Profitant du chaos général qui lui permettrait de ne pas attirer l'attention, elle décida de se rendre à sa chambre. Les bribes de conversation qu'elle avait écouté l'avait conforté dans ce qu'elle pensait : elle n'était pas la cible de tout cela. Elle se rendit donc aux escaliers qu'elle emprunta et ouvrit une des premières portes.

Elle n'avait jamais vraiment été touché par la chance, et cela se confirmait de nouveau : un garde, probablement peu informé par ses pairs, fouillaient sa chambre, préparant probablement la visite des autres pour tenter de trouver le fugitif. Bien qu'elle n'ai laissé d'objets compromettants, Églantine ne pouvait pas le laisser faire, il en avait trop vu, et ça ne lui plaisait pas. A peine eu t il le temps de se retourner qu'elle lui plaça un carreau dans la tempe.

Récupérant son projectile et ses affaires, elle sortit et s’apprêtait à quitter l'auberge. Elle s'attarda néanmoins à observer ce qui se tramait dans le couloir, et fut surprise de reconnaître un visage qui lui était familier. 
Il se tenait devant une des portes, et elle commença à le fixer, sans un mot, s'interrogeant sur sa présence en ces lieux.

"Heu... Vous allez bien?"
Oups! Fut la première pensée d'Isia en voyant derrière elle un homme... Non, un elfe... Ou quelques chose dans le genre! Il avait la peau foncé et de longs cheveux blancs. Il avait un long sabre taché de sang à sa taille. Hum... Il a pas une tête de garde celui-là! Elle porta ensuite son attention sur le gars posté derrière la porte ouverte. C'était l'homme qui était tapit dans l'ombre tout à l'heure. "Haaaaaa! J'ai compris!! C'est l'concierge de l'immeuble! Du moins, de l'auberge!"  
Arrête de raconter n'importe quoi et  secoue-toi ma vieille! se sermona la jeune femme.
Que pouvait-elle répondre? Elle était dans une chambre aux murs couverts de sang, un garde mort à ses pieds, et ses ailes étaient à découvert.
" Bien merci. C'est un peu le bordel mais bon!"
Bravo Isia! pensa-t-elle. Tu viens de remporter le prix de la réponse la plus débile d'Alésia!
L'elfe n'avait pas l'air hostile et la jeune femme espérait pouvoir lui faire confiance.
Elle commença à envoyer une bourrasque de vent afin de remettre les meubles en place, puis traîna le corps de l'homme vers une armoire afin de l'y enfermer tout en songeant à quel point il était lourd!

Rixen regarda la... personne, disons, faire le ménage dans la pièce. Apparemment, elle était mage, étant donné qu'elle soulevait les meubles avec de l'air, et l'observa cacher le cadavre dans une armoire. Le demi-elfe noir n'eut pas le courage de lui dire qu'il y avait du sang par terre et des cadavres sans doute un peu partout, maintenant, donc ce qu'elle faisait était un peu inutile... Mais bon, tant pis.
-Écoute, si tu... euh...
Rixen se rendit compte qu'il n'avait aucune idée de ce qu'il avait envie de dire. Il se reprit cependant, toussa pour faire bonne mesure et continua:
-Si jamais tu as besoin d'aide, tu nous appelles, d'ac?
Après une courte pause, le demi-elfe ne put s’empêcher de rajouter:
-E si jamais c'est nous qui avons besoin d'aide, tu accours, étant donné que tu n'as pas l'air d'être sans défense, d’accord?
Puis il se tourna vers son allié inconnu, qui l'avait rejoint silencieusement et lui demanda:
-Bon, puisqu'on va tuer des gardes ensemble, c'est quoi ton nom?

-Prêt ?
Rien qu'à sa position, Angy montra qu'il pouvait bondir au moindre instant.
-Et toi ? Tu peux nous aider ?
-Je crois vu son état que cette personne ne puisse pas faire grand chose, on s'occupe de tout ces gêneurs vite fait et je m'occupe de ses blessures, Angy jeta un œil sur la personne au sol, même si je pense qu'un toubib serait plus indiqué mais ça sera toujours ça.

Du vacarme se fit entendre dans le couloir, visiblement les gardes avaient déclenché autre chose qu'une chasse au fugitif. Il était évident que les gardes étaient tombé sur un os et la baston se situait dans le couloir. Grâce à ses sens aiguisés il entendit aussi pas mal de raffut à l'extérieur, il déduisit que ça avait un rapport avec la personne qui était passée par la fenêtre. Il se rapprocha doucement de la fenêtre même si ça pouvait étonner l'intruse et regarda dans la direction d'où venait les bruits.
-Mouais, je sens qu'on va s'amuser, soupira Angy en voyant des gens suspects sur les toits.

-Bon, puisqu'on va tuer des gardes ensemble, c'est quoi ton nom?

"Ah oui mon nom. La chose qui te sera surement le moins utile pendant le combat. Mais bon tu as l'air assez gentil du moins pour un tueur alors je vais te le dire. Mon nom est Nazer. A toi de voir si tu veux te presenter mais ca m'est bien egal. Une question plus utile serai est ce que je peux te faire confiance pour proteger mes arriere ?"

Il restait en retrait dans le couloir en observant la demonstration de pouvoir de ce drole d'etre, d'apres ce qu'il voyait elle controlait le vent. Un bruit venant d'une chambre a coté attira son attention, il regarda dans cette direction et remarqua un femme qui l'observer. Il se frotta les yeux comme s'il avait revé. Il connaissait cette personne qu'est ce qu'elle pouvait bien faire ici

Assis à l'une des table de la taverne, deux personnes discutaient en dégustant leur repas. Le premier était un elfe d'aspect androgyne à la peau claire, aux cheveux turquoises coiffés en bataille et au yeux jaune-orangé vêtu d'une tunique bleu canard sertie d'une ceinture de toile noire, d'un pantalon bleu nuit et de bottes noires. La seconde était une humaine aux cheveux corbeau arrivant juste au dessus des épaules, ses yeux fins était d'un bleu ciel glaçant qui ressortaient d'avantage du fait de sa peau mate. Un tatouage tribal parcourait sa joue gauche et semblait descendre jusque son bras. Elle était vêtu de manière assez singulière, une paire de savates brunes aux pieds, un ample pantalon bleu roi retenue par une étoffe orange nouée, un débardeur de la même teinte que le bas surmonté d'un pectoral de bronze, et des bandages couvraient ses mains remontant jusqu'aux coudes.

Une fois le diner terminé, les deux compère allèrent au bar et demandèrent une chambre à 50 kishu pour deux:
- Voici la clef, 2ème étage chambre 20. Bonne soirée mesdames. Déclara le tenancier. L'elfe prit là clef d'un air blasé et le duo se dirigea vers les escaliers en ramassant leur capes et sacs au passage. Une fois installé dans leur chambre qui était très propre et confortable, chacun vaquait à ses occupations quand un vacarme infernal de voix, de portes défoncé, de meubles renversé, puis de combat les sortirent de leurs tâches.
- Mais c'est quoi ce bordel?! On peut pas être tranquille ici! Grogna l'humaine.
-De ce que mes oreilles peuvent percevoir, il semblerait que ce bazar soit provoqué par des soldats à la recherche de quelqu'un. Rien qui nous concerne Zahila.
- Mouai. Zahila se saisit de son sabre. «Tu viens Toran? Mon bras gauche me démange.»
Toran soupira et attrapa son tento et un peux de matériel. «Je te suis.»

A peine sorti de leur chambre, deux gardes foncèrent vers eux les menaçant de leurs armes. Néanmoins ils n'eurent pas le temps de remuer un doigt que Toran sectionna la carotide du premier, tandis que Zahila d'un coup de sabre allégea le second de sa tête qui vola par dessus deux autres personnes sortant d'une chambre adjacente.

Rixen écouta la réponse peu amène du gars dénommé Nazer et répondit, un poil irrité:
-Cela dépend ce que tu entends par "couvrir tes arrières". Si tu veux que je te protège des gardes pendant que tu leur jetes des cailloux, la réponse est non. En revanche, si tu veux dire par là que...
Le demi-elfe noir s'interrompit: l'autre ne l'écoutait plus, son attention ayant été détournée par une femme sortie d'une chambre annexe à celle de la fille aux ailes.
Rixen observa la femme un court instant, puis il regarda Nazer, et remarqua que celui-ci avait l'air hébété. Soit il connaissait cette femme, soit il la trouvait vachement bonne. Mais si c'était le dernier cas, le demi-elfe pensa qu'ils n'avaient pas les mêmes goûts.
Bon. Il venait de perdre son allié aussi soudainement qu'il l'avait trouvé. Cependant, le demi-elfe avait l'habitude d'être abandonné. Il retourna dans la chambre et demanda à la fille aux ailes, encore occupée à fourrer le garde dans l'armoire:
-Bon, il se trouve que je vais avoir besoin de ton aide. Vu que mon... ami... est un peu occupé, je voudrais que tu me couvres, vu que t'as l'air de savoir te battre.
Il s’apprêta à ressortir, puis se ravisa et rajouta, avec un sourire:
-Et puis maintenant, toi aussi, tu es impliquée.
Sans attendre de réponse, il ressortit et vit soudain la tête d'un garde voler au dessus de lui et de Nazer, toujours occupé a fixer l'autre fille du regard. Il regarda la provenance du lancer et vit deux personnes au dessus de deux corps ensanglantés. Le demi-elfe noir observa les nouveaux arrivants, sentit inexplicablement émaner d'eux une forte aura elfique et détourna le regard. Il haïssait les elfes. Sans doute parce que tous les gars aux cheveux clairs et aux oreilles pointues qu'il avait croisé avaient essayé de le tuer.
Voulant éviter de se trouver plus longtemps que nécessaire en face d'eux, Rixen détourna la tête, et, sans même vérifier si la fille ailée le suivait, enfonça la porte en face de lui d'un coup de pied (jamais deux sans trois, et puis ses mains étaient occupées). Toujours est-il qu'il se retrouva devant une chambre complétement retournée et un garde en position de combat.
Le demi-elfe, sans même réfléchir, s'accroupit, évitant le coup d'épée de son ennemi, et se concentra.
Puis il bondit.
Le garde se vit transpercé par les deux sabres, un dans chaque poumon, et transporté, en un formidable bond du demi-elfe, jusqu'au bout de la pièce, où il fut cloué au mur.
Rixen s’écarta et laissa le corps sans vie de son adversaire glisser au sol. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas combattu, et la  puissance de ses jambes l'avait rassuré. Pourquoi avait-il eu peur? Les gardes ne pouvaient rien face à lui. Rien face à sa vitesse et son adresse.

Isia continuait d'essayer de faire rentrer le garde dans l'armoire. Il devrait penser à faire un régime celui-là! Du moin, il ne peut plus trop! pensa cette dernière en grognant. L'homme qui avait fait éruption dans sa chambre quelques instants plus tôt, lui promettait son aide en cas de danger et inversement. Puis, il était repartit. Mais voilà que sa voix réaparut dans le dos de la jeune femme.
"Bon, il se trouve que je vais avoir besoin de ton aide. Vu que mon....Ami...  Est un peu occupé, je voudrais que tu me couvre, vu que tu a l'air de savoir te battre."
Mouais, l'envie d'en découdre avec les gardes l'intéressait fortement. Mais ce que le gars venait de lui annoncer sonnait un peu comme un ordre. Et Isia n'aimait pas du tout les ordres.
"Et puis maintenant, toi aussi tu es impliquée!" lança l'homme avant de sortir dans le couloir.
Et voilà comment motiver ses troupes! pensa Isia. Après tout, elle n'avait rien à perdre.
Elle ne savait pas encore si elle allait déster ou adorer ce gars. Ce serait soit l'un, soit l'autre.
Elle se lança à la suite de l'elfe en croisant sur le chemin "le concierge". Il regardait une fille bizarrement. L'envi de passer sa main devant les yeux du gars en disant "Allô la lune, ici la terre" fut tentante. Mais bon, elle n'avait plus trois ans et elle allait se battre. Pas executer un spectacle humoristique!
Il y avait aussi deux autres personnes dans le couloir en train d'envoyer valser des gardes.
C'est pas une auberge ici, c'est un cirque! songea Isia en suivant le gars dans une chambre en face d'eux.
Et l'elfe s'élança sur un garde. Isia connaissait déjà l'issue du combat.
L'elfe était bien trop fort.
Et voilà que d'autres gardes arrivaient dans la chambre.
Des coups, toujours et encore, les bourrasques de vent qui envoyaient les homes au sol, contre les murs. Des coups de poingts, d'épée (même si ce n'était pas vraiment l'arme favorite d'Isia, elle préférait de loin ses petits poingts).
A la fin, des huit entrés, il n'en restait aucun en vie. Leurs cadavres jonchaient le sol.
Quatre de chaque côté, égalité.
"Au fait, lança la jeune femme à l'elfe, mon nom est Isia".
Elle savait pertinament que donner son nom ne servirait à rien, mais c'est tout de même mieux de savoir comment se nomme son coéquipier. En l'occurence, coéquipière.

Églantine se demandait ce qu'il pouvait bien faire la. Elle n'avait pas pour habitude de s’intéresser à la vie des autres , mais connaissant Nazer la raison qui l'a fait venir pourrait très bien intéresser la jeune fille. Ne voulant s'attarder plus en ces lieux, et encore moins pour une réflexion ne l’amenant nulle part, elle décida de l'approcher. De toute façon elle lui était reconnaissante de l'avoir aidé quand elle en eu besoin, et n’avait pas de raison spécifique ne ne pas le saluer. Une fois a proximité de lui elle le regarda de son air impassible, et lui tint ces quelques mots : "Je ne pensais pas te revoir ici, Nazer. Que fais tu la ?"

A peine eu t elle le temps de finir de poser sa question que les deux elfes qu'elle avait aperçu s'approchaient d'eux. La présence de Nazer et elle semblait plus les déranger qu'autre chose, et ils avaient l'air de vouloir s'échauffer un peu avant de s'occuper du demi elfe qui était initialement leur cible.

Églantine prit son arbalète dans les mains et tira un carreau quand l'un des deux elfes se jeta sur elle. D'un mouvement ample de la jambe il évita que celui ci ne se plante dans son buste et le reçu dans la cuisse. Il s'empressa de casser le corps du carreau afin que celui ci ne dépasse plus et était désormais prêt à asséner un coup à la jeune fille. Cette dernière recula, armant rapidement un nouveau carreau à son arbalète, et tira. Le coup était de nouveau dirigé vers son torse qui, cette fois, n'aurait pas le temps d’être protégé.

-Mouais, je sens qu'on va s'amuser...
Nokuto esquissa un demi sourire, puis souffla :
-On se taille un passage pour sortir le plus vite possible. Go !
Elle ouvrit la porte (au moins une qui ne serait pas explosée) et observa l'extérieur. Plein d'êtres de toutes les races et de toutes les couleurs étaient en train de transformer ces couloirs bien tenus en orgie de sang et de têtes coupées. Assez répugnant. Les gens ne connaissaient donc pas l'art de tuer ou quoi ? Un peu de propreté, tout de même !
La Marakas lança une dizaine de poignards. Ils atteignirent chacun leurs cibles, ne faisant aucune différence entre assaillis et assaillants. Elle ne tua personne, elle ne tuait qu'en cas d'extrême nécessité ou alors si elle exécutait une mission pour un client. Cela lui permit d'écarter la mêlée de corps et elle se glissa entre les fontaines de sang vers la porte. L'autre la suivait-il ? Le passage ne tiendrait pas longtemps, elle aurait sûrement besoin d'aide pour la suite.

[Ça ne dérange personne si j'en ai blessé quelques-uns ?]

Angy n’eut même pas le temps d'hésiter, son cerveau prit une décision rapidement entre les gugusses sur le toit qui ne semblaient pas être des enfants de cœur qui vont débarquer sous peu et la fille qui ouvrit la porte en disant :
-On se taille un passage pour sortir le plus vite possible. Go !

Il ramassa la personne blessée au sol pour la porter sur son épaule vu qu'elle serait sérieusement en danger s'il la laissait là et suivit l'autre qui balança des poignards, elle avait blessé mais pas tué et Angy n'avait aucunement l'intension de tuer non plus, il l'avait déjà trop fait par le passé et surtout que s'il devait prendre la vie à quelqu'un, il devait faire très attention à sa manière de le faire pour que personne ne sache que c'est lui.

En croisant les gens dans le couloir il leur adressa un :
-Y'a des gens pas très commodes dans le coin qui vont débarquer!

L'une des deux personne se retourna un bref instant avant de courir dans une autre chambre, suivi par une étrange fille ailée qui à son tour regarda le duo brièvement puis le second homme qui lui fixait une autre fille et ne semblais plus vraiment connecté à la réalité, avant de rejoindre le premier. Zahila posa nonchalamment son sabre sur son épaule:
- Je me demande ce qui peut bien être à l'origine de ce foutoir.
- J'en sais rien mais mieux vaut faire le ménage puis partir d'ici avant que l'armée ne débarque au complet.
Zahila haussa un sourcil. «Une armée dans cette ville de malfrat...»
- Tu sais de nos jours... Toran eu juste le temps d'esquiver un poignard qui se ficha dans le mur, puis aperçu une autre fille sortir d'une chambre et courir vers les escaliers.
- Sympa ta collègue marakas. Zahila foudroya son compère du regard avant de répliquer sèchement:
- Primo, je la connais pas! Secondo, j'ai l'air de ressembler à l'une de ces joujou obéissante qu'on vend à ces richards pervers?!
- Certes tu n'as plus la tresse griffu, mais tu as reçu leur formation. Enfin bref allons voir dans la chambre qu'elle à quitté mon ouïe me dit que tu va pouvoir y passer tes nerfs.
Le duo allait entrer dans là dite chambre un homme encapuchonné en sorti portant sur son épaule une femme pleine de sang des éclat de verre provenant surement de la fenêtre brisé qu'ils pouvaient apercevoir au fond dans ses plaies.
- Bon je vais chercher mon matos. Déclara Toran
Aussitôt dit, l'elfe fit rapidement l'aller-retour dans sa chambre pour prendre le reste de ses affaires.
- Y'a des gens pas très commodes dans le coin qui vont débarquer! Averti l'encapuchonné. Zahila s'adressa à lui:
- Déposez la demoiselle dans la 20, elle est intacte et mon collègue est guérisseur. Je me chargerai de ceux qui voudrons chercher des noises.

Rixen se redressa, faisant jouer ses muscles épuisés sous sa cotte de maille, et observa sa coéquipière. Elle aussi avait tué quatre gardes, et n'avait reçu aucune blessure. Il jeta un coup d’œil dans le couloir. Plusieurs combats se déroulaient encore, mais les gardes étaient en difficulté. Il ignorait combien de renforts ils avaient reçus, mais c'était bien sympathique de la part de tous ses inconnus de l'aider à les exterminer.
Cela dit, il ressentait encore la présence de l'elfe, ou des elfes, et ça ne lui plaisait pas du tout. Mais alors vraiment pas. Il en était là de ses réflexions lorsque son alliée s'adressa à lui:
-Au fait, mon nom est Isia.
Le demi-elfe noir répliqua en souriant:
-Isia, hein? C'est classe comme nom. Moi c'est Rixen. Où as tu appris à te battre aussi efficacem...
Il fut interrompu par un poignard qui traversa sa cotte de mailles et se planta dans son torse. Heureusement, l'armure avait quand même freiné le coup.
-Bordel de!.. s'exclama Rixen avant de regarder la direction d'où provenait le poignard, et y aperçut la fille folle de toute à l'heure.
Énervé, le demi-elfe faillit jeter la lame sur elle en retour, mais se ravisa et glissa le poignard discrètement dans sa botte: il pourrait toujours être utile.
Il en était là lorsqu’il entendit des bruits de pas dans l'escalier. Il retint Isia par son bras, alors qu'elle faisait mine de se jeter à nouveau dans la mêlée, et l'avertit:
-Je crois qu'on à encore un peu de compagnie derrière nous!
Effectivement, trois gardes venaient de surgir, visiblement effrayés, mais, quand ils virent ce qui se déroulait à l'étage, ils pâlirent à vue d’œil, surpris par le carnage qui se déroulait envers leurs collègues, et hésitèrent un court instant.
Un instant qui leur sera fatal.

-Un guérisseur hein? Aucun problème je vous la confie.
Angy posa doucement la fille au sol et reparti suivre l'autre, visiblement il y avait encore des gardes vivants mais il s'en fichait royalement, pendant qu'il se rua vers les escaliers pour voir comment l'autre s'en sortait, il jeta un œil sur les gens quand il aperçut une fille avec des ailes. "Intéressant" pensa-t-il puis il fonça dans les escaliers et arrivant en bas il vit une partie des types louches du toit qui débarquaient, les clients et le personnel de la taverne semblaient vouloir rester tranquilles même si certains clients étaient agacés par tout ce bazar. Les gars louches se dirigèrent vers les escaliers et l'un d'entre eux grogna :
-Elle n'a surement pas quitté l'étage, elle doit être dans un sale état, on va l'avoir les gars!
-Je peux savoir ce que vous voulez à cette demoiselle qui a défoncé la fenêtre de ma chambre? Demanda Angy.
-Ça ne te concerne pas mec!
-Ok, Angy soupira, vous savez que plusieurs brutes contre une seule demoiselle, blessée en plus, c'est n'est pas très équitable?
-Regardez ça les gars, se moqua le type, cet espèce de drap sur pattes veut sauver des demoiselles en détresse!
-Tout à fait.
Le type n'eut pas le temps de voir le coup venir qu'il était déjà plié en deux, Angy avait frappé violemment avec le dos de sa lame dans le ventre du bandit puis lui assena un puissant coup au visage avec son genou repoussant la brute en arrière.
-Des comme vous j'en démolis régulièrement des tas sans forcer, laissez cette fille tranquille sinon je me charge d'aller vous faire courir pour pleurer dans les jupes de vos mères!

Il s'ecoua la tete comme pour ce reconcentrer
"Je ne pensais pas te revoir ici, Nazer. Que fais tu la ?"
- et ben c'est un enorme hasard que je sois tomber au milieu de cette bagard mais ca ne veut pas dire que je n'en profiterai pas. Et toi que fa... "

Il fut coupé dans sa phrase par un couteau qui venait de se planter dans son homoplate gauche. Il ne prit meme pas la peine de le retirer avant de se retourner et de voir la Marakas partir en direction des escaliers. Il s'enleva le couteau de l'epaule en lachant un petit grognement et fit apparaitre une lame a sa main gauche visible uniquement grace au reflet qu'elle produiser. Il prit la direction des escaliers et arriva en bas a coté d'un encapuchonné et face a un groupe de brigand :"je vois qu'on a des candidats pour l'abattoire."

Elle acheva l'elfe d'un carreau directement placé dans le cœur et vis son adversaire s'écrouler, tandis que le second paru plus hésitant avant de partir. Nazer, qui était resté stoïque, lui répondit mais fit interrompus par un coup lui venant de derrière. Alertée par la réaction de ce dernier, elle eu tout juste le temps de réagir pour esquiver un couteau qui s’apprêtait à  la frapper. Cela lui laissa néanmoins une longue entaille sur le bras, qui se confondit rapidement avec les autres. 

Eglantine était du bon coté pour voir le propriétaire de l'arme : une femme possédant une longue tresse, ressemblant grandement a un assassin. Elle n'aimait pas être visée, et ne laisserait pas passer cela. Elle suivi donc la marakas jusqu'à une porte devant laquelle cette dernière s'était arrêtée. Elle lui adressa dés lors la parole sur un ton calme mais déterminé : "Pourquoi m'avoir attaqué ? Si c'est une raison valide je ne te ferais rien."

Isia passa la tête dans le couloir.
C'était une véritable boucherie. Des gardes étaient étendus sur le sol morts, les murs étaient couverts de sang. Au centre du couloir se tenait "le concierge" ainsi que la fille qu'il regardait tout à l'heure. Cette dernière parlait calmement à une fille qui était armée jusqu'aux dents.  On aurait dit une marakas.
Isia entendit "la fille du concierge" prononcer ces paroles à la marakas:
"Pourquoi m'avoir attaqué? Si c'est une raison valide je ne te ferais rien".
Ho ho!pensa Isia
La fille ne devait pas se rendre compte à qui elle parlais, ou alors elle était hyper puissante.
La jeune Horus n'eut pas le temps de s'interroger plus longtemps, des bruits de pas se firent entendre dans les escalier.
L'aubergiste passa la tête dans le couloir et lança un grand crie.
"Je vous préviens, hurla-t-il si dans cinq minutes tout est pas remis dans l'ordre, tout nettoyé, j'appelle les faucons d'argents!"
Re ho ho!
Bon, Isia savait bien qu'ils n'en feraient qu'une bouchée des faucons d'argents, mais bon, elle ne voulait pas encore tuer des représentants de l'ordre qui lui fichaient la paix jusqu'à présent!
Elle se tourna vers son étrange coéquipier et lui lança.
"Alors on a plusieurs solutions, soit on fuit soit on reste et on fait de la patée de faucons."

-Alors, on a plusieurs solutions: soit on fuit, soit on reste et on fait de la pattée de Faucons.
Rixen ricana, de plus en plus enfiévré par le combat, et répondit:
-Tu crois vraiment qu'il y a des Faucons d'Argent dans le coin?
Il entendit soudain un bruit de verre brisé et sortit dans le couloir. Il remarqua alors que la fenêtre au bout du couloir était brisée et plusieurs types un peu trop louches étaient en train d'entrer par l'ouverture ainsi crée. L'un deux s'exclama en désignant le demi-elfe noir:
-Eh, les gars, ça serait pas celle qu'on cherche?
-T'es un un abruti ou quoi? répondit un autre d'un ton impatient. Tu vois pas que celui-là est un mec, et seulement à moitié elfe noir, de surcroit.
Le sang de Rixen ne fit qu'un tour. Ils cherchaient une elfe noire? Ici?
-Allez les gars, reprit l'un des brigands, les autres ne vont pas tarder à nous rejoindre. Fouillons chacune des chambres, et vite! Mais n'oubliez pas, la tuez pas tout de suite! Le boss voudra le faire lui-même!
Rixen recula discretement, et posa un doigt sur les lèvres d'Isia, qui semblait vouloir dire quelque chose aux nouveaux arrivants, et se concentra. Il sentit effectivement une elfe noire, mais son énergie était très faible, signe qu'elle était grandement blessée. Il ne parvenait pas à la situer, mais les intrus s'en occupèrent pour lui:
-Ici, les gars! Dans la 20eme chambre!
-Oh, mais elle est en charmante compagnie en plus!
-Allez, bouffeur de salades, donne nous ta patiente et on te fera rien... Enfin, peut-être!
Rixen ressentit une rage profonde en regardant les hommes rassemblés autour de la porte. Il n'était apparemment pas le seul, une humaine, non loin de lui, sans doute une amie de l'elfe qui prenait soin de l'elfe noire, semblait également prête à déchiqueter les nouveaux arrivants.
Le demi-elfe noir se tourna vers sa coéquipière et lui lança:
-Si tu veux, tu peux partir. Sinon... fais gaffe.
Sans attendre de réponse, il se concentra et s’élança. En deux secondes, il était parvenu aux niveau des types, qui s'étaient rassemblés autour de l'entrée.
Il esquiva le premier.
Il sauta par-dessus le deuxième.
Il prit appui sur le plafond et s'écrasa au sol pour passer sous le troisième.
Il écarta le quatrième d'un coup de sabre entre les côtes.
Il éventra le cinquième.
Il brisa le genou du sixième d'un grand coup de pied, même s'il ne se trouvait pas sur sa route.
Il parvint ainsi dans la chambre, qu'il vit, comme prévu, occupée par un elfe occupé à soigner une elfe noire gravement blessée. Les types en face de lui avaient l'air un peu hébétés, ce qui n'était pas étonnant, vu ce qu'il venait de faire.
Juste pour confirmer ses propres soupçons, Rixen se regarda rapidement dans la vitre de la chambre. Et il y vit ce à quoi il s'attendait.
Ses yeux, d'ordinaire d'un bleu glacé, étaient à présent d'un rouge ardent.
Sa peau, gris sombre en temps normal, était devenue d'un noir profond.
Quant à ses cheveux et ses cicatrices, ils étaient passés d'un blanc sale à un blanc incandescent.
Il savait que ça n’influait pas vraiment sur ses capacités, mais cela effrayait ses adversaires, et c'était toujours ça de pris.
Il regarda d'ailleurs ses derniers avec un sourire sadique, et leur lança d'une voix qui devenait de plus en plus rauque, tout en faisant tournoyer ses sabres ensanglantés, projetant du sang un peu partout:
-Vous n'entrerez pas dans cette pièce. Pas en vie, en tout cas.
Il espéra qu'il disait vrai, car, bien que la magie noire qui coulait dans son sang (transmise sans doute par l'un de ses parents) était en train de s'activer, il doutait pouvoir tenir face à une dizaine de brutes entrainées. Il espéra tout de même que l'amie de l'elfe guérisseur qui se trouvait derrière lui viendrait rapidement lui prêter main-forte.

Ho non! pensa Isia, Dans quel merdier j'me suis encore fourée?
Et voilà que des gardes étaient dans le couloir et semlaient vouloir en découdre avec une elfe noir blessé. Elle était dans la chambre en face.
Elle sentit le doigt de son coéquipier sur sa bouche alors qu'elle allait se mettre à jurer tout bas.
Un mercenair se tenait maintenant devant la chambre et se mit à crier:
"-Ici les gars, dans la 20e chambre!
-Ho mais elle est en charmante compagnie en plus!
-Allez bouffeur de salades, donne nous ta patiente et on te fera rien... Enfin, peut-être!"
Isia sentit grimper en elle une fureur immense. Pour qui ils se prenaient ces abrutits?  Ils pensaient que tout le monde allait leur obéir? Même si elle ne connaissait pas la moitié des voyageurs installés dans cette auberge, elle avait bien sentit qu'ils étaient presques tous pareils. C'étaient des brigands, des tueurs, des pourchassés, des voleurs, des menteur, des pilleurs . Et Isia se sentait comme ratachée aux membres présents dans cet étage.
"Si tu veux, tu peux partir. Sinon... Fais gaffe." lança son coéquipier.
Le choix allait être vite fait.
Elle allait se battre jusqu'à qu'il ne reste plus aucun de ces maudits gardes.
L'elfe (qui avait l'air assez énervé, si je puis dire) s'élança sur les chasseurs.
Isia avait déjà vue son coéquipier se battre. Il se battait vraiement bien. Mais là.... C'était devenue une machine de guerre. Il sautait sur les gardes, éventrait un au passage et arriva dans la chambre en face.
Il y  avait quelques chose sur son visage de différent. Il avait maintenant les yeux rouges sang,sa peau noir profond et ses cheveux ainsi que ses cicatrices étaient devenus blancs neige.
Les gardes avaient l'air assez choqués tout de même.
Isia n'attendit pas qu'ils reprennent leur esprits et sauta sur le premier venue.
Elle frappait, tuait, blessait sans aucuns états d'âmes.
La rage fut la plus fort.
Isia lacha un cri et une tempête se déchaina dans le couloir.
Le sang, partout encore et toujours.
Mais tandit qu'ils en tuaient, d'autres gardes arrivaient de plus en plus nombreux.
Le sang battait aux tempes de la jeune femme tandit qu'elle égorgeait un garde.

Rixen espérait sincèrement que les autres allaient répliquer rapidement. Il était en train de se battre contre trois brigands en même temps, après en avoir terrassé quatre, et avait reçu plusieurs blessures, parfois assez sérieuses, dont une profonde entaille à l'épaule qui l'avait privé de l'usage de son bras gauche.
Heureusement (ou pas), son sang perverti bloquait toute perception de la douleur. Mais il savait que dès que le combat serait terminé, s'il était encore en vie, il aurait très, très mal.
Le demi-elfe noir bloqua un autre coup et lacéra la cuisse de son adversaire, tout en évitant le coup de pied d'un autre. Il avait remarqué que les bandits qu'il combattait étaient ben plus forts que les gardes défaits plus tôt dans la soirée, ce qui le mettait en très mauvaise posture.
Il entendait plusieurs cris ainsi que des bruits de bourrasques de l'autre côté du groupe de brigands. Apparemment, Isia avait décidé de rester combattre.
Il prit un autre coup de hache, qui fut heureusement bloqué par sa cotte de mailles. Si quelqu'un ne répliquait pas pour aider sa coéquipière rapidement, il était peu probable qu'il s'en sorte.
Rixen combattait néanmoins de toutes ses forces. Il esquivait, parait, encaissait, frappait, ripostait, contre-attaquait. Il refusait de perdre du terrain. Toutes les connaissances qu'il avait accumulées lors des combats désespérés menées contre ceux qui voulaient le tuer, tout au long de sa vie, il les mettait en œuvre dans ce combat.
Pour survivre, comme toujours.

-Pourquoi m'avoir attaqué ? Si c'est une raison valide je ne te ferais rien.
Elle ignora complètement la question de la femme qui lui avait adressé la parole. Elle était bien trop pressée pour ça. Mieux valait ne pas s'attirer plus d'ennuis. Elle s'enfuit.
Nokuto dévala les escaliers à toute vitesse. Certes, les couteaux qu'elle avait lancé lui avait permis de s'enfuir. Mais combien de dangereux ennemis cela lui avait-il fait ?
Un bref regard en arrière lui apprit que l'inconnu la suivait. D'ailleurs, il s'amusait à taper sur des gens. Il s'en sortit bien vite et continua à sa suite.
La Marakas déboula dans la taverne, jeta une bourse bien remplie sur le comptoir du barman au passage (le pauvre, il allait avoir du boulot pour réparer tout ce bazar), se glissa dehors et se plaqua contre le mur. Elle attendait l'autre. Sa respiration était à peine hachée, sa brève course ne l'avait aucunement fatiguée. Son entraînement de tueuse portait ses fruits.
Elle arrangea sa panoplie d'armes fixées à sa combinaison en se fondant encore plus dans l'ombre du toit. D'ailleurs, elle apercevait des ombres qui se découpaient à contre-jour. Les gardes s'étaient même postés sur les toits ? Cette bagarre prenait une telle envergure...
Soudain, un cri retenti. Nokuto eut juste le temps d'apercevoir une forme s'écraser au sol. Un garde jeté par une fenêtre. Sympatique.
L'inconnu s'en était-il sortit ? Elle décida de ne pas l'attendre trop longtemps.

L'encapuchonné avait déposé la fille sur le sol et était reparti aussitôt. Toran l'installa sur son lit et commença à examiné ses blessures. Les entailles causées par le verre était assez profondes il devait enlever les fragment avec précaution. L'elfe enleva précautionneusement un morceau de vitre, nettoya la plaie et la referma avec des point de sutures. Il répéta cette opération sur chaque blessure, il se fichait bien que sa patiente soit une elfe noire, aux contraire il se sentait plus proche d'eux que des elfes normaux.

Pendant ce temps Zahila montait la garde devant la porte prête à accueillir comme il se doit toute personne mal intentionné. Elle n’eut d'ailleurs pas à attendre longtemps un troupeau de mercenaires s’agglutina devant elle.
- Ici, les gars! Dans la 20eme chambre!
- Oh, mais elle est en charmante compagnie en plus!
- Allez, bouffeur de salades, donne nous ta patiente et on te fera rien... Enfin, peut-être!
L'assassine ne cilla pas ignorant littéralement ses opposants sont bras gauche convulsait légèrement, ces hommes venaient de signer leur arrêt de mort. Soudain, le demi-elfe noir de tout à l'heure se faufila entre le mercenaire en en éventrant un au passage et se posta à ses côté prêt à en découdre. Zahila sentait la magie noir pulser en lui augmentant encore la tension dans son bras. Il fit danser ses lame et s'écria:
- Vous n'entrerez pas dans cette pièce. Pas en vie, en tout cas. Puis il se lança dans la mêlée. La femme aillé arriva à son tour déchaîna sa magie de vent. De plus en plus de garde et mercenaires débarquaient. Zahila eu un rictus carnassier, son bras gauche s’entoura d'une aura noire malfaisante et griffu. Elle fonça à son tour dans la bagarre emplit d'une folie meurtrière tranchant de son sabre et déchiquetant de sa main ses ennemis.

Toran fini de bander la dernière entaille de sa patiente en soupirant, il se doutait qu'une fois tout ce bordel terminé il n'aurait pas fini de rafistoler les autres clients de cette auberge. Il se releva et secoua doucement l'elfe noire pour la réveiller:
- Mademoiselle, vous m'entendez?

Nazer se tenait face au groupe de brigand serain et ca lame invoqué. Il avait ete dans la meme situation des centaines de fois, pratiquement seul face a ses adversaires qui pensaient etre meilleurs parce qu'ils etaient plus nombreux. Il prit une grande inspiration et se mis en position pret a foncer sur ses adversaires. Il observa chacun des hommes face a lui, ils avaient peut etre une famille des amis... tanpis pour eux. Il fonca sur le premier et fit geste vif avec son bras droit devant ca gorge si vite qu'il n'eut meme pas le temps de bouger avant de s'ecrouler au sol. Ces camarades regarderent le cadavre sans comprendre la cause de ca mort, ce fut la derniere erreur de 3 d'entre eux. Les mouvements de Nazer etait rapide et precis, il ne possedait aucune armure et aucune arme pour le ralentir meme si la blessure à son epaule s'en charger.

Apres avoir massacrer la moitié des brigands il s'arreta quelque seconde pour regarder les survivants. Son manteau noir et ses long cheveux blanc voler legerement au grès des courants d'air qui rentrer dans la Taverne. Ses pupils etait devenu rouge et le blanc de ses yeux etait noir. Une deuxieme lame venait de se former, a sa main gauche cette fois. Il fixa les brigands avec un sourir des plus sadiques, avant de foncer a nouveau dans leurs directions et cette fois il ne s'arreterait pas

La marakas venait littéralement de fuir, et ce sans donner la moindre réponse. Et ça, Églantine ne comptais pas le laisser passer. Elle pourrait très bien récidiver, et cette fois ci en n'étant pas seule, mais encore cela passait au second plan. La jeune femme n'appréciait guère ce genre de comportement, qu’elle avait déjà rencontré auparavant et avait toujours eu propension a compliquer la situation.

Elle descendit les escaliers à son tour, gardant sa cible en visuel, et fit face a une nouvelle fournée de gardes qui étaient occupés à se faire détruire par Nazer. Décidément il ne cessait d'en arriver toujours plus, et cette affaire prenait des proportions inenvisageables. Se frayant un passage à travers les gardes restant, elle fut rapidement submergée et du se battre pour atteindre la porte d'entrée que la fugitive avait empruntée. L'ennemi étant trop nombreux et proche, ses tirs ne seraient pas un atout. Elle replaça donc son arbalète dans son dos et invoqua depuis ses membres de fines ronces aux épines tranchantes. Elle esquiva un coup d'estoc en pivotant sur elle même et fouetta deux hommes qui s’apprêtaient à faire de même, leur tranchant la peau. A peine eut elle le temps de reprendre ses esprits qu'elle se retourna et du faire face à un troisième individu. D'un geste souple du bras elle lui éclata transversalement une ronce sur le buste, le repoussant au loin en plus de le blesser.
Se débarrassant de la même manière des autres personnes entravant ses déplacements, elle finit par atteindre la porte qu'elle ouvrit avant de sortir.
Reprenant de nouveau en main son arbalète, elle s'adossa sur l'aile de la taverne et visa la marakas. Une pointe fusa sur cette dernière. Églantine visait bien, mais son adversaire semblait entraîné. Elle savait que cela pourrait aboutir sur du corps à corps, et se préparait a cette option. Elle serait prête, il le fallait, car elle ne le savait que trop bien, elle ne pouvait pas se permettre d'échouer.

-Décidément, y'en a qui ne peuvent pas s'empêcher de tuer de façon bien sanglante plutôt que de filer une raclée, ronchonna Angy en voyant des tâches de sang supplémentaires sur sa cape, les gens n'ont pas d'éducation ou quoi?

Un type vraiment très fort s'était amusé à tuer la moitié des brigands alors qu'Angy se débrouillait très bien à leur faire savoir quel goût avait le sol juste en les frappant de façon non mortelle avec sa lame et des coups de genoux, ce type était tout sauf normal et devant ce carnage il préféra chercher la marakas lorsqu'il vit une femme débouler des escaliers et frapper quelques brutes avec des ronces. Angy voulut suivre cette fille après sa sortie mais un bandit attrapa sa cape et un autre essaya de lui donner un coup de couteau, il esquiva le coup et cogna l'assaillant à la mâchoire avec le manche de son sabre puis frappa le type qui avait attrapé sa cape avec un coup de pied lorsque le premier type retourna à l'assaut, Angy para le coup et envoya la brute au sol avec un coup de pied latéral ce qui permit à l'autre type encore au sol d’apercevoir quelque chose sous la cape.
-Des... des ailes noires? Murmura le type en voyant des plumes noires biens rangées sur ce qui était visiblement l'extrémité d'une aile.
Angy réagit au quart de tour et cette fois ci utilisa un grand coup mortel avec son épée sur le gars, ce genre de personnes ne devaient pas survivre si elles étaient au courant, les bandits répandent les rumeurs beaucoup trop vite. Il avait fait en sorte que le coup porté soit similaire à ceux qu'avaient reçus les autres brutes tuées afin de faire genre "une de plus, une de moins, personne ne verra la différence", d'ailleurs personne n'avait rien vu, les brutes encore en vie étaient KO ou occupées avec l'autre gars, les clients et le tavernier s'étaient planqués à l'arrière du comptoir et l'autre type était concentré sur les brutes qui restaient.

Il en profita pour sortir de là et vit la fille aux ronces s'en prendre à la marakas avec son arbalète :
-Hey!!