Il fini par ce lever de son lit ce n'etait pas tout mais le temps commencer a etre long et il n'avait pas la patience pour rester 5minutes de plus assis sans rien faire a par reflechir.
Il marcha quelque temps dans les grottes pour se reperer un minimum. Leurs 2 hotes ne devait pas etre les seuls a vivre ici, il y avait beaucoup de place et pas mal d'installation, hum... de toute maniere ce detail n'avait pas d'importance ils etaient la et puis c'est tout. Sur le moment il voulait sortir pour pouvoir executer un contract ou meme juste tuer pour le plaisir, mais apres le massacre de la vieille ca ne serai pas raisonable. Il fallait quand meme laisser le temps au "gouvernement" de recruter de nouveau garde avant de recommencer à les massacrer.
Apres avoir déambuler dans les couloirs pendant quelque temps il fini par trouver la chambre - si on peut appeler ca comme ca - de Zahila. Il ne savait pas si c'etait un signe du destin qu'il tombe sur ca chambre juste apres s'etre poser des questions sur elle mais bon ca ne changerai rien. Il n'appreciait guere ne pas savoir quelque chose. Nazer s'approcha et toqua a la porte.

Églantine ne voulait guère s'attarder dans cette ville, son centre en particulier. Bien qu'elle encourrait que très peu de risques d’être reconnue ici, c'était la première fois qu'elle mettait les pieds dans cette région, la prudence était de mise, et puis la sociabilité n'était pas non plus son fort. Après avoir salué poliment les marchands sur un ton pas plus réjouissant qu'à son habitude, elle se dirigea à travers la ville en empruntant l'artère principale.

Elle comptait partir, partir sans traîner d'avantage, mais avant tout lui restait une dernière chose à faire dans cette ville qu'elle ne reverrait probablement pas de sitôt.
Une quête, car partir comme ça, ce n'était pas rentable. Ainsi espérais t elle passer un moins sans endosser le poids de nouvelles dettes, et peut être même en rembourser qui sait ... Elle avait plutôt pour habitude de se rendre dans des lieux peu fréquentables, ou la loi n'agissait et les contrats étaient alléchants. Mais ici elle n'en avait aperçu. C'est plutôt vers ces affiches qu'elle se dirigeait, celles qu’elle avait aperçues à son arrivée. Sur ce qui semblait la place principale de la ville s'étalait ce qu'elle cherchait, et la jeune femme fit rapidement le tri de ce qui valait la peine. Des affaires locales surtout ... pas de quoi remplir une bourse.
Puis certaines offres qui avaient combattu l'isolement de la ville pour se dresser sur ce panneau : d'abord une concernant le trafic de monslaves. Églantine la regarda attentivement sans songer le moindre instant à faire cela. Elle n'approuvait pas cela, et pour ce qui pouvait sembler paradoxal de prime abord, elle préférait clairement tuer que d'en arriver la. Mais contrairement à d'autres choses encore, elle gardait cela en option. Elle porta ensuite son attention sur l'affiche des légendaires. Les légendaires ... Hum ...

Zahila était allongée sur sa couchette en pleine réflexion. Son collègue lui avait fait la morale sur la dangerosité de libérer Agdhal même juste un instant. Même si le sermon l'avait énervé plus qu'autre chose, elle savait que Toran avait parfaitement raison car contrairement à ce que beaucoup pensait, l'humaine n'avait aucun contrôle sur ce démon. Zahila fixa la lune noire tatoué sur son épaule droite, le symbole de la guilde d'assassins Dark Lunacy. Elle ne l’avouera sas doute jamais, mais elle était sincèrement reconnaissante à Miguël de l'avoir intégré à la guilde malgré sa nature.

L'assassine fut tirée de ses pensés par des coups à sa porte. Zahila grommela se demandant qui osait la déranger de si bon matin. Néanmoins, elle se leva, ouvrit brusquement la porte et foudroya l'importun du regard pour lui faire comprendre qu'il dérangeait avant de se raviser et de prendre un air neutre en voyant qu'il s'agissait de Nazer.
- Bonjour Nazer, que veux-tu?
Finalement un peux de conversation ne pouvait pas lui faire de mal, de plus cet homme n'avait pas l'air du genre à déblatérer n'importe quoi. Elle le laissa entrer et lui indiqua un chaise pour qu'il s'installe. Zahila referma la porte et se dirigea vers un placard d'où elle en sorti deux verres et une bouteille avant de rejoindre son invité surprise.
- Je n'ai que de l'hydromel à te proposer j'espère que ça ne te dérange pas.


De son côté, Toran était arrivé en ville et avait terminé de se réapprovisionner. Il était encore tôt et l'elfe en profita pour se promener tout en restant à l’affût. Quelque soit l'heure du jour ou de la nuit, Eiseylmos était une ville des plus mal fréquenté où ont avait vite fait de se faire détrousser ou tuer en cas de manque de vigilance. Ses pas le mena sur la place central où se trouvait un panneau recouvert d'affiches en tout genre. Toran s'approcha et étudia les différents écriteaux, rien d'intéressant jusqu'à ce que ses yeux tombe sur la même affiche concernant Les Légendaires que celle trouvé au refuge. Concentré sur sa lecture il bouscula légèrement une fille et s'empressa de s'excuser:
- Oups. Excusez moi, je ne vous avait pas vu… Il s'interrompit détaillant la personne et se souvenant l'avoir aperçu durant la boucherie de la veille. «Ce pourrait-il que vous étiez à l'auberge du Migalou hier?»

Rixen se sentit mal à l'aise en voyant l'état dans lequel se trouvait Isia. Bien qu'elle l'invita à entrer d'un ton qui se voulait neutre, le demi-elfe noir parvint facilement à entendre cette petite vibration dans sa voix: celle qui venait du fond de la gorge, faisant trembler les mots, et qui représentait souvent une émotion violente étouffée avec empressement. En l’occurrence, associée aux yeux rouges et humides de la jeune fille, ainsi qu'aux éclats de verre par terre, l'émotion en question devait être de la tristesse, assez violente, sans doute mélangée à de la colère.
L'elfe noir accepta néanmoins l'invitation, se glissa dans la chambre sans bruit, marchant sur les bouts de verre si légèrement qu'il ne les fit même pas craquer, et s'assit sur la chaise désignée par son interlocutrice ailée.
Il toussa doucement pour se donner bonne mesure (les contacts sociaux, c'était pas son truc), et débuta la discussion:
-Écoute, je voulais pas te déranger, donc si jamais je te gène, n'hésite pas à me le dire.
Il sortit l'avis de recherche de sa poche et le tendit à Isia:
-J'imagine que je ne me trompe pas en affirmant que c'est toi qui est recherchée. Bien que je ne veuille pas te dénoncer, étant donné que tu m'as été d'une grande aide dans cette maudite auberge, je pense qu'il faudrait que tu t'éloignes le plus vite possible de cette ville. N'importe qui aillant assisté à l'un de tes anciens combats pourrait te reconnaitre, et je doute que tes anciens spectateurs aient autant de... considération que moi.
Il laissa l'avis de recherche aux mains de l'ancienne monslave et sortit l'autre parchemin au sujet des Légendaires:
-Et comme tu sembles errer sans but, tout comme moi, je te propose de m'accompagner afin de retrouver cette bande de "héros". La récompense a l'air conséquente, et il te serait très simple de gagner la protection des autorités du royaume de Larbos si tu accomplissais cette quête, ce qui te protégerait de tes anciens... camarades.
Sa proposition faite, Rixen se leva, rangea le parchemin et tendit la main à Isia:
-Alors, marché conclu?

Nokuto était sortie de sa cachette provisoire. En fait, elle était carrément partie. Elle s'était décidée à poursuivre les Légendaires. Non pas pour tuer, pour une fois, mais pour voler... des gens. Sans les amocher, bien sûr. La récompense était vraiment spectaculaire et alléchante, et puis voyager ne lui ferait pas de mal. La ville d'Eiseylmos devenait rapidement très étouffante.
 Elle partit donc sur le chemin de terre battue qui serpentait sur les terres craquelées qui s'étendaient autour de la ville. Sa besace, remplie, battait contre ses flans revêtus d'une simple tunique marron sur un pantalon noir moulant. Il lui fallait passer le plus inaperçu possible, surtout sur des chemins aussi fréquentés.
 La Marakas arriva à un carrefour, plusieurs centaines de mètres après la ville. Il était très fréquenté. Beaucoup de voyageurs, plus ou moins honnêtes, se reposaient à l'ombre des branches dénudés du seul arbre de ce désert. Nokuto réfléchi un instant sur la direction à prendre, puis décida de se rendre en direction du village le plus proche, Kastagnol. Elle pourrait s'y reposer dans une auberge qu'elle espérait calme cette fois-ci. Puis elle continuerait, allant vers Oroban. Là-bas, elle trouverait des informations cruciales, elle en était sûre. Et, pourquoi pas, regarnir sa bourse ? Son métier payait bien. Très bien, même. C'était son seul avantage.
 Elle avançait donc, perdue dans ses pensées, ignorant les quelques regard curieux des passants sur sa longue tresse crochetée et sur sa peau mate. Habillée comme elle l'était, on la prenait pour une paysanne perdue.
 Après de longues heures de marche, elle emprunta un sentier sinueux qui traversait des bois, à la limite du désert, là où la nature reprenait enfin ses droits. Là, elle se tint sur ses gardes, les brigands abondaient par ici. Mais elle arriva bien vite en vue des premières chaumières, et pénétra dans le village à la tombée de la nuit -ponctuelle-.

Il n'avait meme pas eu le temps de s'appuyer contre le mur d'en face que la porte etait deja ouverte. Il avait l'impression d'avoir deranger Zahila mais qu'importe il etait la maintenant et puis l'agressivité dans son regard fini par disparaitre. Il accepta l'invitation et rentra dans la chambre avant de s'assoir
- je ne suis pas venu pour boire mais je ne dis jamais non a un verre.
Il attendit qu'elle lui serve un verre avant d'en boire une gorgé.
- Vous aurez surement deviné que discuter pour passer le temps ne fait pas parti de mes passe temps. Je vais donc aller droit au but. Je vous propose une sorte de marché. Vous me dites tout sur ce que vous etes ou ce que vous avez en vous et en echange je ferai de meme. Nous sommes tout les deux gagnant.
Il prenait beaucoup de risque et il en etait conscient. Lui dire qu'il savait pour le demon etait dangeureux pour lui si elle voulait le cacher. Il l'observa en meme temps qu'il bu une autre gorgé pret a réagir au cas ou.

Des cris, de la souffrance, des larmes se mélangeant au sang, à genoux tenant le corps d'une personne dans ses bras puis le posant doucement au sol pour se jeter sur celui qui venait de commettre cet affreux crime, l'affrontant dans l'énergie du désespoir. Ils étaient plus nombreux, ses blessures étaient de plus en plus douloureuses et l'empêchaient de se battre correctement, amis et ennemis tombaient autour de lui au point qu'il se retrouva seul contre plusieurs. De plus en plus de blessures, son avant bras gauche amputé, il fit une dernière attaque et pris un terrible coup tranchant sur la poitrine, il s'effondra et ferma l’œil qui lui restait pour sombrer dans la mort...

Angy repris ces esprits, il s'était assit tranquille sur un toit pour méditer mais ces maudits souvenirs ne voulaient pas le lâcher depuis qu'il a pensé à Tenebris. Il reprit son calme, respira profondément et réussi enfin sa méditation, c'était le moment idéal pour faire son "voyage", cette capacité qu'il avait découvert en prison il y a des années malgré le collier d'antimag qui l'empêchait d'utiliser ses pouvoirs. Son âme se détacha de son corps et il pouvait se déplacer librement où il voulait, depuis sa fuite c'était un moyen efficace pour repérer les alentours voir même des contrées plus lointaines sans être vu et sans craindre quoi que ce soit tant que son corps était en sécurité, la meilleure technique pour leur échapper depuis tout ce temps. C'était aussi pour lui un moyen de se voir dans les reflets de l'eau comme il était dans "sa vie d'avant", un beau jeunne homme à la peau mate et au cheveux noirs avec des yeux bleus foncés, depuis son visage était le même mais avec des yeux félins gris acier et une cicatrice partant du milieu du front et barrant son œil gauche.

Il scrutait ainsi les alentours il vit alors des gens qu'il avait croisés dans l'auberge, la fille à l’arbalète et l'elfe guérisseur, la ville était pourtant grande il y avait peu de chances pour qu'il se croisent par hasard ainsi. Malgré la somme astronomique promise pour sa propre capture, ces gens semblaient plus faire attention à celle qui parlait des légendaires, en même temps une récompense pour quelques infos utiles était quand même plus simple que de capturer un fugitif introuvable depuis son évasion de Barek et de plus ces gens ne semblaient pas aimer cette ville et son trafic de monslaves. Il parti ailleurs pour scruter et vit la Marakas de l'auberge qui semblait vouloir quitter la ville et vu la direction qu'elle prenait, semblait vouloir se diriger vers un village proche mais quand même à une sacré distance à la marche.

Il avait beau scruter la moindre info il ne trouva aucune piste pour trouver les légendaires, il faudrait aller plus loin mais faire une méditation dans cette ville était difficile vu que son corps restait quand même en alerte et cela perturbait ainsi grandement l'efficacité de son "voyage" ne pouvant aller trop loin. Il regagna son corps et compris qu'il valait mieux quitter la ville au plus vite... mais où aller? Il ne pouvait se permettre de voyager avec d'autres gens mais il pouvait toujours les suivre de loin il resta là encore quelques minutes pour décider de ce qu'il allait faire.

L'auberge était un endroit relativement calme. Sereine, assise en tailleur sur un lit confortable, dans une chambre acceptable, Nokuto reposait tranquillement ses membres fourbus. Elle avait marché d'un pas rapide, sans s'arrêter, et elle devait bien reconnaître que la fatigue la gagnait peu à peu.
L'aubergiste était un homme correct, qui avait facilement accepté de marchander un prix raisonnable pour une nuit. Et, surtout, cette taverne n'était pas bondée de brigands de toute sortes comme la dernière fois. La Marakas avait donc pu fermer la porte de sa chambre (n°25) à clé sans craindre qu'elle ne soit défoncée, prendre une douche bien méritée et, après avoir tiré les rideaux, se détendre enfin en peignoir. Personne ne la voyait jamais dans cette tenue. Par excès de pudeur, peut-être. Sans sa combinaison, elle se sentait nue.
De ses doigts, elle défit lentement sa longue tresse et brossa calmement ses interminables cheveux noirs et épais. Quand enfin ils s'étendirent en vaguelettes sombres sur le lit, Nokuto expira doucement, ferma les yeux et s'allongea. C'était le dernier moment de véritable repos qu'elle allait avoir avant de commencer la traque. Si la chasseuse de primes qu'elle était réussissait toujours son travail, c'était parce-qu'elle s'y plongeait corps et âme. Pourquoi ? C'était la seule manière d'occuper son esprit. Aucun des autres métiers qu'elle avait essayé n'avait un tel effet sur elle. Ça lui permettait de verrouiller, en quelque sorte, les parties de son cerveau qui ne servaient qu'à pleurer, pour se concentrer sur les actions présentes. C'était sa purification d'esprit à elle, en fait.
Nokuto s'endormit sur ses pensées après avoir soufflé la bougie sur sa table de chevet. La lueur des lunes filtrait légèrement à travers les lourds rideaux de toile, baignant la pièce d'argent.

"J'imagine que je ne me trompe pas en affirmant que c'est toi qui est recherchée. Bien que je ne veuille pas te dénoncer, étant donné que tu m'as été d'une grande aide dans cette maudite auberge, je pense qu'il faudrait que tu t'éloignes le plus vite possible de cette ville. N'importe qui aillant assisté à l'un de tes anciens combats pourrait te reconnaitre, et je doute que tes anciens spectateurs aient autant de... considération que moi."

Le demi elfe brandissait une affiche de recherche sur laquelle on pouvait voir un jeune femme ailée, à la chevelure de rousse feu et au regard gris orage ainsi qu' inscrit en lettres noires en dessous: Isia la terreur ailée

Ridicule songea l'intéressée en regardant le titre. "La terreur ailée" , c'est pathétique!
Et c'est à ce moment qu'elle se rendit compte qu'on avait découvert qui elle était vraiment.
Son visage s'assombrit.
Certe, il lui avait promis de ne rien dire, mais qui porte de l'importance aux paroles de nos jours?
Comment allait-elle se sortir de là?
Ho et puis **** à la fin! se sermona Isia, de tout de manière elle ne pouvait que lui faire confiance (elle avait apprise à ses dépens que la confiance était une mauvaise chose mais bon).
Cependant, l'elfe avait raison sur le point qu'il fallait qu'elle quitte la ville. Même si elle était en danger partout, cet endroit était encore pire. Et il ravivait ses pires souvenirs, ses vieux démons.
Elle contemplait toujours la feuille quand son "coéquipier" lui tendit un autre parchemin.

"Et comme tu sembles errer sans but, tout comme moi, je te propose de m'accompagner afin de retrouver cette bande de "héros". La récompense a l'air conséquente, et il te serait très simple de gagner la protection des autorités du royaume de Larbos si tu accomplissais cette quête, ce qui te protégerait de tes anciens... camarades."

Sur l'affiche on voyait les portraits des.... Légendaires.
Isia faillit s'étouffer en voyant le nom du groupe, et surtout celui de Gryf (alias Gryffenfer) sur l'avi.
Cet espèce de petit....


Flash Back

Isia, aujourd'hui, tu combattera Gryffenfer, tâche de le vaincre... Sans trop t'énerver.

Que dalle oui! Je vais le broyer, le faire souffrir, faire couler toutes ses gouttes de sang jusqu'à la dernière, je vais en faire de la pâté de ce sal petit...

Je n'ai jamais compris pourquoi tu lui en voulait tant.

Il l'a voué à une mort certaine, il l'a tué...

Qui?

Mon frère.

Mais... Tu n'en a pas!

C'est tout comme.

______________________________________

Alors, tu l'as eus?

Il s'est enfui hier soir...

C'est peut-être mieux comme ça tu sais?

Tais-toi.

Fin du flash back

Alors comme ça, les "sauveurs d'Alésia" étaient recherchés pour pouvoir leur.... parler?!
Ridicule.
Mais... L'idée d'argent était alléchante.
Et puis, une fois qu'ils auront remis les légendaires aux faucons d'argents, elle retrouva Gryf, et elle le tuera.
Elle regarda l'elfe droit dans les yeux et serra la main qu'il lui tendait.

"Marché conclue."

Jamais sa voix n'avait été si déterminée.

-Marché conclu, répondit Isia avec détermination.
-Parfait, murmura Rixen.
Il avait réussi à convaincre l'ancienne monslave de faire équipe avec lui. Et maintenant?
L'éclat de colère dans les yeux de sa coéquipière lorsqu’il mentionna les Légendaires ne lui avait pas échappé. Apparemment, pour elle aussi, un but personnel allait de pair avec cette quête.
Le demi elfe noir se leva, salua Isia d'un geste et se prépara à sortir. Néanmoins, avant de quitter la pièce, l'elfe noir se retourna et ajouta:
-Et au sujet de ton passé... Je ne dirai rien. Je pense que tu comprends que te dénoncer n'aurait aucune utilité pour moi. Sur ce, passe une bonne nuit.
Rixen quitta la chambre et se dirigea aussitôt vers la sienne. Mais sur le chemin, il aperçut Nazer, discutant avec quelqu'un qu'il ne voyait pas, une femme, à en juger par la voix.
Plus il se rapprochait, et plus il se sentait mal. Nazer et son interlocutrice dégageaient une aura maléfique, si malsaine que la part sombre de Rixen s'éveilla.
En temps normal, l'elfe noir parvenait, sans trop de difficultés, à contrôler sa part maléfique. Mais à ce moment précis, fatigué, blessé et faisant face à deux individus émettant une puissante aura obscure, il perdit le contrôle.
Ses yeux devinrent rouges. Ses cheveux blanchirent. Sa peau s'obscurcit.
Le demi elfe se reprit néanmoins assez vite. Il passa derrière Nazer, apercevant de la sorte que ce dernier parlait avec la compagne de Toran, et leur adressa un signe de tête en guise de salutations. Il ne leur adressa pas la parole, de peur qu'ils s'étonnent du fait que sa voix était devenue plus grave et très rauque.
Rixen passa ainsi derrière ce duo des plus étranges, et rejoignit rapidement sa chambre, dans laquelle il s'engouffra. Une fois remis de ses émotions, l'elfe noir se mit en tailleur sur son lit et ferma les yeux. Cela mettrait plusieurs heures à passer, et il devrait probablement sortir le lendemain, afin de s'approvisionner.
Et il devrait tenter de "recruter" d'autres gens pour sa quête. Rixen savait de quoi les Légendaires étaient capables, et il n'avait aucune envie de les revoir sans alliés de valeur.

Après leur poignée de main, Rixen lança à Isia avant de partir:
"Et au sujet de ton passé... Je ne dirai rien. Je pense que tu comprends que te dénoncer n'aurait aucune utilité pour moi. Sur ce, passe une bonne nuit."
Eurreur! pensa Isia en saluant le demi elfe d'un hochement de tête. Une coquette some pourrais t'appartenir, mais bon, on va dire que je te crois!
Maintenant qu'elle était seul, Isia s'assis sur son lit  et but un coup.
Elle se décida à nettoyer les bouts de verre.
Elle tenta une bourasque de vent, et un petit courent d'air balaya les débris pour les jetter dans la poubelle.
La jeune femme lança un regard circulair dans la pièce. Le plafond était bas, en roche et partait en sous pente. Une petite cavité se trouvait dans un coin de la pièce, comme une petite grotte.
La chambre avait un mobilier simple: Un lit à moité défoncé, une chaise à l'assise en paille, une table ronde en bois sombre, griffé à plusieurs endroits. La chambre n'avait pas de fenêtre et était éclairée par une chandelle.
Isia qui n'vait pas de montre, ne savais donc pas quelle heure il était. Est-ce que c'était la nuit, ou le jour?
Elle avança vers la petite cavitée et se glissa dessous.
En posant sa main sur la paroie, elle sentit... Un courant d'air.
Elle posa ses mains un peu de partout sur la paroie et, un morceau de pierre s'enfonça dans le mur.
Un bout de la grotte pivota, envoyant Isia dans un tunnel obscure.
Les bourrasques de vent étaient plus fortes que tout à l'heure, Isia en déduit donc que le boyau menait dehors.
Elle avança donc.
Non pas qu'elle voulait s'enfuire, mais elle voulait prendre l'air.
Au bout d'un petit moment, elle vit des provisons et des objets dans un coin .
Sans doute des vives en cas de départ précipité.
Elle se pencha et vit une cape.
Parfait.
Elle rabatit le capuchon sur son visage et se sentit bien, protégé sous sa grande capuche.
Elle continua de marcher et enfin, une ouverture vers l'extérieur...

Nokuto reprit le chemin de bonne heure, le lendemain matin. Elle avait acheté suffisamment de provisions pour 3 jours de marche, elle trouverai bien des lieux où dormir en route. Elle rejoignit donc le chemin principal à l'aube, après avoir traversé la forêt. Quelques mendiants frigorifiés traînaient ici et là, sur les bords de la voie. Depuis qu'Anathos sévissait en Alysia et détruisait les villes, les rares réfugiés survivants erraient en quête d'un nouveau chez-eux. Qu'ils ne trouvaient en général pas.
La Marakas marcha d'un rythme soutenu pendant plusieurs heures, puis s'autorisa une brève pause pour se reposer et manger. Les voyageurs affluaient maintenant sur le chemin, et elle savait que la foule ne ferait que grossir plus elle s'approcherait des grandes villes. Oroban était pour l'heure encore épargnée, et les réfugiés s'y précipitaient en masse. Il faudrait qu'elle se trouve rapidement une monture, sinon il deviendrait bientôt impossible de se frayer un passage au milieu du flot de gens.
Le soleil était maintenant bas à l’horizon, ses jambes fourbues. Nokuto décida qu'elle avait assez marché pour aujourd'hui. Et puis, rien ne pressait.
Le terrain aride du désert avait laissé place à des montagnes boisées. Oroban se trouvait au cœur de cet immense massif, fièrement étendue sur tout un col. Il devrait lui rester environ deux jours de marche pour y parvenir. Mais pour le moment, elle devait trouver un refuge pour la nuit.
Par chance, le chemin de terre était devenu une route importante, les hôtels de voyageurs abondaient donc. Elle n’eut qu'à choisir le sien, réserva une chambre avec l'argent qui lui restait -il lui faudrait bientôt reprendre du service pour regarnir sa bourse- et put enfin se reposer dans une chambre aussi calme que l'ancienne.

Églantine observait désormais la dernière affiche, celle des Légendaires. Ils étaient recherchés, non pas leur tete mise a prix comme il le fut autrefois, mais pour les contacter. Ils avaient donc disparus ... intéressant. Bien qu'elle n'était recherchée par ceux ci, leur présence en Alysia ne soufflerait dans ses voiles luttant déja contre de nombreuses vents indésirables. Néanmoins la récompense était alléchante ... enfin ce n'était pas pour elle, elle ne pouvait se permettre voyage de telle durée, pas comme ça, pas avec les responsabilités qu'elle endossait ...
Elle fut interrompue de ses pensées par un homme qui la percuta.  "Oups. Excusez moi, je ne vous avait pas vu…"
Craignant une attaque qui, du fait de son manque d'attention, aurait pu s'avérer problématique, voir que ce dernier n'avait d'intention hostiles fut un soulagement. "Ce n'est rien."
Aprés qu'un instant se soit passé, elle le reconnut. C'était un des hommes présents à l'auberge durant le massacre.
Elle vit que l'homme la détaillait, avant que ce dernier finisse en lui adressant de nouveau la parole : «Ce pourrait-il que vous étiez à l'auberge du Migalou hier?»
Elle marqua une pause, dévisageant cette personne qui était au final qu'un illustre inconnu. Pourquoi cette question, en avait il après elle ? Hum ... Quoi qu'il en soit, si elle ne lui répondait pas, elle serait de toute manière découverte. "Oui en effet." 
Sa curiosité sur ce qui s'était tramé en ces lieux l'emportant sur sa misanthropie :
"D'ailleurs savez vous ce qui s'est passé ?"
Elle vit à ce même moment que l'inconnu regardait la même affiche qu'elle et oublia rapidement sa première question : "Que pensez vous des Légendaires ?"

La lueur du jour éblouie Isia.
Cette dernière mis sa main en visière et avança à l'extérieur et...
Faillit tomber dans le vide!
Certe, elle savait voler, mais cela faisait des semaines qu'elle ne s'était envolé et elle manquait d'entraînement.
Le tunnel débouchait sur une corniche.
Aucun chemin ne venait jusqu'ici, c'était une voie sans issues.
Isia comprit pourquoi le tunnel montait tant, la corniche était située en hauteur et surplombait la ville.
Le refuge se trouvait en dehors de la cité, mais suffisament proche pour s'y cacher en cas de problèmes.
Le jour se levait.
Il devait être environ six heures du matin et pouratnt les rues étaient déjà bondée.
La jeune femme s'assis sur la corniche et ragarda le payasage.
Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas pû admirer l'aube se lever, qu'elle n'avait pas pû aprécier la douce bise fraiche du matin contre sa peau, qu'elle n'avait pas pû... Aprécier la vie.
Tous les matin elle avait vu le soleil se lever, mais c'était dans la souffrance. Tous les matins elle avait sentit la bise contre sa peau, mais c'était dans la peur.
Rassasié de son besoin d'air, Isia reprit le chemin de la chambre.
Tandis que derrière elle, un soleil rouge se levait.

Taerynn n'avait pas fermé l'oeil de la nuit. Les mêmes questions tournaient sans cesse en boucle dans sa tête : Comment cela se fait-il que Rixen soit encore vivant ? L'avait-il vraiment oubliée ?
Taerynn soupira, et s'assit sur son lit peu confortable en bois avec un peu paille sous un drap comme matelas.La pièce en pierre était assez petite et froide; mais cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas dormi dans un "véritable" lit, et elle put se reposer et se remettre totalement de ses blessures, bien que cela fut été étrangement rapide. Machinalement, Taerynn tripota son équipement, et remarqua qu'il ne lui restait plus beaucoup de munitions. Elle pensa également qu'elle devait faire le plein de vivres, car elle n'avait pas mangé depuis deux jours. Éreintée, elle finit pas se résigner; Rixen attendra. Et, a part lui, maintenant que ses poursuivants étaient hors d'état de nuire et qu'elle était guérie, rien ne la retenait ici. Finalement, elle se leva, et sortit de la petite pièce.

Les couloirs étaient sombres, uniquement éclairés par la faible lueur de petites torches accrochées sur les murs. Quelques rats qui habitaient le refuge traversaient d'un pas pressé le couloir, d'un mur a l'autre. De temps en temps, il y avait des portes menant a d'autres chambres du refuge. A un certain moment, elle entendit même des sanglots provenir de l'une de ces portes, mais ne s'y attarda pas.
Quelques minutes de marche plus tard, après un petit repérage, elle aperçut la sortie et passa le battant de la porte. La lumière extérieure l’éblouit, puis, lorsque ses yeux ont fini par s'habituer, elle marcha dans la ville vers un soleil rouge qui se lève.



Quelque temps plus tard, lorsque le soleil était à son zénith, et qu'elle avait pris ce dont elle avait besoin; vivres, armes, et même une monture, ses pas la mena a la place de la ville. Elle qui généralement évitait les coins trop fréquentés, se trouvait en plein milieu de la zone la plus bondée de la ville. Mais, ce n'était pas pour rien; maintenant qu'elle avait terminé sa dernière mission, elle n'avait plus de quête. Certes, elle avait gagné assez d'argent pour vivre une vie plutôt confortable, mais elle n'était pas du genre a vivre une vie tranquille loin de l'aventure. Elle en avait besoin. De cette adrénaline qu'elle ressentait pendant les combats, de ce sentiment d'insécurité constant, mais aussi le plaisir de se battre et de traquer. Bref, d'une vie dangereuse.
Après avoir joué des coudes pour traverser la foule s'extasiant devant un bouffon chantant faux une note sur deux et trainé son Girawa, elle atteint le fameux panneau d'annonces. Elle reconnut Toran, et une femme discutant avec lui, lui semblant vaguement familière.

-"Quelle bonne surprise de vous retrouver en ces lieux, Toran !"
Puis, elle jeta un oeil au panneau et remarqua une affiche concernant les Légendaires. "Ils sont donc recherchés ? Et moi qui pensait que leurs têtes avaient étés mises a prix... Néanmoins, cela a tout de même l'air d'être intéressant..." Pensa-t-elle.
Un cri aigu de son Girawa la tira de ses pensées; elle tira sur ses gants de cuir -une vieille habitude du temps ou elle était encore capitaine- puis elle s'adressa a la femme a coté de Toran :
-"Il me semble que nous n'ayons pas étés présentées. Je m'appelle Taerynn, enchantée de vous connaitre"
"Mieux vaut commencer des relations sur de bonnes bases" se dit-elle, car elle n'avait aucunement l'envie de se faire un ennemi de plus, bien que cela ne change pas grand-chose vu le nombre d'ennemis qu'elle s'était faits avant.

Après avoir réfléchi un moment, Angy pensa que la meilleure solution était de suivre ceux qui seraient en groupe, plusieurs personnes talentueuses augmenterait les chances de trouver un indice et il pourrait donc en profiter. Il savait qu'en suivant le groupe, même de relativement loin, il avait des risque que l'un d'entre eux le remarque mais il s'arrangerait pour ne pas être remarqué comme il en a l'habitude.

Angy descendit du toit où il était très agilement, car même s'il avait des ailes, il ne s'en servait que très rarement, ses voyages se faisaient à pied quand il ne trouvait pas de monture à louer car en volant il avait des risques de se faire repérer. S'il volait haut dans le ciel, ils avaient des chances de le trouver mais s'il volait près du sol, tout le monde pouvait le voir. Les seules fois où il voyage en volant, c'est lors des jours de temps couvert, une couverture nuageuse basse et dense dans laquelle il peut voyager sans être vu, lors d'un brouillard épais ou lors de chutes de neige abondantes. Un autre fois il avait pu voler tranquillement à la vue de tous, c'était lors du règne de terreur d'Anathos, alors présent dans une ville attaquée par les infernaux, il se battait pour survivre, mais ayant plus peur d'eux que des infernaux, il n'utilisa pas sa puissance complète et sous estima les envoyés du dieu maléfique, Dark-Jadina l'aurait tué lors d'une attaque qui fit exploser un rocher s'il n'avait pas découvert une capacité qu'il n'a jamais réussi à utiliser depuis ce jour, il s'était transformé en un oiseau, un rapace aux plumes noires avec des reflets bleu nuit. Un peu surpris au premier abord il vit que l'infernale le pensait anéanti et en profita pour s'enfuir et vola longtemps jusqu'à un petit hameau d'habitations où résidaient une vingtaine de paysans qui l'ont accueillis après qu'il les aient sauvés de la mort, il y resta tout le temps de cette sombre période en protégeant les habitants... les seules personnes sur Alysia l'ayant vu sans sa cape et savant qu'il n'est plus un terrible monstre cruel et dangereux.

Il restait un moment à surveiller de loin ceux qui trainaient vers le panneau d'affichage, il les suivrait quand ça sera le bon moment en espérant que ces gens ne comptaient pas s'attarder dans cette ville et que ces gens ne le remarquent pas ou ne voient pas qui il est s'ils finissaient par s’apercevoir de sa présence car la récompense pour sa capture sera bien plus alléchante que celle pour les légendaires et avec ces gens talentueux il aura du mal à s'enfuir sans utiliser ses pouvoirs et donc se faire remarquer de ceux qu'il veut éviter à tout prix.

Nokuto reprit la route tôt le lendemain matin. L'aubergiste lui avait vendu un girawa à un prix raisonnable et peu marchandé, pour une fois. Elle avançait donc vite et en silence, bousculant de temps à autre des Alysiens perdus, ignorant ensuite leurs insultes entrecoupées de quintes de toux -la poussière que produisaient les sabots de sa monture les étouffait.
Elle trottina donc tout le jour, se permettant une brève pause vers midi dans un village minuscule. Là, elle regarni un peu sa bourse grâce à un bucheron rancunier envers l'amant de sa femme, une histoire ridicule. Puis elle repartit de plus belle, ne laissant que peu de répit au girawa essoufflé.
Il lui fallut bien se résoudre à en changer quand elle se rendit compte qu'elle avançait bien moins vite qu'au début. Mais où s'arrêter à présent ? Il n'y avait pas âme qui vive sur ce sentier éloigné de la route principale, un raccourci. La Marakas se résigna donc à continuer à pied, tirant sur les brides de sa monture assoiffée. Elle atteignit un village à la tombée de la nuit, décida de se reposer jusqu'au lendemain et s'endormit dans une petite auberge miteuse.

Rixen sortit de bon matin. Le sommeil lui étant impossible, il passa la matinée à errer dans la ville, évitant les gardes et subtilisant divers objets par-ci par-là. La chance lui souriant, pour une fois, il n'eut aucun problème particulier, mis à part deux brutes à moitié ivres, qui crurent bon de le menacer. Il avait juste tâché sa cape en trainant les deux corps dans une ruelle, un peu plus tard.
Le demi-elfe noir décida finalement de faire route vers la place centrale de la ville. Quelque chose d’intéressant finirait bien par lui arriver à l'endroit le plus bondé de la cité.
En chemin, il sentit une aura elfique. Il s'arrêta et vit, à quelques mètres de lui l'elfe survivant de la nuit dernière, dont le compagnon avait péri d'un carreau dans la poitrine, surgir d'une ruelle adjacente avant de se faufiler dans une rue perpendiculaire, sans remarquer le demi-elfe. Celui-ci souffla pour se débarrasser de la tension qui venait de s'accumuler en lui en à peine quelques secondes, et se remit en route.
Une fois sur la place principale, il chercha naturellement le tableau d'affichage. Il avait complètement vidé celui-ci afin d’énerver les gardes, mais, lorsqu'il arriva devant, Rixen constata qu'il était à nouveau plein de requêtes inutiles.
Mais un autre détail le surprit bien davantage. Apparemment, plus de la moitié des personnes dont il avait pu faire la connaissance lors de la nuit dernière, à l'auberge, étaient rassemblés devant, et le demi-elfe comprit rapidement qu'ils parlaient de l'affiche concernant les Légendaires.
Croyant à peine à sa chance, qui d'habitude l'abandonnait au meilleur moment, Rixen lança au groupe qui se trouvait devant le panneau, tout en sortant son propre exemplaire de l'avis de recherche:
-Eh bien, que vois-je? Ainsi, je ne suis pas le seul intéressé par les fameux "Sauveurs d'Alysia"?
Voyant les têtes surprises de ses alliés de la nuit dernière qui se tournaient vers lui, Rixen se prit à vouloir éclater de rire, du rire de celui qui ne croit pas à la chance qu'il lui arrive.

Finalement, peut-être qu'il l'a trouvé, le renfort qu'il cherchait pour faire face aux Légendaires.

Toute la matinée, Isia avait entendue des portes claquer. Tous les occupants du refuge sortaient. Et Isia était là, assise sur son lit à regarder le plafond. Elle remuait dans sa tête tous ses souvenirs, les derniers évènements. Elle pensait aux légendaires, au soleil, à la neige. A la niege. Depuis quand n'avait-elle pas revue de neige? Longtemps. C'est pourtant l'un des seuls souvenirs qui lui restait de son enfance. Les doux flocons blancs lui chatouillant le bout du nez en tombant, l'air glacé passant dans ses vêtements, les descentes de luge endiablées, les rires d'enfants. Depuis quand n'avaient-elle plus rie? Cela faisait tellement longtemps. Elle était devenue une machine de guerre tuant sans pitié. Elle croyait avoir perdue toute humanitée jusqu'à hier soir, quand elle avait pleuré. Elle se leva et tourna en rond dans sa chambre comme un lion en cage, contrariée. Que se passait-il? Pourquoi était-elle si mal? Une demi-heure passa, puis une heure. Elle tournait toujours en rond. Soudain, la réalité la frappa. Elle se sentait prisionnière justement comme un lion en cage, comme lorsqu'elle avait été attrapé. Même si elle allait où bon lui semblait, son esprit était prisonnier. Et elle n'avait pas la clé de sa cage pour le libérer. Une chose est sûre, il lui faudra du temps. Une heure passa encore et Isia en eu assez de rester cloîtrer dans cette chambre étroite et sombre. Elle sortit de sa chambre puis du refuge et fut dehors. Enfin. Elle marchait où ses pas la guidait. Sa cape la recouvrait bien sûre entièrement. Elle aperçue beaucoup de gens présents à l'auberge (dont Rixen) devant un panneau où l'affiche recherchant les légendaires était placardée. Elle haussa les épaules et poursuivit sa route. Elle respira l'air frai du matin à pleins poumons, fermant les yeux, ivre de bonheur. Et rentra dans un homme immense sans faire attention.
"Ho! Excusez-moi. marmonna-t-elle
-Alors comme ça on s'amuse à rentrer dans les gens espèce d'idiote?!
-Enfin monsieur calm...
- J'en ai connu des dures à cuires. Ils ont essayés de me défiés eux aussi. Tu pourra leur demander comment notre combat était lorsque que tu les rejoindra... Là-haut!"
Et là, Isia vu rouge.
Elle se retint de tuer l'hommes et préféra s'échapper, elle ne voulait pas se faire reconnaître.
Elle commença à piquer un sprint mais l'homme lui attrapa la jambe, la faisant tomber au sol.
"Où tu comptais aller comme ça jeune fille?"