Shimy semblait surprise et elle s’en alla en direction d’une de ses co-équipières, la Légendaire Ténébris, fille du Sorcier Darkhell. Le souverain de Sabledoray décida de faire pareil, complètement humilié et désespéré. Décidemment, pensa Shamira avec un petit sourire, les plans du Roi ne s’étaient pas du tout passé comme il l’avait prévu.

Shamira repartit alors vers un coin de la Taverne et regarda avec quel client pouvait elle entamer une conversation… Elle n’allait surement pas aller vers les Légendaires, ni vers Halan, elle l’avait déjà suffisamment vu de la soirée. Il n’y avait plus vraiment personne qu’elle connaisse… Elle repensa à Horiny, elle ne la connaissait que très peu, mais au moins elle parlerait à quelqu’un.

Shamira la chercha du regard mais elle était sans cesse déconcentrée par l’horrible sensation que l’on a lorsqu’on est observé, une sorte de picotement au cou. N’y tenant plus, l’elfe blonde se retourna et vit Halan, attablé près du bar, qui lui adressa un sourire charmeur. Shamira le fusilla de ses yeux rouges et il détourna le regard, peut-être pour trouver une nouvelle conquête, se dit-elle.

Elle se remit donc à chercher la couturière et la trouva en train de s’approcher à un homme louche, aux cheveux noirs charbon et à la coupe étrange. Il était accompagné d’une belle maraka, surement sa garde du corps, qui se mordait les lèvres. La maraka avait l’air de ne pas apprécier la venue de Horiny. Elle partit finalement vers la fille dont l’accoutrement avait fait sursauter Shamira, lors de son entrée à la Taverne.

Son regard se reporta à Halan, il observait aussi l’elfe aux cheveux bleus et ressassait l’échec cuisant que lui avait fait subir Horiny.

Shamira constata avec effroi que Halan la regardait à nouveau. Il eut l’air pensif pendant quelques instants avant de marcher gracieusement vers la Capitaine. L’ex-prince était maintenant à côté de Shamira et en profita pour passer sa main dans ses longs cheveux dorés, tout en lui murmurant à l’oreille :

- Alors comme ça on se retrouve... Chérie...

Shamira savoura une seconde ce moment avant de répliquer d’un ton excessivement calme :

- Bonsoir Halan.

Sur ce, elle enleva la main d’Halan de ses cheveux et s’en alla d’un pas ferme, laissant le Roi désemparé, comme il s’était retrouvé plusieurs fois dans la soirée. Arrivée à une table vide, elle s’assit et se félicita intérieurement. Elle n’était pas tombée dans le panneau du Don Juan Sabledoralyen et s’en était sortie calmement et sans problème.

Elle entreprit de siroter son verre, lorsque le grincement de la porte de la Taverne s’entendit à nouveau.

... Non. Non, non, non, non, non, non, non, non... Une panique pris le corps de Halan tout entier et il recula de quelques pas sous le choc des évènements venant d'arriver devant lui. Se cognant ainsi au bar où il était encore accoté il y a quelques secondes, mais n'y faisait pas outre allusion, ni ne s'en préoccupant pour le moins du monde. Il était bien trop absorbé sur le drame lui arrivant pour qu'il y mette le moindre kishu de pensé. Non, ce ne pouvait être possible, ce ne pouvait avoir lieux, ce ne pouvait n'être qu'un rêve particulièrement déplaisant, ce n'était en aucun cas possible que la réalité se trouve à être si cruel avec son sort!! Même quand il frappait une victime qu'il pensait voir se plier sous lui et ******* *** *****... Il se faisait encore rejeté et se trouvait là à se tenir debout, bouche-bée et le mérite blessé encore une fois! Combien ses victimes valaient-elles franchement pour toutes avoir l'audace de repousser ses avances! Frustré, il se commanda un deuxième verre, puis un troisième, sans même savoir si il avait finit le premier, ou encore la substance qu'il consommait, rien n'avait d'importance, il était venue pour relâcher sa frustration et non pas s'en construire une nouvelle avec toutes ses tristes aventures amoureuses... Et si il ne trouvait pas une manière de se calmer par l'acte, autant se tourner vers la boisson.
Après un certains nombres de boissons, toujours inconnue, mais faisait effet, la tête un peu tournante et beaucoup plus clame, il continua de regarder autour de la taverne analysant la foule. Regardant l'action devant lui, flou, n'arrivant pas à analyser. Comme un simple spectateur. Il devrait peut-être faire partit du spectacle... Un peu chevronnant sur ses jambes, il se dirigea vers la foule, il ne savait trop où et soudainement se cogna de pleins fouet à quelqu'un.
'' Oh, excusez-m....''
Il s'arrêta aussitôt lorsqu'il vit à qui il s'adressait. Car il n'avait pas frapper qu'une simple personne. S'en était plutôt deux. Deux jolies jeunes femmes. Une à l'allure très exotique, avec un tait à faire rêver et une taille fine et musclé ainsi qu'une autre jeune femme, la peaux pâle comme la lune et des cheveux blonds. Un sourire se trouva sur son visage. Il avait peut-être de la chance finalement.
''Qu'est-ce qui amène deux bels oiseaux comme vous ici? ''

Amy entra dans la taverne. Son corps était entièrement recouvert d'une cape de toile à capuche. Son corps, oui. Entier. Sa fusion avec Razzia lui avait permis de se régénérer petit à petit, et quand enfin elle s'était sentie prête, elle a abandonné le Légendaire bouffi. Ne restait plus qu'elle. Enfin.

Depuis sa séparation de Razzia, la démone avait marché des jours presque sans s'arrêter. Maintenant, elle était fatiguée et assoiffée, et elle se disait que cet établissement serait le bon endroit pour enfin goûter cette boisson humaine qu'on appelle "alcool". Bien qu'elle soit déjà entrée dans ce genre d'endroit par le passé, elle n'avait jamais pu en boire un goutte (évidemment, vu qu'un bras ne boit pas. Bon, elle était bien un bras vivant et parlant, avec un oeil, mais en tant que bras elle ne pouvait tout de même pas voir. Ca se saurait sinon.)

Amylada avança dans la taverne et aperçu enfin les Légendaires Shimy, Gryf, et Jadina. Ses mains entièremment enrubannées rabattirent un peu plus sa capuche sur ses eux. Il ne fallait pas qu'ils la voient. Elle s'apprêtait à faire demi-tour quand ses jambes protestèrent violemment avec des courbatures horribles. Amy grimaça. Elle n'avait pas vraiment le choix...

Tout en gardant la tête baissée, elle s'assit tout au bout du comptoir, loin de ses anciens compagnons, regarda la carte et commanda une choppe de la seule boisson alcoolisée dont elle ait entendu parlé, une bière.

Juliette fut ravie de voir l'étrangère de retour. Elle avait était outrée lorsque personne n'avait daigné aidé la pauvre fille, mais le principal était qu'elle allait bien.

-Salut, je suis Nadcoko, princesse des ouistitas, et toi?

Elle lui sourit avant de répondre, d'un ton un peu moqueur:

-Une princesse? Bienvenue parmi nous votre Altesse!

Elle n'y croyait pas une seconde. Pourtant, si on lui avait décrite la jeune fille qui se tenait en face d'elle, elle n'y aurait pas cru non plus. Elle sentit qu'elle avait blessé son interlocutrice et tenta de se rattraper:

-Juliette, pour te servir! Je te tutoie, j'espère que ça ne te dérange pas. Dis, je ne crois pas avoir vu des gens comme toi récemm...
Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, quelqu'un les percuta violemment. Juliette tomba lourdement sur le sol. Elle se releva et regarda l'homme qui les avait heurtées. Il avait les cheveux verts, les joues trop rouges et le regard trop brouillé pour être dans son état normal.

'' Oh, excusez-m....''

-Les miracles de l'alcool, pensa Juliette.

''Qu'est-ce qui amène deux bels oiseaux comme vous ici? ''

Juliette leva les yeux au ciel. Allons bon.

-Hep, un peu de politesse jeune homme, tu te tiens devant une princesse, fit-elle en désignant Nadcoko.
-Et le deuxième oiseau a déjà un petit copain, ajouta-t-elle en se désignant elle-même.

- Ou paaaaaaaaas, rajouta-t-elle dans sa tête. Cela faisait un moment qu'elle n'avait plus aucune nouvelle de Roméo, mais elle espérait encore. De tout son petit coeur de petite blonde.

Nadcoko était impressionnée par la laideur de la chevelure de leur nouvel interlocuteur. Ce vert était ignoble et d'un repoussant indescriptible. Comment pouvait-on être ... lui.
Elle se sentait oppressé par ... oui un misérable humain, cause de la mort de nombre de ces ancêtres. La fille prénommée Juliette appartenait peut-être à l'espèce humaine, son caractère féminin et absent à la fois la touchait.
Quand l'humain aux cheveux couleur de morve lui posa cette question bien entreprenante, elle paniqua. Mais c'était sans compter sur sa nouvelle amie qui la défendit ... avec tout l'honneur et le respect possible envers elle.
L'homme cependant, ne semblait pas comprendre simplement ce qui était exprimé poliment. Les instincts du ça de Nadcoko surgirent et alors qu'il se rapprochait ostensiblement, elle lui lança un coup de pied dans l'estomac qui cloua l'homme au sol.
Raisonnable, il ne poursuivit pas ... pas tout de suite. C'est alors que la patronne la jeta dehors, elle ne devait pas être humaine pour ne pas être accoutumé à ce genre d'usage.
Nadcoko sortit, calmement, contenant en elle son chagrin. Une fois dehors, elle fit une grosse crise de pleurs comme elle en faisait depuis la mort de son père des suites de sa maladie.
Sans lui et Razorcat, elle se sentait seule. Trop seule. Elle n'avait d'ailleurs jamais connu de véritable amour. C'est alors qu'elle prit parti de ne point raisonner des effets et des causes et de choisir d'embrasser la première personne sortant du bar.
Elle fut embarrassée quand elle vit Juliette sortir du bar. Cependant, très fidèle à ses promesses intérieures, elle lui sauta dessus et l'embrassa sans que la petite humaine n'eut compris ce qui lui arrivait. Après tout, un ouistitas et un homme, ce n'est pas si différent, alors un ouistitas et une femme?

Regardant les deux jeunes filles qui l’observaient, un sourire se fit le chemin sur son visage. Un sourire tordue, pleins de ses intentions. Il appréciait le regard des deux jolies jeunes femmes sur lui, il se savait observer et analyser et les deux personnes aimaient probablement ce qu'elles voyaient. Il était flatté d'avoir réussis à avoir leur attention avec ses belles paroles. Peut-être plus tard, il pourrait leur faire de ''beaux'' actes et alors la soirée ne se trouverait pas si mal... Combien était-il amusant de voler l'innocence à un oiseau tombée! Ici, elles étaient deux. Et deux s'est toujours mieux, se dit-il alors que son sourire s'élargissait encore. Un sourire qui se défit un peu dès que la première blonde ouvrit la bouche.

- Hep, un peu de politesse jeune homme, tu te tiens devant une princesse , dit-elle en désignant la jeune fille à ses cotés, alors que le roi restait figé par ses paroles. Jeune homme? Cette fille osait-elle s'adresser à lui en utilisant de tels termes!?! Venait-elle juste de l'appeler ainsi!? Avait-elle le moindre respect?!? Elle ignorait probablement sa position sur l'échelle sociale, oh combien supérieur à la sienne, mais en tant que mâle et du sexe supérieur, elle ne devait pas s'adresser à lui ici! Elle n'en avait pas le droit! S’il n'était pas un tel gentil homme, il lui aurait déjà montré sa place et ce tout de suite, mais il gardait une attitude nonchalante alors qu'il bouillonnait entièrement. Il fallait vraiment que cette jeune sotte est de l'audace et si plus tard il réussissait à avoir un échange privé, il lui ferait légèrement payée. Le rouge lui monta presque aussitôt aux joues alors que son sourire regagnait sa vigueur à ses pensés. Oh, combien il ne pouvait attendre de la voir en une telle position! Et ses prochaines paroles ne pouvant l'en dissuader:

- Et le deuxième oiseau a déjà un petit copain. À quoi bon servait un copain? Il ne recherchait pas une relation sur une longue période. Il ne souhaitait qu'une nuit. Et personne n'en serait rien, il n'était pas du genre à se venter de ses aventures, si ce n’était qu'uniquement à lui-même. S'approchant un peu des deux femelles, bien décidé à continuer ses avances alors que le sourire pervers demeurait sur ses lèvres. Il n'aurait pue prédire le coup qu'il prit à l'estomac de la jeune fille à l'allure exotique, tombant aussitôt au sol alors que les choses se bousculait autour de lui devenant floue et confuse. Quoi? Que venait-il d'arriver? Ce ne pouvait... Non... Il se concentrait uniquement sur la douleur, la rejection et encore une fois, l'humiliation. Cette fois-ci, beaucoup plus grande et beaucoup plus puissante. Beaucoup plus dure à prendre pour son ego. Étant, complètement dégouté par lui-même, il se traina sur quelques mètres avant de brusquement vomir dans un coin, résultat du coup de pied et de l’abus d’alcool. Trop découragé pour faire quoi que ce soit, il s’écrasa un instant dans le coin, fermant les yeux. Peut-être que le sommeil allait tout régler…

Tout se mit à trembler dans la taverne, et les deux battants de l'entrée s'ouvrirent tout seuls, laissant le passage a un individu incroyablement puissant. La magie se distinguait tout autour de lui, et sa silhouette d'enfant contrastait avec le rouge ardent de ses yeux. Lentement, le dieu de la destruction entra dans la taverne. Le calme s'installa un peu partout dans la taverne tandis que les regards convergaient vers lui. Seul son confrère Anathos, fidèle à lui-même était raide saoul au fond de la pièce et semblait se ficher totalement de la présence d'un autre dieu dans l'établissement. L'angoisse et le respect s'installa dans la taverne.

Crépuscule prit la parole, dans le calme olympien qui s'était installé dans la grande salle. Il n'avais pas de bouche, mais sa voix mystique résonnait dans chaque esprit présent.

"Mortels. Enfin euh... Tout le monde sauf le type cornu la-bas.
Je suis ici pour vous annoncer une importante nouvelle. Une prophétie a été réalisée par Aube, ma soeur, déesse immortelle de la création. Une quete incroyable dont dépendra la survie de l'univers a commencé. Anathos est le seul à avoir une idée sur ce dont je parle. Je suis ici car les héros légendaires qui pourront accomplir la prophétie et nous sauver tous nous attendaient ici. Seules ces personnes nous sauveront d'un destin funeste, et seules ces personnes sont appelées à régner. Ce n'est pas un hasard si ils sont tous ici aujourd'hui. la destinée elle même l'a voulu. Mais ce n'est pas à moi qu'appartient de vous dire le reste. Je ne suis pas venu seul."

Sur ces mots, il s'écarta du perron, et laissa le passage à sa pair, Aube, déesse de la création, qui s'avanca et se mit à ses cotés.

-Misa a donné son accord pour ce petit détournement du sujet original. Vous voulez un rp? On va vous en donner. Let's swing!! -

Après une magnifique entrée à sa façon, Crépuscule laissa sa place a la jeune déesse, qui s’avança en silence.
Ses jolies bouclettes tombant sur ses épaules et ses yeux scintillant d'un rouge sang, Aube regardait devant elle apercevant les mortels presque effrayés à leurs arrivés. Ils avaient réussi à choisir le bon moment pour faire leur entrée, et le triomphe y était. Crépuscule savait décidément y faire avec les entrées. Même sans tornade de feu c'était réussi, son truc.
La tête haute elle s’avança au milieu de cette soit disant taverne et commença à parler:

- Humains, Elfes, Pirahnis... et les autres.... Hum. Nous cherchons quatre héros dignes de ce nom, pour accomplir la quête de la prophétie de la phalange sanglante. Il a été dit par moi même qui connait tout ce qui sera, que ces évènements s'accompliraient très exactement 43 rotations bilatéral-planétaires de l'étoile Génova du Celsius après l'incident Jovénia. Soit 4 ans, très exactement. La destinée de ces quatre héros restera immortelle, et qu'à l'aboutissement de cette prophétie même nous autres les dieux devront plier le genou devant eux. Ils contrôleront l'univers entier. Et même celui d'à coté, mais on s'en fiche y a surement pas de forme de vie intelligente chez nos voisins... Et oui, mes amis et sujets, ces quatre héros sont ici même, dans cette taverne. Que les plus grands héros de la terre d'Alysia s'avancent, et se rangent devant moi. L'heure pour quatre d'entre vous d'accomplir leur destinée est arrivée.

Alors les corps divins d'elle et Crépuscule commencèrent légèrement à briller et à se soulever du sol. On sentait que c'était que de l’esbroufe pour impressionner, mais ça marchait vraiment bien. Même les mortels comprirent que les deux divinités avaient impatiemment attendu ce moment pendant plusieurs millénaires, et qu'ils vivaient très surement un des moments les plus incroyables et fantastiques de toute l'histoire d'Alysia.
Elle regarda alors son camarade pendant que la taverne commençait a se mouvoir dans un brouhaha impossible. On y est enfin.

Anathos tourna la tête.
Ses confrères venaient le narguer sur son propre terrain! Ils osaient venir lui rappeler que c'était eux qui l'avaient condamné!!
"Le type cornu..."
Il ne pouvait supporter ce therme humiliant.
Il planta Dark-Jadina sur ces mots.

-Désole mon amour, je vais assurer notre place au sein de la société.

Et il se dirigea vers ses deux accolytes.Il traversa la pièce en réfléchissant à ce qu'il allait dire... S'engager ? Non pas encore, montrer sa maîtrise de situation plutôt .
Anathos rageait, il se dressa devant Crépuscule, croisa des brois et le regarda d'un air hautain:

-Il n'y a que moi qui est apte à régner ici Crépuscule. Ne nous enquiquine pas avec tes histoires abracadabrantes!

Danaël était perdu dans ses pensés mais avait été extirpé de ses reves par le discours valeureux des dieux de la création et de la destruction mais il n'avait entendu que la fin du discours de Aube :L'heure pour quatre d'entre vous d'accomplir leur destinée est arrivée.A ces mots le chevalier réagis car il avait souvent entendu Kalandre lui dire que son destin était unique et qu'il allait changer le monde. Alors le dynameïs se leva et s'avança vers les etres divin et pris la parole:"je me porte volontaire et je vous suivrai dans cette quete"

Elysio avait eu la paresse de réaliser son alchimie, on le retrouva donc ivre mort a la table en train de narrer ses exploits passés au mur a coté du comptoir.

"N'empèche avant, j'etais un héros, j'ai sauvé un pays de la destruction, adorez-moi...

Il eu le temps de prononcer ces mots avant de rouler sous la table, visiblement sonné par les evenements. Le temps de se relever et de prendre conscience des évènements, le dieu de la création et de la destruction furent entrés dans le bar.

Drôle d'habitude venant de dieux pensa l'esprit lucide d'Elysio malgré 4 grammes d'alcool dans le sang.

Il les ignora clairement avant de monter sur la table, toujours sous l'emprise d'alcool et de sauter sur une table au hasard. Il s'ecrasa lamentablement sur une table a proximité d'un prince, d'une princesse et d'une paysanne.

Il se releva avant de s'excuser poliment de son comportement.

Droite, gauche, droite, gauche, comme si le monde s’était décider à bouger sous son corps allongé alors que ses yeux s’ouvrant lentement, lumière blessante, lumière aveuglante, mouvement calme et écœurant, mouvement revotant, droite, gauche, droite, gauche, vague d'hystérie, vague de folie, tout semblait tanguer autour de lui, droite, gauche, droite, gauche, qu’arrivait-il, tout semblait si confus, si tordus, droite, gauche, droite, gauche, gauche, droite. Le monde s’était arrêter pour lui alors qu’il sortait tout juste de son inconscience, il ne souhaitait que de se voir aspirer par le sol et mourir dignement tant qu’il en était encore temps, mais le paysage floue et brouillé par l’abus d’alcool sur son esprit ne semblait pas vouloir arrêter de bouger d’un coté et de l’autre, de plus en plus lentement au mesure qu’il reprenait le contact avec la réalité, qu’il se réveillait pour se trouver hors-du-monde et hors des limites de la logique simple et pure. Ah, il avait mal à la tête, pourquoi était-il étendu sur le sol déjà, que lui était-il arrivé et voulait-il vraiment le savoir? Combien de temps était-il resté étendue là, dans le coin, reposant dans sa propre flaque de vomie fétide, alors que rien que l’idée lui donnait envie de vomir une nouvelle fois, alors que toujours les souvenirs revenait à lui, toujours avec cette même honte… Une telle honte le mettant dans un tel était. Oh, Il devait avoir l’air d’un paysan ainsi, miteux et sale, couché sur le sol de bois dure, peut-être avait-il même attrapé une maladie alors qu’il était inconscient, ce serait terriblement grave, quel honte, comment avait-il pue faire une telle outrance à sa personne, ah s’en devenait ridicule, il devait se reprendre en main, ceci n’avait rien de l’attitude qu’un roi devrait avoir !! Il était un prince, un homme et il ne laisserait pas une simple jeune femme avoir le dessus sur sa personne, jamais, il serait lui montrer, au risque de tout, il démontrerait sa supériorité !! Se levant aussitôt du plancher, il due s’accrocher au mur pour ne pas tomber de nouveau, y prenant désespérément son appuie. Ah, il avait oublié que la salle tanguait étrangement toujours, un gauche, droite, gauche droite, écœurant…. Et qu’il avait un horrible mal de tête… Ah, pourquoi est-ce que cette taverne était-elle subitement si bruyante!?!!!?

Regardant confus autour de lui, il remarqua que plusieurs personnes semblaient dans le même état que lui alors que tous discutaient et criaient à propos de ridicules phrases ne faisaient nul et aucun sens dans son esprit alourdie. Écoutant avec attention, s’approchant du bar et prenant le verre de quelqu’un de sous son nez, faisant mine de boire, alors qu’en fait il ne faisait que se camoufler à travers la salle, essayant de comprendre ce qui arrivait. Il était génial. Il le savait, c’était probablement la meilleur idée qu’il avait eu depuis un temps, se dit-il en prenant vraiment une gorgée du breuvage, se recomposant de son idée, qui était définitivement très bonne. Pourtant son esprit sur ce qu’il entendait et gardant les yeux sur les diverses personnes dans la salle, il vit soudainement une personne encapuchonné s’avança et déclara avec confiance : "Je me porte volontaire et je vous suivrai dans cette quête" Hum ? Une quête ? Ses paroles l’attiraient, c’était probablement une aventure noble et digne de lui-même ! Une aventure épique et qui lui ferait regagner sa prestance et sa dignité en tant que roi de son Pays !! S’avançant aussitôt, avec confiance et tout son courage, montrant ainsi à tous sa noblesse dans son pas… Ah pourquoi est-ce que le plancher semblait se désister sous ses pas ? Trébuchant presque, il se reprit néanmoins et accrocha ses bras autour de la personne à la capte pour ne pas tomber, déplaçant et faisant voler celle-ci par l’effet de son accroche. Il allait s’apprêter à dire qu’il se proposait aussi lorsqu’il reconnut le visage devant ses yeux, croyant un instant à une illusion due à l’alcool, mais pas de toute, c’était bien les mêmes cheveux blonds emmêlés et les deux orbes d’un saphir intense perçant à travers les siens. Un sourire tordu fit aussitôt le chemin sur ses lèvres pour dire à haute voix :
''Danaël… Comme on se retrouve mon poulet~…''

Les minutes qui avaient suivi la chute d'Ikaël avaient semblé stupides, redondantes et habituelles à Saryn. Ce n'était pas la première fois qu'elle voyait un homme s'écrouler par terre à cause d'une substance inconnu dans son verre. Ça n'avait l'air de rien, mais faire partie des faucons d'argent avait aussi ses aventures de tavernes et d'alcool.
Saryn avait machinalement vérifé le poul de son capitaine, avait soupiré lorsqu'elle s'était rendu compte qu'il était bien en vie et lui avait jeté un verre d'eau à la figure ce qui n'avait eu aucun effet. La jeune femme demanda alors à la serveuse du bar si elle pouvait amener le roux ailleurs dans la taverne pour s'occuper de lui.
Au lieu de se retrouver dans une chambre, comme la plupart des tavernes offraient, elle se retrouva dans un placard à balais avec l'homme à moitié inconscient la tête sur ses genoux. Visiblement, la serveuse avait d'autres chats à fouetter. Saryn avait pris soin de lui, comme elle l'aurait fait avec n'importe qui. Quelqu'un avait bel et bien tenté d'empoisonné le chef des Faucons d'argent, mais avait misérablement échoué, parce que l'alcool dans le sang de celui-ci avait anéanti toute trace de poison. Après avoir vaguement improvisé un lit pour le commandant, la jeune femme resta quelques temps à son chevet pour s'assurer qu'il allait bien se remettre.
Malgré tout, les paroles d'Ikaël l'avaient affectée. Personne ne croyait à sa "résurection". Même pas elle. Un jour elle avait cru être morte, puis s'était réveillée des semaines, peut-être des mois plus tard. Qui était-elle?
Ces trois mots résonnaient dans sa tête lorsqu'elle entendit un brouhaha derrière la porte. Elle ne voulait pas abandonner l'homme à son sort, mais il dormait paisiblement entre deux balais, et elle rêvait d'une distraction. La curiosité finit par l'emporter et elle franchit la porte pour trouver une foule autour de deux individus qui lui étaient inconnus, mais qu'elle n'avait pas très envie de connaître non plus.
Des yeux couleur rubis, avec une lueure supérieure brillant dedans. Une voix trop grave pour être humaine. Saryn savait ce qu'elle avait devant elle.
Des Dieux.



(pardon, je n'ai pas posté depuis une éternité ._.)

Crépuscule regarda la pagaille qui secouait la taverne. Il adressa un signe discret à Danael pour saluer sa témérité, et regarda pitoyablement Halan, en état complet d'ébriété, qui s'agrippaità la chemise de Danael pour ne pas tomber. Ce prince était inconscient et ne savait pas du tout ce qu'il se passait. De quoi faire sourire Crépuscule.
Anathos et Elysio avaient aussi l'air assez saouls....
Comment Anathos avait il pu ne pas réagir en entendant le nom de la prophétie?
Il était saoul, c'était meme certain.

Le dieu claqua des doigts pour dissiper magiquement l'emprise de l'alcool sur le dieu qui en avait abusé.

Il regarda son collègue maléfique et prit à nouveau la parole:

"Anathos. La prophétie va s'accomplir, nous n'avons pas le droit, ni le temps de nous quereller. Nous n'avons en aucun cas le pouvoir de refuser l'arrivée de nos rois. Aube me l'a confirmé, la prophétie commence ici et maintenant. Pour une fois, soit digne de ton rang de dieu. Aide nous à faire en sorte que tout se passe pour le mieux."

Amy suivait toute la scène du coin de l'oeil. Des dieux, une prophétie étrange... Le pouvoir... La gloire... Le respect... Le respect. Oui, c'était ce qu'elle voulait. Si elle réussissait, elle redorerait l'image de son fier peuple ! Et elle ferait même d'une pierre trois coups : non seulement montrera enfin à tous ces insolants qui ont fait tomber les Chiridans dans l'oubli qu'ils sont capables d'accomplir de grandes choses, mais en plus, elle rabaisserait tous ces empiaffés dont elle a tué les deux derniers survivants ! Et surtout, elle ferait partie d'un quatuor légendaire, au-dessus des Dieux eux-mêmes, et montrera à l'univers entier combien les Chiridans sont supérieurs !! Elle bouillait de satisfaction dans l'ombre de sa capuche. Elle avala cul-sec le fond de cette boisson sans presque aucun goût (rien ne vaut les boissons démoniaques). Puis Amy marcha d'un pas lent vers les dieux, enleva sa capuche d'un geste magistral, sourit intérieurement en sentant les regards des Légendaires peser sur sa nuque, et dit par la pensée, lentement, d'une voix forte et posée à la fois, d'une voix de Démone :

"Moi, Amylada, dernière survivante de mon peuple, les Chiridans, je me porte volontaire pour accomplir la prophétie !"

Crépuscule la toisa d'un regard amusé. "Je me porte volontaire pour accomplir la prophétie". Elle était déterminée. Et sûre d'elle. La suite promettait d'être intéressante...

Anathos regarda Crépuscule avec un oeil nouveau. Il le dévisagea de la manière la plus sobre qu'il puisse faire. Le dieu de la destruction était déçu de son attitude.Vraiment le dieu du mal ne s'accordait pas avec ses paires en étant aussi maladroit...
"Il faut que je reprenne le contrôle de mes émotions" se promit Anathos.
Il voulait essayer de préserver le respect qu'on lui devait, mais il fallait le faire d'une meilleure façon que la dernière fois. Pas par la force.Les Légendaires.Ce sont eux qui l'ont arrêté dans sa quête du pouvoir suprême.IL ne fallait pas qu'Anathos répète ses erreurs. Abyss. Le diable avait entendu parlé de cette créature à l'aspect singulier, il avait eu le même combat que lui: s'emparer d'Alysia.Il avait cependant utilisé, non pas la force bien qu'il eût été beaucoup moins puissant qu'Anathos mais l'intelligence.Oui!
"C'est ça qu'il me faut. Imposer ma supériorité pas ma force mentale.Et je dois la décupler!"
Après ces prises de consciences, Anathos devait passer aux actes, il regarda son collègue et essaya de se montrer digne du rang qui lui était propre, même si il était déchu.Alors il fixa son regard droit dans celui de Crépuscule et ne cilla pas:

-Tu as raison Crépuscule. Je suis bien malheureux que mes paroles aient été interférées par l'alcool. Son degré d'action est bien différent sur les dieux que pour les mortels.Je m'en suis rendu compte beaucoup trop tard.Mais me revoilà! Et je promets d'essayer de ne pas m'insurger dans les affaires politiques d'Alysia pour l'instant. Je suis à présent apte à me rendre compte de mon statut et de faire en sorte le préserver. C'est pourquoi je n'interviendrai qu'en cas de force majeure dans cette histoires de prophéties et mon attitude se fixera sur celle d'Aube et sur la tienne tant qu'on me respectera.IL est tant pour nous que des souverains sortent des rangs alysiens et s'affirment!
Il sourit à Aube.Crépuscule devait être fier de lui. Mais Anathos lui était très content. Ses premiers pas dans la branche très nébuleuse de la manipulation.Cette dernière pensée le fit sourire. Un sourire sadique auquel s'ajouta une nouvelle bravade:

-Mais n'oubliez pas mortels, ces paroles ne valent que pour la prophéties en cours.
Il respira un grand coup avant de reprendre:

-Je suis et serai toujours dans la partie.
Le dieu regard Aube et son visage se tordit en un rictus comme lui seul pouvait le faire, il venait de s'apercevoir qu'un détail lui avait échapé;

Nadcoko avait senti que Juliette était gênée après son baiser langoureux. Mais bien que Nadcoko n'ait jamais embrassé qui que ce soit, encore moins humain et même humaine, elle avait sentit une certaine réciprocité chez la personne avec qui elle avait partagé ce baiser. Elle rentra dans la taverne tout aussi vite. Soudain, l'entrée de deux êtres qu'elle vénérait advint.
Nadcoko voulait savoir. Quelle était cette agitation? Alors elle écouta les dieux. Alors, elle s'avança et s'annonça comme volontaire, et l'assemblée s'esclaffa. Surtout un homme. L'horreur aux cheveux de morve. Elle se jeta sur lui et soudain, il tomba raide. L'assemblée pensa à l'alcool. Mais les dieux virent nettement la pointe très fine d'une fléchette empoisonnée. Elle n'était pas nocive, juste soporifique. Néanmoins, la foule calma ses ardeurs et les reporta sur l'homme à terre, inconscient.
Nadcoko sortit. Elle vit Juliette dehors.
Elle s'assit, à l'ombre, et Juliette ne la vit pas. Une créature tant malveillante qu'intelligente les suivait du regard toutes deux. Depuis leur entrée dans la salle. Depuis leur sortit. Depuis l'affrontement. Depuis cette mise à l'écart. Cet individu se nommait ... Anathos.

Anathos ne prêta pas attention à la jeune fille qui le regardait.Des sentiments de haine envers les alysiens s'insinuait de plus longtemps en lui mais il ignorait le nombre de tribus indigènes sur la surface de la planète. Il décida de ne pas lui adresser le moindre regard. En effet, son peuple ne devait pas lui vouer de culte. Il reporta son attention sur Crépuscule qui était dans l'indiférence totale de la Ouistitas.
Anathos s'élevait lentement dans les airs en soulevant une volute de fumée.Il déroula son bras musclé et ouvrit sa paume. Une sphère bleue de la taille d'une boule de cristal standart alysien. Elle dégageai bien la puissance qui émanait de la divinité déchue.
Le dieu du mal ouvrit sa bouche bleuie par l'orbe étherée. L'effet voulut avait été immédiat, tous les yeux de la taverne était rivés sur ses lèvres maléfiques:
-Mortels, il faut bien que vous vous rendiez compte de la gravité de la situation et de son importante portée dans l'avenir alysien. La prophétie devra être accomplie sérieusement. Ses acteurs seront désignés par Aube, qui approfondiera avec vous les détails. Seul les noms dont elle désignera la nature pourront et auront l'obligation pour la paix de la planète d' accomplire cette prophétie historique. Nous devons réussir pour préserver l'équilibre naturel qui sera remis en cause prochainement.
Mortels, si nous réussissons, le monde que nous connaissons ne subira que des actions positives et sa destinée sera sauvegardée tout en reportant la fin du monde à une date ultérieure.Mortels, nous n'avons pas le droit à l'erreur.

Il laissa à Crépuscule la parole en éteignant le globe lumineux au creux de sa paume.

Crépuscule regarda la taverne qui contemplait, ébahie, un Anathos qui ne leur voulait pas du mal. Un Anathos qui s'asseyait sur ses rancoeurs pour le bien universel. Crépuscule sourit, se demandant si le panthéon alysien pourrait à nouveau accueillir Anathos comme l'un des siens. Les trois dieux voletaient légèrement au dessus du sol, donnant l'impression d'etre un petit spectacle pour amuser la galerie. L'idée vexa le dieu de la destruction...

En regardant Halan émerger du semi sommeil de la flèche soporifique de Nadcoko, il constata que les alysiens avaient besoin de plus de précision...

"En effet Alysiens. Futile est l'acte de vous proposer pour cette quete. Les héros ont déjà leur noms inscrits dans les étoiles. Danael de Larbos, votre courage est relevé. De meme que le votre, Lady Amylada, ou le votre, Princesse des bois Nadcoko. Mais nous connaissons déjà les noms des élus. Aube va ls révéler. Ne soyez pas honteux si ca n'est pas les votres."
Un petit signe d'Aube qui voulait dire "Nan mais c'est plus compliqué que ca hein" voulait s'adresser à Crépuscule, mais il ne le remarqua pas.
"Dans un instant mortels, la déesse de la création révéleras les noms des 4 héros qui changeront le monde."

Sur ce, aube ferma ses magnifiques iris rougeoyeants, et parut dans une grande concentration. La lumière autour d'elle se fit plus brillante, et comme elle se trouvait entre Anathos et Crépuscule, on aurait cru à une scène divine...
Remarque ca en était une.

"En revanche la concentration pour la lecture des étoiles est un peu longue, vous pouvez patienter, quoi... Deux minutes siouplé?"

Les discussions reprirent de plus belle, et les pronstics sur qui ira et qui n'ira pas commencèrent dans tout les coins de la pièce.

Baraka était accoudée à un mur, dans un coin sombre de la taverne depuis presque une demi heure maintenant. Depuis que son Maître tapait la discut' avec la charmante elfe aux cheveux bleus. En fait, Baraka s'ennuyait depuis bien plus d'une demi heure. Elle avait assistée à l'arrivée tonitruante des 2 Dieux et leur casting VIP pour une soi disant mission exceptionnelle qui changerait la face du monde et de ceux qui seraient élus. Un jeune homme blond s'était de suite avancé pour "poser sa candidature". Baraka sourit.
"Poser sa candidature".
Comme un super tirage au sort. C'était grotesque. Après le blond, ce fut un être étrange pourvu d'yeux jaunes globuleux qui postula, puis un...une femme-singe. Plutot folklore pour un groupe de bras cassés allant sauver le monde. Baraka suivit la suite de ce captivant feuilleton divin du coin de l'oeil. Elle scruta le Dieu Anathos qui, a demi ivre au debut, puis a moitié pompeux à présent, se la jouait devant l'auditoire en planant doucement auréolé d'un filet de fumée autour de sa robe.


"Dans un instant mortels, la déesse de la création révéleras les noms des 4 héros qui changeront le monde."

Baraka était attentive. Elle ne croyait pas une secondes à cette histoire, d'ailleurs elle ne respectait rien ni personne -ni même les Dieux-. Seul son Maître. Le Comte qui ne semblait pas plus intéressé que ça par la destinée glorieuse et le plein d'aventure.

"En revanche la concentration pour la lecture des étoiles est un peu longue, vous pouvez patienter, quoi... Deux minutes siouplé?"

Baraka observa son Maître durant les "deux Minutes". Et l'elfe aux cheveux bleus qui avait tenté de l'approcher. Le Compte termina un verre de vin rouge et lui lança un regard hautin à travers la Taverne. Baraka baissa la tête.

"Lady Amylada" ne détachait pas ses yeux de la Déesse Aube. Ces fameuses "deux minutes" lui parurent durer quelques heures. Elle déglutit. Et si elle n'était pas choisie ? Que se passerait-il ? La honte s'abatterait sur elle et sur son peuple ! Et elle devrait fuir à nouveau. Se cacher à nouveau. !vivre comme une moins que rien à nouveau ! Quelqu'un de son rang était destiné à accomplir de grandes choses, pas à vivre une vie de rien ! Ce n'était pas concevable !!

Mais il fallait qu'elle se calme. Rien n'était encore dit. Rien ne pouvait encore lui indiquer qu'elle n'était pas "élue par les étoiles". Qu'est-ce que ça pouvait être niais. Et en même temps tellement angoissant... Mais cette attente insoutenable prenait fin. La Déesse relevait enfin doucement la tête.

Juliette avait écouté les dieux, elle les avait observés de ses grands yeux bleus horrifiés. Aaaaaah non, ceux-là, elle ne voulait pas les voir, même en photo. Elle décida qu'elle en avait assez. Elle enfila sa cape, rabattit la capuche sur son front pour dissimuler son visage. Elle se contrefichait de savoir qui était ces héros. Elle commença le parcours du combattant pour atteindre la porte. Plusieurs personnes étaient déjà ivres mortes, d'autres étaient joyeusement pompettes, ce qui rendait le chemin... intéressant 8D
Juliette avait presque atteint la porte, lorsqu'elle trébucha sur un tabouret à terre et s'étala de tout son long, renversant plusieurs personnes au passage.
Pour la discrétion, elle repasserait.

Il errait, sans but et sans relâche, il n'en pouvait plus et il se sentait comme une coquille vidée. Un puits sans fond, sec et aride, occupait l'intérieur de son âme et son être entier hurlait une douleur sans nom...
Razzia avait faim.
Le légendaire marchait depuis plusieurs jours et son dernier repas remontait a 6h déjà. Mais il y avait de l'espoir, un léger fumet, l'odeur de la bière fraîche et surtout la promesse d'un repas chaud. L'odeur était de plus en plus proche et alléchante, il n'y avait plus que quelques mètres à passer et a lui le girawa aux oignons !
Mais il y avait une porte, cette simple porte de bois lui bloquait la route alors qu'il avait toujours aussi faim... La colère le pris d'un coup, il donna un grand coup de pied dans la porte qui s'ouvrit à la volée et dérangeant toutes les personnes réuniees dans ce lieu. Tout le monde se tourna vers lui alors qu'il hurlait d'une voix qui faisait trembler les verres:
"ZE VAIS VOUS PRENDRE UN ZIRAWA ZAUZE OIGNONS ET ZURTOUT UN GRAND PIZET DE BIÈRE POUR LA DEZCENTE !

Ikaël se réveillât en sursaut. Il eu à peine ouvert les yeux que quelque chose lui tomba sur la tête. Le capitaine fut sonné pendant quelques secondes avant de constater que c’est un balai qui lui est tombé dessus et qu’il se trouvait dans un placard à balais. Il eu quelques difficultés à se relever car avec une gueule de bois comme il en avait une, c’est assez compliqué. Son visage était tout mouillé, ses cheveux étaient en pétards, et surtout il ne savait absolument pas ce qu’il faisait dans un placard. Il se souvenait juste être entré dans une taverne pour boire un coup et ensuite il ne se souvenait plus, les effets de l’alcool lui brouillant les pensées. Il sortit de sa poche une gourde remplit d’un liquide étrange :
-Et bien, heureusement que j’ai toujours mon remontant sur moi.
Il but une gorgée du contenu de cette gourde et fut réveillé aussi sec. Plus aucun gramme d’alcool ne pouvait rester dans son sang et les cernes sur son visage disparurent aussitôt. Ses Idées revenaient peu à peu, ses souvenirs aussi...mais la honte d’avoir passé autant de jours dans l’obscurité commençait à le prendre. Son armure puant la transpiration et l’alcool le faisait mourir de chaud, Heureusement pour lui, ses affaires de rechanges se trouvaient juste là. La personne qui l’a amené ici avait pensé à lui apporté ses vêtements. Il se changea donc et se recoiffât. Il portait une veste de cuir noir, un pantalon large en tissu noir également et des bottes de cuir toujours autant noires. Il ne se fit pas de queue de cheval afin d’éviter qu’on le reconnaisse, il laissait ses cheveux tomber sur ses épaules… il n’avait pas l’habitude de ce look. Il laissa son armure dans le placard (qui viendrait la chercher là ?). Après être sortit de sa «chambre», Ikaël fut surpris de voir autant de monde avec des looks plus originaux les uns que les autres. Il crut reconnaitre des silhouettes familières mais c’était sans doute son imagination. Dans les premiers moments, il essaya de se faire discret, jusqu’à ce qu’il heurte quelque chose avec son pied… il s’aperçut qu’une guitare trainait par terre, surement oubliée par un ménestrel passé ici auparavant. Il s’aperçut à ce moment là que l’ambiance de la taverne n’était pas à un très haut niveau et qu’il avait envie d’oublier ses problèmes. Il ramassât la guitare et se mit à l’accorder. Il n’était pas un très bon musicien, mais ses amis lui avaient montrés plusieurs techniques. Après l’avoir accordée correctement, il commença à jouer quelques accords pour s’échauffer. Il commençait à attirer les regards, et il cria :
-C’est l’heure de remonter le niveau de la soirée !
Il commença à jouer mais voyant que les gents semblaient dans une situation compliquée et que la musique n’arrangeait rien, il demanda tout en continuant à jouer :
-Quelqu’un peut il m’expliquer ce qu’il ce passe ?