ai emmené Mademoiselle à son cours de violon… ». Les deux sœurs échangèrent un sourire. « Comme tu le vois, Maël n’est pas venu, aujourd’hui. Il doit être aller voir Saphirina. ». Les deux filles sourirent en repensant aux dessins de cette femme. Depuis toujours, elle avait été là. Elle les avaient cajolées, elle avait jouée avec elle, elle leur avait appris à dessiner et désormais, elle leur servait de confidente. Maël, surtout, passait une grande partie de son temps chez elle.

Larbosa II osa alors s’introduire dans leur conversation. « Quelqu’un peu m’accompagner ? Je dois amener un cadeau de la part de mon frère à Mouton…
-Quel frère ?
-Le plus grand…
-Larbosa le grand ?
-Exactement… ». Il faillit ajouter qu’il trouvait ce surnom pourri, mais il se contenta de hocher la tête. « Lui et Mouton… ». Commença Azurea. Larbosa II devint rouge comme une tomate et secoua violement la tête. Les deux sœur se regardèrent en riant. Puis elle l’accompagnèrent jusqu’à la petite maison de centre ville. Mouton était dans son jardin. Elle s’occupait tranquillement de ses rose, pliée en deux dans le jardin. Son chat noir dormait sur le rebord d’une fenêtre. « Mouton ! ». Appela Azurea. La femme redressa la tête, laissant voir son visage à peine effleuré par l’âge. Elle leur sourit de toutes ses dents en secouant ses beaux cheveux blonds pour qu’ils se mettent en place. Elle s’approcha du portail et leur ouvrit. « Ca fait plaisir de vous voir, les petits. ». Dit elle en riant, ses yeux verts resplendissaient. Elle était magnifique. « C’est de la part de mon frère… ». Soupira Larbosa II en fouillant dans sa sacoche. Il en tira une petite boite dorée. Mouton ne l’ouvrit même pas et la posa à côté du chat sur le rebord de la fenêtre. « J’ai prévu d’aller en ville, cet après midi, tu veux m’accompagner, Azurea ?
-Se serait génial ! ». S’écria la jeune fille, les yeux brillant. Mouton venait d’avoir trente ans, mais elle était très proche de ceux qu’elle considéraient comme ses neveux. « Et toi, Beryl, j’ai peut être quelque chose pour toi… ». Elle marcha jusqu’au fond du jardin et fouilla dans une cabane. Elle en sortit une superbe épée. Elle sourit tristement, et parut plus âgée, d’un coup. Elle baissa les yeux et frémit. Puis elle lui tendit gravement. « Je te confie cette arme. Elle est très… Très importante, pour moi, prend en bien soin… » Beryl hocha la tête, aux anges.

Depuis toujours, leur bande de cousins savait que quelque chose d’anormal était arrivé à leurs parents. Mais on ne leur avait jamais vraiment raconté autre chose que la simple inversion de l’accident Jovenia. Pas plus qu’ils ne connaissaient la famille de Sun, Mouton ou Saphirina. Il y avait un mystère, mais un mystère profond que partageait Larbosa. Cette épée et le regard triste qui l’accompagnait était peut être une clef. « Cet après midi, donc, je dois aller à un rendez vous, je te pose dans la rue commerçante, Azurea ?
-Avec plaisir, mais je suis sure que Beryl meure d’envie de nous accompagner. ». Beryl hocha la tête sans conviction, juste parce qu’elle se doutait que cette affirmation discutable cachait un plan.

Maël buvait sa tasse de thé à lentes gorgées, écoutant la voix douce de Saphirina qui lui racontait une histoire que personne ne lui avait jamais racontée. L’histoire de la naissance d’Astraëlle. Mais surtout l’histoire d’une autre. Amélia. Ce nom, Saphirina le prononçait avec tant de haine, tant de douleur…Elle sera le poing, puis dévoila la longue cicatrice que lui avait fait Astraëlle, il y a bien longtemps. Maël l’écoutait religieusement. Elle agita soudain sa chevelure rousse et se redressa. « Il ne faut pas faire confiance à cette enfant, cette Astraëlle de malheur ! Il fallait bien que quelqu’un te dise ça un jour, elle vous perdra ! ». Lui prédit elle, puis elle fouilla dans une pile de feuille et en tira un dessin. « C’est ton père. Ton père qu’Amélia à tué. ». Il frémit. « Tu as beaucoup d’histoire comme ça ?
-Des tas…
-Pourquoi tu me dis ça maintenant ?
-Tu as eu quinze ans la semaine dernière, tu à l’âge de savoir…
-Azurea et Beryl auront quinze ans après demain, tu leur diras aussi ? ». Elle hocha gravement la tête. Leurs regards se croisèrent. « Méfie toi d’elle. ». Murmura elle quand il partit. Mais Maël ne se méfierait pas de celle qui avait été élevée comme sa sœur.

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