Elysiounette is...

Prénom : Kannada
Age : 27 ans
Race : Humain
Rôle : Antagoniste, ancien légendaire

Histoire : Dans une période où Alysia n’avait point besoin des légendaires, dans une période où l’accident jovénia ne signifiait rien, les légendaires, dans leurs passe-temps habituel ont rencontré le chemin d’un jeune homme ensanglanté marchant tant bien que mal jusqu’à eux. Avant de s’évanouir, il disait venir de Sabledoray. Lorsqu’il reprit connaissance, le jeune inconnu parla au groupe d’héros d’une menace provenant du désert de Muliba : un prisonnier se serait échappé de la renommée Prison Barek et libéré avec lui une centaine d’autres détenus, créant une organisation de criminels prêts à assouvir leur vengeance sur Alysia. Comment ce jeune homme savait-il cela ? Comment un tel grand nombre de prisonniers était parvenu à s’échapper de la prison la plus gardée d’Alysia ? Les Légendaires étaient soupçonneux, mais finirent par se rendre dans les lieux accompagnés de l’inconnu. Pendant leur périple, ils se lièrent d’amitié avec le jeune homme qui se nommait Kannada. Malgré son coté réservé, il avait un bon fond et se montrait très loyal et prêt à tout pour ses nouveaux amis.

Il devenait presque un légendaire à part entière.

Mais les événements prirent le sens contraire de ce qui avait été prévu. Lors de leur arrivé à Barek, les lieux étaient calme et n’exhalaient aucune tension, ce qui intrigua tout de suite le groupe d’héros. Ils interrogèrent rapidement les gardes qui, à leur surprise, affirmaient qu’aucun prisonnier ne s’était échappé. Fous de rage tous se retournèrent vers là où devrait se trouver Kannada, mais il avait disparu. Pour quel but avait-il inventé ce mensonge? Cette question resta sans réponse… Peu après sa disparition, sous le regard furieux de ses anciens amis, le traitre se montra à nouveaux. Par le biais des gardes qui préparaient des menottes, la vraie face de Kannada fut révélée : l’assassin d’une jeune fille soupçonnée être l’amante du prince Halan et, de plus, qui aurait tué ce dernier s’il n’aurait pas été interrompu par la police.

Mettant son agilité à l’action, Kannada parvint à échapper aux gardes qui menaçaient de l’emprisonner et disparut entre les dunes du désert. Outragé par la vrai nature de son ami, Danaël annonça tout haut que s’il s’avisait à revenir, il n’aura plus jamais sa place parmi les légendaires. Il sera à présent l’un de leurs ennemis.

Il ne revint pas. De longues années s'écoulèrent sans aucun de ses agissements.

S'agirait-il du calme avant la tempête ?

Physique : Il a des traits d’enfant, certes, mais en le fixant droit dans les yeux, on voit clairement qu’il n’est pas celui qu’on pense. En effet, dans son regard d’un mauve clair et froid, on ne distingue en aucun cas l’âme pure d’un enfant, mais un esprit sombre et énigmatique qui met tout de suite mal à l’aise ceux qui osent le regarder en face. Son visage basané contraste énormément avec la chevelure argentée qui l’encadre. Ils sont coupés mi-longs et attachés en une fine queue-de-cheval à l’arrière de son crâne. Il a beau avoir l’apparence d’un enfant de douze ans, mais son corps effilé et composé d’une fine musculature lui donne une allure d’un agile adolescent d’environ 14 ans. Ses vêtements s’agissent d’un simple kimono blanc et bleu de glace ; souple, il facilite ses mouvements pendant les combats. Une écharpe lui entoure le cou et cache la moitié de son visage quand il l’enfouit dedans, ce qui lui donne un air encore plus mystérieux qu’à l’accoutumée.

Habilités : Les atouts de Kannada sont son agilité et sa vision perçante. Ses yeux ne perdent aucun détail lorsqu’il se trouve dans un duel : il fait attention à toutes les attaques de son adversaire, à toutes ses techniques et ne tarde pas à trouver ses faiblesses pour enfin les utiliser contre lui. Mais lorsque plusieurs se mettent contre lui, Kannada n’a pas le temps d’analyser tout ses ennemis et est beaucoup moins performant. Là est l’un de ses points faible…sauf s’il connait toutes leurs techniques à l’avance. Ses armes sont deux minces katanas du même argenté que ses cheveux et il les manie avec une étonnante adresse.

Caractère : Mystérieux et réservé, il n’est pas très bavard. Pour mieux dire, il ne parle presque jamais. Ceci car il a tendance à garder ses pensées pour lui-même et déteste les montrer que ce soit dans ses paroles ou dans ses expressions. Donc il est très difficile de connaitre ses pensées et ses manigances. Il est intelligent mais utilise cette faculté pour son propre compte. En conclusion, Kannada est quelqu’un de très solitaire qui se renferme sur lui-même, ce qui le transforme en un être froid et égoïste.

Prénom : Héphaïstos.
Age : 64 ans.
Race : Humain.
Rôle : Antagoniste, ancien héros assoiffé de vengeance.

Histoire : Héphaïstos mène une vie qui mêle à la fois justice et vengeance. Qui pourrait croire que ces deux ambitions peuvent coexister dans un seul et même être ?
Héphaïstos n'a pas d'enfance particulièrement exceptionnelle : ses parents l'aiment, lui offrent des sucreries lorsqu'il est sage et mettent beaucoup d'énergie pour bien l'élever.
Dès son plus jeune âge, le petit Hépha' nourrit une passion pour les contes et les histoires, préférant la lecture à la compagnie de ses camarades de classe.
Un jour, alors qu'il lit tranquillement sur un banc, une fille un peu plus âgée que lui se fait agresser sous ses yeux. Trop tétanisé pour réagir, Héphaïstos reste assis, un livre entre les mains, ne sachant que faire. La victime meurt sous les coups des deux adolescents athlétiques qui n'accordent pas un seul regard à Héphaïstos et s'en vont en ricanant, les mains tachées de sang.

Le jeune garçon rentre chez lui en pleurant toutes les larmes de son corps. La fiction l'avait emporté sur la réalité. Héphaïstos ne se pardonnera jamais assez de n'avoir pas été réactif.
Ce jour-là, il jette tous ses livres, arrachant chacune des pages qui l'ont emprisonné pendant tant d'années.
Il veut être quelqu'un d'autre.
Il veut être un justicier. Il veut être un héros.

Et il tient parole. Dès le lever du jour suivant, Héphaïstos quitte sa famille et commence un entraînement extrêmement éprouvant.
Course, combat, défense, stratégie, planque, méditation... L'adolescent chétif fait place à un homme qui excelle dans toutes les disciplines, aidé au cours de ses voyages par les experts les plus fins.
A 24 ans, Héphaïstos a fini sa formation ; il se rend aux portes du palais de Larbosa Père, lui proposant ses services de justicier indépendant. Le roi n'est pas difficile à convaincre et envoie en toute confiance le jeune homme qui remplit ses missions à la perfection, toujours dans les délais qui lui sont impartis.

Les années passent...

Alors qu'il atteint ses 57 ans, Héphaïstos subit une seconde honte ; une des tâches qu'on lui avait confiée lui est retirée... et proposée à une bande de héros amateurs qui ne font même pas la moitié de son âge. Héphaïstos, déshonoré, rentre dans une colère noire, cessant immédiatement ses fonctions de héros et se retirant dans le silence le plus complet sans qu'il ne donne aucune explication, se faisant passer pour mort, ou disparu pour les plus sceptiques.

Les années passent...

Héphaïstos est âgé de 61 ans. Héphaïstos est vieux, Héphaïstos est fatigué. Ses mains abîmées par le temps le dégoûtent. Mais un matin, il se réveille dans le corps de l'enfant d'une dizaine d'années qu'il avait été, retrouvant ainsi l'énergie qu'il a toujours eue à revendre.
Bien décidé à montrer sa supériorité face à ceux que l'on nomme les « Légendaires », Héphaïstos met au point un stratagème diabolique.
Il n'est plus question de justice.
Sa vengeance est proche.

Caractère : Intelligent mais impulsif ; ponctuel et organisé ; entêté ; éternel solitaire.

Habilités : Rapide, agile, robuste, endurant ; si l'on sait s'y prendre, mentalement faible ; se fond dans la masse lorsqu'il se sent en danger.

Armes : Armure ornée de pics acérés, épée lourde et tranchante.

Physique : Plutôt grand et athlétique pour un garçon de onze ans ; cheveux blond platine mi-longs et tirés en arrière ; peau très pâle parcourue de cicatrices faites lors de ses nombreux entraînements, et qui sont si profondes que l'effet Jovénia lui-même n'a pas pu les effacer ; yeux vairons (l'un vert et l'autre bleu) ; genou droit qui le fait souffrir lorsqu'il est trop sollicité (il doit appliquer de la pommade magique s'il veut atténuer les douleurs).