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 Poèmes et One shots de Xou

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MessageSujet: Re: Poèmes et One shots de Xou   Poèmes et One shots de Xou - Page 2 EmptyLun 2 Aoû - 1:11

Kel entra dans la chambre et observa son frère somnoler tranquillement. Il toucha son front qui était légèrement chaud et fit un bandage pour son bras. Il continua de l’observer pendant encore un moment et soupira. Il s’inquiétait tellement pour lui depuis qu’il était revenu… Il ne comprenait pas ce qu’il lui arrivait et son frère jumeau ne pouvait pas plus l’informé… Ne voulait pas… Qu’est-ce qu’il pouvait bien lui arriver de plus? Son meilleur ami s’était réincarné dans un dieu maléfique oublié et tous les autres étaient grièvement blessé et maintenant bien loin de lui…. Qu’est-ce qui pouvait lui être arrivé de pire dans les montagnes pour le mettre dans cette état-là? Il ne le serait probablement jamais… Il flatta doucement le front de son frère et se coucha, encore plein de question sans réponse…
***
Gryf se réveilla après une longue nuit sans rêve et sauta directement sur ces pattes… Il devait… Il devait aller voir… Si tout ceci était bien arrivé… Shun-Day… Était-elle vraiment…? L’avait-il vraiment…? Rien qu’à cette idée, il eu envie de vomir, de se recoucher pour ne plus avoir à penser à nouveau ou encore de se péter la tête contre un mur. Mais il fallait qu’il soit fort et qu’il affronte sa peur et ces faiblesses. Il se releva et se dirigea d’un bon pas vers la porte de sa chambre. Une fois dans les couloirs, il fit son chemin et il s’apprêtait à disparaitre dans la citée, quand soudain…
- Tu vas où comme ça? Gryf se retourna vers l’endroit ou il avait entendue la voix et vu son frère l’observer intrigué, un air sévère sur la figure. ‘’Manquait plus que ça…’’ pensa Gryf tout en cherchant une explication logique à dire à son frère. Il ouvrit la bouche, mais la ferma vite, sachant tout de suite que l’explication qu’il allait dire, n’allait pas suffire. Son regard tomba sur son gauche que Shun-Day avait blessé durant leur ‘’combat’’. Son bras gauche avait déjà commencé à cicatriser, mais… Mais il manquait quelque chose… Étrangement ce fut l’image de Danaël qui vient à l’esprit de Gryf. Danaël lui souriant, les cheveux et la cape dans le vent… SA CAPE!!! Il regarda à nouveau son bras et cria à son frère :
- J’avais autour de mon bras un morceau de Danaël! C’est tout ce qui me reste de lui avec des souvenirs!!! Je l’ai perdue dans les montagnes hier! Je vais le récupérer! Il partit ensuite en courant dans les couloirs de la citée et son frère ne fit rien pour l’empêcher…
***
Je me réveillai complètement gelé par le froid qu’il y avait. Évidement mon petit feu c’était encore éteint durant la nuit… J’essayai de le refaire prendre au plus vite essayant par la même occasion de me réveiller un peu et de me réchauffé aussi… Ce matin était si froid toute seule, dans la montagne… Toute seule? Pas vraiment, mon père vient tout juste de se réveiller et il crie pour que je lui donne à manger… Il peut toujours rêver, je le fait jeûné depuis qu’il a gâché se baiser entre Gryf et moi. Petite vengeance personnelle… Je finis par allumer ce feu et je me roule en boule devant… J’aimerais encore dormir un peu, pour ne plus avoir à penser au pourquoi du comment d’hier et encore rêver à toi, Gryf, mon amour…
***
Gryf au pas de course dans les montagnes essayait de se rappeler le trajet qu’il avait fait la veuille pour trouver Shun-Day… Pourquoi n’avait-il pas pensé à la cape plus tôt…? Pourquoi n’avait-il même pas remarqué? Est-ce que Shun-Day l’avait bouleversé au point qu’il oublie pour un instant son meilleur ami? Il semblait que oui… Mais comment avait-il pu là-était la question… Pour lui l’amitié venait toujours avant l’amour. C’est pour cela qu’il avait tellement hésité avant de se sortir avec Shimy… Et maintenant un simple regard d’une fille qu’il n’avait pas vue depuis des années faisait craquer ces belles habitudes… Et étrangement, il ne savait pas si c’était quelque chose de bien ou de mal… Soudainement il s’arrêta. Ce rocher… Il aurait pu le reconnaître parmi des millions d’autre. Il ne s’était pas trompé de chemin. Il était arrivé. Il commença à l’escalader à petits pas lents prudents. Il savait qu’il pouvait rebrousser chemin s’il voulait, mais il allait se rendre jusqu’au bout… Il fallait qu’il se rende jusqu’au bout. Unr fois arrivé en haut du rocher, il jeta un coup d’œil, il y avait Shun-Day couché en boule devant le feu allumé, qui semblait visiblement somnoler. À coté d’elle, il y avait toujours Skroa enfermé dans sa cage. Il prit son courage et sauta sur le sol en s’assurant de faire assez de bruit pour réveiller, Shun-Day qui sauta automatiquement sur ces pattes et le regarda comme s’il était la chose la plus étranges, mais la plus précieuse qu’elle ait vue de toute sa vie. Gryf, légèrement mal-à-l’aise avala sa salive et dit d’une voix calme, inexpressive :
- Il faut qu’on parle.
***
Je commençais tout juste à m’endormir tranquillement sous la douce chaleur du feu qui se répandait en moi comme une vague de bienfaisances, quand soudainement un bruit sourd retentit à coté de moi et je me levai en un bon, cherchant entre mes multiples couvertures ma lame… Et restait figé. Était-ce un rêve? Gryf était atterrit devant moi, comme tombé du ciel, tel un ange roux… Ou plutôt un démon. Mon démon qui me hante sans répit… Bon, j’arrête de divaguer. Je le regarde dans les yeux. Il semble légèrement mal-à-l’aise, même s’il essaie de le cacher. Il lui dit d’une voix froide :
- Il faut qu’on parle. La ninja la regarda intrigué et demanda perplexe :
- À quel sujet? Elle ne savait pas vraiment ce qu’il voulait dire par là… Et ça l’inquiétait tellement… Est-ce qu’elle avait fait quelque chose de mal? Est-ce qu’elle avait quelque chose qui l’avait dérangé? Était-ce un crime d’aimer?
***
Gryf essaya de ne pas trop s’énerver quand Shun-Day lui répliqua :
- À quel sujet? Il la fixa dans les yeux en prenant un air sérieux, mais il due vite détourner le regard. Shun-Day le regardait avec une telle émotion dans le regard… S’en était presque trop pour lui. Il reprit son courage et dit d’une voix forte et regardant le sol du campement :
- De ce qui c’est passé hier… D’ailleurs tu n’aurais pas trouvé un morceau de cape blanche trainant par terre? Il était attaché à mon bras droit et je l’ai perdue hier, quand tu m’as coupé au bras. Il appartenait à Danaël et j’y tiens… Il vu que ce qu’il avait dit avant intéressé Shun-Day et rendue légèrement tendue. Il lui demanda :
- Tu ne l’aurais pas trouvé par hasard? Shun-Day semblait effectivement très mal-à-l’aise, ce qui cachait quelque chose…
***
Je regardais Gryf du coin de l’œil parcourir le sol des yeux et me demander à moi su je n’avais pas trouvé un morceau de tissus blanc. Je me sens soudainement très mal-à-l’aise et je sers un peu plus ma main gauche pour m’assurer qu’il est encore là et que Gryf ne le voit pas. Je ne peux quand même pas lui donner…

''Il est de nouveau partit alors qu’il venait tout juste de revenir… Je suis maintenant à nouveau tellement seule, je me sens si triste, si lasse sans lui. Je murmure pour moi-même :
- Gryf… Je détourne tranquillement mon regard, pour ne pas que mon père ne puisse voir pas les larmes qu’il y a dans mes yeux. Mes yeux croise cette endroit où était tous les deux, il y a à peine quelques minutes et cette fois je pleure réellement. Qu’est-ce qui a bien pu mal tourné??? Tout allait bien et puis et puis… Je sanglote encore un peu quand soudain mon regard croise quelque chose. Je me lève et je le ramasse. C’est un petit morceau de tissus blanc, coupé en deux et légèrement taché de sang. Il n’était pas là il y a quelque minute, il vient certainement de… C’est tout ce qu’il me reste de lui maintenant. Je le sers doucement contre mon cœur et murmure :
- Gryf…''


Je serrais encore un peu plus le morceau de cape dans sa main et elle demanda mine de rien :
- Pourquoi tu y tiens tant? D’ailleurs, il est ou Danaël? Je lançais cette question simplement pour détournez un peu son attention, car je ne pouvais pas lui rendre… Je m’y étais attaché. Je ne pouvais m’en séparez… Et pourtant cette simple question banal comme tout, semblait l’avoir atteint et il était étrangement mal-à-l’aise à son tour. Qu’est-ce qu’il avait vaincue pour réagir ainsi?
***
Gryf écoutait Shun-Day lui poser des questions et il baissa doucement la tête. Il sentit les larmes lui monter aux yeux et se demanda intérieurement comment il pouvait lui expliquer. C’était tellement compliqué. Comprenant le regard curieux de Shun-Day sur lui, il prit son courage à deux mains et releva la tête pour dire d’une voix brisé par les larmes qui coulaient sur ces joues :
- Danaël est mort. Shun-Day s’immobilisa un instant et dit d’une voix compatissante :
- Désolée, je ne savais pas… Elle baissa un instant sa tête et sortie sa main gauche de son dos. À l’intérieur il y avait le morceau de tissus blanc qu’elle tendit à Gryf en disant :
- Je l’avais gardé, ne m’en veux pas trop… Gryf lui sourie doucement et prit le morceau de tissus pour l’attacher sur sa blessure, avant d’essuyer ces larmes et dire :
- Merci…
***
- Danaël est mort. Je restais un moment figé. C’était donc ça. Je baisse doucement ma tête et lui dit :
- Désolée, je ne savais pas… C’est la première fois que je vois quelqu’un autre que moi pleuré. Moi aussi je sens les larmes monté à mes yeux et je resserre encore un peu plus le morceau de cape. Je comprends tellement Gryf de tenir à se simple morceau de tissus… Qu’est-ce qui a bien pu arriver à Danaël pour le faire traverser le miroir des âmes? Il semblait pourtant si fort, si confiant dans l’avenir, si indestructible, si vivant… Je retire ma main gauche de derrière mon dos et présente le morceau de tissus à Gryf en disant :
- Je l’avais gardé, ne m’en veux pas trop… Moi, je n’avais pensé qu’à moi, je n’avais pas pensé que ce morceau de tissus puisse avoir de la valeur pour lui, j’étais tellement, tellement… Je ne le méritais pas… Je sentis une larme monter plus que les autres et glisser sur ma joue. J’étais tellement, tellement stupide… Gryf me prit délicatement son dernier souvenir de Danaël et à ma plus grande surprise, me dit d’un ton doux :
- Merci… Je relevais doucement ma tête et je vue que ces yeux était plein de bonté de pardon. Je lui sourie doucement et il me sourie en retour. Je m’assis à coté du feu et lui demanda :
- Est-ce que tu pourrais m’expliquer ce qui est arrivé, si ça ne te dérange pas trop d’en parler?
***
Gryf vu Shun-Day relevé la tête. Elle avait dans ces yeux remplies de larmes beaucoup de tristesse, mais quand elle vu son regard, elle lui sourie malgré tout. Le jaguarien lui sourit en retour. Il ressentait encore une part de cette tristesse quand il avait appris qu’il ne reverrait plus jamais Danaël, mais il fallait qu’il se montre fort devant Shun-Day, qui elle venait tout juste de l’apprendre. Et puis s’il lâchait maintenant, il ne pourrait plus continuer de vire avec cette tristesse. La Galina s’assit à coté du feu et lui demanda poliment :
- Est-ce que tu pourrais m’expliquer ce qui est arrivé, si ça ne te dérange pas trop d’en parler?
Gryf s’assit à coté d’elle et lui répondit gentiment :
- Pourquoi pas?
*** Après une longue explication (ben quoi, j’ai le droit d’être flemmarde) ***
Je regardais Gryf d’un regard que je souhaitais compréhensif. Après tout ce qui lui était arrivé, je comprenais mal comment il pouvait continuer d’exister, simplement. Ténébris, la fille de Darkhel, Anathos, la porteuse, le combat, la clé elfique, la réincarnation… C’était tout simplement trop pour un seul être humain. Je lui dis tranquillement, espérant que ma question ne serait pas trop indiscrète :
- Et maintenant, les quatre légendaires restant plus Ténébris vous êtes séparé pour aller chacun de votre coté, c’est ça…? Gryf acquiesça doucement et me dit d’une voix légèrement brisé :
- C’est ça… Il baisse ensuite la tête et je me sens soudainement mal… Je ne peux comprendre ce que c’est de perdre quelqu’un pour toujours (enfin si… J’avais tout de même crue de ne jamais le revoir et le voici…), alors il faudrait mieux que je ne cherche pas à le comprendre et le laisse tout seul... Mais je ne peux m’y résoudre. Je l’aime et je ne peux pas le laisser se faire du mal. Je lui dis calmement :
- Hé, regarde-moi! Il relève la tête et dans ces yeux il y a plein de larmes. Je lui souris et lui dit :
- Tout va bien aller…
***
''Tout va bien aller…'' Gryf avait tellement besoin d’attendre cela… Il sourit doucement à la Galina et croise son regard tellement intense, qu’il en devient légèrement mal-à-l’aise. Il remarque soudainement que leurs visages sont un peu trop proches l’un de l’autre… Et ce même si ça ne le dérange pas pour le moins du monde… Il sourit une nouvelle fois à Shun-Day qui lui sourit aussi, croise encore une fois son regard et se laissant porté par ces émotions et plongeant dans l’interdit, l’embrasse délicatement sur les lèvres…
***
Je vus que Gryf paraissait mal-à-l’aise, mais il me sourit délicatement et approcha son visage du mien. Il m’embrassa à nouveau et je fermi les yeux pour profiter du moment. Dans notre dos, mon père croasse et crie. Mais on s’en fout.

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MessageSujet: Re: Poèmes et One shots de Xou   Poèmes et One shots de Xou - Page 2 EmptyMer 11 Aoû - 0:16

Et si Ikaël avait été une fille Twisted Evil ?
Il avait la gorge sèche et rogue, son cœur battait à toute allure, entre l’impatience et l’angoisse... Jamais il n'avait été aussi nerveux de toute sa vie….Il allait être père d'ici quelques heures… Est-ce que tout allait bien se passer? Il l’espérait tellement… Il croisa lentement les doigts en espérant de tous son cœur… Il inspira profondément, tentant de se calmer, bien inutilement. Comment ne pouvait-il pas stresser dans cet instant présent? Il aurait presque dit que sa vie toute entière ce jouait ici… Il se leva nerveusement pour faire les cents pas devant la porte fermé. Qu’est-ce qui pouvait bien se passer ? Pourquoi y avait-il se silence, tout d’un coup? Il se prit les mains et se les tordit douloureusement et tendait l’oreille… En attendant un bruit… Quelque chose pour le rassuré un peu… Un long silence répondait à ces attentes. Il compta lentement les secondes, sur le bord de la crise de nerfs, espérant un bruit… Un simple bruit… À la 21ème seconde, il crut entendre quelque chose et tendit encore un peu plus l’oreille, espérant de tous son cœur. Oui, il y avait bien un bruit… Des pleurs d'enfants… Il soupira de soulagement et attendit avec impatiente que la porte s’ouvre, tendu, son cœur battant encore la chamade après la longue attente. La porte de bois s’ouvrit en un lourd grincement laissant voir l'assistante de la guérisseuse.
- Alors ? Fit-il en s'avançant, tout en continuant de se tordre nerveusement les mains. La jeune fille lui sourit d’un sourire angélique qui se voulait rassurant et lui dit d’une voix douce :
- La mère et l'enfant se portent bien! Félicitation, c’est une fille! Le jeune homme eut un sourire de soulagement, se retenant presque d'hurler de joie, et partit rapidement vers la chambre. Il vu sa femme couché dans le lit, ces cheveux roux entendu sur l’oreiller autour d’elle, comme une alvéole et un petit bébé entendu sur sa poitrine. Il s’approcha doucement et embrassa doucement sa femme sur son front avant de prendre la petite fille dans ses bras. Elle avait des cheveux roux comme eux de sa mère, mais d’adorables grands yeux bleus, ceux de son père, qui la regardait émerveillée. Il lui murmura doucement :
- Abikaëlle…

***

- Abikaëlle!!! La fillette sursauta brutalement et faillit tomber de l’arbre ou elle était pour s’écraser au sol. Elle reprit temps bien que mal son équilibre et regarda à travers le feuillage de l’arbre pour voir qui l’avait appelé. Elle tomba face à face avec une petite boule d’énergie blonde avec des yeux bleus qui la fixait avec attention. Elle soupira d’énervement et demanda au jeune garçon :
- Comment tu m’as trouvé Danaël? Et qu’est-ce que tu veux encore? Le petit blond s’accota sur l’arbre en faisait une moue adorable et en disant innocemment :
- Je sais que c’est la que tu vas quand tu as envie d’être seule… La fillette de 6 ans regarda en fronçant les sourcils et demanda très sérieuse à son petit frère :
- Qu’est-ce que tu n’as pas comprit au sens du mot ''seule''? Son petit frère regarda par terre en faisait des yeux suppliants et un petit sourire en coin et dit d’une toute petite voix :
- C’est pas de ma faute si je suis moins intelligent que toi… Mais… Les parents te cherchent alors… Soit pas fâché chteuplait… La jeune fille sentit son cœur fondre et descendit de l’arbre en sautant à coté de son frère, ces longs cheveux roux flottant autour d’elle. Elle le serra doucement dans ces bras et lui chuchota dans sa petite oreille :
- Je m’excuse Dan… Je voulais pas te faire de la peine… Qu’est-ce que veulent les parents? Le petit sourit angéliquement à sa grande sœur et lui demanda innocemment :
- Ils voulaient quelque chose les parents? La fillette lâcha son frère et le regarda méchamment. Elle s’était encore fait avoir! Elle dit d’une voix étrangement calme en saisissant son frère par le coup pour lui ébouriffé les cheveux :
- Vengeance! Ça t’apprendra, espèce de mini-moi masculin machiavélique!
- Oooh non! Pas les cheveux! Arrête Kaëlle!
- Ha, ha, ha! Dan, arrête de bouger!
***
- Danaël, arrête de bouger… Demanda la rousse, en déposant pour la millième fois son fusain. Le blond fit une petite moue adorable et demanda en faisait de grands yeux :
- Mais c’est difficile Kaëlle, comment veux-tu que je le fasse? Est-ce que tu as bientôt finie que je puisse aller joué, s’il-te-plait? Sa grande sœur lui sourit gentiment en repris son fusain en disant :
- Si tu continue de bouger comme cela, on serra encore là l’année prochaine! Le petit blond, ayant compris le message se rassit bien droit, attendant que sa sœur termine de faire son portrait et resta immobile… Pendant au moins 15 seconde, avant de tournez la tête pour regarder par la fenêtre. La jeune fille de 7 ans soupira longuement et cria à son frère :
- Dan! Son frère sursauta et se retourna vers elle, comme si de rien n’était et la jeune fille soupira. Son petit frère pouvait vraiment être énervant quand il voulait… Elle le regarda dans ces yeux bleus, par-dessus son petit carnet de dessin et lui dit :
- Ne bouge plus, j’ai presque terminé, encore une ou deux minutes… Le petit fit une moue boudeuse, commença doucement à balancer les jambes en disant :
- Dépêche-toi c’est vraiment long… Je veux aller jouer! Sa sœur lui sourie et fit un dernier trait avant de lui dire :
- Voila, tu peux y aller! Son petit frère sauta sur ces pattes et s’apprêtait à courir vers les champs pour retrouvé ces amies, quand soudain il s’arrêta et dirigea vers sa sœur et lui tira doucement le bras en lui demandant tout en faisant des yeux suppliant et un petit sourire :
- Je pourrais voir chteuplait? La rousse lui ébouriffa un peu les cheveux, malgré ces protestassions et lui répondit en se penchant pour lui montrer le dessin :
- Bien sur. Le petit le regarda un instant et perdit son sourire. Il regarda sa sœur dans les yeux et dit :
- Ça ne me ressemble pas. J’ai pas les cheveux aussi ébouriffé que cela. Mon nez est moins gros. Je suis bien plus mignon. Tu dessines mal. Abikaëlle resta un moment immobile, déposa son fusain et son carnet de dessin avant de crier à son frère :
- QUOI? Son frère lui sourit gentiment et partit à courir avant que sa sœur ne l’attrape :
- Je dis la vérité, rien de plus!
***
La fillette essuya son nez sur sa manche. Elle ne pouvait pas croire, qu’elle était vraiment… Après tout, elle n’avait que 7 ans. Elle avait encore besoin d’elle. Qui lui apprendrait tous ce qu’elle avait à savoir? Elle avait tellement besoin de sa mère encore… Pourquoi avait-elle attrapé cette maladie et… et… Elle fixa de ces grands yeux bleus le soigneur et demanda d’une toute petite voix :
- Vous… Vous en êtes sur? Le soigneur fixa la jeune fille rousse dans les yeux à travers ces lunettes et lui dit :
- Je dis la vérité, rien de plus… Je suis vraiment désolé, pour vous tous. La fillette le regarda méchamment et partit en courut de toutes ces forces vers le jardin ou elle s’arrêta devant un arbre pour le monter à toute vitesse. Une fois caché, par le feuillage, elle se lova sur une branche, pour finalement éclater en sanglot. Qu’est-ce qu’elle allait devenir maintenant?
- Kaëlle… Elle sursauta quand elle vue son frère derrière et se retourna vers lui en lui demanda :
- Comment tu as pu monter ici? Le petit fit une moue boudeuse adorable :
- Je sais pas… Puis il regarda sa sœur dans les yeux et lui prit délicatement le bras avant de dire :
- Pleure pas. Chteuplait. Sa sœur le regarda dans les yeux. Il ne pouvait pas comprendre, il avait tous justes 4 ans. Elle le serra doucement dans ces bras en soupirant…
***
- Pleure pas. C’est rien qu’une petite blessure. Le petit garçon blond de 6 ans releva la tête pour crier à sa grande sœur :
- Je pleure pas! Je pleure jamais! La rousse essuya avec son chiffon le sang qui coulait de la plaie en disant :
- C’est ça que tu dis, c’est ça que tu dis, mais… Un regard noir de Danaël la fit taire et elle continua de nettoyer la blessure sans bruit. Son frère renifla légèrement et la fillette de 9 ans lui demanda :
- Ça fait mal? Le blond renifla à nouveau :
- Oui… J’aimerais que papa soit là. Abikaëlle lui sourie et dit :
- Moi aussi… Sinon, fallait si attendre, à force de monter dans cette arbre, tu finirais bien un jour par te blesser Dan. Le concerné détourna le regard et lança à sa sœur :
- Pff… C’est toi au début qui montait dans l’arbre, alors ce n’est pas de ma faute! C’était TA cachette secrète! La rousse lui sourit légèrement en terminant de soigner la coupure :
- Tu ne comprendras jamais le sens du mot ''secrète'', n’est-ce pas? Voila, c’est fait. On s’en ai sortie sans papa, tu vois? Le petit regarda son genou écorché et répondit lentement :
- Oui… Quand est-ce qu’il revient de mission papa? Sa sœur se leva doucement et lui répondit :
- Dans un mois. Ca va pu être très long. Son petit frère lui sourie et s’accrocha à sa main pour se relevé en disant :
- Que je serais grand, je serais comme lui! Je vaincrais les criminelle et me battrait pour la justice! La rousse le regarda avec malice et lui demanda :
- Et si tu commençais par prendre un bain?
- Oooh non!
***
- Oooh non! La jeune fille de 13 ans leva les yeux de son livre pour les fixés sur son petit frère qui semblait visiblement assez dans le trouble. Elle lui demanda perplexe :
- Qu’est-ce qu’il y a? Le blond écarquilla les yeux et fixa la rousse et lui dit d’un ton paniqué :
- Kaëlle, j’ai oublié mon livre de lecture à l’école! Si je ne finie pas mon travail sur ce livre demain matin, la maitresse va me punir et en parler à papa! La fille se leva et prit doucement son frère par l’épaule en lui demandant :
- Ne t’inquiète pas, on va s’arranger… C’est quoi ton livre de lecture? Le blond la regarda avec presque des larmes dans les yeux et dit doucement :
- Les aventures d’Akéfix. La rousse lui sourit et répondit :
- Je l’ai déjà lue, tu sais. Je pense pouvoir t’aider un peu! Son frère la regarda avec des yeux suppliant et dit d’une toute petite voix :
- C’est vrai? La jeune fille lui ébouriffa les cheveux et lui répondit :
- Bien sur petit crétin! Pourquoi je ne t’aiderais pas? Le blond frappa sur les jointures de la main qui l’ébouriffait en lançant un regard mauvais à l’ainé, avant de baisser la tête et de répondre d’une petite voix innocente :
- Ben, je sais pas, moi… Tu faisais autre chose, non? Tu as pas que cela à faire! Tu lisais un livre, non? Sa sœur lui sourit gentiment et prit le livre dans ces pas. Danaël lut lentement son titre dans sa tête : ‘’Pakimaune : le combat de Pikimi’’ . Sa sœur lui fit un sourire et lui répondit :
- Je pourrais toujours le continuer plus tard… Allez montre-moi maintenant ce travail… Dan sauta sur ces pattes et dit à sa grande sœur, un grand sourire aux lèvres :
- Tu es la meilleure grande sœur du monde, Abi!
***
Danaël soupira, fit négligemment tourner sa plume entre ses doigts et soupira longuement encore une fois. Que cette leçon était ennuyante… Il n’arrivait pas à suivre, c’était soporifique, il était tous simplement incapable, incapable de diriger ces pensés vers cette chose insipide qu’était ce cours. Ces pensés étaient tous simplement ailleurs. Avec des armures étincelantes, des culbutors, des épées et les chevaliers qui allaient avec... Son père lui manquait tellement... Il était partit depuis tellement longtemps, il s’impatientait de le revoir enfin... Il se tourna lentement vers la grande fenêtre qui donnait sur la ville. Espérant un signal de retour, même s’il savait que la mission de devait pas ce terminer avant un mois. Mais peut-être qu’avec un peu de chance et d’espoir… Après quelques secondes, il soupira de découragement et replongea sa plume dans son encrier. Il devait suivre le cours, sinon sa sœur et son père ne seront vraiment pas content ! Soudainement un son de trompettes résonna dans Oroban et le jeune garçon de douze ans sursauta. Il bondit sur ses pattes, un grand sourire aux lèvres et courut vers la porte. Ils étaient enfin de retour... C'était étrange qu'ils soient déjà de retour, d’ailleurs! Un mois d’avance, tout de même… Oh, mais il s’en fichait, il allait le revoir! Le blond sortit enfin à l’extérieur, courant, de toutes ces forces, dans les rues, en direction du palais. Il vit une fille rousse le rejoindre dans sa course, à l’intersection d’une rue. Il lui sourit et lui dit :
- Toi aussi tu les as entendues, Abi? La jeune fille de 15 ans tourna son visage à moitié recouvert de son toupet vers son frère et lui répondit en souriant :
- Bien sur, sinon, je ne serais pas là! Mademoiselle Margoli, qui est supposé m’apprendre les ''bonne-manières'', ne serait pas contente, mais je m’en fiche! Dan sourit à las jeune fille et coururent ensemble juste avant de s’immobiliser devant les grandes portes du palais. Les culbutors étaient eux aussi immobilisé à coté d’eux et leur cavalier, à l’intérieur du palais, probablement. Dan soupira de déception et s’assit sur une pierre en attendant impatiemment qu’il sorte. Sa sœur le regarda amusé et s’assit à coté de lui. Après un instant, Dan passa la main dans ces cheveux et commença à se balancer légèrement, dans avant en arrière et se mordant la lèvre. Sa sœur, visiblement amusé par son impatience, lui sourit à nouveau et lui dit gentiment :
- Patiente un peu, ça sera plus bien long… Comme si elle prédisait l’avenir, après seulement une seconde après que la jeune femme est prononcée ces mots, les portes s’ouvrirent lentement et les hommes apparurent. Il les regarda, un peu avec envie, cherchant son père des yeux. Il ne le voyait pas. Ce n'était pas normal... Il se tourna vers la jeune fille assise à coté de lui et lui demanda :
- Tu m’expliques pourquoi Il n’apparait pas? Il me semble qu’Il devrait déjà… Sa sœur le regarda dans les yeux, des yeux bleus, comme les siens et celui de leur père, se Il qui n’arrivait pas, et dit d’une voix calme et qu’elle espérait calme et droite :
- Je ne sais pas, Dan. Elle regarda autour d’elle cherchant peut-être une réponse quelque part, puis lança à son frère avant de se lever en un bond :
- Suis-moi! Elle se dirigea d’un bon pas vers le commandant. Elle lui demanda d’une voix qu’elle espérait calme, mais à travers laquelle on pouvait voir l’anxiété :
- Où est mon père? Le commandant tressaillit légèrement voyant la jeune fille, suivie du petit blond. Il aurait espéré pouvoir leur expliquer plus tard et surtout pas maintenant… Il n’était pas prêt… Et les deux enfants aussi. Comment allaient-ils encaissé le choque? Il décida de prendre son courage à deux mains et de dire la vérité sans y aller par quatre chemins :
- Votre père est encore là-bas… Il est… Mort. La fille se figea. Non, ce n’était pas vrai. Ça ne pouvait l’être. Elle entendit un vague bruit derrière elle et se retourna lentement. Dan était tombé à genoux et pleurait, chacune de ces larmes tombé comme un cristal de lumière dans la poussière. Abikaëlle, se mit elle aussi à genoux à coté de lui et remarqua qu’il était presque aussi grand qu’elle maintenant. Elle lui prit délicatement les épaules, lui sourit d’un sourire sincère, malgré les larmes qui montaient-elles aussi à ces yeux et dit d’une brisé, mais forte :
- Ça va aller. Faut pas pleurer. Tout va bien aller. Son petit frère releva son regard plein de larme pour le fixé dans celui de sa sœur. Voyant son regard sincère, néanmoins envahis de larmes, il lui sourit d’un sourire triste et lui dit :
- Tu es la meilleure grande sœur du monde, Abi…
- C’est toi le meilleur…
***
- C’est toi le meilleur Dan! Tu vas être capable! L’adolescent de 15 ans releva la tête pour regarder sa sœur de 18 ans dans les yeux. Il lui demanda :
- Tu en es sure, Kaëlle? La fille rousse chassa une de ces mèches rebelles de ces yeux et sourit grandement à son frère avant de dire :
- Mais bien sur! Personne ne s’est entrainé comme toi pour entrer dans les faucons d’argents! Et puis je ne vois pas pourquoi tu ne serais pas accepter… Son frère passa une main dans ces cheveux blonds et dit d’une voix calme :
- Merci… Tu vas faire quoi aujourd’hui? Sa sœur rigola et répondit :
- Je vais aller dans la forêt pas trop loin d’ici et je pense rester là toute la journée. Je suis sur de pouvoir trouver les plantes qui me manquent pour pouvoir devenir une vraie guérisseuse… Après tout, c’est le retour du printemps, avec ces fleurs et le traditionnel arrivage de nouvelle recrue chez les faucons d’argents… Son frère pouffa et poussa le dos de sa sœur qui lui souriait malicieusement. Il avait maintenant une tête de plus qu’elle et une voix assez grave. Il dit à la jeune femme :
- Je reviendrais te retrouver à l’orée de la forêt près de la borne de pierre, dès que la sélection serra terminer. J’y vais maintenant. À ce soir. Il tourna le dos et commença à faire son chemin d’un bon pas. Sa sœur lui cria avant qu’il disparaisse totalement de sa vue :
- Au revoir! Et bonne chance! Une fois son frère disparut, Abikaëlle enfila de mince sandale et prit sa grande sacoche contenant des bocaux contenant les herbes qu’elle avait, ainsi que quelques pots contenant divers onguents, au cas où elle en aurait besoin. Elle se dirigea d’un bon pas, sous les rayons du soleil, vers l’extrémité de la ville. Elle déposa le puits, marcha quelques minutes pour finalement se retrouver à l’orée de la forêt. Elle s’assit sur une pierre ovale, qu’elle et son frère appelaient la ‘’borne’’. Elle toucha délicatement sa main sur la roche lisse et pleine de mousse, pour finalement attraper à coté une petite fleur rouge avec quatre pétales en forme de cœur. Elle sourit et dit pour elle-même :
- C’est vraiment mon jour de chance… Une voix retentit derrière elle et la jeune femme sursauta :
- C’est mieux de les cueillir vertes. Ça agit plus vite, sans rien changer d’autre. Abikaëlle se retourna vivement pour voir qui avait parlé. C’était un garçon un peu plus vieux qu'elle, avec des cheveux bruns emmêlés et de grands yeux bruns verts sous de petites lunettes en forme de demi-ovale. Il regarda en souriant la rousse et lui dit :
- Désolée de t’avoir fait peur. Il pointa la fleur de ces grandes mains et dit :
- Tu voulais la cueillir pour ces propriétés ou simplement pour le plaisir? Si c’est pour la deuxième raison, je te conseille alors de la cueillir rouge, mais sinon… La jeune femme resta encore un petit instant la bouche ouverte, avant de se rendre compte qu’elle devait avoir l’air totalement ridicule. Elle se reprit en s’éclairant la voix et dit d’une voix qu’elle espérait calme :
- Je la cueille effectivement pour ces vertus médicales contre divers grippes, mais j’ignorais que… Elle arrêta immédiatement de parler quand elle vue le regard du garçon. Il lui sourit et dit :
- Au fait, je m’appelle Wellan. Je suis nouveau ici, dans cette ville. Je suis un apprenti guérisseur, mais mes cours sont presque terminés. Et toi? La jeune femme s’éclaircit la voix et dit :
- Je m’appelle Abikaëlle… Je suis moi aussi une apprentie guérisseuse, sauf que je ne suis pas de cours et je n’ai pas toute les plante pour en devenir une vraie. Enfin, j’étais ici, espérant pouvoir enfin les avoirs… Elle se tut incapable de détacher ces yeux de Wellan qui lui souriait gentiment et répondu :
- Moi aussi! Quel drôle d’hasard… Il se pencha au pied de Abikaëlle et cueillit avec délicatesse une fleur verte pour délicatement dans les mains de la jeune fille, avant de prendre la fleur rouge et de la glisser dans ces longs cheveux roux. Il sourit doucement et la jeune femme rougit. Elle baissa les yeux au sol, pendant que Wellan se relevait, pour prendre son sac ou elle sortit un bocal vide, qu’elle ouvrit pour mettre la délicate fleur verte. Elle sentait sur elle le regard du garçon et ne pouvait s’empêcher de rougir. Qu’est-ce qu’il pouvait bien lui vouloir? Elle ne comprenait pas pourquoi il était toujours là. Bon s’il restait, elle, elle allait partir. Elle se leva en un bond et dit :
- Bon je n’ai pas vraiment le temps de parler, si tu veux tout savoir, alors au revoir. Elle commençait à s’éloigner d’un bon pas, quand soudain, elle entendit Wallen lui crier :
- Entends! Elle se retourna pour voir qu’il courait derrière elle pour la rattraper. Elle accéléra encore un peu le pas, essayant de lui montrer qu’elle ne voulait pas le voir. Il la mettait mal-à-l’aise. Il finit par la rattraper et marcha à coté d’elle un instant pour reprendre son souffle, puis dit :
- Je t’accompagne! Je pourrais t’aider! Elle murmura pour elle-même, assez fort pour que son compagnon l’entende :
- Mais quel boulet… Même si, dans le fond d’elle-même, ça lui faisait plaisir qu’il soit à coté d’elle. Elle ne le serrait jamais avoué par contre… Elle avait un peu de fierté et ne comprenais pas ce qu’il lui arrivait. Peut-être qu’elle ne voulait tout simplement pas comprendre, se l’avouer. Même si c’était la première fois que ça lui arrivait, elle avait peur de comprendre. Elle fit comme si de rien n’était et continua de marcher d’un bon pas dans la forêt. Soudainement, elle se pencha près d’un buisson et inspecta l’herbe au alentour. Avant de saisir une petite racine entre mes doigts et la portée à son nez avant de sourire et la mettre dans son sac. Puis elle se releva et elle se retourna vers l’homme qui était en arrière d’elle et lui dit :
- Tu comptes rester immobile derrière moi toute la journée? Comme tu veux… Wellan la regarda en levant le sourcil droit et la suivit sans faire un bruit, pour dire après un instant :
- Je sais que tu n’as pas l’air de trop m’apprécier, mais va falloir faire un effort, car je vais rester derrière-toi toute la journée. Et en passant… Ces racines ne sont pas les plus efficaces contre les maux de têtes. C’est moins bien que les feuilles de l’arbre là-bas. Abikaëlle se tourna vers lui et sortit de son sac un petit pot contenant 7 feuilles rougeâtre, qu’elle montra au jeune homme en souriant :
- J’avais déjà ces feuilles! J’ai pris ces racines, car c’est excellent pour apaiser un peu la fièvre, sans pour autant l’empêcher de détruire les Virus du corps. Mais merci de me l’avoir dit! Wallen lui sourit gentiment et dit :
- Tu es très brillante. Je ne savais pas cela, malgré mes cours. Tu vaudrais continuer de m’apprendre d’autre chose? Abikaëlle regarda intriguée le jeune homme en sans plus réfléchir, elle répondit :
- D’ac… D’accord…
***Un peu plus tard***
- D’accord, alors ce feuillage aide à digérer, si j’ai bien compris? Abikaëlle sourit à ‘’son élève’’ et lui répondit :
- Exact! Mais elle peut aussi calmer les légers mots de têtes sans somnolence et elle prévient les rhumes. Wallen la regarda passionné et lui demanda :
- Tu as appris tout cela uniquement dans les livres? Tu es vraiment extraordinaire, tu sais… La jeune femme rougit légèrement et regarda dans la direction opposé. Ce garçon la mettait vraiment très mal-à-l’aise. Son regard croisa soudainement une plante qu’elle cherchait depuis le début de la journée. Elle se leva en un bond, surprenant Wallen qui la regarda s’éloigner vers un petit champ de fleur blanche, orné d’une simple rangé de pétale accroché farouchement à un cœur orange. Il suivit la belle fille et s’assit à coté d’elle, prenant soin de ne pas en écraser une, pendant qu’Abikaëlle cueillait une fleur, en retiré les pétales et les mettait dans un pot, puis elle recommençait jusqu’à ce que le pot soit plein. Une fois finie elle soupira de joie et Wallen lui demanda :
- Qu’est-ce qu’elles ont de si particulière ces fleurs pour que tu te précipite dessus comme cela? La jeune femme les tourna vers lui et lui sourit malicieusement avant de dire :
- Ces ’’fleurs’’ sont une des plantes les plus recherché partout les guérisseurs de la planète. On l’appelle ’’fleur de Bonheur’’. Elle prit délicatement une fleur qu’elle arracha du sol et en retira un pétale qu’elle présenta au jeune homme en disant :
- Tiens goûte. Wallen prit délicatement le pétale de la main d’Abi, légèrement mal-à-l’aise, pour ensuite le mâcher doucement. Il goutait le miel et l’herbe verte et il sentit un grand réconfort l’envahir et il sourit doucement à la jeune femme qui lui expliqua :
- C’est un réconfortant naturel, surement le plus puissant de tous. Tu sais qu’avoir une attitude négative peut empêcher la guérison d’une maladie, mais avec cette fleur, on a l’impression que la vie est rose et on prend une attitude plus positive. Ça aide beaucoup plusieurs gens, tu sais… Elle se tut quand elle vu le regard que portait sur elle Wallen. Il avait des étincelles dans ces yeux et elle rougit légèrement, sans toutefois détournez le regard. Elle vu s’approcher, comme dans un rêve, le visage du jeune homme du siens, sans toutefois rien faire pour le repousser, bien au contraire, elle ferma les yeux et approcha elle-aussi son visage du siens. Elle s’apprêtait à recevoir un baiser quand soudain…
- ABIKAËLLE!!! Tu es où à la fin? Abikaëlle sursauta en attendant la voix de son frère et sauta sur ces pattes et courut vers l’orée de la forêt en disant à Wallen qui était resté figé :
- On se retrouve quand on se retrouve ok? Elle se dirigea à toute allure vers la borne espérant que son frère ne l’attendant depuis pas trop de temps, quand soudain une constatation vient à son esprit. Elle avait faillit embrasser un inconnue quel ne connaissait seulement depuis le matin. Non ce n’était pas un inconnue, c’était Wallen… Elle avait faillit embrasser Wallen…!!!! Elle se sentit soudainement porté par un nuage et se mit presque à gambader joyeusement, si elle ne souvient, au dernier instant que son frère l’attendait. Elle finit par voir l’orée et son frère qui l’attendait assis sur la pierre. Elle arriva à coté de lui reprit rapidement son souffle et dit :
- Désolé, j’ai pas vue le temps filé… Finalement est-ce que tu as été choisi? Son frère baissa la tête et la jeune femme fut un moment très triste. Il n’avait pas réussis… Lui qui avait tellement espéré c’était tellement entrainé… Elle s’apprêtait à le consoler quand elle vue que ces épaules tressautaient. Il se retenait d’éclater de rire! Sa sœur surexcitée, venant de comprendre qu’elle avait été victime d’un mauvais tour, lui demanda :
- Alors c’est oui? Son frère releva la tête ou brillait un grand sourire et dit :
- C’est oui! Sa grande sœur sauta dans ces bras, folle de joie… Pour l’instant.
À suivre…

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MessageSujet: Re: Poèmes et One shots de Xou   Poèmes et One shots de Xou - Page 2 EmptyJeu 7 Oct - 22:10

En attendant la suite de ce et si... Un défit posé... Le voici...
DAN CHIBI!!
(Pas trouvé d'autre titre...)

Un autre lieu... Un lieu bien étrange. Très grand et pourtant une seule personne arrivait à tenir dans cette espace sans que la pièce ait l’air immense ou trop petite pour lui pour autant. En fait, ce n’était pas vraiment une personne... Ce n’était même pas un être vivant... Ce n’était non plus pas un esprit ou un fantôme, car il était mille fois plus puissant que les deux réunis. C’était... Un dieu. C’était un dieu et il regarda la création de lui et de ces collègues d’un œil consterné. Il s’appelait Misery. Et il ne supportait pas de voir souffrir toutes ces personnes en Alysia à cause de quelqu’un qui avait été, jadis, l’un des leurs. Anathos, ce dieu maudit, était revenue pour s’emparer de la peau d’un innocent mortel, pour renaître et semer la terreur en le monde d’Alysia, une terre qu’il avait détruite autrefois. Et il allait réussir... Il s’était emparer du mortel et il allait refaire les mêmes gestes du passés. Misery serra les poings et les dents. Il n’avait jamais aimé le dieu déchus et ne pouvait supporter qu’il revienne pour tous détruire ce qu’ils avaient construit. Et il ne pouvait ignorer ce qu’il devinait être la suite des choses. Le dieu prit une grande inspiration et fit une décision. Une décision qui allait tout changer ce qui devait être l’ordre naturel des choses... La transformation n’était pas encore tout à fait terminée, il pouvait encore faire quelque chose... Il pouvait encore chasser et détruire Anathos avant qu’il ne renaisse entièrement. Oui, c’est ce qu’il allait faire. Ce dieu déchue n’était pas encore un dieu complètement, la métamorphose allait s’achever d’ici quelque seconde, il pouvait encore le détruire, il devait encore le détruire! Il devait le détruire, avant que tous ne soit réellement perdue! Il prit son courage à deux mains et commença à réciter d’une voix grave un sortilège pour emprisonner le dieu dans une statue de pierre, une statue dont il ne pourrait pas prendre le contrôle cette fois... Au milieu de son enchantement, il se souvient brutalement que le porteur choisi par le dieu maléfique, un pauvre humain complètement innocent, allait être emprisonné avec le dieu s’il continuait cette formule. Rapidement, il se reprit en commençant une nouvelle formule, sans danger cette fois pour le porteur, sans même se douté que la première avant déjà commencé à faire effet et qu’une partie de Danaël resterait à jamais emprisonner dans cette statue.
***
Jadina regarda sans pouvoir intervenir l’ombre sortant de la porteuse foncé droit vers son amoureux, entrant par la clé elfique que lui avait offerte Shimy, tout droit dans son cœur. Le corps de son amour est soulevé de terre et elle fait un pas en avant essayant tant bien que mal, de lui attrapé la main. Le corps de son amour semble se désagréger lentement sous ces yeux en une horrible tornade noire qui capture son bien aimé loin d’elle. Une énorme lumière rouge et noir surgit. Attendant la suite, Jadina continue de tendre la main, d’espéré un peu. Soudainement, sans prévenir, la lumière devient argenté et miroitante et elle croit voir une ombre noir et une ombre blanche quitté cette même lueur pour se diriger loin très loin. Jadina recula d’un pas. Que se passait-il? Aussi soudainement que la dernière fois, la lumière changea encore pour devenir cette fois-ci doré, un autre morceau d’ombre noir s’échappe de cette lueur et finit par disparaitre, tout comme la lueur. Tout ce qui restait, c’était un mince filet de fumée noir qui empêchait à Jadina de voir ce qui se passait. Elle demanda inquiète :
- Danaël? Rien ne lui répondit en elle s’entreprit de chasser la fumée de la main, complètement paniqué en criant :
- Danaël? Danaël? Danaël! Ces amis la regardèrent désolée, tout en restant retranché en arrière. Il ne savait pas quoi dire, ni quoi faire. Ténébris se lova délicatement contre Razzia qui la serra délicatement. Shimy aida Gryf à se relever en considérant en même temps les nombreuses blessures qu’il avait ressues avec ce combat contre la porteuse. La fumée finit finalement par disparaitre complètement et Jadina resta figé. Tout ce qu’elle voyait... C’était la cape de Danaël... Son amoureux... Avait... Avait... Elle tomba lentement à genoux et elle se mit à pleurer en murmurant :
- Danaël... Les légendaires se tournèrent désolée vers elle et Razzia mit délicatement sa main sur son épaule quand elle sursauta. Elle était certaine d’avoir vue la cape bouger. Les autres aussi avaient perçu ce mouvement et restèrent figé attendant devant le morceau de tissus blanc. Sous leurs yeux, la cape bougea à nouveau, laissant voir un minuscule garçon d’environ 7 ans, avec de court cheveux blond et de grands yeux bleus remplie de larmes, couché sur le sol, tremblant de peur et qui flottait dans les vêtements de Danaël.
***

Le gardien regarda avec horreur l’essence d’Anathos pénétré dans le cœur de Danaël. Ce n’était pas du tout prévu au programme. Qu’est-ce qui allait se produire maintenant? Il fallait vite que ces guerriers finissent de s’endurcir pour aller le combattre avant que tous ne soit trop tard pour Alysia. Il se retourna vers eux qui regardaient aussi ce spectacle par le globe de et leur dit :
- Il semblerait que vous aurez une autre ennemie que Shimynathos à combattre. Bientôt vous devriez combattre Danathos. Ce combat pourrait être votre dernier, mais n’oubliez jamais : le monde tout entier dépend de vous. Il les regarda dans les yeux et Élysio et Darkhel acquiescèrent pour montrer qu’ils avaient compris. Le gardien continua de les regarder gravement avant de se retourner vers le globe. Le corps de Danaël ainsi que son âme se décomposait sous ces yeux et une lumière rouge et noir éclaira son corps. Le gardien soupira. La transformation était presque achevée. Ces guerriers n’étaient pas encore prêts. Qu’est-ce qu’il allait faire? Qu’est-ce qu’il pouvait bien faire? Il s’apprêtait à baisser la tête en signe de désespoir quand soudain la lumière changea pour une lumière argenté. Qu’est-ce qui arrivait? Élysio demanda intrigué :
- Est-ce que c’est normal ça? Le gardien ne répondit pas et regarda une ombre noir se détacher du corps de Danaël pour s’envoler ailleurs. Quelqu’un de plus puissant que lui était donc intervenu pour enfermer Anathos ailleurs... Mais qu’elle était cette ombre blanche à coté de la noire? Le gardien se figea quand il crut comprendre. Danaël allait être détruit en même temps que le dieu maléfique... Comment pouvait-on? Aussi soudainement que la dernière fois, la lumière changea encore pour devenir doré et une dernière partit de l’ombre noir s’envola. Anathos était détruit... Mais qu’était-il arrivait à Danaël? Une partie de lui aussi avait été détruit et il n’osait imaginer dans quel état il allait retrouver le jeune homme. Il se retourna lentement vers ces guerriers et leur dit :
- Finalement il semblerait que ce combat n’aura pas lieux. Anathos a été détruit par quelqu’un de plus puissant que moi. Je vais donc vous laissez retournez dans le monde des vivants... Il se rendit soudainement compte que les deux garçons de l’écoutait pas, mais continuait de regarder les événements. Le gardien se retourna pour tomber face à face à une petite figure aux cheveux blonds ébouriffés et des larmes pleins les yeux. Darkhel dit d’une voix perplexe :
- Mais que... Le gardien dit d’une voix calme :
- Danaël...
***
Le petit, voyant que les légendaires l’observaient, comme si il était une chose curieuse, baissa la tête pour la caché entre ces bras et sanglota un peu, en silence. Il avait peur et il ne comprenait pas qui était ces personnes qui l’observaient. Ou était son frère? Pourquoi était-il tout seul entouré d’inconnue? Il continua de se lové encore un peu plus sur lui-même et à se balancer d’en avant en arrière. Il avait peur et il ne comprenait rien. Une personne du groupe, une fille avec des cheveux noir et de grands yeux verts, au teint foncé et qui paraissait très gentille, lui prit délicatement l’épaule en un geste doux en lui demandant :
- Dan... Danaël? Le petit garçon se releva légèrement visiblement intimidé par ces grands qui le regardaient. Son père lui avait toujours répéter de ne jamais parler au inconnue, mais la brune lui rappelait étrangement quelque chose qu’il n’arrivait pas à trouver, quelque chose qu’il avait due oublier. Il dit donc d’une voie tremblante hésitante :
- Euh... Ou... Oui... Jadina sursauta légèrement et le petit sous ces yeux coucha à nouveau sa tête entre ces bras en se remettait à se balancer, croyant avoir dit quelque chose de mal. La fille regarda très attentivement le blond. Était-ce vraiment lui? Elle demanda la voix tremblante :
- Est-ce que tu te souviens de moi? Le blond releva lentement la tête et dit d’une petite voix :
- Je devrais? La brune s’éloigna de quelques pas et aucuns des autres légendaires ne fit un geste pour l’arrêté. Ils ne pouvaient pas imaginer la centième de tous ce qu’elle ressentait à l’instant précis. Ils rapportèrent leur attention sur l’enfant qui leur demanda timidement sur le point d’éclaté en sanglot :
- Euh... Il est où mon grand frère? Pourquoi il n’est pas là? Shimy, Gryf, Razzia et Ténébris se consultèrent du regard et c’est l’elfe qui répondit à l’enfant, mal-à-l’aise :
- Ton grand frère Ikaël? Il est... Il est... En cours! Cette leçon est vraiment très importante alors pour éviter que tu fasses des bêtises, il t’a confié à nous! Mais tu t’es malheureusement cogné la tête contre ces roches et tu as perdue connaissance... Est-ce que tu vas bien? Gryf lui chuchota à l’oreille :
- Bien trouvé... Maintenant, il va encore plus vouloir voir son frère... Shimy lui chuchota à son tour en lui faisait de gros yeux :
-Ben quoi? J’ai rien trouvé d’autre! Le blond releva lentement la tête et dit :
- Ou... Oui... Je vais bien...Ténébris prit d’une soudaine inspiration prit délicatement le blond dans ces bras et dit :
-Tu voudrais voir ton frère, hein? Le petit acquiesça lentement entre ces bras et Ténébris le berça lentement en disant :
- On va aller le retrouver... Ne t’inquiète surtout pas... Tout va bien... Le blond acquiesça lentement à nouveau et doucement ces yeux se fermèrent et il sombra dans le sommeil, entre les bras de l’ex-meurtrière. Razzia s’approcha lentement d’elle et dit :
- Tu te débrouilles azzez bien avec les enfants... Ténébris lui sourit et Shimy dit à l’intention de la fille du sorcier noir :
- Maintenant je pense qu’on est un peu obligé de retrouver son frère pour lui donner ce petit... Tous les regards étaient tournés vers la boule de poil blonde qui était entre les pattes de Ténébris et Shimy ajouta après quelque seconde :
- Vous pensez vraiment que c’est Danaël? Gryf lui prit délicatement l’épaule et dit :
- Tu vois qui ça pourrait être d’autre?
***
Jadina s’était dirigé un peu au hasard dans la forêt sans vraiment regarder où elle se dirigeait de ce petit pas, qui devait aussi être celui de quelqu’un qui apprenait qu’il allait mourir dans 24 heures, le jour même où on avançait l’heure. Elle avait simplement envie de s’éloigner, de quitter les autres un instant entre le temps et la mort. Oh, elle n’allait pas mourir, mais c’était comme si. Elle ne pouvait s’empêcher de le ressentir jusque dans le tout profond ciel de son âme, dans lequel les étoiles s’étaient éteintes pour faire place à des blessures à vif qui n’allaient probablement jamais totalement guérir. Elle s’arrêta un instant pour s’asseoir, car malgré son petit pas, elle avait l’impression que chacun des muscles de ces jambes étaient molles comme des promesses et sur le point de briser sous le poids qu’elle avait sur ce qui lui restait de cœur. Péniblement, elle fit quelque pas avec l’énergie du désespoir et elle s’assit sur une souche à moitié pourrit sans vraiment faire attention à ce qui se passait autour d’elle. Ces pensés occupaient tous l’espace, même si elle ne voulait plus réfléchir, plus penser. Elle était dans son monde de douleur, de tristesse. Son esprit était douloureux, embrumé, confus... Elle était soulagée que son amour ne se soit pas transformé en ce monstre de dieu maléfique (cet adorable enfant ne pouvait quand même pas être la forme du dieu maléfique tout de même, non? Non?), mais en même temps, elle était si... Si... Elle releva lentement la tête pour voir où elle était et tomba face à face avec la grotte. La grotte où Danaël l’avait... L’avait... Elle sentit les larmes monté à ces yeux et baissa à nouveau la tête. Pourquoi? Cette seule question restait dans son esprit, par-dessus la tempête de paroles qu’il y avait en dessous. Pourquoi? Elle laissa couler une larme. Elle ne comprenait pas. Elle ne comprenait plus... C’était trop pour un seul être humain toute cette peine et tous ces choses qui se passait sous son crane. Elle voulait simplement se cogner la tête quelque part, espérant que tous cela sortiraient peut-être. Dan l’avait oublié. Ça lui faisait mal, tellement mal... Elle avait l’impression que son cœur avait lui aussi disparue, comme son amour. À la place il y avait un grand trou noir douloureux et vide. Elle ne pourrait plus jamais aimer, elle avait l’impression... Que lui restait-il à espérer? Il était revenu à l’âge de l'enfance et visiblement il n’y avait aucun moyen de faire marche arrière, de tout effacer pour recommencez différemment, tellement différemment... Et elle s’en voulait. Elle était sure que la réincarnation d’Anathos et maintenant ces événement (elle ne voulait même plus penser à quoi ‘’ces événements’’ consistaient, c’était trop douloureux...) avait une sorte de liens étrange entre eux. Et elle savait que si elle y avait pensé plus tôt... À cette fichue clé elfique... Elle aurait tout pu éviter. Elle aurait pu changer la fin de l’histoire. Serait pu être une histoire heureuse. Avec le Danaël qu’elle avait toujours connue à ces cotés. Mais maintenant... Elle n’avait pas été digne de l’amour de Danaël. Elle n’avait rien pu faire. Elle aurait pu et pourtant... Elle n’avait pas été assez rapide... Elle se sentait si stupide. Et qu’allait devenir le petit qui les accompagnait? Il semblait totalement amnésique et elle ne pouvait s’approcher de lui sans sentir un fort pincement au cœur et avoir envie de pleurer. Que pourrait bien faire un groupe de héros avec un enfant dans leur patte? Même si cette enfant était leur ancien chef... À moins que... Peut-être qu’il y avait un moyen de tout arrangé... Si seulement il pouvait trouver quelque chose pour inverser le sort! Elle osait à peine y penser tellement ça lui faisait du bien! Mais elle avait peur que ce ne soit qu’un autre de ces espoirs... Une voix résonna et la sortie de sa léthargie :
- Un souci? Elle releva la tête et vu devant ces yeux Élysio, avec derrière lui, Darkhel.
***

Ténébris berçait doucement Danaël dans ces bras. Qu’est-ce qu’il était mignon, ainsi à l’âge de 7 ans, endormit, sans faire de mal, sans faire de bruit... Elle était incapable de le lâcher des yeux et encore moins de le laisser à Shimy pour qu’elle le garde à sa place! Elle se sentait responsable de cette enfant et elle ne pouvait s’empêcher de l’aimer. Tout en discutant de ce qu’il fallait faire maintenant avec les autres, elle gardait un œil sur le garçon endormit entre ces bras. Présentement, le seul plan consistait à essayer de retrouver Ikaël, pour lui confier son frère. Le problème, c’est que aucun d’entre eux ne savait où se trouvait le roux et en plus ils avaient été déclaré traitre à Alysia! Comment faire pour le retrouver avec tous cela? Pour l’instant la solution la plus envisageable était de se laisser capturer et d’expliquer la situation au commandant... Même si c’était complètement fou quand on y réfléchissait à deux fois! S’ils se faisaient attrapé ils allaient être mis en prison pour avoir volé et détruit l’Alystory et même s’ils avaient d’excellentes raisons, personne, au grand personne n’allait les écouter, bien sur... Elle le savait, car elle connaissait la prison pour y avoir été elle-même durant de si longue année... Et il était hors de question d’y retourner! Elle avait une vie à vivre hors des barreaux, elle avait un amour qu’elle avait réussis à reconquérir, des parents qu’elle devait revoir un jour et maintenant un enfant sur lequel elle devait veiller... Pas question de tout abandonné cela simplement à cause d’un mauvais plan! Elle ne pouvait pas, ne devait surtout pas! Pourtant il ne semblait pas y avoir d’autre solution... Tout le monde réfléchissait, dans son coin et l’ancienne criminelle conserva l’idée de garder cette enfant avec eux. Elle n’osait le dire aux autres, mais elle ne savait que trop penser de la manière de le remette à son frère et elle ne voulait se séparer de l’enfant! Elle se sentait totalement responsable de lui et ne pouvait l’abandonner! Il était amnésique, il ne savait pas tous le mal qu’elle avait fait par le passé et ne pourrait ainsi pas la juger, comme toute ces personnes qui posaient sur elle leur regard lourd de sa tristesse. Elle pourrait enfin être aimée, sans rien demandé en retour, sauf un peu d’attention et d’amour. Avez Razzia, elle pourrait veiller sur cette enfant et lui donner ce qu’elle avait de meilleur en elle. C’était sa chance de montrer tous ce qu’elle pouvait faire de bien dans sa vie, elle n’allait pas la lâcher! Au pire, si les autres n’étaient pas d’accord, elle s’enfuirait seule avec l’enfant. Elle lui embrassa délicatement le crane et le berça doucement, espérant que les autres ne soupçonnait rien de son plan, sans voir le regard de Shimy fixé sur elle.
***
Jadina se leva en un bond. Qu’est-ce qu’ils lui voulaient au juste? Qu’est-ce qu’ils faisaient ici? Elle n'arrivait pas à comprendre et son esprit était trop douloureux pour analyser et comprendre tous ce qui arrivait. Elle ne savait pas, elle ne savait plus... Elle se rassit lentement, complètement épuisé par le brouhaha de choses qui circulaient sous son crâne. Elle en avait tous simplement assez, c’était la goutte qui faisait déborder la cruche. Élysio s'approcha doucement d’elle et mit sa main sur son épaule dans un geste délicat. Elle ne fit rien pour le repousser. Elle n’avait plus la force pour ça. Elle n’avait plus la force pour rien. Le magicien lui dit à l’oreille :
- On est là pour t’aider. Ne t’inquiète pas. Elle acquiesça, puis incapable de se retenir elle éclata en sanglot, dans les bras d’Élysio, avec Darkhel, derrière, qui regardait la scène, blasé. Quand elle fut légèrement calmée, elle se dégagea lentement des bras du sorcier, légèrement gêné et demanda d’une voix calme :
- Qu’est-ce que vous faites ici? Élysio lui sourit indulgemment et dit :
- Je te l’ai dit. On est là pour t’aider. En fait pour vous aider... Par rapport à ce qu’il arrive à... Danaël. En attendant le nom de son amoureux, Jadina renifla péniblement, mais resta les yeux sec et dit d’une voix claire et droite :
- Allons rejoindre les autres!
***
Gryf continuait de réfléchir tout en regardant d’un œil discret vers Shimy. Il était tellement content de ne pas l’avoir perdue... Il n’aurait pas pu supporter la perdre, maintenant que son âme et la sienne s’était croisé, pour se fondre une dans l’autre dans le ciel de son âme, en un idéal unique d’amour que rien ne pourrait briser, sauf eux-mêmes... Il ne voulait plus quitter son amour des yeux, ne voulait plus qu’il lui arrive le moindre mal, il voulait se fondre dans ces yeux doré pour mettre fin à toute ces questions... Pourquoi y avait-il ce malaise entre eux? Pourquoi était-elle si... Distante? Ils étaient un tout. Et cette partie de lui faisait tellement mal quand il s’en éloignait ou qu’elle l’ignorait en partant sur lui un regard transparent... Sans émotion... Un bruit la fit sursauter et il se retourna. Jadina sortait de la forêt, visiblement un peu mieux, suivie de... Élysio et Darkhel? Mais qu’est-ce qu’ils faisaient ici? Il se releva et il fixa les nouveaux venus d’un air agressif. Ils avaient essayé de les tuer tous, lui, Shimy... Jadina, en voyant son air légèrement agressif, dit d’une voix calme :
- Ils sont là pour nous aider. Élysio lui sourit et prit le relais :
- Effectivement. Nous sommes ici pour vous aidez avec... Votre ‘‘petit problème’’. Il se tourna ensuite vers Danaël, qui était toujours entre les bras de sa fille. La jeune femme releva la tête et sourit à ‘‘ses’’ pères. Darkhel lui rendit son sourire et continua :
- Voici la situation : Misery, comme le gros crétin qu’il est, à décider d’arrêter la cérémonie de résurrection d’Anathos. Mais, comme le gros crétin qu’il est, il s’est trompé de formule et à emprisonner une partie de Danaël avec Anathos. Et comme le gros crétin qu’il est, il n’a même pas pensé réparer son erreur! Enfin, bref, on est ici pour vous aider un peu avec Danaël qui a atteint l’âge de 7 ans et qu’il faudra entièrement rééduquer à cause d’une erreur que ce dieu a fait, comme le gros crétin qu’il est. Enfin bref : Misery est un gros crétin. Élysio répondit cyniquement :
- Ça on l’avait compris... Le reste par contre... Darkhel lui jeta un regard mauvais, en préparant une fireball dans ces mains. Jadina leva les yeux en l’air et dit :
- Enfin bref, ils sont là pour nous aidez. Shimy leva elle aussi les yeux en l’air et demanda :
- Oui, mais comment? Ce petit n’a pas besoin de nous et il réclame son frère, dont on ne sait absolument pas où il est! (légèrement agressive la Shimy ^^’’) Gryf jeta un regard désolée et triste vers sa bien-aimé, tandis que Ténébris serrait un peu plus fort Danaël contre son cœur. Comment pouvait-elle dire qu’il n’avait pas besoin d’eux? En tout cas, elle, elle avait besoin de lui! Élysio, lui, nullement intimidé par l’elfe aux cheveux blancs, continua calmement et patiemment son discours :
- Peut-être que vous ne savez pas où Ikaël se trouve, mais le gardien lui... Il jeta un regard à Darkhel et celui-ci acquiesça. Ils se mirent face à face et se prirent les mains. Un portail magique s’ouvrit et ils se lâchèrent, avant de se tourner vers les légendaires en demandant d’une même voix :
- Alors vous venez?
***
Ikaël passa lentement une main sur son visage. Il était extenué et il avait un peu de mal à tenir encore un peu. Jamais il ne retrouverait les légendaires, ça c’était sur. Il ne pourrait jamais revoir son frère... Il ferma un instant les yeux et soupira longuement. Quand il rouvrit les yeux, il tomba face-à-face avec un portail magique. Qu’est-ce que...? Quand il vu Darkhel et Élysio émerger il sauta sur ces pieds. Qu’est-ce qu’ils venaient faire ici? Il n’était pas à bout de ces surprises quand il vu que Jadina, Gryf, Shimy puis Razzia sortait aussi du portail. Qu’est-ce qu’il pouvait arriver de pire après cela? Mais... Où était Danaël? Et Ténébris? C’était peut-être cela, le pire... Finalement l’ex criminelle franchit elle aussi le portail, qui se ferma derrière elle, portant quelque chose enveloppé dans sa cape contre son cœur. Ikaël sortit son épée de son étui et se dirigea d’un pas calme vers le groupe. Il leur demanda d’une voix qu’il n’espérait pas trop tremblante, en détachant chaque syllabe :
- Où est mon frère? Élysio fit un sourire légèrement mal-à-l’aise à cause de l’épée d’Ikaël qui était maintenant sous son nez et dit d’une voix blanche :
- C’est une longue histoire... Ikaël fronça largement les sourcils et répéta encore un peu plus agressif :
- Où est-il? Élysio déglutit et Ténébris s’avança d’un pas. Elle continua de s’avancer et en serrant encore un peu plus fort sa cape contre elle, dit d’une voix douce :
- C’est une longue histoire. Elle embrassa tous doucement la tête de Dan dans un mouvement discret. Shimy s’avança à son tour et Gryf fit un petit mouvement discret, essayant de la retenir, avant de serrer les poings... Ça ne servait à rien de toute façon. L’elfe continua de s’avancer jusqu’à être à coté d’Élysio. Elle fixa Ikaël dans les yeux et dit :
- On a eu de léger problème. Avez-vous entendue parler d’Anathos? Ikaël lui jeta un regard très perplexe et elle raconta jusqu’au moment où ils étaient arrivé dans la salle des trésors d’Alysia... Shimy se tut alors et baissa les yeux. Pas besoin de dire ce qui était arrivé ce jour tout le monde le savait... Elle s’éclaircie la voix :
-Enfin, bref... Hum... Jadina arriva derrière elle, lui prit délicatement les épaules et lui dit :
- Tu veux que je prenne le relais? Ca doit être dur pour toi de raconter tout ça... Shimy se releva et dit d’une voix légèrement tremblante :
- Si c’est dur pour moi, ça doit l’être encore plus pour toi. Néanmoins, elle se réfugia dans un silence presque triste. Gryf arriva doucement par derrière et Jadina s’éloigna de l’elfe. Le jaguarien la prit délicatement dans ces bras et Shimy ne fit rien pour se défaire de son emprise. Il lui murmura tout doucement :
- Ça va bien aller. Je te le jure... Shimy baissa lentement les yeux et se retourna vers Gryf en demandant les yeux pleins de larmes :
- Tu es sur? Gryf lui sourit et dit :
- Tout que toi est moi serrons ensemble pour affronter les épreuves, je te promets que tout ira bien. Shimy, à son tour lui sourit et ils échangèrent un long baiser passionné sous les yeux furieux de Shamira ( lol! ) et ceux légèrement perplexe des autres. Finalement Darkhel prit le relais et expliqua rapidement comme lui seul peut le faire :
- Bref on sait tous ce qui est arrivé cette journée-là, pas besoin de le répéter. Les légendaires et cette idio... Ma fille sont repartie avec l’Alystory et on découvert que la réincarnation d’Anathos serrait cette idiote d’elfe. Tous le monde se retourna vers Shimy qui embrassait encore Gryf et qui tous les deux n’écoutaient pas. Darkhel continua :
- Bon alors, je continue. Les légendaires ont décidé comme des idiots d’affronter la porteuse et évidement ça n’a pas très bien tourné. À la dernière minute, alors qu’il était sur d’avoir tué Anathos, ce monstre a décidé de se réincarnez dans Danaël par le biais de sa clé elfique. Mais encore à la dernière minute, ce crétin de Misery est intervenu en enfermant Anathos dans une statue de pierre... Avec une partie de Danaël! Ikaël tressaillit et demanda d’une voix grave :
- Vous voulez dire... Que mon frère est mort? Darkhel le regarda perplexe et dit :
- Non, Misery n’est pas si crétin quand même! Par contre c’est un peu comme si il l’était... Car il est réduit à cet état! Il se tourna vers sa fille qui eu pour seul réaction de serrer encore un peu plus fort sa cape contre elle. Darkhel lui aboya :
- Ténébris! Celle-ci recula d’un pas. Son ‘‘père’’ fronça les sourcils et soupira de colère. Quand Razzia s’approcha doucement de son amour et lui prit délicatement les épaules en disant :
- Si tu ne le fais pas, il ne zerra zamais heureux, tu le zais... L’ex-criminelle soupira et déposa doucement son chargement sur le seul, avant de lui donner un dernier baiser et de lui murmuré dans l’oreille :
- On est arrivé mon cœur. La petite frimousse du blond sortit délicatement de la cape de Ténébris et il regarda autour de lui légèrement désorienté, d’un regard fatigué. Il fixa d’abord son regard sur Ténébris qui lui souriait gentiment et il continua d’explorer les lieux des yeux. Quand son regard croisa celui de son frère il sauta sur ces pieds en criant :
- Ikaël! Celui-ci était vaguement désorienté de voir que son frère avait remonté à l’âge de 7 ans... Mais il eu pas trop le temps d’y réfléchir, car déjà la bombe atomique blonde lui sautait dans les bras, s’accrochant à son coup de toutes ces forces, l’étranglant presque. Ikaël essayait tant bien que mal de se défaire de son petit frère, mais il était coriace et impossible de le décrocher! Le commandant entendait des chuchotements attendris partout autour de lui et se sentait terriblement ridicule avec Dan accroché au coup... Au point de rougir horriblement! Son petit frère finit par se décrocher et Ikaël eu à peine le temps de prendre une bonne goulée d’air frais que déjà... Le petit se mettait à poser des questions :
- Qu’est-ce que tu fais ici grand frère? Où est-ce que tu as à pris cette armure? Elle est vachement bien! Est-ce que je pourrais avoir la même? Qu’est-ce qui t’es arrivé à l’œil? Qui sont toutes ces personnes ici? Pourquoi tu m’as fait garder par des personnes que je ne connais pas? Et il est où papa? Pourquoi tu ne réponds pas? Hein? Hein? Hein? Ikaël resta un instant sans voix et en voyant sa mine, Darkhel lui dit, avant de s’éloigner :
- Bonne chance! Soudain, il s’arrêta quand il vu que personne n’avait suivie le mouvement. Pendant se temps, Ikaël essayait de balbutier une réponse digne de ce nom à son frère... Sans trop de succès :
- Euh... Ben... Euh... Une question à la fois s’il-te-plait! Dan lui sourit de toutes ces petites dents d’enfant et lui dit d’une petite voix :
- T’es tout bizarre grand frère! C’est un jeu c’est ça? Bon ben alors je joue! Alors... Pourquoi t’as l’air tout vieux tout d’un coup? Et on est avec qui? Ikaël fit un petit sourire mal-à-l’aise et dit d’une voix blanche :
- J’ai dit une question à la fois! Pour l’air vieux... J’imagine que c’est l’armure qui fait ça! Et on est avec... Des amis à moi! Le roux en profita pour jeter un long regard mal-à-l’aise aux légendaires et aux deux sorciers, l’air de les supplier de l’aider. Gryf, Shimy et Darkhel l’ignorèrent complètement, mais Ténébris s’avança de quelques pas pour arriver juste devant Danaël. Elle lui flatta doucement les cheveux et dit en faisant un grand sourire :
- Et si tu arrêtais d’énervé ton frère avec toutes ces questions? Il a lui aussi droit à une petite pause! Comme toi quand tu t’es endormie tout à l’heure... D’ailleurs tu n’aurais pas encore un peu sommeil? Dan bailla pour toute réponse et Ténébris ouvrit lentement les bras en disant :
- Viens-là. Le petit se lova lentement dans ces bras et s’endormit aussitôt, sans faire de mal, sans faire de bruit. Elle se releva pour faire face à Ikaël en disant :
- Voila. Tu as amplement le temps pour lui inventer une bonne excuse des circonstances. Vas-y délicatement, il est totalement amnésique, je te rappelle. Je pense repasser un jour et assez régulièrement. Avec les autres peut-être. Ikaël lui fit un grand sourire et ouvrit la bouche pour essayer de la remercier comme il se doit, mais tous ce qu’il arriva à dire fut :
- Merci. Ténébris baissa lentement la tête en disant :
- De rien... Est-ce que je pourrais te demander une faveur?
- Oui, quoi?
- Laisse-moi le serrer contre mon cœur encore un minute s’il-te-plait.
***
Ténébris pénétra dans la cours de la maison d’Ikaël en poussant un léger crie muet d’émerveillement. Ce que c’était grand... Elle se retourna vers Razzia et dit en chuchotant presque :
- J’n’arrive toujours pas à croire que c’est ici que Dan est élevé... Son amoureux leva les épaules en l’air et elle se retient de dire autre chose. Justement une boule de poil blonde fonçait dans ces bras en criant :
- Téénééééééééééééééééééé! L’ancienne meurtrière serra fort le petit contre elle et elle s’exclama en le voyant :
- Ce que tu as grandis depuis la dernière fois que je t’ai vue! T’es encore plus mignon que la dernière fois! Dan lui sourit et lui répondit en disant :
- C’est vrai que j’ai grandis à ce point là? Wah! Ça va vous? Ténébris lui sourit et répondit en regardant du coin de l’œil Ikaël qui venait d’arriver derrière son frère :
- Bien sur que tout va bien! Je ne vous pas pourquoi ça irait mal! Est-ce que tu pourrais aller jouer avec Razzia une minute? Faut que je parle à ton frère... Le petit acquiesça gravement et courut dans l’arrière cours, suivie de Razzia. La jeune femme les regarda s’éloigner avant de se tourner vers Ikaël. Elle lui demanda d’une voix calme :
- Est-ce que tu lui as dit pour Jovénia et l’équipe? Ikaël soupira gravement et répondit :
- Non... C’est déjà assez dur comme ça pour lui sans savoir ça en plus... La sorcière lui jeta un regard curieux et demanda précipitamment :
- Comment ça? Ikaël soupira à nouveau et répondit :
- Je lui ai dit. Pour notre père... Ténébris sursauta et dit après un moment :
- Oh!... Je vois... Est-ce que... Enfin, il l’a pas prit trop mal? Ikaël lui fit un petit sourire triste et continua :
- Il l'a mieux prit que je le pensais... Mais il est encore assez fragile... Je ne veux pas lui faire du mal à nouveau. Ténébris baissa lentement la tête et le roux se dépêcha rapidement de changer de sujet :
- Comment va l’équipe? Ténébris releva la tête et fit son plus grand sourire en disant :
- Comme je l’ai dit à Dan, tout va bien! Enfin presque... On vient de revenir d’Orchidia ou j’ai appris pas mal de truc, tout comme Jadina... Elle ne va pas trop bien, mais Élysio est là pour elle... Elle accompagna cette réplique d’une légère grimace et Ikaël demanda :
- Tu as des nouvelles de Darkhel? Ténébris se dépêcha de répondre :
- Mon père va bien, mais je ne sais pas trop où il est... Je reçois une lettre de lui une fois de temps en temps. Elle s’interrompit et le roux lui demanda :
- Et Gryf et Shimy? Ténébris reprit son sourire et en fouillant dans son sac elle sortit une petite carte qu’elle tendit vers Ikaël en disant :
- C’est de leur part... Ikaël examina attentivement le morceau de carton et s’exclama après un instant :
- Ils se marient??? Ténébris rit en voyant la figure qu’il faisait et dit :
- Je sais ça m’a fait ça aussi quand je l’ai sue... Bien sur, Dan est invité lui aussi. D’ailleurs... Ikaël lui sourit et dit :
- Bien sur que tu peux aller le rejoindre! Tu sais qu’il t’adore autant que tu l’aimes...

Happy End

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MessageSujet: Re: Poèmes et One shots de Xou   Poèmes et One shots de Xou - Page 2 EmptyDim 24 Oct - 23:41

En attendant la suite toujours du et si Ika avait été une fille...

Rêve d'autrefois,
Revenue toutefois,
Rêve d'avenir, Rêve de plaisir,
Rêve de sentiment,
que toujours je ressens,
Rêve de ce qu'on a partagé,
Avant que tout soit terminé,
Avant que tu m'ai laché,
sauvagement abandonné,
Rêve du passé,
qui revienne me hanter,
Rêve de ta compagnie,
Rêve de toute nos folie,
Maintenant toutes parties,
Rêve de notre bonheur,
me rappellant mon malheur,
Bonheur, malheur, tout comme ma peur,
ma frayeur,
Rêve d'autrefois,
Rêve de toi,
Danaël...


***

Seule dans l'obsucurité,
Sans personne à qui parler,
Seule dans l'obsucurité,
Sans personne pour me rassurer,
Seule dans l'obsucurité,
Sans personne pour me consoller,
et pour me dire que ce qui est arrivé,
ce n'est pas de ma faute à moé,
Sans personne pour contredire,
ce doux mensonges puril,
qui arrêtent de me dire,
Seule dans l'obsucurité,
avec pour seule vérité,
que tout ce qui arriver,
j'aurais pu le changer,
Tout transformé,
tout métamorphosé,
Mais que je n'ai point fait,
Que je n'ai point permet,
Fallait bien sur que je dise ''oui'',
Que je craque, que je suis stupide,
Agie inconsciament,
Pour le mal de tous ces gens,
Seule dans l'obsucuritée,
sans personne pour ma dicté,
ces fausses vérité,
sensé me rassurée,
Que je dois continuer d'esperer,
de rêver,
et surtout de continuer,
Mais comment continuer,
quand l'espoir est décédé?
Que tous ce qui reste n'est,
ce que j'ai mérité,
Seule dans l'obsucuritée,
Sans personne à qui parler,
Sans personne pour me parler,
Sans personne pour m'aimer,
Sans toi,
Gryf.


***

Ouvre mes yeux aveugles,
Sur les vraies choses de la vie,
aprends à me guider,
à me garder, à m'aimer,
pendant que moi aussi j'aprendrais,
Ouvre mews yeux,
sur les vraies valeurs,
Pour mieux gouté leurs saveurs,
Prend-moi par la main,
pour ne pas que je te perde,
Apprends-moi à marcher,
Droit cevant sans me retourner,
Ouvre mes yeux,
sur la vallée de mon coeur,
Pour apprendre comment il marche,
pourquoi il bat, quand je te vois.

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MessageSujet: Re: Poèmes et One shots de Xou   Poèmes et One shots de Xou - Page 2 EmptyVen 31 Déc - 20:31

Enfin la suite de ''et si IKaël avait été une fille?'' !!!! Wé, juste avant 2011!

Un homme était dans les profondeurs des ombres de la forêt et s’avançait d’un bon pas, essayant tant bien que mal de rattrapé sa jeune prise qui lui avait coulé entre les doigts. Qui avait bien pu l’appeler ainsi? Ces parents? Si elle avait des parents trop sévères, il fallait tout de suite qu’il laisse tomber l’affaire… Des parents trop sévères étaient toujours assez dangereux pour lui… Finalement il atteignit l’orée et s’assit une seconde sous le convers des arbres, complètement essoufflé. Cette fille était drôlement en forme, bien plus que lui… Il s’apprêtait à se relever, quand soudain il s’immobilisa. Elle était là. Il la voyait de dos. Ces magnifiques longs cheveux roux, eux qui avaient tout de suite accroché son regard et décidé de faire du cœur de cette fille sa propriété, coulaient librement dans son dos, comme de la lumière rouge. Ils s‘apprêtait à aller la rejoindre pour lui demander des explications quand il vu qu’elle n’était pas seule. Elle était face à un garçon qu’il pouvait très bien voir de là où il était. Il avait des cheveux blonds assez longs, des yeux bleus lumineux et semblait bien plus grand qu’Abi. Il semblait aussi bien content de voir la jeune femme. Wallen se demandait qui ça pouvait bien être quand soudainement Abikaëlle sauta dans les bras du jeune homme, sous son œil médusé. Il s’éloigna discrètement dans le couvert des arbres… Ainsi donc, elle avait un petit copain… Ça faisait simplement un défit de plus… Et il adorait les défis…
***

Wallen rentra chez lui d’un pas lasse et Aïden, son petit frère de 18 ans, leva les yeux de son livre pour lui demander :
- Tu étais où? Le plus grand leva les yeux au ciel et dit d’une voix sombre :
- Nulle part, petit crétin! Occupe-toi de tes affaires! Le plus jeune se leva et se mit face à son frère, ces yeux verts émeraude pétillant de rage, et dit d’une voix dur :
- C’est mes affaires, puisqu’on a déménagé ici pour que je n’ai pas à parcourir des tonnes de kilomètre à chaque entrainement des faucons d’argents comme je le fait depuis 3 ans, alors tu ne va pas tous gâcher simplement à cause de tes plans pour sortir avec le plus de filles possible! Wallen s’immobilisa et soupira longuement devant son frère. Pourquoi fallait-il toujours qu’il se mêle de ces affaires? Il essaya de le contourner, mais toujours, il trouvait un moyen de l’empêcher d’avancer. Il continua de regarder gravement son frère dans les yeux et demanda :
- Elle est comment cette fois? Wallen sourit. Même si son frère détestait ces ‘’plans’’ il ne pouvait s’empêcher de s’y intéresser un peu. Le plus grand répondit :
- Elle est très belle, avec de longs cheveux roux brillants qui m’ont tous de suite attiré et de grands yeux bleus. Elle doit avoir au alentour de ton âge et elle est une apprentie guérisseuse. J’ai utilisé le peu que je savais dans ce domaine pour l’impressionner. C’est un beau défit, car je pense bien qu’elle a un petit copain. J’ai faillit l’embrasser aujourd’hui. Et elle s’appelle Abikaëlle. Charmant, non? Son frère le regarda légèrement impressionné, même s’il était assez fâché. Il laissa passer son frère et reprit son livre sans vraiment se concentrer. Il savait que bientôt un cœur allait être brisé. Peut-être même deux…
***

Danaël dormait encore. Abikaëlle le regarda un instant, un peu émue par cette vision de ce petit moucheron sur lequel elle avait toujours veillé. Puis sans tarder, elle le secoua en criant :
- Allez, bouge, si tu ne veux pas être en retard! Son frère émergea lentement et demanda d’une voix encore embrumé de sommeil :
- Hum? La jeune femme lui sourit et dit d’une voix très enjoué :
- C’est le matin, il est bientôt 8 heure et tout va bien! Danaël sauta de son lit et cria à sa sœur :
- Bientôt 8 heure? Tu n’aurais pas pu me réveiller plus tôt??? Je vais être en retard! Sa sœur était sur le point d’éclaté de rire en voyant la figure de Danaël et lui dit d’une voix toujours très calme :
- T’inquiète il est juste 7 heure. Tu as le temps de te préparer pour ta première journée d’entrainement. Alors je te laisse! Ha, ha, ha! Danaël lui jeta un regard noir avant de lui dire, avant qu’elle ne disparaisse :
- Crois-moi, je vais me venger. Sa sœur lui adressa un grand sourire angélique et ferma la porte de la chambre pour dévaler l’escalier à grand pas. Elle s’arrêta dans la cuisine où un déjeuner et un casse-croute attendant déjà le blondinet. Elle se mit à chantonner gaiement. Elle allait retourner dans la forêt. Peut-être que Wallen serra là… Toute joyeuse, elle prit son sac trainant sur une chaise, au même moment où Danaël entrait. Elle lui adressa un grand sourire et dit d’une vois plus que jovial :
- Je m’en vais me promener dans la forêt! Sois sage, hein! Je vais revenir pas trop tard je pense! Travaille bien et fais de ton mieux! Elle lui sourit avec toutes ces dents et s’apprêtait à partir quand son frère lui bloqua le chemin. Sa sœur essaya de le contourner, mais il resta solidement planqué devant elle et lui demanda gravement :
- Qu’est-ce que tu vas faire dans la forêt? Je pensais que tu avais déjà toute tes plantes! Et puis pourquoi es-tu si joyeuse? Tu caches forcement quelque chose… Abi leva les yeux et dit :
- Lâche-moi un peu, j’ai 18 ans et je suis plus grande que toi, alors arrête de mettre le nez dans ma vie! Elle essaya de le repousser, mais son frère était plus solide qu’elle et lui jeta un regard noir avant de sortir :
- Je veux simplement qu’il t’arrive rien de mal. Il s’éloigna d’un pas lourd et Abi le regarda s’éloigner, une boule dans l’estomac. Elle n’avait pas voulue... Elle se retourna lentement vers la table quand elle vue un sac trainant sur la table… Bien sur son frère avait oublié son lunch… Elle soupira et le prit dans ces mains et sortit à sa suite, espérant le rattrapé.
***

Aïden se réveilla en sursaut. Il était quelle heure? Il allait probablement être en retard! Il sauta hors du lit et regarda son horloge. 7 heure… Il était tous juste 7 heure… Il se leva en un bond et franchit la porte de la chambre qu’il partageait avec son frère. Il lui jeta un léger coup d’œil. Il dormait encore évidement. Pas question pour lui de se lever plus tôt que 9 heure. Aïden enfila son armure son armure, déjeuna rapidement et prit la route vers le camp d’entrainement. La prochaine mission n’allait pas être avant quelque semaine et il n’avait pas envie de trop rouillé. En plus il était de corvée avec les nouveaux. Cela n’allait pas être de la tarte. Il arriva à un tournant quand soudain il croisa quelqu’un qui lui fonça littéralement dedans. Aïden se releva péniblement et observa le jeune homme. Il avait sa taille, mais il devinait à son regard qu’il était plus jeune que lui, un regard bleu, inquiet. Il avait de longs cheveux blonds et il portait une armure identique à la sienne. Il tendit délicatement la main pour aidé le blond à se relevé en demandant :
- T’es une nouvelle recrue? Je ne t’avais jamais vue, avant. Le blondinet épousseta son armure et regarda la personne qu’il avait frappé. Il avait des cheveux bruns pâles, il était de sa taille, avec de grands yeux verts émeraude. Il répondit un peu désorienté :
- Euh ouais… Je m’appelle Danaël et toi? Il voyait que le gars costaux l’observait avec le même soin que lui avant de répondre :
- Aïden. Tu veux faire le reste de la route avec moi? Danaël continuait de l’observer avant de dire :
- Pourquoi pas? Le blond se mit en marche derrière le brun qui en profita pour mieux l’observer. Il avait l’air sympa… Soudain une voix résonna derrière eux :
- Danaël!!! Les deux jeunes hommes se retournèrent au même moment et Aïden observa attentivement la jeune fille qui s’approchait d’eux. Elle avait de longs cheveux roux, elle était de taille moyenne, avec de grands yeux bleus brillant d’énergie et un beau sourire très large. Elle était plutôt mignonne. Voir très mignonne. Le blondinet s’immobilisa en la voyant et la jeune fille, qui devait avoir environ son âge, se précipita vers lui. Elle resta un instant légèrement essoufflée par sa folle course, puis, montrant un sac au blondinet, elle dit de sa voix douce :
- Tu as oublié ça… Dan lui fit un léger sourire et prit le sac en disant :
- Désolé pour ce matin… La rousse sourit de toutes ces dents en disant :
- C’est bon, c’est déjà oublié! Allez vite, si tu ne veux pas être en retard! Puis quand elle s’apprêtait à partir, elle fixa son regard sur Aïden :
- Tiens, tu t’es déjà fait un ami? En tout cas, passer une bonne journée! Puis elle repartit, au pas de course, comme elle était arrivée. Le brun se tourna lentement vers Danaël en demandant :
- C’est ta petite amie? Le blondinet lui fit un petit sourire en répondant :
- Non… C’est ma sœur… Crétin! Aïden, légèrement insulté, lui répondit néanmoins :
- Oh!... Désolé, je ne savais pas… Le blond lui fit un sourire malicieux et dit d’une voix blanche :
- Pas besoin de s’excuser… Les gens pensent toujours ça de moi et d’Abikaëlle. Le brun resta un instant sur place et répéta à mis voix lentement, seulement et uniquement pour lui-même :
- Abikaëlle? Et m…
***
Abi :
Il n’est pas venu… J’ai attendue toute la journée pour le voir et il n’est pas venu. Je ne comprends rien. Je ne comprends plus. Avec ce qui est arrivé hier, il devrait être là… Et il n’y est pas. Wallen, qu’est-ce que j’ai fait de mal pour que tu me repousses ainsi? Je vois Dan’ arriver et il me sourit en me demandant :
- Comment c’est passé ta journée? Je masque mon regard triste, lui fais un grand sourire forcé et lui répond, essayant bien que ma voix ne tremble pas de tristesse :
- Bien. Et toi? Il me sourit, ne se doutait pas de ma comédie et me répond :
- C’est pas mal pour une première journée… Viens on rentre. Je lui souris encore d’un sourire que j’espère joyeux. Nous faisons notre route dans le silence et une fois rendue à la maison, je vais toute suite m’enfermer dans ma chambre ou là je peux éclater en sanglot. Je ne sais plus ou j’en suis. Ça me fait tellement mal…
***
Aïden rentra à la maison et n’eu aucune surprise de retrouver son frère couché sur le canapé, somnolant devant un livre de botanique. Il claqua lentement des doigts devant ces yeux et il rit en le voyant se réveiller en sursaut. Il lui demande d’une petite voix :
- Tu n’es pas allé dans la forêt aujourd’hui? Wallen remit lentement ces lunettes sur son lit et dit d’une voix encore toute ensommeillé :
- Non… Pas besoin de toute façon… J’irais demain… Laisse-moi dormir… Aïden continua de s’avancer, puis poussa son frère sur le sol. Le plus vieux, maintenant parfaitement réveiller, lui cria :
- Mais ça va pas???????? Tu as rien écouté de ce que j’ai dis??? Le brun aux yeux verts se mets lentement devant sa figure en disant :
- Toi écoute-moi! Ce que tu fais est vraiment odieux! Je ne comprends pas comment je peux être ton frère! Aïden s’éloigna lentement de lui et se retourna finalement, une dernière fois, vers son frère encore par terre en lui disant :
- J’ai rencontré cette fille rousse aujourd’hui, cette Abikaëlle. C’est vrai qu’elle est très belle. Et très gentille aussi… Je ne comprends pas pourquoi tu peux faire cela à une fille pareille… Il claqua la porte tout en laissant son grand frère se lever. Celui-ci soupira et dit à mi-voix :
- Parce que c’est rigolo…
***
Abikaëlle se réveilla encore embrumé par cette longue nuit ou elle avait beaucoup pleuré, très peu dormi… Elle se leva et descendit dans la cuisine pour voir que Dan’ était déjà levé. Elle lui fit un petit sourire triste et il ne fit aucun commentaire. Il savait. C’était tout. Il ne savait pas exactement tout les détails, mais il savait et ça l’inquiétais. Abi le regarda dans les yeux et lui dit d’une voix sèche :
- Je vais bien… Danaël savait que c’était un mensonge, mais il ne dit rien de plus. Il ne voulait pas savoir tout au fond de lui, car la personne qui avait mis sa sœur dans cette état n’allait probablement pas apprécier le traitement de faveur qu’il allait lui faire.
Des jours passèrent. Abi était toujours aussi triste et aussi sombre, attendant un signe de vie de la personne, à qui, en un jour, elle avait donnée son cœur. Wallen restait toujours dans l’ombre, demandant parfois des nouvelles de la jeune fille à son frère. Dan’ n’osait toujours rien faire, tout comme Aïden. Les jours se transformèrent en semaine et les semaines en mois. Aïden fut promis au grade de commandant juste avant une importante mission. Danaël et lui partirent, laissant, ce que Wallen attendait, Abi toute seule. Si j’ai fait ça, c’est que je suis une grosse flemmarde!
Abi cueillait quelque plante à la lisière de la forêt, quand elle entendit un craquement derrière elle. Elle se retourna rapidement pour tomber face à face avec Wallen. Les larmes lui montèrent aux yeux et elle resta sans voix. Il lui fit un grand sourire, devant sa mine éberluée. Il ouvrit la bouche, mais il n’eut pas le temps de dire un mot avant qu’il reçoive une baffe magistrale qui laissa une grosse marque rouge sur joue et envoya ces lunettes se briser par terre. Abikaëlle bouillonnait littéralement de rage et dit la voix légèrement tremblante à cause de la colère et de la tristesse qui lavait noyé durant tous ces mois :
- Tu n’es qu’un CRÉTIN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Wallen resta bouche-bée devant tant de colère. La situation était hors de contrôle. Il demanda d’une petite voix tremblante :
- Si je m’excuse, est-ce que tu me pardonnes? Il ne pas pue dire d’autre chose, car il reçue un énorme coup de pied dans sa mâchoire. Abi cria encore une fois à Wallen :
- Crétin! Puis devant la mine incrédule de Wallen, elle se sauva en courant, pour ne pas qu’il ne la voit pleuré.
***

Abikaëlle était devant les portes du palais, attendant que les soldats sortent, attendant un soldat en particulier, surtout. Elle était assise à la même place qu’après toutes ces années et elle s’inquiétait. Si au moins elle savait si Dan’ était vivant… Elle retient ses larmes et repris le contrôle d’elle. Quand elle le reverrait, il serrait surpris de voir comment elle était devenue plus mature. Soudain, elle entendit un bruit derrière elle et se retourna. Wallen s’avançait sur la route, vers elle. Elle dissimula son affolement et sa colère au fond d’elle-même et afficha un visage inexpressif et terriblement dur, froid. Wallen s’assit à coté d’elle et ouvrit la bouche, mais il fut coupé par Abi :
- À ta place, je ne dirais pas un mot, si je tiens la vie. Wallen trembla un peu, mais persista à vouloir dire :
- Je m’excuse… Sincèrement. Il ne s’excusait pas pour la peine qu’il avait faite à Abi, mais pour le fait que son plan avait échoué. Malgré ces excuses très sincères, il reçue quand même une grosse baffe sur la joue, juste au moment où les soldats sortaient du palais, avec Aïden en tête, qui savoura le spectacle en souriant. Abi tourna la tête et lui fit également, tout en cherchant son frère dans la foule… Pourquoi elle ne le voyait pas? Elle s’avança vers Aïden et lui demanda d’une voix très calme :
- Où est mon frère? (Wallen, en arrière plan, bouche bée : ‘‘c’était son frère?’’) Aïden se tortilla mal-à-l’aise, ne sachant pas quoi dire… La rousse prit le devant en demandant :
- Ne me dit pas qu’il est… Mort? Elle restait d’un calme glacial, même si c’était une tempête dans sa tête. Aïden secoua lentement la tête de gauche à droite et la jeune fille soupira de soulagement… Avant de demander, lentement :
- S’il n’est pas mort, où est-il? Aïden prit une grande respiration, son courage à deux mains et dit :
- Il est partit pour… Faire la justice à sa façon. Il ne faut pas lui en vouloir. J’aurais voulue faire la même chose. Abi digéra la nouvelle et demanda d’une petite voix :
- Il y a une fille dans le coup, n’est-ce pas? Puis voyant la mine d’Aïden, elle leva les yeux au ciel en retenant les larmes de couler sur ces joues.
***
Abikaëlle était assise sur la terrasse donnant au jardin, Aïden à ces cotés. Tous deux regardait les étoiles, attendant peut-être une étoile filante. C’est la rousse qui osa briser le silence la première :
- Tu as des nouvelles des Légendaires? Aïden hocha la tête et dit :
- Ils sont parties régler son compte au sorcier noir Darkhel. Peut-être quand se moment même, ils sont en train de se battre... Abikaëlle frissonna un peu. Elle avait peur pour son frère. Et c’était normal. Elle n’avait pas eu de nouvelle de lui depuis qu’il était partit… Elle continua de regarder les étoiles filantes, quand Aïden dit d’une voix lente et tremblante :
- Abi? La jeune fille se tourna vers lui et lui répondit :
- Oui? Le brun prit son courage à deux mains et dit :
- Ça fait un moment qu’on se connait et je voulais te demander… Il s’arrêta un instant et rougit en essayant de se reprendre. La rousse, voyant son embarra, et ne comprenant pas où il voulait en venir, lui fit un petit sourire pour l’encourager. Aïden ouvrit la bouche et s’apprêtait à lui dire quelque chose quand soudain une explosion de lumière rayonna dans le ciel. Abi et lui le regardèrent et dire en même temps :
- Qu’est-ce que c’est? Après ils se regardèrent, perplexes et éclatèrent de rire. Quand soudain Abi arrêta de rire et dit en pointant le ciel :
- Regarde, c’est comme de la neige! Effectivement des petits fragments de lumière tombaient du ciel, lentement. Les deux jeunes adultes, regardaient, fasciné, les lueurs tomber. Une fois que tout fut finit, Aïden se retourna vers Abikaëlle et sursauta. Elle était de retour en phase d’enfant! Entendant, son sursaut, elle se retourna elle aussi vers lui. Au lieu, de sursauter, elle dit en rigolant :
- Héhé… T’étais mignon quand t’étais petit! Aïden sourit à cette remarque et lui dit :
- Toi aussi Kaëlle… Tu as une idée de ce qui est arrivé? Abi secoua la tête, sans savoir que tout cela était directement relié à son frère…
L’histoire est maintenant en place… Faisons un saut dans le futur… Jusqu’au tome 2, disons…
Tous regardèrent Shimy sauter dans le vide. Elle fermait les yeux, attendant la chute… Qui ne viens pas… Elle ouvrit les yeux en disant :
- Hé! Mais pourquoi est-ce que je ne tombe pas? Elle leva les yeux et vu que c’était une espèce de monstre mis-oiseau qui la tenait pour éviter qu’elle tombe. Elle le regarda perplexe avant de dire :
- Ah…! Je vois! Toute une volée venait vers eux. Le chef en avant était d’un brun clair et d’un vert émeraude étincelant et dit d’une voix mécanique :
- Laissez-vous porter pour vous amenez loin d’ici… Si vous tenez à la vie, bien sur! Danaël resta un instant immobile… Cet oiseau lui disait quelque chose… Puis il répondit :
- … D… D’accord!! Les légendaires furent en deux temps trois mouvements pris par les hybrides, juste à temps avant que tout ne sois trop tard. Danaël reconnaissant, dit d’une voix claire et net à leurs sauveurs :
- Qui que vous soyez, nous vous devons la vie! Merci!! La bête qui le transportait, qui semblait être le chef de la troupe, resta un instant dans le silence, avant de dire, toujours d’une voix mécanique :
- Il faudra savoir pourquoi nous vous avons sauvés, avant de nous remerciez comme ça, Danaël… Le blond resta un instant bouche-bée et demanda d’une petite voix :
- Vous... Vous savez comment je m’appelle? Le monstre qui le portait resta un long instant dans le silence. Comment pouvait-il lui dire? C’était si compliqué… Et puis il y avait Abi, aussi. Il fallait qu’il y pense avant de dire n’importe quoi. Il s’apprêtait à dire quelque chose, quand celui qu’il portait le coupa :
- Pourquoi ne voulez-vous pas me dire comment vous me connaissez? Le brun resta un instant dans le silence et répondu :
- Ne sois pas trop pressé d’avoir des réponses. Tu ne pourrais peut-être ne pas les aimer… Sois patient, je crois. Tu les auras, malgré tout, quand on arrivera au nid. Le blond se contenta de répondre lentement :
- Au… Nid? À l’horizon, apparue une énorme structure de pierre. Les monstres se dirigeaient vers elle et laissèrent tombé les Légendaires dans un petit bassin d’eau glacial pour les laver de la substance visqueuse qui les recouvrait. Le chef de la band était sur le point de se poser quand il vut un individu, qui ne faisait pas partie des Légendaires et qui s’enfuyait. Il atterrit et dit en crachant une espèce de mucus verdâtre pour l’arrêter :
- Coucou! C’est moi! Puis empoignant l’individu par le col, il le ramena aux Légendaires en faisant :
- Cadôôôôôôôôôôôôôô! Danaël réussit à garder son sérieux et demanda :
-Ne croyez pas que ne vous sommes pas reconnaissants pour ce que vous avez fait, mais… Nous aimerions en savoir un peu plus sur ce qui vous a amenés à nous sauver. Aïden soupira longuement et dit d’une voix calme :
- Moi aussi j’ai le droit de poser des questions! J’en ai une : Reconnais-tu ceci? Juste après cette phrase, deux créatures retirèrent d’un sac des milliards de pièce d’armure. Le chef regarda patiemment la réaction du blond, qui semblait soudainement plus pale. Il dit d’une petite voix :
- Mais... C’est… Il semblait avoir compris, mais était-ce quelque chose de bien?
- Z’est zoli! S’exclama le gros derrière lui. Celui-là par contre, ne semblait pas avoir compris… Heureusement Danaël oui, car il s’exclama en sortant son épée :
- L’emblème des Faucons d’argents!!!! Assassins! Qu’avez-vous fait des hommes à qui appartiennent ces armures? Vous les avez tués?! Le brun devant lui soupira longuement et dit d’une grosse voix :
- Range cette épée tout de suite, tu pourrais blessés quelqu’un! Tu ne comprends donc pas??? Le blond le regarda d’un air perplexe et énervé avant de dire :
- Mais comprendre quoi? La créature soupira à nouveau et dit :
- Nous sommes les faucons d’argent, à la fin! D’ailleurs tu devrais l’avoir compris, toi qui en a été un! Et puis ça expliquerait pourquoi on a disparue, il y a quelques années, na? Oh, mais je parle, je parle et je ne me suis toujours pas présenter! À moins que tu n’es deviné qui je suis, na? Danaël resta un instant bouche-bée devant autant d’explication avant de dire d’une petite voix :
- A… Aïden? La créature sourit et dit presque joyeusement :
- Et monsieur gagne le voyage autour du monde! Bravo! J’ai beaucoup changé, hein? Soudain la petite brune à coté du blond dit d’une voix sourde :
- Vous n’avez pas finit de vous acharnez sur lui! On dirait que vous l’accusé! Aïden resta un instant dans le silence avant de dire terriblement calme :
- Je ne l’ai jamais accusé, même si c’est de sa faute… Vous croyez qu’on a voulu lancer une mode, ou quoi? La petite elfe, qui était resté jusque là silencieuse, dit d’une voix ironique :
- Hum… C’est vrai que ça n’aurait pas marché! Le brun eue un petit rire triste, avant de dire :
- Effectivement… Le roux semi-animal qui s’occupait de celui qui avait tenté de s’enfuir, revient vers eux en demandant :
- Qu’est-ce qu’il se passe ici? Le blond semblait presque aussi perplexe que lui en demandant :
- Aïden… S’il-te-plaît, raconte-nous ce qu’il vous est arrivé! Le chef resta un instant dans le silence avant de dire d’une petite voix :
- Comme bon te semble… Il y a environ un an, Larbosa, tu sais ce vieux coincé roi de Larbos, fit appel à nous pour une mission périlleuse. Il était devenue rare qu’on fasse appel à nous à cause de l’accident Jovénia, tu sais, un peu à cause de toi… Quoi que je ne vais pas m’en plaindre! En tout cas, on a accepté. C’était justement pour réparer votre faute, ironique non? Larbosa nous remit une carte dessiné par les ancêtres… Oui la même que tu possède probablement et qui est supposé être unique! Tout s’éclaircira plus tard… Nous avons fais notre chemin, cherchant la pierre de Crescia. Et devine quoi? On la trouvé! Par contre, elle était protégé par le ‘‘Gardien’’, un gusse créer par les dieux pour protéger les pierres. Il nous a dit que si on arrivait à traverser de ses épreuves, il nous la laisserait… Par contre, nous avons échoué pathétiquement… La moitié d’entre nous sont morts dans les épreuves et personne n’a pu rejoindre le gardien. Par contre, au lieu d’achever les survivants, le gardien a décidé de faire de nous ses serviteurs monstrueux… Amusant, n’est-ce pas? C’est lui qui créé les cartes, c’est pour le distraire… Les Légendaires restèrent dans un silence d’or et Danaël s’éloigna calmement pour réfléchir. Aïden le regarda s’éloigner et dit d’une petite voix :
- Mouais… J’aurais due imaginer qu’il réagirait comme ça… Exactement comme sa sœur… Les autres le regardèrent bouche-bée et dirent en cœur :
- Il a une sœur?????? Aïden rougit au point de presque changer entièrement de couleur et dit d’une petite voix :
- Je vais vous allumer un feu et vous donner de quoi vous nourrir… Bonne nuit…
***
Danaël était resté dans une immobilité totale, sans rien mangé, sans un mouvement, perdue dans ces pensés… Il ne savait pas ce qu’il devait penser de tous cela, c’était presque trop pour lui… Cette histoire de gardien dépassait l’imagination la plus folle, c’était impensable… Fou. Il soupira longuement. Que devait-il penser de tout ça. Nous aurons tous ce que vous méritez… Était-ce vrai? Le gardien était-il donc si redoutable? Soudain, il entendit un bruit derrière lui et se retourna lentement pour voir Aïden derrière lui. Les deux restèrent un instant dans le silence, coupé par le brun :
- Je vois que tu arrives encore à bouger. C’est bon signe. Le blond resta dans le silence suite à cette phrase assez hors-sujet. Il demanda après un instant :
- Est-ce que le gardien est si redoutable que ça? Aïden resta lui aussi dans le silence avant de dire :
- Je ne suis pas venue te parler du gardien, mais de ta sœur, Abikaëlle. Danaël resta encore une fois dans le silence avant de dire :
- Je me souviens encore de son prénom, tu sais. Tu vas probablement me dire que ce que j’ai fait, partir sans rien lui dire et sans essayer de la rejoindre après mon départ est parfaitement dégueulasse, mais je n’avais pas vraiment le choix et tu le sais. Tu n’as pas essayé de me retenir et tu n’as pas à me dicter mes actes qui appartiennent au passé. Mais si tu savais comment je suis désolée pour tous ce qui est arrivé… J’espère que tu ne m’en veux pas trop et qu’Abi n’ont plus… Aïden resta dans un court silence après cette longue tirade et dit d’une voix calme :
- Je ne voulais pas exactement parlé de ça!... En fait… Hum… Tu sais j’aime beaucoup ta sœur et… J’aimerais beaucoup l’épouser. Je voudrais juste avoir… Ta bénédiction, genre. Danaël resta un instant bouche-bée, avant de dire longuement :
- Quoi?
***
Le matin, les faucons d’argent déposèrent les Légendaires au château. Après un au revoir froid entre Danaël et Aïden, les Légendaires entrèrent dans la demeure et les Faucons d’argent partirent.
- Dan… Pourquoi vous vous êtes quitté aussi froidement?
- Rien, c’est histoire de famille, Razzia…
- Hum… Gryf… Moi, c’est Gryf.
- Commandant? Pourquoi ne leurs avez-vous pas souhaitez bonne chance? Après tout, il se pourrait bien qu’ils…
- Tais-toi Ganja!!!!

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MessageSujet: Re: Poèmes et One shots de Xou   Poèmes et One shots de Xou - Page 2 EmptyMar 8 Fév - 2:42

La suite encore une fois, dernière et unique partie de ''Et si Ikaël avait été une fille?''

Sombre sommeil… Comment était-il arrivé là? La seconde d’avant, c’était pourtant le réveil. Ne pas chercher à comprendre… Se rendormir… Pourtant, le réveil venait, inévitablement. Lumière dans sa tête. Encore… Une… Seconde…
Abikaëlle ouvrit lentement les yeux. Elle regarda autour d’elle cherchant ou elle était. Qu’est-ce qu’elle faisait dans un champ de fleur aux milieux d’une forêt qu’elle ne connaissait même pas? Pourtant, il y a un instant, elle était chez elle, toute seule, comme tous les jours depuis le départ d’Aïden… Elle soupira longuement et s’étira en se levant délicatement. Peut importe ce qu’elle ressentait, elle n’avait rien à faire ici et elle devait retourner chez elle… Elle commença à marcher très lentement et s’arrêta après quelques mètres. Non… Sa vue devait se tromper… Ce n’était pas vraiment… Danaël? Elle s’arrêta pour reprendre sa respiration qui était soudainement sifflante. Elle ne l’avait pas revue depuis qu’il était partit. Elle n’avait reçue aucune nouvelle de lui. Et maintenant il était à quelques mètres d’elle. Elle recula d’un pas et fonça sur quelque chose. En fait elle se retrouva couchée sur le ventre, face-à-face avec Aïden. Elle resta un moment là à respirer comme si elle manquait d’oxygène avant de se relever rapidement en chancelant. Il n’était pas… Mort? Aïden, voyant son état, l’attrapa par le bras en la soutenant pour éviter qu’elle tombe dans les pommes. Il lui chuchota dans l’oreille :
- Tout va bien aller, tout va bien aller, je te le promets… Je suis là. Abi acquiesça lentement toujours en état de choc. Aïden fit quelques pas avec elle en directions de Danaël. Il ne les avait pas encore vus, il était en train de discuter avec son équipe. Il chuchota à l’oreille de la rousse :
- Tu es sure de vouloir y aller? Abi le regarda dans les yeux en reprenant sa respiration. Même si à première vue son regard était froid et déterminée, le brun voyant quand même tout au fond de l’œil, la peur et la tristesse. Il savait Abi forte, mais il ne l’avait jamais vue dans un tel état avant, du moins après, le départ de son frère. Elle dit d’une voix forte et fière :
- Je serais capable. Puis elle repoussa les bras d’Aïden et s’avance d’un petit pas, courageux, mais tremblant. Elle se dirigea lentement, sure d’elle, mais totalement effrayé. Arrivée à quelques mètres, elle prit une grande respiration avant de faire un crie aussi fort qu’un murmure :
- Danaël…! Le blond se retourna et se figea. Les autres Légendaires regardèrent intrigués la nouvelle venue approcher à petit pas. Le chef ouvrit la bouche et dit d’une petite voix :
- Abi… La rousse fit un léger sourire et dit :
- C’est moi effectivement! Ravie de te revoir frérot…. Même si elle semblait assez joyeuse d’autre chose se mêlait à sa démarche. Beaucoup de froideur et extrêmement de mélancolie. Ça laissait un grand froid dans l’ambiance. Abikaëlle s’arrêta face à Danaël et le regarda dans les yeux. Ils étaient de nouveau de la même grandeur. Soudain sans prévenir une petite larme se glissa dans les yeux d’Abi et elle dit d’une voix froide et inexpressive pendant que la larme coulait sur sa joue :
- Tu m’as tellement manqué… Le blond semblait assez mal-à-l’aise, mais il prit néanmoins sa sœur dans ses bras en disant :
- Toi aussi… Toi aussi… Un long instant dans le silence… Un silence gêné, froid, vide de toute émotion… Coupé par Shimy :
- Lionfeu!!! Aïden sursauta quand il vue qu’elle regardait dans sa direction. Il se retourna lentement et…
- Purée!! Le gros lion elfique était juste derrière lui et le regardais d’un air étrange, se demandant si le truc qui se trouvait devant lui était de la nourriture ou non. Aïden se tassa d’un pas vers le coté et la grosse bête fonça vers sa maitresse. Abi qui avait arrêté de serrer son frère dans ces bras dit d’une voix ironique et gentille au chef des faucons d’argents :
- Tu es trop nul. Contente de te revoir. Aïden fit un petit sourire mal-à-l’aise à la jeune rousse, mais s’arrêta aussitôt voyant le visage du blond. Danaël se contente de dire :
- Je vois que vous avez repris apparence humaine… Les autres Légendaires restaient dans un silence suprême, même Shimy qui câlinais son lion. C’est Gryf qui brisa le silence après un instant :
- Une seconde… Tu veux dire que ce type c’est le gros monstre brun vert qui nous a accueillis? Aïden fronça les sourcils et répliqua :
- Je rappelle que je suis encore là et que j’ai un nom!! Abikaëlle leva les yeux au ciel en riant légèrement. Danaël se retourna vers son équipe en disant :
- Je crois qu’on peut s’en aller… Il se retourna vers sa sœur et dit :
- Fait une bonne route, j’espère et bonne chance à l’avenir... La rousse se retourna et le prit encore dans ces bras en disant chaleureusement, mais froidement :
- Toi aussi, frérot… Adieu.
***Tome 9***
Heroes Day... Comme c’est bruyant, pour pas grand chose quand même… Tous les héros du monde réunis à un même endroit. Tous allaient défiler… Sauf bien sur ceux qui n’étaient pas invités. Dans eux, était précisément ceux qu’elle voulait voir. Elle ne les avait pas vus depuis très longtemps. Et elle n’avait toujours pas de nouvelle de son frère…
- Voici à présent le clou du défilé du ‘‘Heroes Day’’!!! De retour à la capitale spécialement pour l’occasion… Les faucons d’argent!!! Abikaëlle secoua légèrement la tête se donnait quelques baffes mentales. Elle ne devait pas manquer Aïden, ce serrait trop dommage, surtout qu’ils devraient se retrouver après le défilé, il voulait la voir pour le demander quelque chose avant de repartir en mission. Wallen à coté d’elle lui jeta un léger regard discret et ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais encore une fois encore la rousse le coupa en disant :
- Il me semblait que tu avais eu assez de baffe pour aujourd’hui, alors évite de dire quoi que ce soit… Le brun ferma aussitôt la bouche et Abi soupira. Pourquoi aux noms des dieux Aïden l’obligeait-il à l’attendre avec son frère? Elle se concentra et tendit le coup pour voir mieux le commandant, même si une rousse avec une robe rose la cachait. En sautillant un peu, elle pu enfin apercevoir le brun et lui fit un grand sourire à qui il répondit par un léger clin d’œil. Abikaëlle était très contente quand soudain elle entendit la fille devant elle dire :
- Hooo! Le commandant Aïden vient de me faire un clin d’œil! Il est trop bôôôôôôôôôôôôôôôôôôô! Wallen faillit éclater de rire, mais en voyant le regard que la deuxième rousse lui faisait, il s’abstient. Abi tapa doucement l’épaule de la jeune femme, avant de dire :
- Je ne veux pas te décevoir ma chérie, mais… C’est à moi qu’il faisait le clin d’œil. Je le connais… Au même moment, le commandant se retourna vers elles et leur fit un petit signe de la main. La fille rousse se retourna bouche-bée et s’accrocha au poignet d’Abi en criant :
- Tu pourrais nous présenter, dit, dit, dit, dit, dit!!!!! Wallen ne put cette fois-ci s’empêcher d’éclater de rire et dit à la jeune femme :
- Il n’est pas disponible, mais il y a moi si tu veux. Abi le regarda d’un air massacrant avant de dire glacial :
- Tu as finis de jouer à ce jeu-là, Casanova? La jeune femme était toujours accrochée à ces poignets et reprit plus calmement cette fois :
- Alors, tu me le fais rencontrer? Abi recula d’un pas et regarda très perplexe la jeune fille, avant d’être bousculer par une autre fillette rousse qui courait en criant :
- Commandant! Commandant! Abi se releva et cria à l’autre rousse :
- Eh!! Tu pourrais faire attention! Aussitôt elle fut de nouveau bousculée par deux hommes. Wallen se retenait encore de rire, c’était décidément une bonne journée dans sa vie. La rousse reconnut après s’être relevé le trio des Fabuleux. La petite rousse à lunette continua pendant qu’Aïden restait bouche-bée :
- Nous avons besoin de l’aide des Faucons d’argent… Pour arrêter Ténébris, la fille de Darkhel! Le commandant resta un instant bouche-bée avant de dire :
- Quoi? Ici? Maintenant? Abi resta elle aussi bouche-bée. Qu’est-ce que cette sorcière faisait à Oroban? Ça n’avait aucun sens… Soudain l’asiatique, Michi-gan selon sa mémoire, prit la parole en disant :
- Oui, mais ce n’est pas le plus inquiétant! Celui aux cheveux verts répliqua aussitôt :
-Dis-lui Toopie! Lui dire quoi? Qu’est-ce qu’il y avait de si inquiétant? Que se passait-il? Abi fixait elle aussi la fillette, qui ouvrit enfin la bouche pour dire :
- Eh bien… Je n’en connais pas la raison exacte, mais lorsqu’elle a disparu en direction de l’arrière palais… Elle était accompagnée… Des légendaires!!! Abikaëlle chancela un instant. Quo-a? Les Légendaires? Son… Son… Elle avait l’impression de suffoquer, elle manquait d’oxygène. Non ce n’était pas vrai… C’était une blague… Ça ne pouvait pas être… Ce n’était pas… Elle reprit un instant ces esprits pour fixer Aïden dans les yeux d’un regard ou se mêlait tristesse et chagrin. Le commandant sauta vite de sa monture et soutenu la jeune fille qui était sur le point de tomber dans les pommes. Il lui murmura à l’oreille :
- Tout va bien aller, tout va bien aller, je te le promets… Je suis là. Abi ferma les yeux un instant et prit une grande respiration en acquiesçant. Aïden se tourna vers Wallen et lui cria d’un air meurtrier :
- Pourquoi tu as rien fait quand tu voyais qu’elle n’allait pas bien??? Michi-gan demanda d’une voix où se lisait la perplexité :
- Qui c’est? Aïden releva lentement la tête en disant :
- C’est mon frère et… Ma meilleure amie, disons. Et c’est aussi la sœur de Da… Le capitaine bloqua et ferma la bouche en serrant un peu plus fort la jeune femme. Abi ouvrit légèrement la bouche et continua d’une voix douloureuse, mais surtout froide, terriblement inexpressive :
- Danaël… Les fabuleux restèrent un instant bouche-bée, avant de dire :
-Il a une sœur??????
***
Elle était cachée dans l’obscurité, mais elle n’avait pas peur, car Aïden était à ces cotés. Elle était cachée dans un endroit frais, mais elle n’avait pas froid, car il la serrait dans ces bras. Elle était cachée dans un endroit et elle allait faire quelque chose d’horrible. Et même la présence d’Aïden ne pouvait calmer cette impression. Elle allait faire quelque chose d’horrible, elle le sentait. Bam! Un bruit sourd brisa le silence de l’obscurité. La rousse se sera un peu plus à Aïden. Bam! Aïden lui tapota lentement l’épaule en disant :
- Ça va aller, je te le promets… Abi? Bam!
- Oui Aïden? Bam!
- Je... Je... Je... Bam!
- Tu?
- Je… Bam!
Il se tut en entendant une voix, une voix qu’ils reconnaissaient facilement:
- Mes amis, nous y sommes!!! La salle des trésors d’Oroban!! Aïden chuchota lentement à ces hommes :
- Vous êtes prêt? On y va bientôt… Puis il se tourna vers la jeune fille en disant :
-Ça va aller? La jeune fille acquiesça très lentement en tendant les oreilles cherchant encore la voix de son frère. Elle avait due avoir rêvé. Ce n’était pas vrai...
- Allez, tout le monde au travail Plus vite on s’y mettra, plus vite… Elle arrêta d’écouter trop triste pour faire d’autre chose… C’était donc vrai… Son frère était, était… Un criminel. Elle reprit lentement une grande respiration avant de dire à voix haute :
- On y va… Les soldats regardèrent vers le commandant pour confirmer cette décision. Aïden avala lentement sa salive avant de dire d’une voix forte :
- On y va! Le premier filet fut lancer et l’elfe le trancha du coup d’épée (comment l’avait-elle trouvé?) en criant :
- On nous attaque!!! Ayant été découvert, les soldats lancèrent les torches et sortirent des tas de pièce d’or où ils étaient cachés. Les légendaires regardèrent autour d’eux légèrement perdue et effrayer à la fois. La magicienne cria pour avertir les autres :
- Un piège! On est tombés dans un piège!!! Abi prit une grande respiration et serra fort la main d’Aïden en disant :
- C’est notre tour… Aïden lui jeta un regard impressionné. Elle restait terriblement calme et froide, même s’il savait comment devait être la tempête à l’intérieur d’elle-même. Il lui répondit doucement :
- Oui c’est à nous. Tout va bien aller je te le promets. Abi lui sourit et le regarda avec des yeux ou on lisait toute l’émotion qu’elle ressentait. Surtout des émotions pour lui qui le firent légèrement rougir. L’asiatique les regardèrent en souriant et leur crièrent :
- Les amoureux vous aurez la chance de faire ça plus tard, là il faut y aller. Abi sursauta vaguement et Aïden s’empourpra encore davantage. La rousse se leva en criant presque et en rougissant autant :
- On n’est pas en couple je te signale! Ce que je ressens pour lui n’est pas de tes affaires! Aïden se leva lentement pour se placer à coté d’Abikaëlle et lui murmura à son oreille :
- Il a raison, il faut y aller. Et peu importe ce que tu ressens pour moi, je le ressens aussi. Abi regarda légèrement bouche-bée alors qu’Aïden sortait de sa cachette pour se retrouver devant les Légendaires. Ce fut Danaël qui le remarqua en premier et qui cria :
- Purée, qu’est-ce qu’il fout là lui? Aïden lui fit un petit sourire avant de dire :
- Moi aussi je suis ravie de te revoir! Peut-être que les conditions ne sont pas idéale, mais n’empêche! Le lieu aussi n’est pas terrible. La salle des trésors d’Oroban… Quand même! Une alliance avec la plus grande criminelle de l’histoire pour quelques joyaux… Tu sais que tu ne vas pas bien dans ta tête? Abi fit un petit sourire en entendant sa tirade d’Aïden. Même dans une situation aussi délicate, il gardait son sens de l’humour. Elle restait dans l’ombre, mais ne manquait rien des visages perplexes des légendaires et surtout celui de son frère… C’était bien lui. Pas de doute là-dessus. Même si le dos des Fabuleux et quelques soldats Faucons d’Argents lui cachait la vue, elle n’était pas sourde pour le moins du monde :
- Génial! Les Fabuleux et les Faucons d’Argents ensemble! On n’est pas qu’un peu mal barrés! C’était la voix de la jeune princesse magicienne, celle avec qui son frère était parti sans rien laissé en arrière de lui. Elle sentit à nouveau les larmes lui monté aux yeux et dut faire un énorme effort pour resté immobile et se répéta lentement la phrase qu’Aïden lui avait dit juste avant de partir. Peu importe ce que tu ressens pour moi, je le ressens aussi… Peu importe ce que tu ressens pour moi, je le ressens aussi… Qu’est-ce que ça voulait dire? Qu’est-ce qu’il ressentait pour elle? Qu’est-ce qu’elle ressentait pour lui? Elle n’avait pas de réponse aux deux questions… Elle continua de tendre l’oreille en cherchant un raccourci vers son cœur :
- Attend Aïden! Je sais que les apparences sont contre nous, mais… La rousse prit une grande respiration. Elle était incapable de voir son frère si proche et si loin en même temps. Elle sortit lentement d’un petit pas prudent et tremblant en disant :
- Explique-moi alors… Tout le monde la fixait, mais personne ne remarquait son air profondément tourmenté, ni sa démarche lente et triste. Seul son air froid était perceptible et Aïden était le seul à voir au-delà. Il se tourna lentement vers elle en murmurant en même temps que Danaël :
- Abi… Ils se regardèrent ensuite d’un regard perplexe et détournèrent le regard en même temps. La jeune femme amusée par ce spectacle fit un petit sourire avant de continuer :
- Danaël… Explique-moi s’il-te-plait, j’ai peur de trop comprendre. Le blond regarda mal-à-l’aise sa sœur qui elle aussi le fixait d’un regard inexpressif. Elle semblait presque perdue, mais terriblement terre-à-terre. Il lui répondit en baissant la tête :
- Je sais que la présence de Ténébris a nos cotés peut être troublante… Mais crois-moi! Il était prévu de la ramener en prison à la fin de cette histoire! La jeune sorcière le fixa d’un regard meurtrier en disant :
- Sympa! Abikaëlle lui fit un léger sourire et lui dit :
- Clairement… Ténébris se tourna vers Abi intriguée. La jeune rousse dégagée une aura de froideur perceptible pour toutes les personnes dans la salle et le petit rictus sur ces lèvres était terriblement inquiétant. Aïden, qui voyait ceci comme les autres, mais aussi la tristesse caché derrière tout cela et il dit lentement au blond :
- Qu’est-ce que vous avez à dire pour votre défense? Le blondinet restait bouche-bée cherchant visiblement ces mots ne sachant pas quoi pensé de toute cette histoire… Razzia visiblement aussi perdue, se contenta de dire en soupirant :
- Bon, z’est pas que z’est un petit peu long, mais permettez que ze bozze… Aussitôt dit il donna un grand coup de poing dans la structure en pierre contenant l’Alystory. Le couvercle sauta et montra aux yeux de tout le livre sacré enfermé dans une bulle protectrice. Aïden balbutia :
- Alors c’est ça qu’ils veulent…? Ils auraient pu demander! On leurs aurait pas donné, mais ils auraient pu demander…! Abi leva les yeux au ciel en lui souriant avant de crier :
- Tu devrais pas demandé à tes hommes de charger avant qu’ils ne se poussent avec le livre sacré? Comme pour obéir à cette ordre indirect, les faucons d’argent foncèrent sur la grassouillets et sur le blond. Le brun n’eu d’autres choix que de laisser le livre qui fut attrapé par Ténébris, Toopie lui arracha, avant que Jadina lui mette un grand coup de bâton sur la tête et le jette vers Gryf… Aïden se tourna vers Abi qui comme lui était resté hors de la bataille, tout simplement car elle n’était pas armée, et il lui dit :
- Ils se croient à la plage, ou quoi? La rousse lui fit un sourire lumineux et attrapa la balle qui se dirigeait justement vers eux en disant :
- Si! Tu ne veux pas jouer, toi? Aïden lui sourit du même sourire, mais arrêta jusqu’en il vu le blond se diriger vers lui. Abi reprit elle-aussi son sérieux et regarda d’un œil froid Danaël qui s’approchait. Alors que la bataille continuait autour d’eux. Le blond continuait de marcher, même si on voyait une extrêmement grande tristesse en lui, s’arrêta face au commandant qui lui fit un léger sourire en disant :
- Alors tu veux en aller jusque là? Comme tu veux… En passant, tu as réfléchit à ce que je t’avais demandé la dernière fois? Le blond le regarda un instant perplexe, puis fronça les sourcils en comprenant soudainement ce qu’il voulait dire. Il voulait sa bénédiction… Il jeta un coup d’œil vers sa sœur, qui visiblement fixait Aïden, cherchant à comprendre… Il avait vue comment ils étaient complices et la petite flamme qui brillait dans les yeux de sa sœur quand elle regardait le brun. Et il avait du mal à avaler tout cela. Aïden et Abi… Non, tout simplement. Il s’éclaircie la voix et dit :
- En garde, Aïden! Le brun leva les yeux au ciel pendant qu’un éclair de panique passait dans les yeux de la rousse… Son frère avait toujours été excellent aux duels… Imbattable. Et c’était un duel. À mort. Elle savait qui serrait le vainqueur. Et elle allait devoir assister à cela, sans pouvoir rien faire. Elle comprit que c’était trop tard quand elle vue le brun sortir son arme. Il était prêt à tout pour défendre la fille qu’il aimait passionnément depuis longtemps déjà, prêt jusqu’à mourir pour elle, sans rien avoir dit de ses sentiments. La rousse s’avança d’un pas et dit d’une voix ou pointait la tristesse, les larmes coulaient sur ces joues, dans un état tel qu’elle n’avait jamais été ici depuis le départ de son frère :
- Attendez!!!! Soudainement, la salle monta soudainement et les trois tombèrent par terre, donc Abi sur Aïden. Ils se regardèrent un instant en rougissant et aussitôt Abi se releva en balayant la poussière de sur sa tunique. Le blond vu très clairement son air gênée et fronça les sourcils en se relevant aussi l’épée à la main, mais s’arrêta aussitôt quand il vu l’Alystory à coté de lui. La salle des trésors s’ouvrit sur Darkhel et Élyzio les regardant aussi perplexe qu’eux. Aïden resta bouche-bée avant de dire :
- Purée, qu’est-ce que c’est que cette histoire, Danaël? N’entendant pas de réponse, il regarda pour voir autour de lui ou était le blond et c’est Abi qui pointa vers le bord de l’ouverture en criant :
- Là!! Aïden se tourna dans la direction indiqué juste à temps pour voir le blond s’éloigner avec le livre, visiblement sans aucun remord. Il eut juste le temps de crier :
- Eh! Tu pourrais répondre à ma question au moins!! Pendant que le monde continuait de tourner autour d’eux, Abi se tourna vers Aïden et lui tendit la main pour l’aider à se relever en disant :
- Ce n’est pas grave… Et si tu m’expliquais de quoi tu parles? Aïden rougit aussitôt alors qu’un feu d’artifice éclatait au dessus d’eux. Ce n’était pas vraiment le bon moment pour dire ces sentiments… Plus tard peut-être. Un portail venait de s’ouvrir et les Fabuleux essayaient de comprendre, pendant qu’Abi regardaient le commandant dans les yeux, se lovant contre lui. Le soleil se couchait et l’instant semblait magique, elle se noyait dans le vert pure des yeux du brun, essayant de comprendre un peu mieux toute cette histoire et d’apaiser enfin ses craintes. Et elle avait le sentiment qu’elle y arriverait si elle restait ainsi, lovée contre lui, en attendant que tout s’arrange…
- Les amoureux vous venez? C’était encore l’asiatique qui les regardaient légèrement perplexe et amusée. Abi se sépara en un bond d’Aïden et rougissant et criant de toute ces forces :
- On n’est pas en couple à la fin!!!!!! C’est si difficile à comprendre???? Aïden lui fit un léger clin d’œil et dit, avant d’avancer vers le trio :
- On a le droit d’être amoureux, sans être en couple, non?
***Tome 10***
Le camp des faucons d’argent était dressé. À l’intérieur de la tente, tous les gens importants dans la recherche de Danaël était là… Tout le monde, me comprenant… Même si, je ne comprends plus… Un seul mot reste, hantant mes nuits sans sommeils… Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi tout cela? C’est la seule chose qui me reste de lui, maintenant… Un point d’interrogation. Heureusement qu’Aïden est là, en se moment, me supportant, sinon je crois que je serrais tombé depuis longtemps… Sans jamais me relever. Je ne peux pas vivre dans l’incertitude… Savoir si mon frère est un criminelle ou non est la chose qui me semble la plus naturel sur cette terre.
- Les Légendaires sont embarqués à bord de l’unicorn il y a trois jours… C’était Aïden les yeux fixés sur une carte qui disait cela. Il ne devait pas trop s’inquiéter par Abi s’il voulait ramener son frère à elle… Il essayait de faire son rôle de commandant au sérieux, mais la jeune rousse le déconcentrait tellement… Il se sentait légèrement ridicule et faisant preuve d’insécurité devant elle, surtout depuis qu’ils étaient aussi proche, plus proche que jamais, unies dans le drame… Il fut tiré de ses pensés par Shaki qui dit :
- Ce qui fait au bas mot une dizaine de destinations possibles selon la carte!! Le brun s’autorisa un petit sourire et déclara en levant les yeux au ciel :
- Mission impossible 5, quoi! Les autres restèrent dans un silence d’or, même si un léger sourire planait sur les lèvres de tous, même sur celle d’Abi qui devrait plus s’inquiéter que de s’amuser de ne jamais revoir son frère. Mais tant qu’Aïden était à ses cotés, rien n’importait d’autre… Un soldat brisa l’atmosphère semi-joyeuse en pénétrant dans la pièce en criant :
- Commandant!!! La… La délégation elfique!!! Elle est arrivée!! Aïden se leva en un bond alors qu’était à la porte une capitaine d’escouade aux longs cheveux blonds tombant dans son dos et aux oreilles pointues sortant de son casque. Qu’est-ce qu’il devait dire? Qu’est-ce qu’il devait faire? Il n’était pas du tout prêt à les recevoir, pas avant quelques jours du moins...
- Bonjour, vénérable capitaine d’escouade… Nous somme ravi de voir que le roi Kash-Kash est répondue à notre appel… Nous avons besoin de toute l’aide disponible… Aïden se retourna totalement surpris. C’était Abikaëlle qui avait parlé. Elle regardait la capitaine dans les yeux sous l’ombre de son casque et elle semblait définitivement déterminée à avoir quelque chose. Son regard ne laissant aucun doute là-dessus, mais comme toujours derrière sa froideur ce cachait de la fragilité… Beaucoup de fragilité, bien plus que pourrait en contenir un être humain normalement constitué. Aïden s’éclaircie la voix en voulant reprendre un peu la face, mais il eut à peine le temps d’ouvrir la bouche que déjà la blonde le coupait :
- Faisons impasse sur les formules de politesse, vous voulez bien? Pendant que le commandant restait bouche-bée et la rousse, blasée dans son coin camouflant son cœur de verre, la capitaine commença a retirée son casque pour laissé voir ses yeux rouge et sa folle chevelure blonde en disant :
- Dites-moi plutôt comment ma fille et ses amis ont pu passer du statut de héros à celui de criminels les plus recherchés du votre monde!! Et foi de Shamira, capitaine de l’escouade bleue, vous allez devoir être des plus convaincants!! Aïden cherchait toujours ses mots. Cette femme la mère de… Shimy? Qu’est-ce qu’il pouvait bien lui dire? Qu’est-ce qu’il pouvait bien faire? Soudain, il entendit un petit rire triste derrière lui. Celui de celle a qui appartenait son cœur. Qui n’avait pas rit depuis ce que tous savait. Un petit rire glacial, amer, enchainé par sa douce voix froide, tellement inexpressive aux yeux de tous, ne sachant pas quel tempête régnant dans sa tête et dans son cœur :
- Donc vous êtes la mère de Shimy? Je sais parfaitement ce que vous ressentez. Parfaitement… La blonde se tourna vers la rousse qui était encore assise dans l’ombre, un sourire mystérieux gravé sur ses lèvres. Le chef de la délégation lui demanda lentement et prudemment :
- Qui es-tu? Qui est le chef ici? Abi eu un nouvelle éclat de rire et pointa Aïden du doigt en disant :
- Le commandant, c’est lui, mais si vous voulez mon avis, il ne sert pas à grand-chose… On se demande presque comment il a fait pour avoir ce poste… Le brun se retourna bouche-bée. Alors c’était vraiment cela qu’Abi pensait de lui? Lui qui l’aimait tellement, la protégerais toujours contre tout, elle à qui il aurait donné sa vie sans hésiter rien que par avoir un simple regard de sa part, lui qui pouvait voir à travers elle alors que les autres ne savaient rien, elle qu’il aimait, aime et aimerais, si le temps le voulait bien, elle qui était presque toute sa vie… Était-ce vraiment ce qu’elle pensait de lui? Il se sentait profondément blessée au plus profond de son âme, même s’il pouvait lire dans le regard bleu tout l’amour qu’elle avait pour lui, même si il savait comment elle était sous son air de grande dure, même s’il l’aime plus que tout… Il était blessé de voir le regard de Shamira passer sur lui ainsi sur lui avant de retourner à elle, cette jeune femme qu’il connaissait depuis si longtemps et qui en une seule phrase avait fait tombé tout se temps. Elle était maintenant une étrangère. Qui était cette jeune fille, si froide et dure, avec elle-même aussi, cette jeune femme était-il son amour…? Vraiment? L’elfe ouvrit la bouche pour dire :
- Tu ne m’as toujours pas dit qui tu es… La rousse eut un nouvel éclat de rire et s’avança lentement dans la lumière en disant :
- Abikaëlle, pour vous servir. Je suis la sœur de Danaël. Son visage se masqua légèrement et un éclair de tristesse passa dans ses yeux… Aïden sourit légèrement. Oui, c’était bien son amour… Abi se tourna vers lui et lui sourit aussi en ayant l’air de dire ‘‘tu n’as quand même pas prit mes paroles aux sérieux?’’ Les deux jeunes gens se regardèrent un long instant dans les yeux avant de dire toujours pour Shamira, mais ne s’adressant pas vraiment à l’elfe :
- Et voici mon âme-sœur.
***
Ciel bleu… Le soleil allait bientôt se coucher… Calme intense… Paix intérieur et extérieur. Je suis lovée contre Aïden. Tout va bien. On est sorti de la tente pour avoir un peu de calme. Les autres sont beaucoup trop préoccupés à cause de toute cette histoire. Moi aussi. Sauf quand j’ai droit à un petit répit avec Aïden à mes cotés… Je ne sais pas si ce qu’il y a entre nous c’est de l’amour… Après tout on se connait depuis si longtemps, ça me semble si étrange de considérer cela autrement que comme de l’amitié. Mais non, il faut que je me fasse une raison, c’est beaucoup plus fort que de l’amitié. De l’affection, surement, mais le mot est un peu faible. Il ne me reste que ‘‘amour’’ pour décrire cela… Et après tout… J’aime Aïden.
- Abi? Je suis doucement collé contre son torse musclé et je lève doucement la tête vers son visage. Même si il me sourit, je vois que ce qu’il vous me dire à l’air très important pour lui du moins… Et peut-être pour moi-aussi… Je lui réponds doucement :
- Oui Aïden? Il me regarde dans les yeux et je lui souris pour l’encourager. Ce n’est pas la première fois qu’il essai de me dire quelque chose, mais ça ne veut pas nécessairement dire que ce que c’est ce que je pense… Il ouvre lentement la bouche et commence en hésitant :
- Je… Hum… Tu… Il s’arrête un instant en me regardant dans les yeux. J’arrête aussitôt de sourire. Il a l’air si sérieux je lis une telle émotion dans ses yeux que j’en rougis presque. Il reste dans le silence n’osant pas dire ce que nous pensons… Un instant dans le silence. Je me sens bruler intérieurement. Je sens qu’il faut que je lui dise avant que je me consume totalement… Il faut que je lui dise.
- Je t’aime. Nous avons prononcé cette phrase en même temps et nous nous regardons à la fois surpris, gênée et… Une joie terrible m’envahit quand je vois son sourire et je sens son visage se rapprocher du miens. Est-ce qu’on va…? Il se rapproche toujours… Je ferme doucement les yeux… Je le veux tellement… Je l’aime tellement… Je sens ces lèvres frôler les miennes, doucement, comme deux minuscules ailes de papillon. Son haleine sent la menthe. Je veux l’embrasser. Maintenant. Je suis toujours serré contre lui et je sens mes jambes trembler. Maintenant… Maintenant… Je sens une seconde d’hésitation de son coté. Une pointe de doute me vrille au même moment le cœur. Est-ce que c’est ce que je veux vraiment? Une seule seconde, durant lequel nous ouvrons lentement les yeux à moitié. Pendant une seconde, je me noie dans son regard et je sens tous mes doutes fondre lentement en moi. Oui, c’est ce que je veux. Lui. Maintenant. Une seconde… Une seconde pour tout gâché. Une lumière bleutée illumine le camp. Nous sursautons tous les deux et cherchons du regard d’où elle vient. J’entends une voix crier :
- Un portail magique vient d’apparaître!!! Je vois que les autres aussi sont sorties de la tente. Je ne comprends pas, je ne comprends plus. Je repère enfin le portail des yeux et je vois…
- Quelque chose en surgit!! Attention!! J’observe sans rien dire et me fige. Qu’est-ce que…?
- Par… pitié! Ténébris à genoux devant nous, ses longs cheveux noirs cachant son visage, du sang sur ses mains et la voix tellement tremblante. À coté d’elle…
- À L’AIDE!!! Elle relève la tête et on voit les larmes coulés sur ses joues. Je sens mon cœur battre fort dans mes tympans et je prends une grande respiration pour ne pas m’évanouir. Sang… Baignant dans le sang… Jadina, la princesse qui est responsable de mon malheur… Gryf, le meilleur ami de mon frère… Razzia… Shimy… Baignant dans le sang, le leur, aux limites de la mort… Où est mon frère? J’ai beau chercher, je ne le vois nulle part… Où est-il? Je tremble même si je suis encore coller contre Aïden, mon amour que sa présence à mes cotés n’arrive même pas à me rassurer… J’ai peur.
*Pause*
Aïden me regarde dans les yeux et son regard est tellement suppliant que j’ai presque envie de lui obéir quand il me dit de sa voix toute douce, tellement délicate et pourtant réellement tremblante de tristesse :
- Tu es sure de ne pas vouloir rester avec moi? Je soupire longuement et secoue la tête de droite à gauche en tournant les talons pour ne pas qu’il puisse voir les premières larmes qui commence à apparaitre dans mes yeux. Je sens qu’il est toujours derrière moi et me prend délicatement par la taille en enfonçant sa tête dans mes cheveux. Je savoure doucement les étreintes, car je sais que ce sont les derrières qu’il me fait et que je n’ai aurais pas d’autres pour une longue période de temps… Peut-être pour toujours. Je le sens qui relève doucement la tête et me demande d’une petite voix dans mon oreille :
- Pourquoi? Je soupire longuement et me retourne vers lui, qu’importe les larmes qui coulent sur mes joues. Je lui dis d’une voix brisées et faible, même si j’aimerais tellement qu’elle soit forte, que je reste forte moi aussi, que j’arrive à me tenir droite et à faire ce que je dois faire, sans me retourner en arrière :
- Je ne sais pas. Mais je dois partir. Et pourtant… Ça me fait tellement mal d’y penser. Il me regarde avec de grands yeux tristes et je sens que ce que je ressens à le quitter et pareil de son coté, peut-être mille fois pire. Je ne veux pas partir, mais je le dois et il le sait, sans pourtant comprendre… Il me murmure doucement à l’oreille :
- Tu vas tellement me manquer… Je le sens approcher son visage du miens, doucement, puis hésiter… Il n’ose pas m’embrasser et moins non plus… Un premier baiser avant un départ aussi déchirant serrait simplement me convaincre de rester au près de lui. Et je ne crois pas que je serais capable de sentir ses lèvres sur les miennes pour ensuite me séparer brutalement comme ça… Je recule d’un pas et il me lâche doucement, baisse les bras et me regarde monter ma monture et partir loin de lui. Il ne fait rien pour me retenir et me regarde toujours alors que je m’éloigne de lui. C’est seulement quand il est hors-de-vue que je murmure pour moi-même, doucement, douloureusement :
- Toi aussi, tu vas me manquer Aïden… Mon amour.
***Tome 11***

Deux ans avait passé… Deux ans pour changer le monde… Deux ans pour le détruire. Deux ans durant lequel j’avais erré d’un endroit à l’autre. Deux ans durant lequel Anathos avait doucement détruit Alyzia. Deux ans loin d’Aïden. Deux ans qui s’achèvent. Je ne sais pas pourquoi on m’a demandé d’accompagner cette mission. En tant que ‘‘infirmière’’ (j’aime mieux le terme de ‘‘guérisseuse’’) ou en tant que sœur de Danaël ou même en tant que petite amie du commandant? Je ne sais pas si je peux dire que je suis sa petite amie. Car je n’ai toujours pas osé le revoir, les revoir tous… J’ai beaucoup changé en deux ans. Bien plus que dans les derniers quatre ans et depuis le départ de mon frère. Ça fait si longtemps maintenant… Il suffit que je me décide à entrer dans cette tente et je ne pourrais plus retourner en arrière. Ne pas regarder derrière sois, avancer toujours…
La jeune rousse entra dans la tente et tous se retournèrent vers elle. Aïden sauta sur ses pieds et s’approcha à doux pas d’elle avant de s’immobiliser. Qu’est-ce que…? La jeune fille releva doucement la tête et fixa son regard bleu sur les personnes présentes dans la tente. Une cicatrice barrait son œil droit et ses longs cheveux roux étaient attachés en une queue de cheval basse. Elle avait un visage sérieux et dur et son regard était inexpressif, perdue dans le vide glacial de son univers. Aïden s’approcha doucement d’elle, ne sachant pas quoi faire et lui dis simplement :
- Abi… Elle lui fit un doux sourire et regarda dans la tente pour voir ce qu’elle avait interrompue. Une partie de carte visiblement… Elle sourit à nouveau et dit d’une douce voix :
- Oui, c’est bien moi… Je vois que ce n’est pas le stress qui va vous tuer, c’est sûr… Aïden passa nerveusement une main derrière sa nuque, légèrement piqué par la remarque ironique de la jeune rousse. Plus de doute possible, c’était bien son amour… Qui était moins fragile, plus solide, peut-être c’était pour le mieux… Ou pour le pire. Au même instant, Michi-gan entra dans la tente en hurlant :
- Le castlewar d’Anathos est en vue!!! Les autres aussi se levèrent d’un bond et mitraillèrent l’asiatique de question pendant que le commandant plongeait dans les yeux de sa bien-aimé, qui brillaient d’une douce lumière, tout en paraissait perdue dans un lointain à des milles de là. Il commençait vraiment à se poser des questions quand Michi-gan le fit sortir de ses pensés :
- Si ça ne vous dérange pas commandant, vous ferez les retrouvailles avec votre amoureuse plus tard, vous ne pouvez pas lancer un appel d’urgence à Shamira et Halan? Je vous rappelle qu’on a seulement jusqu’à se soir! Abi se tourna lentement vers lui et lui dit en levant les yeux au ciel :
- On n’est pas en couple. Puis elle sortit de la tente un léger sourire sur les lèvres. Elle devait se préparez elle aussi.
***Tome 12***
- Commandant Aïden!!! Le brun leva les yeux de sa carte et regarda Toopie courir vers lui en criant. Il demanda d’une voix mis inquiète, mis amusé :
- Qu’est-ce qu’il y a? La rousse le regarda paniquée et cria :
- Comment ça ‘‘Keskia’’? À ton avis? Le castlewar est arrivé!!! Aïden leva les yeux au ciel en voyant sa panique, même si il ressentait la même flamme de fébrilité et de stresse, quoi que ce n’était pas pour les mêmes raisons. Il dit d’une voix qu’il essayait de garder calme :
- Pas de panique, hein! Ne faudrait pas mourir d’un infarctus! C’est le rôle d’Anathos ça! Il va avoir une surprise… Explosive!!! Il se tourna fièrement vers les tonnes d’explosif qu’il avait installé et fit un léger sourire en essayant d’oublier la question qui tournant sans arrêt dans sa tête : où était Abi?
***
Je me regarde longuement dans le miroir et si ce n’était de mon visage et de mes cheveux je ne me reconnaitrais à peine. L’armure bleu sert mon corps et pourtant je sens presque qu’elle a été créé pour moi. L’épée de mon père dans le fourreau, j’enfile lentement le casque sur mon visage, me camouflant à tous les regards. Je suis maintenant anonyme, une fille déguisé, parmi des soldats, mais ça qui peut le savoir? Je me suis tellement entrainée durant deux ans pour ce jour, personne ne pourra le savoir… Ce jour où je vais revoir mon frère avant sa mort. Je sors de la tente et personne ne me regarde, ne me remarque. Anonyme. Anonyme et prête à tout. Même à mourir.
***
Je me déplace avec les autres soldats, restant au milieu de la masse, cherchant l’endroit où est le Castelwar. Pour pouvoir revoir mon frère. Avant de mourir. Que cette mort soit la mienne ou la sienne. Plus probablement la notre. Mon sacrifice pour le revoir. Sa mort justifié. Même si je sais que ce n’est pas vraiment lui que je vais voir aujourd’hui, j’ai besoin de se contact. Tout comme j’avais besoin de partir. Car si je ne serais pas partie je n’aurais pas pu, aussi surement que je ne l’aurais pas supporté. Je me dirige dans la foule et soudain je m’arrête. J’ai trouvé mon but. Du moins, un de mes buts… Aïden. Aïden, Aïden, Aïden, Aïden, Aïden… De dos. Ne pouvant pas me voir. Ne pouvant pas savoir. Je m’approche subtilement de lui, mais reste à une distance respectable… Il ne faut pas qu’il me voit, qu’il sache que je l’observe… Car je le fais, sans me gênée. Je l’écoute. Je ne vis rien que pour lui… Je l’aime. Ce n’est pas une option. C’est simplement ce que je ressens au plus profond du ciel de mon âme. Je vois qu’il prend totalement en charge toute l’opération et mène d’une main de chef sur les opérations. Soudainement il se retourne vers moi et vite je détourne le regard, mais trop tard, il m’a vue. Est-ce qu’il m’a reconnue? J’espère encore un peu… Peut-être que…
- Hep! Toi-là! Je me retourne lentement vers lui. C’était stupide de penser que mon déguisement pouvait tromper quelqu’un… Surtout le garçon que j’aime et qui me connais mieux que moi-même. Il me fixe étrangement et je rougis sous mon casque. Je suis fichue…
- Tu es nouveau? Je reste sans voix. Il ne m’a pas reconnue? Je suis à la fois estomaqué et soulagé. Je ne m’attendais pas à ça… J’hésite un instant à lui répondre. Il cherche mon regard sous mon casque, je ferrais mieux de dire quelque chose avait que le fait que je suis sa financée n’atteigne son cerveaux :
- Hum… Oui, pourquoi?... J’ai pris soin de camoufler ma voix du mieux que j’ai pu, encore dans cet espoir stupide qu’il ne me reconnaisse pas… Quoi que je commence à demander ce qui est le plus stupide entre espéré qu’il ne me reconnaisse pas et lui qui ne m’a toujours pas reconnue.
- Désolée… Je suis juste un peu à pique à cause du combat et… Il s’interrompt et je le regarde surpris. Il m’avait pourtant semblé si confiant tout à l’heure… Il voit mon regard intriguée et détourne le regard en rougissant, je ne sais pas trop pourquoi. Je parais tellement loin de lui maintenant. Après deux ans sans se voir ça pourrait paraitre normal, mais pour moi ça me semble être presque à accepter un total suicide de mon amour. Il se retourne vers moi, s’approche lentement, s’assoit à coté de moi et me dit :
- C’est un peu gênant, mais je m’inquiète pour ma petite amie…
- Ta petite amie??? J’ai retenue un cri de surprise, mais mes paroles sont quand mêmes fortes, presque aussi fort que les battements de mon cœur. Si je m’attendais à ça… Aïden rougit et vite me murmure :
- En fait, on n’est pas vraiment en couple, mais… Je l’aime. Et je m’inquiète pour elle, car elle est ma voie, mon âme-sœur, ma muse, mon chemin, ma vie et mon unique amour. Je l’aime tellement et je m’inquiète, car elle a été invité sur ce champ de bataille comme étant ma fiancée et que je ne veux pas qu’il lui arrive du mal, si elle mourait je ne pourrais pas me le pardonner, je ne veux pas que ça arrive. Je la connais depuis si longtemps maintenant et même si elle a énormément changé depuis notre première rencontre, dès le premier jour où je l’ai vue, courant vers moi, je me rappelle que je l’avais trouvé magnifique et que… Et que j’avais sue que c’était elle que j’attendais. Je l’ai aimé, je l’aime et je vais l’aimer. Et je ne veux pas qu’il lui arrive du mal. Je veux la protéger. Même si je dois mourir pour elle. Je n’hésiterais pas à me sacrifier mille fois simplement pour un sourire ou un regard de sa part… Ou encore pour un baiser. Il se tait pendant que je reste bouche-bée par son discours. J’ai envie de l’embrasser, de le rassurer, de lui dire que tout va bien… Mais je ne peux pas à cause de se foutue déguisement. Je m’éclaircie doucement la voix et lui dit d’une voix rauque les paroles qui sort directement de mon âme :
- Je suis sure qu’elle t’aime aussi et autant que toi tu l’aimes. Et qu’elle sait qu’elle risque elle prend en étant sur ce champ de bataille. Parfaitement consciente. Le commandant me regarde soupirs et je détourne le regard encore avec cet espoir stupide qui me colle à la peau. Il s’apparaître à me dire quelque chose quand un des fabuleux interviens dans notre petite discussion :
- La bataille est presque finit, vous allez manquer la fin du spectacle. Je me retiens presque de crier et je me lève en un bond. Comment ça presque finit? Je n’ai même pas pu aller voir mon frère!! Il y a un tel silence sur le champ de bataille. Ce n’est pas finit, si?... Je regarde autour de moi et déjà les gens commencent à se réjouir… Je ne sais plus pourquoi je suis ici et je jette un regard à Aïden qui est toujours assis à coté de moi et il me rend mon regard. Il me dit d’une douce voix :
- C’est drôle, mais tu lui ressemble… Est-ce qu’il a enfin compris? Je ne crois pas. Mais je n’arrive plus à supportez qu’il me regarde ainsi sans savoir que c’est moi… Je m’apprête à retirer mon casque quand une énorme boule d’énergie illumine le ciel et me fais aussitôt changer ma priorité. Qu’est-ce que c’est? Ça provient du vaisseau de combat et ça attend une taille immense. Le combat n’est pas terminé. Je ne sais pas si je dois prendre ça comme une bonne ou une mauvaise nouvelle. Les autres s’affolent et je m’apprête à courir faire quelque chose, je ne sais pas quoi, mais quelque chose, mais le regard d’Aïden me retient. Il semble soudainement plus inquiet et perturbée. Soudainement une réflexion passe dans ma tête. On va tous mourir. J’en tremble presque. Je ne peux pas mourir comme ça, entre mon frère et Aïden, anonyme comme je suis. Mais c’était quoi cette idée de se déguiser en mec? C’est bien ça le plus possible dans cette histoire… Je me retourne vers le Castlewar et je constate que la boule d’énergie disparait peu à peu… Je ne comprends plus rien. Un silence étrange règne maintenant, un silence étouffant dans lequel je me sens enfermés. Aïden se lève à coté de moi et me demande comme si je détenais d’avantage la réponse que lui :
- Qu’est-ce qui se passe d’après toi? Est-ce que c’est… Finit? Je secoue la tête en essayant de mettre de l’ordre dans mes pensés. J’ai simplement envie d’être à des kilomètre de là, seule. Si c’est finit ça signifie que mon frère est mort et que je n’ai plus aucun espoir de le revoir à l’avenir. Et si ça continue c’est que j’ai encore des chances de perdre Aïden… Je regarde à l’horizon, cherchant un signe du destin. J’ai l’impression que le temps s’écoule au ralentit et je sens le regard du commandant sur moi. C’est intolérable. Si proche et si loin à la fois… Le vaisseau de guerre s’écroule devant mes yeux et je me retiens de courir et de sauter à l’eau avec lui. Ce serait totalement irréfléchi et stupide, mais comme tout aujourd’hui semble irréfléchi et stupide, je ne peux que soupirer et serrer les poings. Je regarde toujours à l’horizon, Aïden me regardant, ouvrant la bouche pour dire quelque chose que je n’entends pas. J’entends seulement les battements de mon cœur dans mes oreilles. Ça ne peut pas être vrai, ma vue me joue des tours. Ça ne peut pas être la vérité. Je n’ose pas m’avancer pour voir si c’est vrai, je suis immobilisée sur place. Aïden me retire lentement mon casque, mais je me rends à peine compte. Il me regarde dans les yeux, mais je ne le regarde pas, perdue dans l’horizon. Il me parle, mais je ne l’écoute pas. Il ne comprend cherche ce que je regarde des yeux et s’immobilise à coté de moi. Il a vue aussi. Ce n’est pas le fruit de mon imagination. C’est bien mon frère. Dans les bras de Razzia. Mort. J’arrête de respirer et je reste immobile, ne sentait rien d’autre que cette étrange froid qui m’envahit des pieds à la tête. Je suis tombée à genoux et des larmes coulent sur mon visage et mon regard reste perdu dans le vide, ma bouche entrouverte, mais ça j’en ai à peine conscience. Rien n’a plus de conscience dans mon univers. Je me sens tomber dans un immense gouffre, secoué par une tempête qui règne dans ma tête et dans mon cœur. Je ne sens rien. Rien qu’un immense vide remplis de peur et de froid qui m’envahit doucement. Les Légendaires sont maintenant devant moi. Mais je ne les regarde pas. Il parle avec Aïden. On a déposé mon frère devant moi et je n’arrive pas à détourner mon regard de lui, même si c’est la chose que j’aimerais le plus au monde… Les larmes coulaient de ses joues pour atterrir sur le visage du blond. Je les chasses lentement du plat de la main et je replace lentement quelques mèches de ses cheveux. Je le savais qu’il fallait que je me prépare à cette vision, mais je ne suis pas prête. Une boule énorme monte dans ma gorge, je sens que je vais vomir ou encore mourir à coté de mon petit frère, nous sommes seuls dans un univers de larmes. Je ferme un instant les yeux essayant de ne pas éclater, me briser en morceaux, gardant le contrôle, mais c’est plus fort que moi. Je me sens ballotés dans tous les sens, des gens parlent autour de moi, mais je ne les écoute pas, ce qu’ils disent n’a aucune importance. J’ouvre lentement les yeux et quand je vois le visage de mon frère, je n’en peux plus, je craque, j’éclate en sanglot, de vrais sanglot, je pleure comme je n’ai jamais pleuré depuis la mort de mon père, tant en serrant le corps sans vie de mon frère entre mes bras. Maintenant, je suis réellement seule au monde, mon frère, la seule famille qui me restait seulement… Je ne peux m’arrêter de pleurer, je sens que le monde bouge autour de moi. Je ne veux pas qu’on me sépare de mon frère, je ne veux pas, pas maintenant. Je finis par me calmer après un instant et j’essuie mes larmes en regardant autour de moi. Les autres sont encore là, les Légendaires, les Fabuleux, les Faucons d’argents et je les regarde à tour de rôle, la douleur dans mon regard, cherchant je ne sais quoi dans leur regard aussi meurtris que le miens. Je trouve ce que je cherche dans un regard vert. Le regard vert d’une fille que je n’ai jamais aimé. Le regard vert d’une fille aussi meurtris que moi. La fille que j’aurais aimé être. Je regarde Jadina dans les yeux pendant de longues secondes. Elle aussi a les yeux bouffis d’avoir trop pleuré. Elle aussi semble détruire. Elle aussi a l’air d’avoir tout perdue. Elle me ressemble. Nous sommes pareilles dans notre âme. Blessées. Je me lève lentement et me mets face à elle. Je l’ai tellement détesté durant des années, car elle a gardé contact avec mon frère, l’a aimé et à reçue son amour… Je le sens. Je soutiens son regard pendant environ une minute et je la sers doucement dans mes bras en murmurant de ma voix brisés par la tristesse que je ne cherche plus à cacher pour paraître solide :
- Je suis désolée… Tellement désolée. Elle semble aussi étonnée que moi par ses paroles qui sortent directement de mon cœur pour me rendre à elle. Je n’ai pas envie de m’expliquer. Je la lâche aussitôt et je rond le cercle qui s’était réunis autour du cadavre de mon frère, nous regardant pareil à des vautours qui nous tournaient autour. Je cherche un instant de solitude pour réorganiser mes pensées. Tout est finit… Voilà une drôle de constatation. Je respire étrangement mieux malgré ma tristesse. Ma profonde tristesse qui se calme lentement, mais qui ne disparaitra vraiment jamais, je le sens bien… Le sol est de nouveau sous mes pieds et le soleil se couche à l’horizon. Ça semble si irréelle… Je sens des bras qui serrent ma taille et une tête qui vient se lover dans mes cheveux, doucement, délicatement. Une douce voix que je reconnaitrais entre mille me murmure à l’oreille délicatement :
- Tout va bien aller, tout va bien aller, je te le promets… Je suis là.

Je ne savais pas qu’on pouvait être à la fois aussi heureuse et triste en même temps.

Fin

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MessageSujet: Re: Poèmes et One shots de Xou   Poèmes et One shots de Xou - Page 2 EmptyLun 14 Fév - 23:03

Spécial st-Valentin:
Donner à la personne qui nous est le plus chère…
Poèmes et One shots de Xou - Page 2 Coeur_rose
Du plus petit geste…
Tu t’appelles Shimy et tu regardas lentement le soleil se coucher sur l’océan de calme qu’apportait cette matinée. Pourtant tu ne ressens rien d’un océan de calme dans ton cœur. La porteuse qui essayait de se réincarnée en toi, ce dieu maléfique qui allait arriver dans Alyzia, toute cette histoire de fou qui était en train de t’arriver, ça t’empêchait de garder ton calme et de penser aux véritables affaires. Ça te chiffonnait tellement en dedans de toi, tu avais peur. Peur de mourir, peur de ne plus exister, peur que tous cela soit en train véritablement de t’arriver. Et aussi une autre ombre de peur dans un recoin de ton cœur, une peu plus douce plus pure, mais néanmoins ombrageuse et qui te préoccupe tellement en cette instant précis…. Tellement fort, trop fort pour toi… Coin d’ombre, coin de lumière, puissant, inoubliable…
- Bon… Bonjour Shimy. Tu te retournes en sursautant et tu le vois assis derrière toi regardant lui-aussi le coucher de soleil. Tu ne sais pas depuis combien de temps il est là et tu te sens ton visage s’empourprer. Hier soir, vous vous êtes embrasser devant le feu de camp et tu t’es endormie sur son torse lentement, presque heureuse… Mais maintenant, et ce depuis son réveil, il y a un tel malaise entre eux, que tu en sens presque des larmes te monter aux yeux. Oh, Gryf… Vous vous connaissez depuis longtemps et pourtant, tu l’as toujours considérer comme un ami, alors que… Tu l’aimes. Ce n’est pas si dur à dire. Vous vous regardez dans les yeux sans oser dire la phrase. Vous le savez déjà. Il finit par se rapprocher de toi et te donne délicatement une petite fleur rose avec une simple rangée de pétale, une fleur minusculement mignonne. Il te dit d’un ton désolée et timide avant de s’éloigner de toi rapidement :
- Je t’aurais bien donné une rose si j’en avais trouvé une… Tu le regardes s’éloigner, les larmes presque aux yeux et tu retournes à la petite fleur. Il y a un mot accroché dessus. Tu le prends délicatement entre tes doigts et tu le lis lentement : Pour te porter chance lors de la bataille… Et tout en bas, à droite, en minuscule, tellement petit qu’à peine visible, six mots : Je crois que je t’aime. Tu sers doucement la minuscule fleur et le mot contre ton cœur. Gryf…
Au plus gros…
Tu t’appelles Ténébris et tu étais perdue dans tes pensés, douce pensés, qui te traversait lentement l’esprit, innocente pensés, pensés d’amour… Tu voudrais qu’il soit là, à coté de toi et comme pour répondre à tes douces pensées, justement il s’installe à coté de toi. Tu lui souries, tu as envie qu’il t’embrasse, mais il te contente de te dire :
- Zoyeux anniversaire… Tu lui souries doucement, presque fébrile d’être aussi proche de lui. Tu veux autant lui donner que recevoir son amour. Il te prend délicatement dans ces bras musclés et tu sens doucement qu’il met une petite boite entre tes doigts. Tu souries et tu dis en te serrant un peu plus sur lui :
- Tu n’aurais pas due… Il te sourit et te donne un doux baiser dans le bas du coup en te disant :
- Déballe-le vite. Tu lui souries et le lâche, presque à contre avis. Le papier cadeau croustille sous tes doigts et est d’un violet sombre magnifique. Tu le déchires presque tremblante d’impatiente et ouvre à toute vitesse la petite boite de carton qui contient… Tu perds la respiration pendant un instant et les larmes te montes presque aux yeux. Tu n’en reviens pas qu’il te l’a véritablement donnés, tu sais combien cette objet a de la valeur pour lui et tu tournes lentement vers lui, des larmes pleins les yeux. Il te sourit et acquiesce lentement de la tête pour te montrer que tu ne rêves pas et que c’est bien ce que tu crois. Tu lui souris. Dans la boite repose innocemment un morceau de tissus violet aussi sombre que celui du papier. Un morceau de la cape de ton père. Il te fait un autre baiser dans le bas du coup et te répète :
- Zoyeux anniversaire…
En passant du plus pénible…
Tu t’appelles Jadina et tu attends en regardant la nuit noire ou tout le monde dort. Sauf toi. Sauf toi bien sur. Tu as besoin de réfléchir. Réfléchir à ce qui est en train de t’arriver. Car tu te sens tellement perdue entre ta tête et ton cœur. Peut-être que Razzia a visé juste avec sa question… Tu réfléchis profondément à ce qui t’arrive et te sens secrètement rougir dans l’obscurité. Un monde te sépare d’Halan, un monde que les années rendent encore plus gros et pourtant tu ne peux t’empêcher de te poser des questions. Et de l’autre coté de la médaille, il y a Danaël… Tu soupires longuement, incapable de réfléchir convenablement et tu te retournes pour partir et aller te coucher, mais… Il t’attend un petit sourire sur ses lèvres comme si ça faisait des heures qu’il te regardait et que tu venais tout juste de remarquer sa présence, ce qui est vrai après tout. Tu lui rends son sourire encore en train de remuer ton dilemme dans ton esprit. Il s’approche de toi et te prend délicatement par le bras dans un geste tendre. Il te demande d’une douce voix :
- Tu pensais à moi? Tu rougies incapable de répondre. Il te sourit encore et approche son visage du tiens. Tu n’arrives pas à le repousser, tu n’en as pas la force, ni l’envies. Il rapproche son visage du tiens et tu le laisses lentement délicatement faire… Quand au dernier instant, tu recules en criant :
- Halan, je ne peux pas!! Tu cours jusque dans ta cabine pour ne pas avoir à voir son visage et tu t’enfermes à double tour et t’appuies sur la porte, essayant de récupérer ton souffle. Qu’est-ce qui vient d’arriver à l’instant? Est-ce que c’est vraiment arrivé? Tu te rends compte que ton cœur bat fort dans ta poitrine. Tu te rends compte que tu aimé ça.
Je sens que je vais me faire assassiner par chaque personne qui liras cette os jusqu’au bout… À cause de ça :
… Et recevoir en retour!
Gryf tomba face à face avec une minuscule petite fleur ressemblant à une rose bleu quand il fourra la main dans sa poche. La petite fleur était toute délicate, minuscule, parfaite… Et autour d’elle un petit morceau de parchemin y reposait avec écris dessus : Ce n’est pas si difficile trouver une rose… Et en bas à droite en tout petit, à peine visible, deux mots uniquement : Moi aussi
***
Ténébris laissa enfin libre cours à toute l’émotion qui la serrait dans son étau et fit un immense baiser à son amoureux en riant à moitié et pleurant des larmes de joie et de tristesse. Elle lui murmure en même temps, le mouillant de ses larmes, le noyant de tous ses baisers :
- Merci, merci, merci, merci… Merci!! Je n’aurais pas pu recevoir plus beaux cadeaux de ta part, puisque ton amour est déjà pour moi… Je t’aime tellement Razzia…
***
Jadina ressortie de sa chambre et courue jusque sur le pont du navire. Pourvue qu’il soit encore là, pourvue qu’il soit encore là… Elle surgit sous les étoiles et la lune et regarda bien autour d’elle. Il était encore là et la regardais. Il lui demanda simplement :
- Tu es sure que tu ne peux pas? Elle se contenta de lui sourire et de s’approcher un peu plus de lui en disant :
- Qui a dit ça? Halan lui fit un nouveau petit sourire et elle s’avança encore de quelques pas. Il approcha son visage de celui de la jeune fille qui ferma doucement les yeux, prit une grande inspiration et… Baffa le visage du jeune homme de toutes ses forces avant de crier :
- Ah, oui, c’est moi!!!
C’est officiel je vais me faire t’assassiner XD!

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MessageSujet: Re: Poèmes et One shots de Xou   Poèmes et One shots de Xou - Page 2 EmptyLun 31 Oct - 3:15

Réouverture de topic...
Avec un cadeau d'Halloween assez court selon moi...
je reviendrais poster sur ce topic environ une fois par semaine, voir par mois. J'ai déjà un autre plan de One-shots en tête, je commence à l'écrire maintenant ^^
alors sans plus tardé voici Un One-shots que j'ai appellé...

Réflexion :
Elle savait qu’il était là. Le miroir était devant ses yeux. Elle toucha lentement de sa main nue sa surface froide de verre. Non elle ne pouvait pas se voir dans le miroir. Mais elle savait que si elle pouvait, la vision qu’elle verrait saurait totalement différente de ce qu’elle pouvait voir avant. Car maintenant elle ne pouvait plus voir du tout, pas comme elle y était habituer… Mais au moins elle savait. Elle savait que tout était différent, même si elle ne pouvait le voir.
Sa main qui était un instant avant sur le miroir papillonna jusqu’à sa joue droite. Appelle à cherche les cicatrices sous ses doigts fins. Appelle réussis. Les horribles cicatrices choquantes se trouvaient belle et bien sous sa main. Elle pouvait les sentir sous ses doigts, la peau déchiré par la lame d’Anathos pour ensuite cicatriser. Les cicatrices de la lame qui l’a définitivement rendue aveugle. Elle peut sentir les preuves de sa cécité sur son visage. Était-ce une raison pour ne pas arrêter de regarder dans le miroir d’espoir de pouvoir les voir? Paraissaient-elles aussi horribles sous sa main que sous les yeux des autres? Avait-elle vraiment envie de le savoir? La peau déchirée sous sa main semblait être uniquement une horrible erreur du sort. Pourrait-elle avoir le courage de porter cette erreur pour le reste de sa vie? Est-ce qu’il n’aurait mieux pas voulue être transformé à la place de Danaël? Est-ce que ça aurait changé quelques choses? Tout saurait tellement mieux ainsi, comme tout étant supposé arrivé… Elle n’aurait pas à porté le fardeau de ce qu’elle porte en se moment. Tout ne saurait pas de sa faute. Elle n’aurait pas à s’inquiéter pour la survie du monde. Elle n’aurait pas à s’inquiéter de ce que pourrais penser les autres, car Danaël était mort par sa faute. Même si dans l’autre option, elle serait morte… Les choses paraissaient tellement mieux comme elle aurait due être. Elle avait été prête à donner sa vie pour cela. Et elle était encore en vie maintenant. Elle avait épargné. Était-ce une bonne chose?... Était-ce vraiment supposée arrivé ainsi?
Elle savait que si elle voyait sa réflexion, elle saurait différente. Elle le savait uniquement. Sa main continua son chemin, papillonna lentement au dessus de ses yeux jusqu’à ses cheveux. Elle savait à quoi ils ressemblaient maintenant. Elle avait eu le temps de le voir. Est-ce que ça rendait la chose plus acceptable? Rendait-il vraiment tout cela plus acceptable? Valait-il mieux rester dans l’ignorance ou savoir? Car quand on sait précisément, on sait que c’est vrai : ce n’est pas uniquement des idées passant dans la tête et n’y restant pas enfermé…C’était des certitudes. Des choses dont on ne pouvait dénier l’existence. Elle savait à quoi ces cheveux ressemblaient, comment elle avait changé. Une autre faute encore plus dur à porté que les cicatrices, car elle savait. Elle savait.
Sa main continua de sa balader dans l’espace autour d’elle jusqu’à ce qu’elle se pose délicatement sur ce qu’elle cherchait. Ses broches elfiques. Pouvait-elle regretter sa vision d’avant alors qu’elle les avait maintenant? Pouvait-elle vraiment souhaiter que tous arrive comme les choses étaient supposés arriver?
Elle prit délicatement ses broches et les accrocha dans ses cheveux, avant de lentement ouvrir les yeux. Rien que du noir si elle ne prenait pas la peine de regarder plus loin et de souder les environs à la recherche d’aura s’effaçant dans sa mémoire et s’imprimant dans sa vision. Elle chercha à regarder dans le miroir. Elle ne pouvait voir que son contour. Pas sa réflexion. Et parfois elle espérait qu’elle puisse la voir.
Comme avant.
Sa réflexion d’avant.
D’avant que tout cela arrive.
Comme les choses étaient supposés arrivé.
Comme les choses étaient et auraient due restés.
Sa réflexion dravant passa lentement dans sa mémoire. Se fantôme du passé lui souriait doucement. Elle étira sa main dans l’espoir de la rattraper, mais son mouvement provoqua uniquement la chute du miroir sur le sol en une explosion de morceaux de verre et de bruit désintégrant l’image devant ses yeux aveugles. Plus rien que du noir maintenant. Elle n’avait plus la force de chercher pour quoi que ce soit…
À ses pieds, un milliards de minuscules morceaux de verre. Réfléchissant tous un milliard de réflexion d’elle-même. Elle ne cherchait plus à se voir. Le peu qu’elle savait la décourageait suffisamment. Quel était le but de pouvoir voir dans le miroir, si la réflexion qu’elle verrait serrait celle d’une étrangère? Le miroir continuait de réfléchir. Elle savait qu’il ne pouvait la voir. Comme elle savait qu’elle ne pouvait revenir en arrière.
Le miroir avait déjà été brisé. Il fallait uniquement ramasser ses morceaux.
Et elle savait que tout était de sa faute.

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MessageSujet: Re: Poèmes et One shots de Xou   Poèmes et One shots de Xou - Page 2 EmptyVen 11 Mai - 22:21

Tout d’abord… Bonne fête à Sunflower :cheers : ! Cet One-shots est pour toi Sunny et j’espère qu’il te plaira ^^

Et si Gryf n'était pas revenu pour blesser Shimy et Razzia et que Kel n'était pas intervenu, que se serait-il passé ?

La tempête de neige continuer de faire rage dehors. La neige tombait et tombait en masse glacé sur les épaules des Légendaires encore debout. Shun-Day regarda autour d’elle en serrant encore un peu plus le manteau sur ces fines épaules. La brise glaciale des montages de Lovinah mélangé à la clarté inquiétante des deux lunes au-dessus de leur tête lui donnait froid dans le dos et l’effrayait légèrement dans cette nuit qui lui semblait sans fin… Tout d’abord, tout semblait bien aller, puis Gryf avait de nouveaux fait une crise. Une nouvelle crise d’une intensité, elle avait pu voir ses yeux injecté de sang et avant qu’il ne court se jeter dehors… Elle ne l’avait pas reconnue, n’avait pas pu réussir à la reconnaitre, il n’était pas lui-même, n’était plus lui-même…. Et ça lui brisait tout simplement le cœur de le voir dans un telle état. Car depuis de cette aventure, il y avait toujours ce petit quelque chose entre eux elle avait l’impression, mais peut-être que ce n’était uniquement un rêve ou une folie réveillé… Mais peu importait, car maintenant ce n’était plus la même personne. Et il n’était pas là.
Shimy s’était lentement relevé et plaçait une de ces courtes mèches bleus derrières une de ces grandes oreilles. Shun-Day lui vola un regard. Une jeune elfe pleine de surprise, avec qui une amitié difficile avait commencé… Puisqu’elle savait que ce n’était qu’une seule rivale qu’elle puisse jamais avoir, ce devait être cette elfe visiblement parfaite et si pure, alors que de son coté, son âme à elle était noir, telle celle de son créateur… Telle celle de son père. Secouant la tête pour chasser ses tristes pensés, ainsi que la neige s’y étant accumulé, elle écouta la jeune fille prendre les choses en main et poser les questions qui devaient l’être :
‘’ Bon, c’est quoi la suite du programme?’’ Le silence court répondue ses paroles, avant que Razzia réponde lentement et calmement :
‘’ On met les blezzés à l’abri on les zoigne, puis on part à la recherche de Gryf !’’ Shun-Day soupira encore un peu et regarda autour d’elle les cadavres des Milk-Shark. Elle regarda encore un peu autour d’elle cherchant quelque chose sur quoi s’accrocher, n’importe quoi. Ne trouvant rien, elle répondit simplement :
‘’Je l’avais presque oublié!’’ Mensonge, sa vie n’était que mensonge… ‘’ À votre avis, qu’est-ce qu’il s’est passé?’’
Seul la nuit noire et son silence de cette tempête de neige pouvait lui répondre…

… Uniquement des mensonges, seulement formés de mensonges, juste des mensonges…

… Peut-être?...

Une figure totalement épuisé de la longue course qu’il venait de faire continuer de trébucher et de courir dans l’épaisse neige, tombant, mais ce relevant toujours, la fureur et la rage embrouillant ses pensés, sans qu’il n’aille aucune prise sur la réalité. Sa conscience de cause avait été totalement oubliée, recouvert… Plus rien ne l’empêchait de faire place à ses instincts animal, trouvé quelque chose, le tuer, le blesser, le faire souffrir… Seulement l’esprit bestial avait place ici. Il ne savait ni son nom, ni ce qu’il devait faire, tous ce qui importait était de faire souffrir, de tuer quelque chose, n’importe quoi, reniflant autour de lui, cherchant quelque chose de vivant. Ignorant le froid de la neige et du vent, ainsi que l’obscurité de la nuit, la seul importance était de trouvé du sang chaud à faire coulé. Finalement une odeur lui parvient derrière lui, du sang, du sang chaud à faire couler, se retournant et bondissant, oubliant d’un coup toute la fatigue dans ces muscles, il sauta sur son adversaire.
Une fléchette se ficha néanmoins dans sa poitrine et son esprit après avoir tourné, il sentit la conscience le quitter encore plus, son esprit se mélangé et s’embrouiller de nouveau à une autre couche pour finalement sentir ses yeux se fermer devant lui, sombrant dans l’inconscience sans savoir ce qui arrivait avec cette adversaire qu’il devait attraper et qui lui avait jouer un si mauvais tour…

… Jouer lâchement peut faire partie des règles du jeu non?...

… Tout comme la partie n’est pas jouer tant qu’elle n’est pas finit…

Danaël ouvrit lentement les yeux. Il était de retour dans la grotte de cristaux de glace couché sur un lit de camp. Son épaule l’élancer terriblement et il regarda autour de lui, cherchant à savoir ce qui était arrivé dans son esprit confus. Jadina, Razzia, Shimy et Shun-Day se tenait en cercle devant le feu de camp et l’observère tous quand il s’assit. C’est soudainement que les souvenirs revinrent à lui en voyant son épaule bandé. Il demanda d’une voix tremblante craignant la réponse des autres :
‘’ Où est Gryf?’’ C’est Shun-Day qui répondit d’une petite voix en baissant la tête :
‘’ On a perdue sa trace…’’

… Un simple mouvement…

‘’ Re-Bienvenue parmi nous… Mon frère…’’

- Next part : comment les Légendaires font sans Gryf et une belle rencontre fraternelle :3
Xou's out!-

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MessageSujet: Re: Poèmes et One shots de Xou   Poèmes et One shots de Xou - Page 2 EmptyLun 16 Juil - 23:22

Suite

… Courir dans la lumières à la frontière des ténèbres…

… Viendras-tu cueillir la fleur de cristal créé par mes larmes sur ma joue?

Froid intense autour de son corps. Douleur persistance dans tous ses muscles à force de courir dans les ténèbres blanches l’entourant. Flocons de neige dans son champ de vision. Blanc pure dansant sur fond blanc devant ses yeux. L’étourdissant dans leur rondes tournantes alors que son corps meurtries continuent de courir à travers la neige lui arrivant jusqu’à la taille. Les flocons continuent de lentement danser alors que son esprit s’éloigne progressivement dans la tempête continuant et grondant dans les moindres recoins de son âme. Alors que le froid vent emportant ses moindres pensés dans sa course endiablé et continuant de fouetter son visage de ses rudes bras enveloppant et glacial, une douce fleur de glace commençait à se créer sur sa joue droite, alors que les cristaux de glace se figeaient dans le froid cinglant aux fur-à-mesure que les perles de tristesse continuaient de tomber de ses yeux. Shimy s’arrêta un instant alors que la tempête continuait de jouer autour de son corps chétif ainsi que dans ses sentiments. Alors qu’elle s’était lentement assise, les nuages de son souffle lentement poussé par la brise environnante continuait de monter vers le ciel où les flocons continuaient leur danse. Alors que ses pensés suivaient leurs rondes empoisonnés et que son souffle laborieux après cette longue course se clamait progressivement, une main se serra machinalement sur sa poitrine. Pourquoi est-ce que ces sentiments devaient être aussi pris dans la tempête qu’elle l’était elle-même? À force d’errer hors de la grotte, elle avait finit par perdre son chemin dans cette illusion de blanc autour d’elle. Mais elle ne pouvait faire marche arrière se rappela l’elfe et serra encore un peu plus son cœur en se rappelant que son objectif premier était de trouver Gryf. Et elle continuerait de chercher dans la glaciale atmosphère repoussante de ses montagnes, malgré la douleur dans tous ses muscles alors que ceux-ci refuse de courir pour un autre instant, malgré les larmes brouillant son champ de vision alors que ses sentiments sont à cette frontières invisible entre le ciel et l’horizon… Elle devait être capable de se contrôler, mais elle savait qu’elle tombait progressivement dans une pente fatale alors que sa façade froide continuant de fondre dans le feu brulant de son cœur et que les larmes gelé paressaient encore plus froide sur ses joues. Elle se releva soudainement alors que les parcours du vent sifflaient et résonnaient encore un peu plus fort dans ses grandes oreilles. Et elle continua de courir à travers l’espace blanc et vide autour d’elle, courant à la frontière de toutes les possibilités.
Elle devait retrouver Gryf.

… Sais-tu combien de temps j’ai pue attendre avant de réaliser qu’il était trop tard?

… Sans toi, la fleur va uniquement faner et perdre ses pétales à l’infinies…

Le noir enveloppait son esprit comme une insanité collant à sa peau et le rendait lentement fou… L’inconscience ne peut empêcher la folie de l’esprit. Elle est là toujours dans le fond de ton esprit et que l’idée de s’abandonner à elle passe dans toute votre tête, vous en seriez incapables. L’abandon de votre pensé ne se déroule que par la santé de l’être. Et quand votre tête pèse plus de trois tonnes sur votre corps avec un mal retentissant, la santé de l’âme est le dernier de vos soucie. Le corps reste dans le sommeil, même si les yeux essayent de s’ouvrir pour arriver à voir et à comprendre ce qui se passe. Mais quand ceux-ci pèse une tonne sur vous, il est mieux de rester dans le sommeil… Une main tenait la sienne, la caressait et l’aidait à s’agripper à la réalité. La seule chose qui lui donnait un vrai envie de se réveiller. Qui pouvait bien lui tenir la main? Il ne voyait rien, ne comprenait pas qui… Qui… Qui était-il? Il ne savait plus si il était vraiment présent là où il était et qui il était… Il ne pouvait le dire, ne savait s’il l’avait déjà sue. Il restait dans l’ignorance et dans l’inconscience.
Avec toujours derrière son esprit cette insanité.

Son œil s’ouvrit lentement pour voir à ses cotés un jeune homme similaire â lui en tout point lui tenait très fort la main. Un sourire passa sur le visage de l’autre alors qu’il essayait de remettre de la clarté dans la brume de ses souvenirs. L’homme bête devant lui ouvrit lentement la bouche et lui dit d’une voix douce :
‘‘ Content de voir que tu es réveillé, Anoth. Est-ce que tout va bien ? Nous t’avons retrouvé sans connaissance à moitié mort dans la neige.’’
L’autre lentement cligna des yeux alors qu’il se relevait lentement dans le lit et qu’il regardait leurs deux mains serrés l’une contre l’autre et ouvrit lentement la bouche pour déclarer d’une voix tremblante :
‘‘ Qui es-tu ?’’
‘‘ Je suis ton frère, rien de moins.’’

… Qui pourra cueillir cette fleur à ta place ?

Shun-Day continuait d’avancer alors que le vent autour d’elle s’était calmé et que le soleil commençait lentement à faire son apparition derrière les nuages. Elle savait que ce n’était pas prudent d’être si loin des autres, mais si elle devait faire le même chemin, elle n’avait d’autre moyen que de s’éloigner progressivement. La neige ralentissait sa démarche et elle continuait de fixer l’horizon dans l’espoir de trouver ce qu’elle cherchait. Plusieurs expéditions avaient été mises en place pour essayer de retrouver le membre manquant de l’équipe, mais ça n’avait donné rien. Une absence était toujours présente et sentie auprès des Légendaires restants ainsi que dans son cœur. Celui-ci battait si fort dans sa poitrine qu’elle avait presque de la misère à avancer sans perdre connaissance. Soudainement, un point apparu au loin à l’horizon. Se distinguait nettement, un corps pale sur une immensité de blanc. Elle continuait de serrer ses lèvres gercés par le froid se demandant ce qui avait pue pousser l’autre à aller si loin. Alors que son pas lent se changeant en une course effréné, elle s’arrêta lentement à l’endroit où le corps était tombé dans la neige en reprenant son souffle coupé par la vision qui l’attendait. Ce n’était pas ce qu’elle voulait voir, mais elle ne pouvait s’empêcher de regarder néanmoins.
Les cheveux de Shimy était maintenant tourné un blanc aussi pure que celui du paysage, tout comme sa peau, exceptée ses lèvres bleus entrouverte laissant encore passé un petit nuage de fumée blanche montant au ciel. Elle avait l’air tout simplement gelé, alors que les larmes sur ses joues s’étaient transformées en un doux cristal scintillant devant ses yeux. Et elle était tout simplement magnifique.
Avec un long soupir, Shun-Day ramassa le corps de l’elfe et l’embarqua sur ses épaules.
Que faire d’autre quand les larmes étaient elles-aussi figées sur ces joues ?

… Elle avait soudainement retrouvé sa raison de continuer à chercher Gryf…
Un amour si puissant qu’ayant amené une pauvre sotte aux portes de la mort valait-il vraiment la peine d’être détruit ?
Il fallait qu’elle rende la personne la plus important aux yeux de Shimy à celle-ci pour elle-même avoir une chance de voir sa spécial personne heureuse devant ses yeux.

- Partie 2… Oula…
La fin avec Shun-Day, vous pouvez voir ça dans le sens que vous voulez, moi je reste ambigus X)
Xou’s out ! -

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